13 results on '"J.P. Talarmin"'
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2. Le dépistage systématique de la tuberculose chez les personnes déplacées d'Ukraine est-il pertinent ?
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S. Michelet, C. Hascoet, V. L'hénoret, N. Saïdani, and J.P. Talarmin
- Published
- 2023
3. Neuroborréliose (NB) et arthrite de Lyme (AL). Quelles séquelles à moyen terme ? Résultats de l’étude LyBRUS
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A. Lebot, Y. Poinsignon, N. Rouzic, A. Lorleac’h, J.P. Talarmin, and D. Le Bourhis
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Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction Le syndrome post-Lyme alimente certaines polemiques trouvant un echo dans la presse medicale et grand public. Peu de travaux ont estime les sequelles de la borreliose de Lyme neurologique ou articulaire averee. C’est l’objectif de notre etude : l’evaluation a moyen terme des patients atteints de maladie de Lyme en Bretagne Sud (LyBRUS). Patients et methodes Il s’agit d’une etude en deux temps. Un premier temps non interventionnel descriptif, retrospectif mene a partir des dossiers de trois centres entre 2010 et 2017 : le Centre Hospitalier Bretagne Sud (CHBS) a Lorient, le Centre-Hospitalier de Bretagne Atlantique (CHBA) a Vannes et le Centre-Hospitalier de Cornouaille (CHC) a Quimper. Les criteres d’inclusion etaient une clinique compatible avec une serologie positive (ELISA confirmee en Western Blot) associe a, pour les NB, un liquide cephalorachidien (LCR) positif (cellularite, hyperproteinorachie, index de synthese intrathecal positif) et, pour les AL, un liquide articulaire positif (inflammatoire avec une PCR Borrelia positive). Le second temps de l’etude comportait un hetero-questionnaire telephonique aupres des patients plus de 6 mois apres la fin du traitement visant a evaluer les symptomes persistants et leurs consequences. Resultats Quarante-sept patients repondaient aux criteres d’inclusion : 43 avaient une NB, 4 une AL. L’âge moyen etait de 57 ans (ecart-type (ET) : 18 ans). Il y avait 46 % de femmes (n = 22). Parmi les NB, 81 % (n = 35) avaient une meningoradiculite et 41 % (n = 18) une paralysie faciale. La cellularite moyenne du LCR etait de 183 elements/Ml (ET : 200), la proteinorachie de 1,65 gr/L (ET : 0,95). Les quatre AL etaient toutes une monoarthrite du genou avec une cellularite moyenne du liquide articulaire de 18 000 elements/mL (ET : 5600). L’antibiotique de premiere ligne etait la ceftriaxone dans 91 % (n = 43) des cas, pour une duree de 24,1 jours (ET : 6,1). L’hetero-questionnaire etait soumis a 42 des 47 patients (4 patients injoignables, 1 patient decede) a plus de 6 mois de la fin du traitement (en moyenne 36 mois) : 64,2 % d’entre eux (n = 27) declaraient avoir presente des symptomes residuels apres M6 ; 42 % (n = 18) presentaient toujours de symptomes au moment de l’appel. En premier etait rapportee la fatigue (n = 21), puis des douleurs (n = 16). Seuls 9 % (n = 4) ont eu recours a la medecine alternative ; le meme taux (9 %, n = 4) a eu une deuxie ligne de traitement antibiotique. Aucun patient en activite professionnelle n’avait eu, au cours des 6 derniers mois, de jours d’arret de travail qu’il estimait en lien avec les consequences de la maladie de Lyme. Les 18 patients presentant toujours des symptomes au moment de l’appel ont eu le questionnaire de qualite de vie SF-12 : 33 % (n = 6) presentaient une incapacite moderee a severe sur le plan physique ; 33 % (n = 6), une incapacite legere sur le plan moral. Conclusion Cette etude rapporte que plus de la moitie des patients traites pour une NB ou une AL ont des symptomes persistants a 6 mois de la fin du traitement. Il s’agit cependant dans la plupart des cas d’une asthenie non specifique n’ayant que tres peu d’impact fonctionnel. Seuls moins de 10 % des patients se sont tournes vers les medecines paralleles ou ont eu une seconde ligne d’antibiotherapie. Ces resultats ne vont pas dans le sens de sequelles majeures et invalidantes de la borreliose de Lyme neurologique ou articulaire lorsque le traitement a ete adequat.
