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AbstractThe reliability of three methods for sampling aphidophagous coccinellids and syrphids in a winter wheat field was compared.In the first method, an observer recorded predators seen during 2 min per 25-m2sub-plot. In the second, two observers worked successively through each plot, scanning the full height of wheat plants and collecting predators. This method enables calculation of predator density using De Lury?s technique. The third method consisted of collecting wheat plants from each sub-plot for examination in the laboratory.The first method may be used for appraising populations of adult coccinellids on a large scale. The detailed searching method is appropriate for studies of the population dynamics of adult and fourth-instar coccinellids. The plant sampling method is the most accurate for assesssing densities of syrphid larvae and pupae.

Résumé: Les besoins alimentaires de chaque stade de développement larvaire et des jeunes femelles d'E. flaviventris Mader ont été définis par rapport à deux cochenilles associées au manioc;:Planococcus citri Risso (proie locale) etPhenacoccus manihoti Mat.-Ferrero (proie exotique) dans les conditions de laboratoire (T=25°C±1°C; H.R.=80–90%; photopériode=L/D: 12/12). Ces deux proies constituent des «nourritures essentielles» pourE. flaviventris qui les consomme en plus grande quantité par rapport aux autres coccinelles qui se nourrissent aux dépens, de la cochenille du manioc. Il faut en moyenne 71,8 mg de matière fraîche deP. manihoti (œufs+jeunes femelles) ou 86,9 mg deP. citri (œufs+jeunes femelles) àE. flaviventris pour atteindre le stade adulte. Dans chaque cas, les larves du prédateur de quatrième stade se montrent plus voraces avec plus de 70% de la consommation totale. Les jeunes, femelles consomment moins que les larves du dernier stade principalement quand il s'agit de la proie exotique. P. manihoti semble avoir été rapidement adoptée parE. flaviventris après son introduction accidentelle en Afrique. Sans être d'une valueur alimentaire exceptionnelle, elle est mieux exploitée que la cochenille indigène et procure un poids moyen de 10,9 mg aux adultes du prédateur à leur émergence.

Résumé: L'étude d'une coccinelle exotique originaire de Chine (Harmonia axyridis Pallas) réalisée dans les conditions naturelles d'Antibes montre qu'elle est bivoltine: les adultes de la lre génération présentent une activité estivale et ceux de la 2c un repos hivernal. La durée de développement de cet aphidiphage depuis le dépôt des œufs jusqu'à l'émergence des adultes varie de deux mois (avril et mai) à trois semaines (août). Cette coccinelle reste en activité d'avril à octobre et interrompt sa reproduction lorsque les températures moyennes deviennent basses (<12°C) et les jours courts. Les résultats obtenus permettent d'envisager à la fois la réussite de son introduction dans le Sud-Est de la France et la mise au point d'une méthode qui favorise l'installation de sa diapause au laboratoire.

Résumé: Hyperaspis raynevali Muls. est une coccinelle coccidiphage appelée à intervenir en lutte biologique contre la cochenille du manioc:Phenacoccus manihoti Matile-Ferrero en Afrique. Au laboratoire, ce prédateur est multiplié sur la cochenille du manioc et sur la cochenille farineuse des agrumesPlanoccus citri Risso (proie de substitution). L'étude des aptitudes trophiques d'H. raynevali élevée avec ces 2 espèces de cochenille a été entreprise afin de comparer la valeur alimentaire respective de ces proies. Les résultats montrent que la qualité nutritive deP. manihoti est légèrement supérieure à celle deP. citri pour les larves et les adultes de la coccinelle, à condition de ne pas utiliser le poinsettia, comme végétal de substitution pour élever la cochenille du manioc. De plus,P. citri constitue une proie que l'on peut avantageusement utiliser au Congo afin de produireH. raynevali pour entreprendre une opération de lutte biologique contreP. manihoti.

Résumé: En septembre 1986, un lâcher inoculatif deRhyzobius forestieri Muls. fut effectué dans un verger de clémentiniers lourdement infesté parSaissetia oleae Oliv. et situé au Conservatoire botanique de l'île de Porquerolles. Ramenée de Californie (u.S.A.) parP. Katsoyannos en 1981, une souche deR. forestieri est multipliée de façon permanente, depuis 1983, à la Station de Zoologie et de Lutte biologique I.N.R.A. d'Antibes, à partir d'une proie de substitutionCoccus hesperidum L. élevée sur courges. Les introductions furent effectuées en 2 fois à raison de 50 adultes par arbre:

Résumé: H. raynevali est la principale espèce de coccinelle importée de l'Amérique latine et acclimatée par l'I.I.T.A. pour lutter contre la cochenille du maniocP. manihoti. E. flaviventris etD. hennesseyi sont 2 autres coccinelles prédatrices présentes au sein de la biocoenose de la cochenille du manioc. Après avoir étudié leur biologie au laboratoire, on a pu comparer leurs potentialités respectives. A partir de ces résultats, on a tenté de déterminer le rôle que chaque espèce prédatrice pourrait éventuellement jouer dans les conditions naturelles et de définir les périodes les plus propices à la manifestation d'une meilleure efficacité.

AbstractA sequential sampling program was designed for Coccinella septempunctataL. adults in wheat fields, based on a rapid visual counting method. This program takes into account the spatial heterogeneity of coccinellids and the efficiency of the counting method. The relationship between the mean and variance of the numbers sampled was described by Taylor’s power law.

Résumé: La valeur alimentaire pour la Coccinelle aphidiphage,Adonia 11-notata des œufs deAnagasta kuehniella a été comparée à celle d'une nourriture très favorable (Aphis fabae) et d'une alimentation peu satisfaisante (Aphis nerii). Les critères retenus pour cette comparaison ont été la durée de développement larvaire, la taille et le poids des larves, le taux de mortalité pendant la vie larvaire ainsi que la fécondité des adultes. D'après ces critères les œufs d'A. kuehniella constituent une médiocre alimentation pourA. 11-notata et ne permettent pas de faciliter l'élevage de masse de ce prédateur.

Résumé: Une quarantaine installée à Antibes a pour but d'assurer la multiplication de 4 espèces deCoccinellidae en vue de lâchers en Mauritanie pour lutter contre la Cochenille du Palmier-Dattier. Les méthodes d'élevage des hôtes et des prédateurs sont décrites ainsi que les modalités d'expédition à Atar, où la colonisation réussie deChilocorus bipustulatus constitue un résultat très encourageant.

Conclusion: En résumé, l'étude deP. coccinellinae permet: