Search

Background: The use of mid-upper arm circumference (MUAC) as the sole assessment tool for identifying children with severe acute malnutrition (SAM) is based on the assumption that those with low weight-for-height z-scores (WHZ) are at lower risk for morbidity and mortality than those with low MUAC. However, the pathophysiology and functional severity associated with different anthropometric phenotypes of SAM have not been well-characterized. Objective: The aim of this study was to describe and compare the response to medico-nutritional care in children with uncomplicated SAM identified among three anthropometric phenotypes: both low MUAC and low WHZ, low MUAC only, and low WHZ only. Methods: A multicentric cohort study was conducted in uncomplicated, non-edematous children aged 6-59 months with SAM in Bangladesh, Burkina Faso and Liberia. Alongside routine anthropometric measurements, a wide range of critical indicators of clinical and nutritional status and viability was collected at admission, two weeks and eight weeks, including serum leptin, a marker of adipose tissue reserves associated with mortality risk in SAM. Results: A total of 282 patients were included in the study (n=103 low MUAC only, n=89 low WHZ only, n=90 both deficits). Leptin levels at baseline were lower in children with combined defects in WHZ and MUAC and those with low WHZ only than in children with low MUAC alone. During eight weeks of treatment, the weight gain velocity and plasma leptin levels rose more quickly in children with combined defects than in children in the other two groups. At eight weeks those with combined defects and with low WHZ only had higher prevalence of pneumonia than children with low MUAC only. Leptin concentrations correlated far more strongly with WHZ (r=0.41, pConclusion: The correlation indicates that leptin has prognostic value for tracking adipose tissue accretion during the recovery process. Our previous analysis at admission showed that children with low WHZ only had equally or more severe deficits in nutritional and health status than children with low MUAC. The present analyses throughout recovery suggest that these children respond similarly to treatment compared with those with both deficits. Therefore, we suggest retaining WHZ as an independent criterion for diagnosing SAM, in line with current WHO recommendations. Presented at: The 11th Belgian Nutrition Society Annual Symposium; April 24th, 2023, Paleis der Academiën, Brussels, Belgium; “Nutrition and Physical Activity: from Basic Scientific to Daily Practice” Presenting Author: Lishi Deng, MSc, PhD Candidate Lishi.Deng@Ugent.be, © Deng, et al., 2023. This document is distributed under the terms of the Creative Commons Attribution Noncommercial License (CC BY-NC 4.0), which permits any noncommercial use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original author(s) and source are credited. We confirm that we have obtained permission to use images from the participants/patients/individuals included in this presentation. The data presented in this article are part of the OptiDiag study, which was funded by Action Contre la Faim France with financial support from the European Commission's Civil Protection and Humanitarian Aid Operations Enhanced Response Capacity (grant ECHO/ERC/BUD/2015/91002) and the Humanitarian Innovation Fund, a program managed by Enhanced Learning and Research for Humanitarian Assistance. The funders had no role in study design, data collection and analysis, decision to publish, or preparation of this work. We confirm that we have obtained permission to use images from the participants, patients, and individuals included in this presentation.

International audience; Introduction et but de l’étude : Pour promouvoir une alimentation saine et durable, une plus grande végétalisation de notre alimentation est encouragée. Cette transition implique notamment une diminution de la contribution des sources de protéines animales (PA) au profit des sources de protéines végétales (PV), ce qui a été associé à un moindre risque de maladies cardio-métaboliques par les études épidémiologiques. Cependant, on connait mal les mécanismes qui expliquent les bénéfices des PV. Les études d’intervention sont rares, courtes et conduites avec un faible niveau de contrôle nutritionnel. Par une étude d’intervention hautement contrôlée sur le plan nutritionnel, dans une population à risque cardio-métabolique, nous visons à mieux évaluer les effets du niveau de végétalisation de l’apport protéique (PV/PA) sur la santé cardio-métabolique, et à en explorer finement les mécanismes.Matériels et Méthodes : Au cours d’un essai clinique randomisé selon un protocole croisé (NCT04236518), les effets d’un régime prédominant soit en PA (PA/PV 66%/34% des protéines totales (Ptot)), soit en PV (PA/PV 37%/63% Ptot), ont été comparés dans une population d’hommes adultes (25-55 ans) à risque cardio-métabolique : avec un IMC 25-35kg/m², un tour de taille élevé (>94 cm) et au moins un élément supplémentaire de la définition clinique du syndrome métabolique (pression artérielle ou glycémie ou triglycéridémie élevés, ou HDL-cholesterolémie basse). Les 2 régimes, iso-caloriques (~2100 kcal/j) et incluant les principaux groupes d’aliments source de protéines dans différentes proportions, ont été fournis pendant 1 mois sous forme de déjeuners et de dîners « prêts à consommer » au domicile. Les habitudes alimentaires à l’inclusion ont été évaluées par un relevé alimentaire de 3 jours, et les apports en macro et micronutriments pendant l’intervention par des questionnaires quotidiens sur les portions consommées des repas fournis et toute autre prise alimentaire. La composition corporelle a été mesurée en début et fin de période d’intervention par impédancemétrie, ainsi que le poids et le tour de taille tous les 15 jours. Des échantillons de plasma ont été collectés à jeun tous les 15 jours. A la fin de chaque période d‘intervention, un repas de charge hyperlipidique (900kcal, lipides : 80%Energie (E)) visant à évaluer la flexibilité métabolique a été consommé, et du plasma collecté pendant les 6h suivant son ingestion. Le statut basal et la réponse métabolique et inflammatoire au repas de charge ont été évalués par des paramètres de biochimie clinique.Résultats et Analyses statistiques : La fin d’étude a eu lieu en août 2022 et l’analyse des données est encore en cours. La population d’étude est composée à l’inclusion de 19 hommes d’âge moyen (42±7 ans), en surpoids (IMC: 28±2 kg/m² ; tour de taille: 103±6 cm) et avec hypertriglycéridémie (2±1 g/L). Leur alimentation habituelle s’est avérée beaucoup plus proche du régime PA que du régime PV (E: 2171±447 kcal/j ; protéines: 16±2 %E ; PA: 66±7 %Ptot). Les résultats des ingérés réels pendant l’intervention montrent que le protocole a permis d’atteindre l’objectif de manipulation nutritionnelle, avec une répartition des sources protéiques très différente : 64% de PA dans le régime PA et 37% de PA dans le régime PV (p