- Published
- 2021
4. QuantiFERON et Liaison XL : retour d’expérience sur les tests indéterminés
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R. Bernard, J.P. Talarmin, N. Bourbigot, F. Le Gall, Marie-Sarah Fangous, C. Hascoet, N. Saïdani, and Lydie Khatchatourian
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Infectious Diseases - Abstract
Introduction Le diagnostic d’infection tuberculeuse latente (ITL) repose sur des tests immunologiques detectant la reponse T memoire dirigee contre Mycobacterium tuberculosis. Parmi eux, les tests de relargage de l’interferon gamma presentent des sensibilite et specificite superieures a l’intradermoreaction a la tuberculine (IDRT). Depuis 2019, la societe Diasorin commercialise un kit de dosage d’interferon gamma circulant, technique sur automate Liaison XL, compatible avec le kit de prelevement QuantiFERON-TB Gold Plus. Le laboratoire de notre Centre Hospitalier a ete l’un des premiers a le deployer. Nous presentons un retour d’experience de la technique Diasorin. Materiels et methodes Analyse retrospective comparant les resultats des tests QuantiFERON realises par technique QuantiFERON-TB Gold Plus Elisa (Qiagen), sur automate Evolis (Biorad, mars–decembre 2018) et sur automate Liaison XL (Diasorin, mars–decembre 2019). Le seuil de positivite etait de 0,35 UI/mL, celui de la zone grise entre 0,30 et 0,70 UI/ml. Les doublons ont ete exclus. Les taux de resultats indetermines etaient compares par test exact de Fisher. Resultats En 2018, 1040 tests ont ete realises sur Evolis, contre 976 tests en 2019 sur Liaison XL. Le taux de tests positifs etait de 18,8 % (N = 196) et 14,2 % (N = 139) respectivement. Le dosage repose en effet sur le meme kit de prelevement Qiagen, et les conditions pre-analytiques conditionnant la correcte realisation du dosage restent inchangees. Le taux de tests indetermines etait multiplie par 3 avec la technique Liaison XL : 0,6 % (n = 6) en 2018 vs 2 % (n = 20) en 2019. Parmi eux, quelle que soit la technique employee, la majorite concerne des tubes NIL ayant depasse le seuil de 8 UI/mL (n = 4 en 2018, n = 15 en 2019), temoignant d’un taux d’interferon gamma circulant de base plus eleve chez ces patients que dans la population generale. Une IDRT realisee chez 12 de ces 19 patients a confirme l’ITL, et conduit a leur traitement. Fait notable, tous ces patients, a l’exception d’un, etaient originaires d’Afrique et d’Europe de l’Est. Par son implication dans les enquetes autour des cas de tuberculose et dans le depistage des migrants, le centre de lutte antituberculeuse (CLAT) est le principal prescripteur de QuantiFERON avec 652 (62,7 %) demandes en 2018 et 406 (41,6 %) en 2019 : il concentre la majorite des diagnostics d’ITL, avec respectivement 136 (69,4 %) et 81 (58,3 %) tests positifs. Le taux des tests indetermines etait significativement augmente avec la technique Diasorin dans la population de patients suivis au CLAT (0,6 % en 2018 vs 3,2 % en 2019, p = 0,0017), au contraire du reste de la population suivie dans notre centre hospitalier (0,5 % en 2018 vs 1,2 % en 2019, p = 0,3253). Conclusion Le nombre de tests indetermines est majore depuis l’utilisation du test Diasorin, ce phenomene survenant principalement chez les patients migrants, et semblant correle a la presence d’une ITL. Si la comprehension des mecanismes expliquant le taux eleve d’interferon gamma circulant chez ces patients reste a approfondir, un resultat indetermine devrait inciter a completer les explorations par la realisation d’une IDRT.
