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Prostate cancer is one of the most common cancers worldwide. Its histological diagnosis is based on prostate biopsy. The transrectal procedure is one of the most common procedures performed by urologists. Although it is considered safe, post-biopsy infectious complications are frequently observed in practice. The aim of this study is to investigate the value of urine culture before the transrectal biopsy. Secondly, we assessed potential risk factors for infectious complications following TR-PB.We performed a retrospective analysis of all patients who underwent urine culture tests before transrectal prostate biopsy between January 2019 and July 2020. The inclusion criteria for the study were all indications for prostate biopsy (PSA4ng/mL or abnormal digital rectal examination). Baseline characteristics and the incidence of post-biopsy urinary tract infection were compared between patients showing positive pre-biopsy culture results and those showing negative findings. Multivariate logistic regression analyses were used to determine risk factors for infectious complications following TR-PB.Out of 163 patients included in our study, 19 patients (11.65%) had positive urine culture results before the biopsy. Age (P=0.068); history of hospitalization (P0.999), history previous of quinolone use (P=0.75), history of UTI (P=0.64); median PSA level at diagnosis (P=0.267); prostate volume (P=0.78); post-void residual volume (P=0.374); percentage of patients testing positive for cancer on biopsy (P=0.81); and percentages of patients with a history of biopsy (P=0.889), diabetes mellitus (P=0.524), hypertension (P=0.714) and immunosuppressive medication use (P0.999) were similar between the two groups. One patient in the positive urine culture group had post-biopsy prostatitis. However, 3.24% (five patients) of the negative urine culture group had the disease (P=0.789) (four patients with prostatitis and one with epididymitis). Among them, four patients were diagnosed by urine culture at the time of post-biopsy urinary tract infection. Multivariate logistic regression analysis demonstrated that history of hospitalization and history of previous quinolone use were risk factors for infection after transrectal prostate biopsy.Our study suggests that systematically performing urine cultures before transrectal prostate biopsy does not reduce the rate of infectious complications after biopsy. Positive pre-biopsy cultures were not associated with the development of post-biopsy infectious complications.

Introduction La nephrolithotomie percutanee (NLPC) est une technique qui a fait ses preuves dans le traitement de la lithiase urinaire. En effet, toutes les societes savantes la recommandent dans le traitement des calculs du rein de plus que 2 cm, coralliformes ou complexes. Bien qu’elle soit une technique mini-invasive, elle n’est pas denuee de risque de complications notamment infectieuses. Le but de notre etait de rechercher les principaux facteurs predictifs de complications infectieuses apres NLPC. Materiels et methodes Il s’agit d’une etude analytique, menee d’une facon retrospective, interessant une serie de 110 cas de NLPC operees consecutivement entre janvier 2017 et juillet 2019. Pour tous les cas inclus, on a recolte les donnees pre-, per- et postoperatoires qu’elles soient cliniques, biologiques ou radiologiques. Nous avons etudie la survenue d’une fievre postoperatoire en rapport avec toute cause urologique tout en excluant les complications infectieuses non urologiques. Les facteurs predictifs de survenue de complications infectieuses urologiques ont ete identifies par analyse statistique bi-variee et multivariee. Resultats Sur 121 patients traites par NLPC pour calcul du rein, 110 ont ete inclus dans l’etude. L’âge moyen des patients etait de 45,54 ans [25–74]. Chez 51 patients (46,3 %), le resultat etait satisfaisant avec absence de calculs residuels. Une fievre postoperatoire etait presente chez 19 patients (17,3 %). Parmi les patients qui ont presente une complication infectieuse urologique, 10 patients ont presente un tableau de pyelonephrite aigue parmi lesquelles 5 etaient documentees par un ECBU positif. Les neufs patients restants avaient une symptomatologie urinaire sans signes d’orientation clinico-radiologiques vers une prostatite ou une pyelonephrite ni preuve bacteriologique. En analyse bi-variee, les antecedents de lithiase urinaire traitee par LEC, le caractere coralliforme du calcul, la presence d’une hydronephrose sur le scanner et la presence de calculs residuels sur le controle radiologique postoperatoire etait significativement associe a la survenue de fievre postoperatoire (p = 0,04, p = 0,01, p = 0,01, p = 0,001 respectivement). Concernant la duree operatoire, elle etait plus allongee dans le groupe des patients avec complication infectieuse urologique (98,4 ± 20,4 vs 77,5 ± 28,1 min, p = 0,0001). Apres analyse multivariee, le caractere coralliforme du calcul, la presence de calculs residuels et une duree operatoire > 85 min sont les facteurs de risque independants. Conclusion Dans notre etude, les facteurs predictifs de complications infectieuses apres nephrolithotomie percutanee sont les antecedents de LEC, l’hydronephrose et les calculs coralliformes a l’imagerie et la presence de calculs residuels.

