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La restructuration des industries siderurgique, electrique et petroliere (autrefois considerees comme strategiques), au Mexique, a engendre de profonds changements au sein des communes qui se sont developpees autour de l’entreprise, selon le modele de l’economie d’enclave. A partir de trois etudes de cas, nous abordons, au-dela de la question du chomage qui emerge en parallele des ajustements de la production, l’impact de la restructuration de la production sur la trajectoire des communautes et sur l’identite des travailleurs et de leurs syndicats.

ISBN 979-10-320-0390-9

International audience; La restructuration des industries sidérurgique, électrique et pétrolière (autrefois considérées comme stratégiques), au Mexique, a engendré de profonds changements au sein des communes qui se sont développées autour de l’entreprise, selon le modèle de l’économie d’enclave. À partir de trois études de cas, nous abordons, au-delà de la question du chômage qui émerge en parallèle des ajustements de la production, l’impact de la restructuration de la production sur la trajectoire des communautés et sur l’identité des travailleurs et de leurs syndicats.

Plus de trois siècles après l’acquisition des forges d’Hayange par Jean-Martin Wendel, il existe toujours une société Wendel parmi les cent-vingt premières valeurs de la bourse de Paris. Elle n’a plus rien à voir avec la sidérurgie lorraine. Elle n’est pas une entreprise au sens classique, mais un fonds d’investissements avec des participations multiples et temporaires. Un François et un Humbert de Wendel siègent encore à son conseil de surveillance et son principal actionnaire reste la famil...

International audience; L'article montre que la réalisation des canaux de la Moselle et de la Sarre jusqu’au Rhin était techniquement convaincante, prometteuse (net baisse des coûts de transport) et sans problème attendu, y compris financier. Le blocage de longue durée était donc d’ordre politique et relève en grande partie des tensions franco-allemandes. Mais il révèle aussi, sur la longue durée, l’équilibre relatif entre les sidérurgies européennes parties prenantes de l’économie du Rhin et les tensions concurrentielles transnationales. A cet égard, le poids de la sidérurgie luxembourgeoise s’est avéré non négligeable dans la non-décision.La Moselle est devenue aujourd’hui une rivière canalisée empruntée par les péniches à grand gabarit et donnant accès aux ports d’Anvers et de Rotterdam. Si le canal a fini par être réalisé (les grands travaux sont achevés en 1964) , c’est parce que la France, dans les années 1950, avait une position politique dominante par rapport à l’Allemagne et à sa sidérurgie et à ses chemins de fer. C’est aussi parce qu’un nouvel enjeu, celui de la production électrique, donnait un plus grand poids à ce projet et intéressait le gouvernement allemand. C’est donc sur le long terme une victoire politique française.Mais ce n’est pourtant qu’une victoire économique partielle pour la France. Certes la sidérurgie lorraine en tire dans les années 1970 de grands bénéfices , mais l’absence de liaison au réseau français des canaux en a beaucoup limité l’intérêt pour les autres secteurs et le reste du pays. En revanche, pour l’Allemagne dont la sidérurgie avait pourtant en partie bloqué (avec la Reichsbahn) cette réalisation sur la longue durée, les bénéfices économiques ne sont pas négligeables. Cette étude de cas révèle donc, sur la longue durée, la situation de contrôle sur l’espace rhénan – presque de monopole – de l’économie allemande et de son secteur sidérurgique par rapport à ses partenaires/concurrents de l’Europe « lotharingienne ». Elle montre également le lien essentiel entre construction européenne et coopération transnationale dans le domaine fluvial. Alors que des initiatives privées avaient permis, dès l'entre-deux-guerres, des coopérations transfrontalières importantes dans certains secteurs, les intérêts divergents des différentes branches d'activité, tout comme le contexte des tensions franco-allemandes, ont ralenti la mise en œuvre d'une coopération transfrontalière sur la question fluviale. Il a fallu la décision politique de la construction européenne pour que se réalise enfin une canalisation projetée depuis des générations.

