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A new autoinflammatory syndrome related to somatic mutations of UBA1 was recently described and called VEXAS syndrome ('Vacuoles, E1 Enzyme, X-linked, Autoinflammatory, Somatic syndrome').To describe clinical characteristics, laboratory findings and outcomes of VEXAS syndrome.One hundred and sixteen patients with VEXAS syndrome were referred to a French multicentre registry between November 2020 and May 2021. The frequency and median of parameters and vital status, from diagnosis to the end of the follow-up, were recorded.The main clinical features of VEXAS syndrome were found to be skin lesions (83%), noninfectious fever (64%), weight loss (62%), lung involvement (50%), ocular symptoms (39%), relapsing chondritis (36%), venous thrombosis (35%), lymph nodes (34%) and arthralgia (27%). Haematological disease was present in 58 cases (50%): myelodysplastic syndrome (MDS; n = 58) and monoclonal gammopathy of unknown significance (n = 12; all patients with MGUS also have a MDS). UBA1 mutations included p.M41T (45%), p.M41V (30%), p.M41L (18%) and splice mutations (7%). After a median follow-up of 3 years, 18 patients died (15·5%; nine of infection and three due to MDS progression). Unsupervised analysis identified three clusters: cluster 1 (47%; mild-to-moderate disease); cluster 2 (16%; underlying MDS and higher mortality rates); and cluster 3 (37%; constitutional manifestations, higher C-reactive protein levels and less frequent chondritis). The 5-year probability of survival was 84·2% in cluster 1, 50·5% in cluster 2 and 89·6% in cluster 3. The UBA1 p.Met41Leu mutation was associated with a better prognosis.VEXAS syndrome has a large spectrum of organ manifestations and shows different clinical and prognostic profiles. It also raises a potential impact of the identified UBA1 mutation.

Introduction Les anemies a bilan etiologique negatif restent une des grandes thematiques de l’interniste. Nous rapportons le cas d’une patiente de 35 ans diagnostiquee d’une anemie de Blackfan Diamond apres 4 ans d’errance diagnostique. Observation La patiente consulte en 2016 pour une anemie. Elle n’a pas de comorbidite medicale mais a ete operee d’un strabisme et est porteuse d’une malformation du pouce gauche. Elle est de petite taille. On note cependant une necessite transfusionnelle a la naissance pour laquelle une incompatibilite materno-foetale est ecartee. La patiente mene une grossesse de deroulement normal en 2013 avec une hemoglobine proche de 10 g/dL. La patiente redevient symptomatique a l’âge de 31 ans devant une anemie profonde (5,3 g/dL) isolee, macrocytaire (VGM a 101 fL) et fortement aregenerative ( Discussion L’Anemie de Blackfan-Diamond (ABD) appartient a la famille des insuffisances medullaires congenitales, de survenue sporadique ou transmise sur un autosomique dominant. Au moins 15 types de mutations lui sont associees. Le mecanisme est celui d’une haploinsuffisance proteique ribosomale dont la quasi-selectivite pour l’atteinte medullaire reste mal comprise. Elle resulte d’un blocage de la lignee erythroblastique au stade precoce (BFU-E), se traduisant cytologiquement par une anemie macrocytaire aregenerative avec erythroblastopenie ( [1] . Un syndrome dysmorphique varie est present chez la moitie des patients, associant une petite taille, des anomalies brachio-faciales avec une predilection pour le pouce comme c’est le cas de notre patiente. L’evolution de l’ABD est marquee par la survenue possible de myelodysplasies et leucemies aigues secondaires, mais egalement par l’association a des neoplasies solides, avec risque relatif superieur a 5 [2] . La prise en charge initiale repose principalement sur le support transfusionnel ainsi que l’optimisation de la chelation martiale. La corticotherapie doit etre tentee, puisqu’elle permet une reponse au moins transitoire chez 80 % des patients. Le repit transfusionnel n’est souvent obtenu qu’au prix de fortes doses (2 mg/kg/jour) et des complications associees a celles-ci. La L-Leucine, quant a elle, semble avoir un effet benefique sur la croissance et l’erythropoiese. L’allogreffe de moelle est actuellement le seul traitement curateur [3] . Conclusion L’ABD fait partie des maladies genetiques a revelation tardive que l’interniste doit savoir diagnostiquer et prendre en charge. Elle doit etre evoquee toute erythroblastopenie de l’adulte jeune, y compris en cas de reponse a la corticotherapie. La collaboration avec les centres de reference est capitale dans sa prise en charge.

Introduction Les anticorps specifiques des myosites sont devenus un outil diagnostic crucial car ils delimitent des groupes homogenes de patients (phenotype et pronostic). Les anticorps anti-SAE ont ete decouverts en 2007 chez des patients atteints de dermatomyosites (DM). Ils representent moins de 10 % des DM. A ce jour, le nombre de cas ou de serie de patients reste limite. Les DM associee a l’anticorps anti-SAE (anti-SAE + ) auraient un phenotype cutaneomusculaire classique mais il n’existe pas de description histologique des lesions musculaires. De plus, l’existence d’atteinte thoracique ou de cancer synchrone reste a caracteriser. Patients et methodes Nous avons fait un appel a observation aupres de 37 centres hospitaliers de medecine interne et de dermatologie. Nous avons inclus les patients avec un diagnostic de dermatomyosite selon les criteres ENMC (periode 1992–2018), et chez qui les anticorps anti-SAE etait positifs. Les caracteristiques demographiques, cliniques, paracliniques et les traitements ont ete analyses retrospectivement. Les biopsies musculaires disponibles ont ete revues. Resultats Les patients (n = 27) etaient majoritairement des femmes (87,5 %) avec un âge median au diagnostic de 51 ans [12–82]. Tous les patients presentaient des lesions classiques de DM en zones photo-exposees (erytheme du decollete (69 %) ; signe du châle (58 %) ; et des mains, erytheme peri-ingueal (77 %), signe de gottron (73 %)). Trois patients ont presente des ulcerations cutanees et un seul des calcifications sous-cutanees. L’atteinte musculaire etait presente chez 85 % des patients. Deux tiers (65 %) des patients avaient une faiblesse musculaire proximale, mais le deficit etait d’intensite moderee (Score MRC median de 4 [3–5]). En revanche, pres de la moitie des patients (43 %) avaient des troubles de la deglutition. Les CPK etaient moderement elevees avec un taux median de 261 UI/l [63–2900]. Cinq patients sur 27 (20 %) presentaient une atteinte parenchymateuse sur le scanner : pneumopathie organisee (PO) (n = 2/5) ; pneumopathie interstitielle non specifique (PINS) (n = 2/5) ou PINS/PO (n = 1/5). Les explorations fonctionnelles respiratoires etaient normales dans la majorite des cas (n = 3/5) ou retrouvait un syndrome restrictif. Des arthralgies etaient rapportees dans 20 % des cas. Un seul patient presentait des synovites. Un patient presentait un aspect de myocardite sur l’IRM cardiaque realisee de maniere systematique en l’absence de point d’appel cardiovasculaire. Trois patients (11 %), presentaient une pathologie neoplasique synchrone (cancer du rectum ; cancer de l’ovaire ; et une thrombocytemie essentielle). Tous les patients presentaient une fluorescence nucleaire mouchetee sur le test de depistage des auto-Ac sur cellule HEP2. La majorite des patients ont ete traites en premiere intention par corticotherapie par voie generale (92 %) et 76 % ont recu un traitement immunosuppresseur associe (methotrexate dans n = 12/19). Cinquante pourcents des patients ont recu des immunoglobulines intraveineuses, principalement en raison de troubles de deglutition (69 %). La duree mediane de suivi etait 21,5 mois [1–302]. Majoritairement (57 %), les patients n’ont recu qu’une seule ligne de traitement. Les autres ont recu plusieurs lignes de traitement en raison de rechute ou de persistance de signes cliniques cutanees et/ou musculaire (2 lignes, n = 5 ; 3 lignes, n = 3 et 4 lignes, n = 1) Seul un patient est decede au cours du suivi, des complications d’une tuberculose disseminee. Conclusion Les DM anti-SAE+ sont un sous-groupe rare de DM caracterise par une atteinte cutanee « typique », un deficit musculaire peu severe mais avec un risque important de troubles de deglutition. Des atteintes non graves parenchymateuses pulmonaires peuvent etre observees le plus souvent de type PO. Dans cette serie le risque de cancer semble faible.