Resume Introduction La gangrene de Fournier est une fasciite necrosante rapidement progressive du perinee et des organes genitaux externes avec un pronostic evolutif pejoratif. C’est une urgence medico-chirurgicale justifiant une prise en charge multidisciplinaire. Le but de ce travail etait de determiner les caracteristiques epidemiologiques, cliniques et therapeutiques de cette pathologie. Materiels et methodes Nous avons realise une etude retrospective, monocentrique, colligeant les patients pris en charge pour gangrene de Fournier entre janvier 2000 et septembre 2019. Nous n’avons pas inclus les patients qui presentaient des suppurations perineales sans veritable gangrene et ceux dont le suivi etait inferieur a un an. Resultats Soixante-neuf patients ont ete pris en charge. L’âge moyen des patients etait de 56 ans. Deux tiers des patients etaient diabetiques et 20,2 % avaient des antecedents de chirurgie perineale (abces de la marge anale, abces de la fesse, chirurgie hemorroidaire). Le delai moyen entre le premier signe et la consultation etait de 8 jours. Des douleurs perineo-scrotales associes a des lesions œdemato-erythemateuses etaient retrouves chez tous nos patients. Des crepitations neigeuses ont ete notees dans 50 % des cas. Un choc septique a ete constate chez 13 % de la population etudiee. La mortalite etait de 31,9 %. Tous les patients ont recu une triple antibiotherapie et ont eu un debridement chirurgical large et immediat. 58 % des patients ont eu une chirurgie de seconde phase (suture secondaire, greffe cutanee) avec resultats esthetiques satisfaisants dans 43,5 % des cas. Une oxygenotherapie hyperbare a ete indiquee dans 21,7 % des cas avec un bon resultat clinique (un recul moyen de 24 mois). Le delai moyen de cicatrisation etait de 14 jours en cas d’oxygenotherapie hyperbare et de 28 jours en l’absence de ce traitement. La duree moyenne d’hospitalisation etait de 20 jours avec des extremes de 13 a 44 jours. Le terrain, le delai de prise en charge ainsi que l’etendue de la necrose etaient les principaux facteurs pronostiques. Conclusion La gangrene de Fourier est une urgence urologique medico-chirurgicale. La prise en charge doit etre precoce afin de reduire le taux de mortalite qui reste encore eleve et les sequelles esthetiques et fonctionnelles. Le processus de cicatrisation peut integrer l’oxygenotherapie hyperbare et la pression negative utilisant le systeme VAC. Pour les pertes de substances etendues la chirurgie plastique peut etre indiquee.

Introduction La tuberculose reste un enjeu de sante publique prioritaire pour l’Organisation mondiale de la sante (OMS). L’atteinte prostatique reste encore peu frequente, est generalement diagnostiquee en histopathologie lors d’une resection endoscopique trans-uretrale. L’objectif de notre etude etait de preciser les particularites cliniques, radiologiques, histologiques et therapeutiques de la tuberculose prostatique. Materiels et methodes Nous avons realise une etude monocentrique retrospective descriptive, regroupant l’ensemble de patients presentant une tuberculose prostatique pris en charge a notre institution entre janvier 2002 et decembre 2019. Les patients perdus de vue, injoignables par le telephone ou dont les dossiers sont non exploitables ont ete exclus de cette etude. Les donnees cliniques et para cliniques ont ete saisies dans un tableau Excel (Microsoft Excel® 2008). Les statistiques descriptives (moyennes, medianes, ecart-types), utilisees pour les variables continues et pour le pourcentage des variables qualitatives, ont ete determinees en utilisant les fonctions de calcul de Excel® 2008. Resultats Deux cent quarante patients ont ete traites pour une tuberculose uro-genitale dont 10 pour une tuberculose prostatique isolee. L’âge moyen des patients etait de 74 ans (57–86 ans). Aucun de nos patients n’avait des antecedents tuberculeux. L’etat vaccinal de nos patients a ete juge correct chez tous les patients. Le score IPSS moyen etait de 28. La taille moyenne de la prostate etait de 52 mL (40–80 mL). Le PSA moyen etait de 10,42 ng/mL (0,78–50 ng/mL). Tous les patients ont eu une resection trans-uretrale de la prostate au courant electrique monopolaire. L’examen histologique a conclu a une tuberculose prostatique associee a une hyperplasie adenomyomateuse chez 9 patients (90 %) et associee a un adenocarcinome prostatique chez un patient. La recherche de BK dans les urines et les crachats est revenue negative dans tous les cas. L’urographie intraveineuse (UIV), pratiquee chez tous les patients a l’instauration du traitement, n’a pas trouve de signes evocateurs de lesions de tuberculose urinaire. Un traitement antituberculeux a ete indique dans tous les cas associant deux antituberculeux majeurs et deux mineurs en une prise quotidienne durant 2 mois, suivi d’une association de deux antituberculeux majeurs pendant 6 mois avec une bonne tolerance clinique et biologique. Le recul moyen etait de 79 mois (59–110 mois). Conclusion La tuberculose prostatique isolee est une entite rare et son diagnostic est difficile Dans les pays en voie de developpement ou la tuberculose sevit encore a l’etat endemique. Le diagnostic de tuberculose prostatique doit toujours etre evoque devant des troubles mictionnels motivant ainsi le clinicien a pousser l’interrogatoire et l’examen clinique et a user des moyens biologiques et radiologiques afin de rechercher les signes specifiques de cette maladie.

Introduction La pyelonephrite emphysemateuse (PNE) est une urgence urologique grave, dont la prise en charge a evolue au cours des annees, d’un traitement chirurgical invasif d’emblee a une attitude plus conservatrice qui repose sur un drainage (endoscopique ou radiologique) des voies excretrices associe au traitement medical (reanimation et antibiotherapie). Nous avons etudie les facteurs predictifs d’echec du traitement conservateur (TC). Materiels et methodes Notre travail a porte sur 31 patients qui ont ete hospitalises pour une pyelonephrite emphysemateuse entre 2010 et 2019, confirmee et classee selon la classification de Huang et Tseng par une tomodensitometrie et qui ont eu un traitement initial conservateur. L’echec du traitement conservateur a ete defini par le recours a la nephrectomie, avec un drainage fonctionnel et en place sur le controle radiologique. Les donnees cliniques, biologiques et radiologiques ont ete analysees. Resultats L’âge moyen etait de 61,7 ans avec 77,4 % de patients diabetiques. La tomodensitometrie a classe 54,8 % des PNE en stade 1, 9,6 % en stade 2, 29 % en stade 3a et 6,6 % en stade 3b. L’obstacle etait lithiasique chez 24 patients (77,4 %), un adenocarcinome de la prostate dans deux cas et une distension urinaire dans un cas. La PNE n’etait pas obstructive dans 4 cas (13 %). Le taux de sepsis severe et de choc septique a l’admission etait de 25,8 %. Une thrombopenie a ete notee dans 22,5 % des cas et le TP etait bas dans 25,8 % des cas. L’examen cytobacteriologique des urines etait positif dans 67,7 % des cas. Le drainage a ete fait soit par une endoprothese ureterale(87 %), soit par une sonde de nephrostomie (13 %). Le recours ulterieur a une nephrectomie etait necessaire dans 19 % des cas. Les facteurs associees a l’echec du TC etaient le stade radiologique avance (p = 0,04), la presence d’une alteration de l’etat de conscience (p = 0,02) et l’insuffisance renale necessitant l’hemodialyse (p = 0,034). L’âge avance, le diabete, le delai tardif de consultation, l’hypotension arterielle, la thrombopenie et les troubles de l’hemostase n’etaient pas associes a des taux de nephrectomies plus eleves. La modalite de drainage n’etait pas associee au succes ou a l’echec du TC (p = 0,29). Conclusion Notre etude a montre que si traitement conservateur a fait ses preuves en matiere de PNE, meme devant des signes de gravites clinicobiologiques grâce au developpement de la reanimation, la nephrectomie reste inevitable dans certaines situations notamment dans les stades avances et les defaillances viscerales majeures.

La lipomatose colique est une tumeur rare de la paroi colique dont le diagnostic est souvent fait fortuitement car frequemment asymptomatique. Malgre son extreme rarete, certaines donnees morphologiques permettent ďen poser le diagnostic et ďeviter une chirurgie parfois inutile. Nous decrivons deux presentations clinico-radiologiques originales qui ont conduit a ľexerese chirurgicale et qui ont permis de faire le diagnostic de cette entite. A travers ces deux observations, nous discuterons les moyens de diagnostic preoperatoire et ľindication chirurgicale.

Sternocleidomastoid tumor of infancy (SCMTI) is a rare cause of benign neck masses in neonates and infants. It has to be differentiated from other congenital space-occupying lesions in the cervical region. 'Patients and methods: 'The files of 13 infants with a mean age of 6 weeks, presenting with a lateral neck mass at Sahloul University Hospital in Sousse (Tunisia) between 2007 and 2009 were retrospectively studied. All of them underwent physical and ultrasonographic examination. MRI was performed in only one case. 'Results: 'Ultrasonography (US) showed a soft tissue mass of sternocleidomastoid muscle (SCMM), or a homogenously enlarged muscle without any focal mass. MRI revealed a fusiform enlarged muscle. Diagnosis of SCMTI was established in all cases. Conservative treatment was recommended in all cases with physiotherapy in 2 cases. 'Conclusion: 'US is the best imaging modality for the diagnosis of SCMTI and the first one to be performed. Additional diagnostic imaging modalities are unnecessary in most of the cases.

The presence of gas in the spinal canal or pneumorachis is a rare imaging finding, typically incidental. Pneumorachis may be due to several degenerative, traumatic, infectious, tumoral or iatrogenic etiologies. We report three cases of pneumorachis in patients with lumbar back pain. A case occurred in a patient with advanced degenerative disk disease. Another was in a patient with posterior facet synovial cyst. The last was in a patient with locally advanced rectal carcinoma complicated by perforation. Pneumorachis was detected on MRI in two cases and on CT in all three cases.

Resume Nous rapportons 3 observations de patients presentant une hyperoxalurie primitive (HP) avec insuffisance renale chronique (IRC) terminale. L’installation recente de troubles digestifs a type de diarrhees et de douleurs abdominales chez ces 3 patients a amene a les explorer par radiographie, echographie et tomodensitometrie (TDM). Outre les aspects radiologiques classiques de l’HP (nephrocalcinose, calcifications des parois arterielles et atteintes osseuses), des calcifications des parois digestives, notamment de l’estomac et du colon ont ete mises en evidence. Par ailleurs, une atteinte cardiaque a ete notee dans 2 cas, neurologique dans 2 cas, cutanee dans 1 cas et oculaire dans 1 cas. L’HP est rare, son expression clinique est liee aux depots d’oxalate de calcium, peu solubles, dans differents tissus mais essentiellement le rein. Les depots dans la paroi digestive sont exceptionnels. Leur presence doit faire evoquer la maladie, si elle n’est pas connue.

Spontaneous spinal epidural hematoma: a report of 3 cases We report MR imaging features in 3 cases of spontaneous spinal epidural hematoma, a potential neurosurgical emergency.

Resume L’hydatidose cerebrale (HC) est tres rare, a l’origine de 2 % des processus expansifs intracrâniens meme en pays d’endemie. Son diagnostic en imagerie repose classiquement sur la tomodensitometrie. L’appreciation de l’impact diagnostique de l’IRM et son role dans la prise en charge de l’HC nous a amene a revoir les aspects en imagerie de 25 cas d’HC colliges durant les 15 dernieres annees explores tous par TDM. 4 ont eu une IRM avec dans un cas des sequences de diffusion et une spectroscopie par resonance magnetique du proton en mode multivoxel bidimensionnel. 19 des 25 patients avaient moins de 16 ans. Tous les kystes etaient sus tentoriels, 22 dans le territoire de l’artere cerebrale moyenne, 2 intraventriculaire et 1 intra aqueducal. 18 kystes etaient solitaires, 23 uniloculaires et 2 multiloculaires avec un perikyste epais et calcifie dans un cas. Les kystes etaient multiples dans 5 cas, uni ou multivesiculaires, de plus petites tailles et sus tentoriels sauf un avec une atteinte associee de la fosse posterieure. La taille moyenne etait de 7,4 cm. L’aspect typique est celui d’une masse kystique, ronde ou ovalaire a contours nets, a parois tres fine, de densite et de signal equivalents a ceux du LCS accompagne d’un important effet de masse (20/25). L’œdeme perilesionnel (2 cas) et le rehaussement parietal (3 cas) sont rares et amenent a tort au diagnostic de tumeurs ou d’abces (2 cas). Bien que la TDM permette le diagnostic de HC dans la tres grande majorite des cas (22/25), l’IRM notamment avec ses multi modalites demontre plus precisement localisation, nombre, paroi, caracteristiques du signal et rehaussement permettant le diagnostic dans les cas atypiques ou compliques et une planification chirurgicale adaptee.