In both countries, the iron industry was characterized since WW2 by a process of economic concentration which strongly limited the number of actors, as well for firms as for managers. In France, the concentration lasted until the 1986 final stage, with the merger of the last two firms, meanwhile under state control. This unique firm, later privatized, integrated a multinational company, which is today under the control of a family group of Indian origin. There is no independent French iron industry anymore. In Germany, where the concentration was at the beginning more advanced since the 1920s, six major national firms were surviving 1989 in the old FGR with diversified activities in the transformation, and even two up today. Paradoxically the concentration in the only iron branch was conducted without diversification in France by managers with a generalist profile, almost all former alumni of the École polytechnique, often belonging to the corps of state mines engineers ("X Mines"): if the strongly contributed to the modernization and rationalisation of the branch, they put the restructuration process so far until the branch disappears. By the way the X Mines lost an important opening for their career in the industry. In Germany, the managers, who were rather branch specialists, often educated as metallurgist engineers, succeeded in the integration of new activities in the mechanical or electrical engineering by using the resources of the industrial Mittelstand to build diversified groups which better resisted., Dans les deux pays, l'industrie sidérurgique a été marquée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale par un fort processus de concentration qui a fortement limité le nombre d'acteurs, aussi bien entreprises que dirigeants, même si, en Allemagne, le phénomène, plus avancé avant 1945, a commencé par être réversible dans les premières années du fait des mesures de déconcentration imposées par les Alliés en général, et les Britanniques en particulier dans la Ruhr. En France, les regroupements se sont prolongés jusqu'à l'étape finale de 1986, avec la fusion des deux dernières sociétés, entre-temps nationalisées, dans une structure unique, Usinor-Sacilor. Cette entreprise est devenue ensuite, à la suite d'un nouveau regroupement avec la sidérurgie espagnole et luxembourgeoise, plurinationale sous le nom d'Arcelor avant de passer sous le contrôle d'un groupe indien et d'être rebaptisée ArcelorMittal. Il n'existe donc plus aujourd'hui d'industrie sidérurgique française en propre. En Allemagne, la concentration a laissé subsister six acteurs nationaux dans l'ancienne RFA en 1989, et deux aujourd'hui encore, ThyssenKrupp et Salzgitter. La concentration a été ralentie diversification dans l'industrie de la construction mécanique voire électrique qui a permis aux groupes sidérurgiques de mieux résister aux à-coups de la conjoncture de l'acier. Paradoxalement la concentration exclusive a été portée en France par des dirigeants au profil généraliste, presque toujours des polytechniciens issus pour la plupart du corps des Mines qui, s'ils ont fortement contribué à la modernisation et la rationalisation du secteur, ont aussi scié la branche sur laquelle ils étaient assis. Ils ont perdu aujourd'hui ce qui constituait un débouché et un bastion importants pour le corps. En Allemagne, les dirigeants, qui étaient plutôt des professionnels de la branche, ingénieurs sidérurgistes de formation souvent, ont su s'ouvrir sur de nouveaux métiers en prenant appui sur le tissus du Mittelstand pour constituer des groupes diversifiés (Mischkonzerne) qui ont mieux résisté.

National audience; Le Nord-Pas-de-Calais est emblématique des transformations récentes de l’économie française : c’est l’une des régions françaises ayant connu les mutations productives les plus marquées dans les dernières décennies. L’ancienne puissance économique de la région était basée sur les industries clés de la première révolution industrielle mais elle a été fortement ébranlée par la désindustrialisation à partir du milieu du 20e siècle, obligeant les territoires à explorer diverses stratégies de reconversion. Aujourd’hui des solutions émergent : nouvelles industries misant sur la tradition manufacturière locale, et mise en valeur de la position européenne de la région qui profite surtout à la métropole lilloise. Toutefois, la région et ses activités présentent encore de nombreuses fragilités.