Many factors can contribute to the risk of venous thrombosis observed in hemolytic diseases. Some mechanisms are related to hemolysis by itself, while others seem more specific to each disease. Despite recent advances in the quantification of this risk and in understanding its physiopathology, the association of hemolysis with venous thrombosis is often unknown. The purpose of this general review is to clarify the main pro-thrombotic mechanisms during hemolysis and to synthesize the clinical data currently available. We will focus on the main types of hemolytic pathologies encountered in current practice, namely paroxysmal nocturnal hemoglobinuria, hemoglobinopathies, auto-immune hemolytic anemia and thrombotic microangiopathies.

Introduction L’analbuminemie congenitale est une pathologie rare ( [1] . La plupart des patients atteints presente des signes cliniques legers et quelques anomalies biologiques : une fatigue, une hypotension, des œdemes et une concentration elevee de certaines proteines plasmatiques. La pauvrete des manifestations cliniques est attribuee a une augmentation compensatrice de la biosynthese d’autres proteines plasmatiques, notamment des globulines. Ils peuvent presenter egalement une lipodystrophie et une hypercholesterolemie pouvant conduire au developpement precoce d’atherosclerose et a une augmentation du risque cardiovasculaire. Nous rapportons une observation d’analbuminemie congenitale revelee a l’âge adulte par une anasarque. Observation Une patiente de 61 ans etait hospitalisee pour anasarque faisant decouvrir une analbuminemie. Cette patiente nee de 2 parents non consanguins n’avait pas d’antecedent cardiovasculaire, pas d’hypertension arterielle, de pathologie renale ni hepatique. Elle etait adressee aux urgences pour œdemes des membres inferieurs d’evolution progressive associes a une dyspnee et des D-Dimeres a 7000. Elle presentait cliniquement une lipodystrophie majeure (lipohypertrophie des membres inferieurs), des epanchements pleuraux et pericardique. Sur son bilan biologique, on retrouvait une albumine > β2) et du fibrinogene. Les BNP etaient a 150. L’angioscanner thoracique, l’echographie abdominale, l’echographie cardiaque etaient normaux et la recherche de proteinurie etait negative. Il n’y avait pas d’argument pour une insuffisance hepatocellulaire, et pas de signe digestif. Aucun de ces examens n’expliquait l’anasarque. Une ancienne electrophorese des proteines seriques, faite des annees auparavant montrait deja un trace en faveur d’une analbuminemie. Aucun facteur declenchant de cette decompensation n’etait retrouve. Une consultation de genetique etait programmee. L’evolution etait favorable grâce a une depletion hydrosodee par furosemide. Discussion L’analbuminemie congenitale est une pathologie qui peut etre bruyante a la naissance mais asymptomatique a l’âge adulte [1] . Des oedemes sont possibles mais devant ce tableau d’anasarque, nous nous sommes acharnes a trouver un facteur decompensant, sans succes. Un equilibre strict des facteurs de risques cardiovasculaires est indispensable. Nous n’avons pas eu d’explication precise a l’augmentation des D-Dimeres, sans thrombose associee. Celle-ci pourrait etre due a l’hyperfibrinogenemie. N’ayant pas trouve de cause au syndrome inflammatoire, se pose la question le l’elevation « compensatrice » de la CRP, proteine migrant en zone beta-globuline. Conclusion L’analbuminemie est une cause rare de lipodystrophie, souvent peu symptomatique, mais possiblement revelee par une anasarque. Les patients atteints sont a haut risque cardiovasculaire, ce qui impose un equilibre strict des facteurs de risque cardiovasculaires. La prescription de statine [2] est notamment frequemment necessaire du fait de l’hypercholesterolemie. Reste une grande incertitude sur la biodisponibilite des medicaments utilises chez ces patients, notamment les traitements qui se lient normalement a l’albumine, pour eviter une toxicite [3] .

La microangiopathie thrombotique (MAT) correspond a l’association d’une anemie hemolytique mecanique et d’une thrombopenie peripherique. Elle rentre parfois dans le cadre d’un syndrome paraneoplasique, notamment dans certains cas de cancer pulmonaire. Nous presentons le cas d’un patient de 61 ans hospitalise pour une alteration de l’etat general et une dyspnee, qui font decouvrir une MAT. L’origine paraneoplasique a ete suspectee devant la revelation d’une tumeur pulmonaire au scanner, dont l’analyse anatomopathologique confirmera ensuite la presence d’un carcinome epidermoide. Le myelogramme etait normal. Des echanges plasmatiques au PFC et une corticotherapie ont ete debutes en urgence, permettant d’obtenir une amelioration partielle de la numeration sanguine. Dans un second temps, le patient a recu un traitement par chimiotherapie et radiotherapie, ce qui a fait regresser la MAT. Bien qu’il n’existe pas de donnees epidemiologiques precises, cette pathologie a ete decrite de nombreuses fois dans la litterature. Elle est difficile a differencier du purpura thrombotique thrombocytopenique, qui est le principal diagnostic differentiel a evoquer chez un adulte. Il existe des signes clinico-biologiques evocateurs de l’origine neoplasique, qu’il faut savoir reconnaitre afin de debuter rapidement une prise en charge adaptee. Les examens a realiser en urgence sont, d’une part, le myelogramme a la recherche d’un envahissement par des cellules cancereuses, et d’autre part, le dosage sanguin de l’activite ADAMST13. Une fois l’etiologie neoplasique confirmee, le seul traitement efficace est le traitement du cancer sous jacent. Les donnees rapportent une efficacite decevante des echanges plasmatiques, probablement du fait d’un mecanisme physiopathologique propre au cancer. La particularite de notre patient a ete d’y repondre favorablement. On peut ainsi se poser la question d’un lien entre l’absence d’envahissement medullaire et l’efficacite des echanges plasmatiques.

Introduction Les vascularites gynecologiques sont rares. Le plus souvent, il s’agit d’une decouverte histologique fortuite a l’occasion d’une hysterectomie effectuee pour une lesion associee (myome, kyste annexiel, neoplasie). Il s’agit le plus souvent d’une vascularite gynecologique isolee. Cependant, des lesions de vascularite gynecologique peuvent parfois s’inscrire dans le cadre d’une vascularite systemique, en particulier une maladie de Horton. Nous rapportons le cas d’une patiente exploree pour une alteration de l’etat general avec syndrome inflammatoire persistant et masse annexielle chez qui la mise en evidence de lesions de vascularite gynecologique conduira au diagnostic de maladie de Horton. Observation Une femme de 67 ans consultait pour une alteration de l’etat general avec un amaigrissement de 12 kg en environ 6 mois. Elle decrivait egalement quelques douleurs scapulaires predominant nettement a gauche, d’horaire mixte, avec des radiographies retrouvant une ascension de la tete femorale gauche en lien avec une rupture partielle de la coiffe des rotateurs. Elle ne presentait aucun symptome usuel d’arterite temporale et l’examen vasculaire etait normal. La biologie retrouvait un syndrome inflammatoire avec une CRP a 61 mg/L, une anemie inflammatoire a 10,8 g/dL. La tomodensitometrie thoraco-abdomino-pelvienne mettait en evidence une volumineuse masse kystique ovarienne droite. Il n’y avait pas de stigmate d’aortite, y compris apres relecture orientee. Une ovariectomie bilaterale est realisee sous cœlioscopie. L’analyse anatomopathologique montrait d’une part un cystadenome sereux benin mais surtout la presence de lesions d’angeite granulomateuse epithelioide et gigantocellulaire non necrosante des vaisseaux de moyen calibre des mesosalpynx. Le syndrome inflammatoire persistait apres la chirurgie. La patiente decrivait de minimes douleurs de la racine des cuisses, sans retentissement fonctionnel. La biopsie d’artere temporale retrouvait des lesions d’arteriosclerose, et une fibrose parietale segmentaire d’allure cicatricielle, de signification incertaine. Le PET-TDM mis en evidence un hypermetabolisme abarticulaire rhizomelique bilateral et une atteinte vasculaire aorto-arterielle etendue, signant le diagnostic de maladie de Horton. Discussion La decouverte d’une vascularite gynecologique est un phenomene rare et quasiment constamment fortuit (0,15 % des hysterectomies/annexectomies toutes causes), les hysterectomies ou annexectomies etant realisees dans la majorite des cas pour d’autres raisons. Dans l’immense majorite des cas il s’agit d’une vascularite localisee, sans evolution vers une forme systemique. Il s’agit alors le plus souvent de lesions de vascularite non granulomateuse, monofocale, en particulier du col uterin. Plus rarement l’atteinte des arteres genitales s’inscrit dans le cadre d’une vascularite systemique. Les patientes sont alors plus âgees, et presentent generalement des signes generaux et/ou un syndrome inflammatoire biologique, comme notre patiente. Sur le plan histologique les lesions sont plus souvent diffuses, touchant l’uterus et/ou les autres organes (trompes, ovaires, parametres). La maladie de Horton est de loin la vascularite systemique la plus souvent en cause. Dans la majorite des cas les patients presentent des signes d’arterite et/ou une pseudopolyarthrite rhizomelique. Conclusion Notre observation illustre un mode de decouverte peu commun de la maladie de Horton, qui merite d’etre connu. Le recours au PET-TDM a permis d’affirmer formellement le diagnostic, malgre la pauvrete du tableau clinique et la negativite de la biopsie d’artere temporale. La decouverte de lesions de vascularite gynecologique est le plus souvent en rapport avec des lesions limitees mais chaque cas doit faire l’objet d’une confrontation anatomo-clinique et biologique et d’un suivi simple de quelques mois afin d’eliminer une vascularite systemique.

Factor V (FV) inhibitor arises rarely after using fresh frozen plasma (FFP) to treat inherited FV deficiency and is often a real therapeutic challenge. Here, we report a patient with a severe FV deficiency who developed such an inhibitor and was then treated with recombinant activated FVII (rFVIIa) and platelet concentrates (PC). Monitoring was assessed by thrombin generation assay (TGA). PC were more effective than rFVIIa in treating bleeding, but there was no correlation between the TGA results and clinical efficacy.

Whatever their aetiology, monoclonal gammopathies can be associated to several clinical features. Mechanisms are various and sometimes unknown. Skin is frequently involved and may represent a challenging diagnosis. Indeed, skin manifestations are either the presenting features and isolated, or at the background of a systemic syndrome. Our objective was to review the various skin manifestations that have been associated with monoclonal gammopathies.

Acquired haemophilia A (AHA) is a rare bleeding disorder, due to the presence of an inhibitor directed against factor VIII (FVIII). About 50% of the AHA are idiopathic, while the remaining 50% are related to an underlying disorder or condition (autoimmune diseases, malignancies, postpartum, etc.).We report on a monocentric retrospective cohort of 39 patients with AHA. Data were collected and compared to recent published data.Thirty-nine patients were admitted for AHA between 1993 et 2011. Mean age at diagnosis was 71.3 years, and we noted a marked male predominance. Although the majority of patients presented a bleeding event at diagnosis (94.9%), the hemorrhagic mortality was low (2.6%). On the contrary, immunosuppressive morbidity and mortality were high in this elderly population. There was a clear correlation between initial FVIII inhibitor titer and complete remission delay. We did not identify prognostic factor for global survival.AHA is a rare but potentially fatal disorder. Rapidity of diagnosis and treatment initiation is crucial. Morbidity and mortality, particularly of infectious cause, due to immunosuppressive treatment, should lead to consider other available therapeutical options.

Idiopathic granulomatous mastitis (IGM) is a rare localized granulomatosis of unknown aetiology that usually affects women of childbearing age. It often mimics breast carcinoma or abscess. Histopathologic evaluation and elimination of the others aetiologies of granuloma play a crucial role in the diagnosis. Its etiopathogeny remains poorly understood, but Corynebacteria might be involved. The disease course is usually protracted, with a significant impact on quality of life. The management of IGM remains controversial, but corticosteroids are usually the first-line treatment.