Desmoplastic infantile ganglioglioma is a rare intracranial tumor of infancy, characterized by solid and cystic component, voluminous size and supratentorial location. These tumors are diagnosed usually below the age of 2 years. We report 1 case of desmoplastic ganglioglioma in 13-year-old male. Computed tomography and magnetic resonance imaging diagnosed supratentorial mixed cystic and solid tumor, which presented as a large cystic component with intense contrast enhancement of a mural nodule. The tumor was surgically removed, and histology revealed desmoplastic ganglioglioma. The patient had a good follow up. This observation emphasizes the possibility of desmoplastic ganglioglioma in older infants. It mustn't be considered as a specific entity of very young age infant and must be recognized in older infant because it may be misdiagnosed as malignant glioma. Despite the pseudo malignant appearance, these tumors have a good prognosis after surgery and when excision is complete they don't led to recurrences.

Resume Objectifs Le menisque discoide est une affection rare d’origine congenitale touchant le plus souvent le menisque externe et dont le diagnostic radiologique se fait actuellement par l’IRM qui offre des criteres diagnostiques bien etablis. L’objectif de ce travail est de presenter l’echographie comme un nouvel outil d’analyse morphologique du menisque notamment chez l’enfant en detaillant les criteres echographiques du menisque discoide et en les comparant aux aspects echographiques du menisque normal. Materiels et methodes 8 enfants, âges entre 6 et 11 ans ayant une symptomatologie clinique tres evocatrice de pathologie meniscale, ont ete explores par une echographie des genoux, completee par une IRM dans 3 cas et d’une arthroscopie dans tous les cas. Resultats En echographie, le menisque est discoide quand il perd sa forme triangulaire normale, qu’il est anormalement allonge et epaissi avec un centre heterogene. Les lesions meniscales, souvent associees (fractures, degenerescence liquidienne), sont egalement demontrees par l’echographie. L’atteinte interessait le menisque externe dans les 8 cas. Dans 5 cas elle etait bilaterale et dans les 3 cas explores par IRM, la correlation echographie/IRM etait bonne. L’arthroscopie a confirme les donnees echographiques. Conclusion L’echographie, plus accessible que l’IRM, apparait ainsi une technique fiable dans le diagnostic positif du menisque discoide.

Hydatidosis of bone is rare. Vertebral localizations predominate. Standard imaging may be misleading, suggestive of a malignant tumor or infection. We present the case of a patient with a humeral hydatid. This localization is very rare and presents an unusual radiographic aspect. Computed tomography produces an image suggestive of a tumor. The correct diagnosis can be established with MRI, particularly with the STIR sequence. In our patient, MRI enabled us to establish the diagnosis preoperatively and evaluate extension. MRI has been found to be highly contributive to the diagnosis of hydatidosis of bone and for assessment of intra- and peri-osseous extension.

Dermoid cysts of the oral cavity are rare and most commonly involve the floor of mouth. Intralingual dermoid cysts are extremely rare and usually large at the time of diagnosis in adult patients. We report the case of 6 year old girl with macroglossia and swallowing and respiratory difficulties due to a giant intralingual dermoid cyst. Ultrasonography showed a large cystic intralingual lesion. MRI allowed accurate evaluation of the size, the extension and the relationship of the cystic mass with adjacent structures, the fat component of the cystic mass confirmed the dermoid origin. This case illustrates the diagnostic contribution of US and MRI in this disease.

Resume Les fistules aorto-digestives compliquant une chirurgie reconstructrice de l’aorte abdominale sont rares et tardives. Elles s’accompagnent d’une lourde mortalite et morbidite, et ce, malgre l’evolution des moyens diagnostiques et therapeutiques. Les auteurs de ce travail rapportent a ce propos, deux observations radio-cliniques, et insistent sur l’interet de la tomodensitometrie (TDM) dans le diagnostic et le suivi de ces complications. Nos observations sont celles de deux patients de sexe masculin, l’un âge de 62 ans l’autre de 68 ans. Ayant des antecedents de chirurgie aortique, ils etaient hospitalises pour des douleurs abdominales associees a une hemorragie digestive. Les deux patients ont eu une fibroscopie digestive haute et une TDM avec injection de produit de contraste. Ils ont ete operes avec le diagnostic de fistule aorto-digestive. L’evolution a court terme etait marquee par le deces. Le principe fondamental de la prise en charge des fistules aorto-digestives apres chirurgie de l’aorte est le traitement chirurgical precoce et agressif. L’imagerie basee sur la TDM joue un role important dans le diagnostic positif et le bilan d’extension locoregional. Celle-ci devrait etre instauree dans la detection precoce et la surveillance de tout patient ayant subi une chirurgie de l’aorte abdominale.