Steel industry has been engaged for a very long time in a downsizing process which has deeply transformed social and industrial relations, work and employment management. Once, these industry was owned and managed by big national groups (sometimes public) and employed a lot of workers at different levels of qualification. Now, a large movement of concentration leads to the emergence of transnational leader. Steel industry has become more and more a footloose industry, with high technological level. After several downsizing operations, firms must adopt now more flexible strategies which integrate the aging of workforce (with the retirement of baby- boom generation), and the question of transmission of skills. The age management represents now the main way – and the cheapest one in the short term– to reduce and optimize the firm workforce, but also a crucial issue for the preservation of knowledge and skills, required by the activity. In these conditions, how do firms manage the new context of financial and economic crisis? What are the consequences on labour and industrial relations, and work organisation in two important plants belonging to two international leaders? We intend to discuss the hypothesis of the convergence of firms strategy and employment system. We will wonder if, and how, historical background and the nature of labour market in which firms are embedded, influence the downsizing strategy and the age management of firms. We will focus our comparative analysis on two steel plants, localised in France and in Japan. We will examine changes that have occurred in labour and industrial relations and human resource development in two steel industry plants after the 1980s, in Japan and in France. The paper presents the intermediate results of a comparative research on new dynamics of labour markets in France and in Japan . It has been led both by Japanese and French researchers which used statistical databases on Japanese and French Steel industry and qualitative methodology (semi-directive interviews).

Compte rendu d'ouvrage sur les débuts de l'intégration européenne

Neste artigo discutimos o processo de adoção de práticas de responsabilidade social Responsabilidade Social Empresarial (RSE) por empresas siderúrgicas na Amazônia Oriental. Nele descrevemos as estratégias desenvolvidas pelas empresas para legitimar sua atuação face às críticas relativas ao uso de trabalho escravo na produção de carvão vegetal. Os resultados obtidos mostram que a partir da ação da crítica social uma parcela importante dessas empresas foi levada a assumir o compromisso da erradicação do trabalho escravo na sua cadeia produtiva, expresso pela constituição do Instituto Carvão Cidadão e pela adoção de um processo de auto-certificação. Segundo nossa abordagem, a adoção de práticas de RSE em campos econômicos submetidos a forte contestação social deve ser entendida com um processo de responsabilização social, no qual dois aspectos se destacam:a atuação da crítica social e a capacidade de reação das empresas, segundo as diferentes dotações de capital (financeiro, tecnológico, simbólico) que cada uma delas dispõe. PALAVRAS-CHAVE: ação social, responsabilidade social das empresas, trabalho escravo, indústria siderúrgica, Amazonas Oriental.SOCIAL CRITIC AND BUSINESS RESPONSABILIZATION. An analysis of the strategies for the legitimation of the metallurgical production in Eastern Amazonia Marcelo Sampaio Carneiro In this paper we discuss the process of adoption of practices of socially responsible business (in portuguese, Responsabilidade Social Empresarial, RSE) by metallurgical companies in Eastern Amazonia. We describe the strategies developed by companies to legitimate their performances regarding the criticism to the use of slave work in the production of vegetable coal. The results obtained show that, from the action of the social criticism an important portion of those companies was made to commit to the eradication of slave work in their productive chain, expressed by the constitution of the Instituto Carvão Cidadão (Institute of Coal Citizenry) and by the adoption of a selfcertification process. According to our approach, the adoption of RSE practices in economical fields submitted to a strong social contestation should be understood with a process of social responsabilization, in which two aspects are prominent : the performance of the social criticism and the capacity of reaction of the companies, according to different capital endowments (financial, technological, symbolic) that each one of them disposes. KEYWORDS: social action, social responsibility of the companies, slave work, metallurgical industry, Eastern Amazon. CRITIQUE SOCIALE ET RESPONSABILISATION DES ENTREPRISES. Analyse des stratégies pour la légitimation de la production sidérurgique en Amazonie Orientale Marcelo Sampaio Carneiro Dans cet article nous discutons le processus d’adoption de pratiques concernant la responsabilité sociale - Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) par les entreprises sidérurgiques en Amazonie Orientale. On y décrit les stratégies développées par les entreprises pour légitimer leur action face aux critiques relatives à l’utilisation du travail esclave dans la production de charbon de bois. Les résultats obtenus montrent qu’à partir de la critique sociale une grande partie de ces entreprises a été amenée à assumer le compromis de la suppression du travail esclave dans leur chaîne de production, concrétisé par la création de l’Institut du Charbon Citoyen - Instituto Carvão Cidadão - et par l’adoption d’un processus d’auto certification. Notre approche permet de voir que l’adhésion à des pratiques de RSE dans des domaines économiques soumis à une forte contestation sociale doit être comprise comme faisant partie d’un processus de responsabilisation sociale où deux aspects sont mis en évidence : l’action de la critique sociale et la capacité de réaction des entreprises, en fonction des différentes affectations de capital (financier, technologique, symbolique) dont chacune d’elles dispose. MOTS-CLÉS: action sociale, responsabilité sociale des entreprises, travail esclave, industrie sidérurgique, Amazonas Oriental. Publicação Online do Caderno CRH: http://www.cadernocrh.ufba.br