In the focusing problem we seek a solution to the porous medium equation whose initial distribution is in the exterior of some compact set (e.g. a ball). At a finite time T the gas will reach all points of the initially empty region R. We construct a selfsimilar solution of the radially symmetric focusing problem. This solution is an example of a selfsimilar solution of the second kind, i.e. one in which the similarity variable cannot be determined a priori from dimensional considerations. Our solution also shows that in more than one space dimension, the velocity of the gas is infinite at the centre of R at the focusing time T.

Background. PET/CT may be particularly useful to detect the primary cancer in paraneoplastic cerebellar degeneration (PCD) with anti-Yo which is most commonly associated with breast, ovarian and other gynecological cancers. Case. A 60-year-old woman developed a PCD associated with anti-Yo antibodies in serum and cerebrospinal fluid. Conventional imaging was negative. FDG-PET showed an abnormal hot spot in the right ovarian area associated with lombo aortic lymph nodes. The diagnosis was confirmed by surgery as an ovarian adenocarcinoma. Conclusion. In this case report, FDG-PET played a crucial role in detecting the unknown primary tumor in a patient with PCD.

Resume Une leucoencephalopathie multifocale progressive est survenue chez une jeune femme de 21 ans, 2 ans apres une transplantation renale effectuee avec un rein preleve sur un cadavre. La fonction renale a ete constamment satisfaisante a l'exception de deux crises reversibles de rejet survenues au cours des 6 premiers mois. Les symptomes neurologiques ont commence au membre superieure droit. Leur extension a entraine la mort en 5 mois. Les gamma-encephalogrammes et les arteriographies sont demeures normaux au cours de l'evolution. L'encephalographie gazeuse revela une atrophie cerebrale. L'examen anatomique a mis en evidence des foyers multiples de necrose et de demyelinisation des hemispheres et du cervelet. L'examen au microscope electronique a revele des particles virales de deux types arrondies et filamentaires dans les noyaux des cellules oligogliales de grande taille et dans le cytoplasme des macrophages, particules caracteristiques d'une infection a Papova virus. Le role favorisant du traitement immuno-depresseur dans l'apparition d'une telle complication chez ce sujet transplante est hautement probable. De nouvelles methodes d'investigation, basees sur l'etude d'une biopsie de cerveau, devraient permettre dans l'avenir un diagnostic precoce qui justifierait l'interruption du conditionnement dans l'espoir d'une guerison spontanee de l'infection virale avec sans doute pour consequence la perte du transplant et la reprise de traitement par dialyse.

Clinical and pathological findings in three adults with toxoplasmosis of the central nervous system are reported. Symptoms and signs in the first patient, a Haitian woman who had lived in France for 2 years, were suggestive of a right hemispheric space-occupying process. The second case was a woman treated for Hodgkin's disease who showed symptoms and signs of a meningoencephalitis. The presenting lesion in case 3 mimicked a tumor of the posterior fossa. Analysis of these 3 cases and of those previously reported underlines: 1) diagnostic difficulties, particularly in immunodepressed patients; 2) the effectiveness of immunoperoxidase for pathological diagnosis; 3) the poor prognosis due to absence of a specific treatment.

A 28-year-old woman experienced a confusional attack with hallucinations associated with moderate motor deficiency of the lower limbs during treatment with disulfiram 1 g/day. Later on, a temporary increase in disulfiram dosage to 1.75 g/day was followed by quadriplegia and paralysis of the facial and glosso-pharyngeal nerves. Paralysis regressed rapidly in the cranial and upper limb areas, but very slowly in the lower limbs. Disulfiram-induced peripheral neuropathies are not uncommon. They may take various forms, such as optic neuritis, polyneuritis of the limbs and, exceptionally, severe multiple paralysis with psychic disorders, as in the case reported here.

A 39 year-old man with mild stable mental retardation, without family history, developed progressively a gait disturbance and intellectual deterioration. CT scan showed a low density of the periventricular hemispheric white matter which increased on subsequent examinations. Eight months before death he presented with several Grand Mal seizures. He died 29 months after the onset of the clinical disorders. Neuropathological studies included light and electron microscopy of a cerebral biopsy and a post-mortem examination of the brain. It showed a sudanophilic leukodystrophy with unusual features: cavitation of the white matter, oligodendrocyte proliferation and lamellar "fingerprint" dense cytoplasmic inclusions in the oligodendrocytes. Only 3 similar cases have been previously reported.