- Published
- 2020
5. Prise en charge des infections de dispositifs cardiaques implantables dans notre CHU de 2013 à 2016
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Jacques Mansourati, H. Le Bars, R. Le Berre, A. Badreddine, V. Valls-Bertault, J.P. Talarmin, M. Fatemi, C. De Moreuil, and R. Paret
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Infectious Diseases - Abstract
Introduction L’objectif de notre travail est de decrire la population, l’epidemiologie bacterienne et la prise en charge infectiologique et cardiologique des patients suivis dans notre centre pour infection de DCI. Materiels et methodes Etude descriptive retrospective de tous les patients consecutifs, adresses pour infection de DCI entre juin 2013 et mai 2016 (Donnees du DIM recoupees avec la liste de materiel cardiaque explante). Les patients ont ete classes dans 4 sous-groupes selon les recommandations anglaises (Sandoe, JAC 2015) : infection de loge non compliquee (ILNC), infection de loge compliquee (ILC), endocardite sur sonde (ICED-LI), endocardite valvulaire lie a un dispositif implantable (ICED-EI). Resultats Nous avons repertorie 48 patients pour 49 evenements infectieux : 16 ILNC, 8 ILC, 16 ICED-LI, 9 ICED-IE. 9 patients etaient porteurs de DAI et 39 de pacemaker. L’âge moyen etait de 75 ans , 66 % etaient des hommes, 38 % avaient un anticoagulant au long cours, 54 % avaient subi une manipulation prealable du boitier durant les 6 derniers mois. Sur le plan bacteriologiques ; 29 prelevements au niveau locale, etaient positifs parmi les 46 realises (63 %) et 18 hemocultures etaient positives parmi les 49 realisees (37 %) retrouvant : 25 % de S. aureus sensible a la meticilline (12/49), 2 % de S. aureus resistant a la meticilline (1/49), 40 % de Staphylocoque a coagulase negative (19/49) dont 17 % resistant a la meticilline (8/49), 20 % de cultures negatives (10/49), P. acnes (2/49), S. agalactiae (1/49), E. faecalis (1/49), A. actinomycetemcomitans (1/49). L’ensemble des germes etaient sensibles a la vancomycine. Le pourcentage d’hemoculture positive dans le groupe des ICED-LI etait de 56 % (9/16), alors qu’il etait de 89 % dans le groupe des ICED-EI (8/9). L’extraction du DCI a ete realisee dans 94 % des cas (46/49), en moyenne 78 jours apres l’apparition des premiers signes cliniques. 7 % des extractions se sont compliquees d’une plaie cardiaque ayant necessite un transfert en reanimation (3/46). Nous avons denombre 14 antibiotherapies probabilistes differentes (heterogeneite de l’antibiotherapie marquee pour les ILNC et ILC). La duree moyenne de l’antibiotherapie etait respectivement de 8, 15, 35 et 42 jours pour les ILNC, ILC, ICED-LI et ICED-EI. 79 % des patients ont ete reimplantes (33/42), dont 42 % la premiere semaine (14/33). 6 patients sont decedes (12,5 %). Conclusion De meme que retrouve dans la litterature, nous constatons une forte prevalence d’infection liee au Staphylocoque (2/3 des infections). Cependant nous retrouvons un taux eleve de culture negative (20 %) non retrouve habituellement. L’extraction du DCI peut mettre jeu le pronostic vital. L’indication du DIC doit etre rediscutee, dans cette etude, 21 % des patients n’ont pas ete reimplantes.
- Published
- 2017
6. Étude rétrospective des infections de prothèses vasculaires dans un CHRU de 2011 à 2016
- Author
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Pierre Gouny, R. Le Berre, Bahaa Nasr, A Badra, S. Panaget, H. Le Bars, Bénédicte Albert, J.P. Talarmin, A. Coste, and C. De Moreuil
- Subjects
Infectious Diseases - Abstract
Introduction Les infections de protheses vasculaires representent une pathologie rare mais grevee d’une morbidite et mortalite importantes. Leur prise en charge n’est pas consensuelle. Recemment un groupe multidisciplinaire francais a publie des propositions de definitions et de traitement medical (Groupe de reflexion sur les infections de prothese [GRIP]). Materiels et methodes Etude retrospective sur la prise en charge medicale et chirurgicale des infections de prothese vasculaire dans un CHRU entre le 1 er janvier 2011 et le 30 juin 2016 selon la definition du GRIP. Les donnees suivantes ont ete colligees : antecedents, traitement medical et chirurgical, devenir. Des analyses descriptives et univariees ont ete realisees. Resultats Quarante-huit cas d’infections de prothese vasculaire concernant 40 patients ont ete repertories. L’âge moyen etait de 66 ans, le sex-ratio homme-femme est de 7/1. Le degre de probabilite de l’infection etait certain pour 67,5 % des patients (27/40). L’espece staphylococcus etait mise en evidence dans 54 % des cas (26/48) et 38 % des cas (18/48) etaient concernes par Staphylococcus aureus . Dans 48 % des cas (23/48), l’infection etait monomicrobienne. Pour 10,4 % des cas (5/48), l’infection n’a pu etre documentee. Un changement de prothese a ete effectue pour 55 % des 40 patients (22/40). Pour 10 des 22 patients repris chirurgicalement, il s’agit d’une pose d’homo ou allogreffe. Parmi les 7 (sur 40) patients (17,5 %) ayant recidive leur infection, aucun n’avait eu d’ablation du materiel infecte. Le delai separant la 1 re et la 2 e infection variait entre 1 et 19 mois. Il n’a pas ete retrouve de facteurs de risque statistiquement significatifs de recidive. Le taux d’amputation etait de 27,5 % (11/40). La mortalite a un an etait de 8 % (3/36). Conclusion Les donnees descriptives et bacteriologiques de la population sont en accord avec la litterature. Les definitions proposees par le GRIP basees non sur un risque de profondeur de l’infection mais sur un degre de probabilite de celle-ci sont adaptees aux situations pratiques. Nous n’avons pas trouve de facteurs de risque de recidive statistiquement significatifs, possiblement en raison de notre faible effectif. La mortalite a un an etait plus faible que dans la litterature. Ce travail souligne la necessite des decisions multidisciplinaires. Des etudes randomisees comparant soit des traitements medicaux soit chirurgicaux permettront d’ameliorer la prise en charge de ces patients polypathologiques.