International audience

Citation suggérée : Anses. (2021). Actualisation des références nutritionnelles en vitamines et minéraux pour les populations spécifiques (nourrissons, enfants, adolescents, femmes enceintes ou allaitantes et personnes âgées). (saisine 2018-SA-0238). Maisons-Alfort : Anses, 239 p.; En 2016, l’Anses a proposé une mise à jour des références nutritionnelles pour la population adulte (femmes de 18 à 54 ans et hommes de 18 à 64 ans) dans le cadre de l’actualisation des repères de consommation alimentaire (saisine 2012-SA-0103). Par la suite, des rapports dédiésaux repères de consommation alimentaire pour les populations spécifiques (personnes âgées, enfants, femmes enceintes et allaitantes) ont été publiés en 2019, sans toutefois que de nouvelles références nutritionnelles ne soient définies par l’agence.Par ailleurs, la mise à jour de 2016 n’a concerné que les vitamines et minéraux indispensables pour lesquelles des données de consommation étaient disponibles. De ce fait, la vitamine B8, la vitamine K, le chrome, le molybdène, les chlorures et le fluor n’avaient pas été traités.[saisine liée: n°2012-SA-0103 - PNNS ]

International audience; Introduction et But de l’étude : On observe depuis plusieurs années une volonté des consommateurs de réduire la consommation de viande, qui s’accompagne d’un fort développement de différents produits de substitutions comme les galettes végétales. Cependant, bien que la consommation de protéines végétales soit généralement associée à des effets bénéfiques sur la santé, la qualité nutritionnelle des substituts de viande n’a pas été étudiée et il existe une grande diversité au sein de ces produits. Nous avons ainsi simulé différentes substitutions de viande par des produits de substitution et évalué leurs effets sur la qualité nutritionnelle de l’alimentation. Matériels et méthodes : À partir de l’étude INCA3 (2014-2015) nous avons simulé pour 2121 adultes (18-79 ans) la substitution graduelle de viande ou de poisson par la même quantité d’un substitut donné. Au total, 57 substituts différents (dont des légumineuses, pour référence) ont été utilisés pour réaliser ces substitutions. Nous avons conduit des simulations avec et sans ajustement sur l’énergie consommée. Pour analyser l’impact, les substituts ont été regroupés en fonction de la nature de l’ingrédient principal du substitut (soja, céréales, légumineuses ou soja & blé). La qualité de l’alimentation a été évaluée avec un score global, le PANDiet, et ses sous-scores d’adéquation (AS) et de modération (MS). Des ANOVA avec ajustement pour comparaisons multiples ont été réalisées pour comparer le régime initial avec les régimes substitués. Résultats et Analyse statistique : Chez les consommateurs de viande, le PANDiet (initialement 67,6) est légèrement augmenté après la substitution iso-énergétique de viande par des substituts à base de soja ou de soja & blé (68,2) mais légèrement diminué avec ceux à base de céréales (66,9) et inchangé avec les substitutions par des légumineuses brutes (67,7). La détérioration du PANDiet avec les substituts à base de céréales s’explique par une diminution de son sous-score d’adéquation AS (qui passe de 62,6 à 59,5), en raison d’apports plus faibles en vitamines B et certains minéraux. Les légumineuses entrainent une baisse de l’AS dans les substitutions non iso-énergétiques (60,5) mais moindre dans les substitutions iso-énergétiques (61,7), du fait de leur bonne densité nutritionnelle. Le sous-score de modération MS augmente quel que soit le substitut utilisé. La substitution exclusive des viandes de volaille n’entraîne aucune modification significative du PANDiet alors que la substitution exclusive des saucisses entraîne une augmentation du PANDiet, qui s’explique par une augmentation du MS (Ps