This paper aims at presenting transitions envisaged in the steel industry from cleaner production to systems innovation. Limits of the socio-technical system and the climate change challenge would induce changes in the production, distribution and consumption patterns of steel and other materials. Insights from industrial economics and evolutionary theory on innovation for sustainable development are needed to assess the rationale behind the adoption and diffusion of breakthrough technologies. Evolution in material consumption patterns deserves a special research agenda looking at long term evolution of the consuming sectors as major changes in the infrastructures and products that support our many energy and material dependent services (mobility, shelter, heat, light, etc.) are expected. These changes will be significantly amplified by greenhouse gas emission constraints, Cet article vise à identifier les transitions technologiques en cours dans la sidérurgie européenne. Les limites actuelles du système socio-technique centré autour du haut-fourneau, impliquent en effet des changements dans les modes production, de distribution et de consommation d'acier. L'agenda évolue de la recherche de process plus propre (« cleaner production ») vers des innovations de système. Les technologies radicales ULCOS (Ultra Low CO2 Steelmaking) doivent répondre à la modification de l'environnement de sélection mais leur adoption et diffusion dépendra fortement du niveau de la contrainte « carbone » et des fondamentaux identifiés par l'économie industrielle et l'approche évolutionniste.Les experts du secteur ont aussi identifié le besoin d'un agenda de recherche dédié aux modes de consommation de matériaux à long terme. L'évolution du contenu en matériaux et énergie des infrastructures, produits et services (mobilité, logement, chauffage, éclairage...) est fortement susceptible d'évoluer, en particulier dans le cadre de contraintes « carbone » fortes. L'approche « PSS » ou « product-service-system » dans le transport et la construction peut devenir une opportunité pour la sidérurgie du 21eme siècle.

2nd PRIME Doctoral Conference, SPRU, Brighton, 20-21 juin 2005

Document de travail LEST-GREQAM; L'industrie marseillaise tend aujourd'hui à s'organiser à l'échelle de sa métropole. Mais unetelle tendance n'a pas toujours été de soi. D'abord organisée autour de son port et dans l'articulation avec l'outre-mer et notamment l'empire colonial, le complexe industrialoportuaire ne connaissait pas de véritable hinterland et traduisait l'état d'esprit d'une ville enserrée dans ses collines et exclusivement tournée vers la mer. Avec les temps de crises, cette déconnexion de Marseille avec sa périphérie s'est retournée à son encontre, laissant une ville sombrer dans la crise économique et sociale et la paupérisation, tandis qu'autour d'elle le développement de nouvelles dynamiques économiques prenait l'allure d'une revanche et mobilisait les rivalités de tous ordres. Aujourd'hui, la ville centre bénéficie d'un retour en grâce ; porteuse d'une image renouvelée, elle n'est désormais plus boudée des Français ni des investisseurs. Forte de sa situation littorale, de sa culture urbaine et de son potentiel scientifique, elle se trouve en bonne position pour accueillir et développer des activités industrielles modernes orientées sur l'immatériel et la connaissance. Dès lors c'est toute la force d'un système métropolitain qui peut demain émerger et se construire, mettant en valeur les complémentarité d'un ensemble urbain et périurbain qui fonde sa richesse sur la variété de ses ressources. Mais encore faudra-t-il sans doute qu'une véritable volonté politique métropolitaine s'impose en lieu et place des vieux sectarismes et des méfiances réciproques.