- Published
- 2017
7. Évaluation de la prise en charge des méningites bactériennes aiguës communautaires de l’adulte aux urgences dans deux centres hospitaliers du Finistère
- Author
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R. Le Berre, F. Le Gall, J.P. Talarmin, Didier Tandé, D. Goetghebeur, and B. Rouviere
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Abstract
Introduction La region Bretagne et plus particulierement le departement du Finistere a subi en 2012 et 2013 une recrudescence des infections a meningocoque de type C. Cette situation a conduit l’ARS de Bretagne a promouvoir, via des revues et des reportages televises, la vaccination contre le meningocoque C inscrite au calendrier vaccinal depuis 2010. Les professionnels de sante du Finistere sont donc sensibilises depuis 3 ans aux signes d’appels et a la conduite a adopter devant une suspicion de meningite bacterienne. Patients et methodes Nous avons realise une etude retrospective, observationnelle, bicentrique entre le 1er janvier 2013 et le 31 decembre 2014 au CHU de Brest et au centre hospitalier de Cornouaille evaluant la prise en charge des patients atteints de meningite bacterienne dans les services d’accueil des urgences (SAU). Les patients inclus devaient avoir plus de 16 ans et etre hospitalises dans les SAU des deux hopitaux precedemment cites. L’examen microbiologique du liquide cephalorachidien (LCR) devait retrouver, apres culture ou realisation de PCR, une bacterie potentiellement pathogene. L’objectif de notre etude est de decrire la prise en charge des meningites bacteriennes aux urgences. Les parametres analyses sont la duree necessaire a l’administration de la 1re dose d’antibiotique, le type d’antibiotherapie et la posologie utilises et la realisation d’une imagerie cerebrale en comparant ces criteres aux recommandations de la societe de pathologie infectieuse de langue francaise parues en 2008. Resultats Seuls 10 patients remplissaient les criteres d’inclusion. Le delai moyen entre l’arrivee aux urgences et l’administration de la premiere dose d’antibiotiques (chez les 9 patients pour lesquels cette donnee etait connue) etait de 197,5 minutes. Par ailleurs 4 patients sur 9 avaient recu leur premiere ligne antibiotique apres 180 minutes (a 203, 269, 304 et 429 minutes) et l’antibiotherapie n’etait adaptee (molecule et dosage) que chez 60 % des patients. Les traitements anti-infectieux administres en premiere intention etaient les cephalosporines de troisieme generation (C3G) pour 7 patients, de l’amoxicilline pour 5 patients et de l’amoxicilline + acide clavulanique pour 1 patient et 3 patients avaient beneficie d’une bitherapie associant une C3G et de l’amoxicilline. A la fin de la prise en charge au SAU, 80 % des patients avaient recu une antibiotherapie efficace sur le pathogene retrouve dans le LCR. Un scanner cerebral a ete realise chez 6 patients. Cette imagerie respectait les recommandations de la conference de consensus pour 4 patients. Deux patients n’avaient pas recu d’antibiotherapie probabiliste avant la realisation de cet examen. Le pneumocoque, le meningocoque et Listeria monocytogenes etaient retrouves chacun chez 3 patients. Chez le dernier patient la culture du LCR etait positive a Haemophilus influenzae. Un seul patient etait decede a j3 de la prise en charge. Conclusion Cette etude met en evidence l’existence d’un retard a l’administration d’une antibiotherapie chez plus de 40 % des patients pris en charge au SAU et presentant une meningite bacterienne. La realisation d’une imagerie cerebrale sans administration prealable d’antibiotique explique en partie ce delai, l’autre cause principale etant un diagnostic initial errone. La faible mortalite retrouvee dans notre etude est probablement liee a un biais de selection, en effet les patients les plus graves sont souvent transferes directement par le SMUR dans les services de reanimation. Ces resultats demontrent la necessite de poursuivre la sensibilisation des professionnels de sante a la prise en charge de cette infection, mortelle dans 10 a 30 % des cas.