Rapport réalisé pour le Conseil Régional PACA; Le complexe industriel de Fos - Lavéra - Etang de Berre est, à plusieurs points de vue, un ensemble productif particulièrement diversifié et hétérogène. Hétérogénéité sectorielle d'abord : les grands établissements productif du complexe relèvent respectivement des secteurs de la sidérurgie, du raffinage pétrolier, de la pétrochimie, de la chimie fine, de l'énergie, de l'aéronautique et de la métallurgie. Hétérogénéité technologique ensuite : les uns mettent en oeuvre des process continus ou semi-continu, les autres sont des industries de construction mécanique ou métallurgique tandis que, dans l'aéronautique, d'autres produisent des services. Hétérogénéité socio-juridique enfin : les uns sont issus de longue date du secteur privé français, les autres des grandes firmes internationales anglo-saxones alors que plusieurs d'entre eux se sont constitués ou ont fait un passage plus ou moins prolongé dans le secteur public industriel français. Cette diversité et cette hétérogénéité d'apparence ne sauraient cependant trop longtemps brouiller un grand nombre de traits communs qui fondent, en réalité, une unité, une homogénéité et une cohésion d'ensemble.

— Born of the présence of iron-veins and coal-measures, the steel and coal industries in Lorraine have profited in addition from abundant water resources. Despite a considérable degree of variability in the water-flow, the surface resources are regulated by the presence of numerous water-tables. Leaving aside the aspects specific to each of these two industries, their utilization of the water resources is in some way similar and can thus give rise, from time to time, to a similar type of pollution. The differences between the two industries reside in the different methods each industry uses to draw on the water supply. Whilst the steel industry, geographically dispersed, draws the water that it needs almost exclusively from rivers, the coal industry, more localised, draws its supply directly from underground water-revels. And if no major problem appears to exist as regards the supply of water to steel plants, the «resources-needs » balance sheet for the coal industry does pose problems as far as the search for other possibilities of drawing from the supply is concerned. Nevertheless, the availability of water in Lorraine has allowed, and continues to allow today, problem-free activity for industry, and in particular fot the steel and coal industries., Résumé. — Nées de la présence de gisement de fer et de gisement houiller, l'industrie sidérurgique et l'industrie du charbon en Lorraine ont bénéficié également de ressources en eau abondantes. Malgré une grande variabilité dans les débits, les ressources superficielles sont régulées par la présence d'aquifères nombreux. Mis à part des aspects spécifiques à chacune des deux industries, les usages de l'eau y présentent des analogies et créent ainsi une pollution parfois similaire. L'originalité réside dans les modes d'alimentation en eau de ces deux industries. Alors que la sidérurgie, géographiquement dispersée, prélève l'eau dont elle a besoin presqu'exclusivement dans les cours d'eau, l'industrie du charbon, plus localisée, s'alimente directement dans la nappe. Et si aucun problème majeur n'apparaît pour l'alimentation en eau des usines sidérurgiques, le bilan ressources-besoins pour l'industrie du charbon pose problème quant à la recherche d'autres possibilités de prélèvement. Néanmoins, les disponibilités en eau de la Lorraine ont permis et permettent encore aujourd'hui aux industries, principalement à celles du fer et du charbon, une activité sans problème., Rogé Michel. L'eau et l'industrie en Lorraine. Les exemples des industries sidérurgiques et des industries du charbon. In: Revue Géographique de l'Est. Tome 24, N°2-3, année 1984. Eaux continentales et industries. pp. 133-148.