- Published
- 2017
8. 44Management of cardiovascular implantable electronic device infection: a multidisciplinary approach is necessary
- Author
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J.P. Talarmin, Antoine Noel, R Le Berre, C. De Moreuil, A. Badreddine, M. Fatemi, R. Paret, Jacques Mansourati, and H Le Bras
- Subjects
medicine.medical_specialty ,business.industry ,Multidisciplinary approach ,Physiology (medical) ,medicine ,Cardiology and Cardiovascular Medicine ,Intensive care medicine ,business - Published
- 2018
9. Traitement conservateur d’une infection de prothèse de hanche à Staphylococcus aureus résistant à la méticilline par antibiothérapie prolongée à base de linézolide puis de daptomycine
- Author
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François Raffi, R. Frioux, David Boutoille, O. Grossi, Stéphane Corvec, and J.P. Talarmin
- Subjects
Gynecology ,Conservative treatment ,medicine.medical_specialty ,Infectious Diseases ,business.industry ,Chirurgie orthopedique ,medicine ,business ,Antibacterial agent - Abstract
Resume Nous rapportons l’observation d’un patient de 87 ans, hospitalise pour la prise en charge d’une bacteriemie a Staphylococcus aureus resistant a la meticilline, compliquee d’une infection de prothese de hanche. L’etat general du patient contre-indiquant la chirurgie, un traitement medical par antibiotherapie suppressive a ete propose. Le traitement initial comprenait du linezolide, associe a de la gentamicine, puis a de la rifampicine. Le linezolide a ete interrompu en raison d’une hematotoxicite et remplace par de la daptomycine a une posologie adaptee a la fonction renale. L’evolution a ete favorable, avec amendement du syndrome septique et reprise de la marche. La daptomycine a ete poursuivie trois mois puis remplacee par une antibiotherapie au long cours par cotrimoxazole. L’etat du patient est actuellement satisfaisant, sans rechute, avec un recul de 15 mois. En accord avec les donnees recentes de la litterature, notre observation souligne le fait que la daptomycine peut etre une option therapeutique pour les infections de protheses articulaires.
- Published
- 2008
10. BACT-11 - Étude rétrospective sur 3 ans des anévrismes infectieux de l’aorte native
- Author
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A Badra, R. Le Berre, Bahaa Nasr, C. De Moreuil, Bénédicte Albert, J.P. Talarmin, A. Coste, and Eric Bezon
- Subjects
Infectious Diseases - Published
- 2016
11. Hematogenous anaerobic vertebral osteomyelitis due to Bacteroides fragilis in a diabetic patient
- Author
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David Boutoille, V. Prendki, François Raffi, and J.P. Talarmin
- Subjects
medicine.medical_specialty ,biology ,business.industry ,Osteomyelitis ,Surgical debridement ,Clindamycin ,biology.organism_classification ,medicine.disease ,Surgery ,Metronidazole ,Internal Medicine ,medicine ,Vertebral osteomyelitis ,Bacteroides fragilis ,Diabetic patient ,business ,Anaerobic exercise ,medicine.drug - Abstract
We report the case of a 70-year-old diabetic man with spontaneous vertebral osteomyelitis due to Bacteroides fragilis. Diagnosis was obtained on positive blood cultures. The port of entry remained unknown despite extensive investigation. A combination of metronidazole and clindamycin led to a clinical cure with no need for surgical débridement and no relapse after 9 months of follow-up.
- Published
- 2003
12. D-21 Leuconencéphalopathie multifocale progressive sans lymphopénie CD4 au cours de l'infection à VIH
- Author
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François Raffi, David Boutoille, Eric Billaud, Véronique Reliquet, and J.P. Talarmin
- Subjects
Infectious Diseases - Published
- 2004
13. Rémission tardive après traitement par rituximab d'un purpura thrombopénique idiopathique résistant aux thérapeutiques classiques
- Author
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J.P. Talarmin, P. Pottier, and B. Planchon
- Subjects
Gastroenterology ,Internal Medicine - Published
- 2003
Catalog
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