Objectifs La cystectomie est le traitement de reference pour les tumeurs vesicales infiltrantes. Le choix de la derivation urinaire depend de criteres lies a la tumeur et aux patients. La derivation urinaire externe type Bricker est un montage frequemment realise et faire partie de cette chirurgie mutilante qui change le schemas corporel. Le but de notre travail est d’etudier la qualite de vie des patients ayant eu une cystectomie avec derivation type Briker. Methodes Il s’agit d’une etude retrospective realisee au service d’urologie du centre hospitalo-universitaire La Rabta de Tunis. Notre etude a ete realisee de janvier 2007 a decembre 2013 sur 70 patients traites par cystectomie totale pour un cancer infiltrant de la vessie avec derivation urinaire type Briker. L’etude s’est basee sur un questionnaire contenant 35 questions inspirees du questionnaire valide et publie en France par Dr Christian Castagnola en janvier 1996. Un score de gene a ete etabli a partir de la sensation de gene et le malaise a effectuer certaines tâches dans la vie quotidienne (sur le plan professionnel, emotionnel et relationnel, le fonctionnement moteur…). Resultats Soixante-deux pour cent des patients actifs avant l’intervention ont cesse de travailler apres la mise en place d’une derivation urinaire externe, devant la grande gene ressentie sur les lieux du travail. Seulement 35 % des patients etaient globalement satisfaits de leurs interventions et de leurs derivations urinaires externes au moment de l’enquete. Depuis l’intervention, 87 % des patients etaient tres genes dans la vie. La vie sexuelle a ete beaucoup perturbee chez 89 % des patients, avec 85,5 % des patients ont declare que cela s’est repercute sur leur relation de couple. Au total, 92 % des patients interroges ont declare qu’ils n’aimaient plus leurs corps. Cependant, seuls deux patients ont consulte un psychiatre depuis l’intervention. Conclusion La qualite de vie est un concept important dans la prise en charge des patients. Le caractere non continent de la derivation urinaire ne permet pas la reinsertion du patient dans la vie socioprofessionnelle et est source de problemes psychologiques. Une meilleure ecoute des patients et une prise en charge multidisciplinaire associant urologues, stomatherapeutes et psychiatres sont importants pour ameliorer la qualite de vie du patient en post operatoire.

Renal cell carcinoma is rare in children and is usually found in late childhood. The authors report on an exceptional case of renal cell carcinoma in a 10-year-old girl. The radiological aspect is misleading and has not been previously reported in the literature. Renal cortex was thin because of congenital megalo-ureter, so the tumor developed entirely into excretory cavities (to the proximal ureter), while a primitive urothelial disease (tumoral or inflammatory) was first evoked. The atrophied cortex was the tumoral starting point which prolapsed into excretory cavities, upraising the urothelial epithelium.

Acute disseminated encephalomyelitis is an acute immunomediated demyelinating disorder of the central nervous system, usually encountered in children or adolescents and characterized by multifocal neurologic deficits of rapid onset. It is often preceded by various infectious diseases or vaccination, but acute disseminated encephalomyelitis developing after herpes simplex encephalitis is rare. We report such a case in a 2-year-old girl which illustrates the importance of MRI features to consider acute disseminated encephalomyelitis in a patient who develops neurologic signs after the onset of HVS encephalitis.

The presence of gas in the spinal canal or pneumorachis is a rare imaging finding, typically incidental. Pneumorachis may be due to several degenerative, traumatic, infectious, tumoral or iatrogenic etiologies. We report three cases of pneumorachis in patients with lumbar back pain. A case occurred in a patient with advanced degenerative disk disease. Another was in a patient with posterior facet synovial cyst. The last was in a patient with locally advanced rectal carcinoma complicated by perforation. Pneumorachis was detected on MRI in two cases and on CT in all three cases.

We report MR imaging features in 3 cases of spontaneous spinal epidural hematoma, a potential neurosurgical emergency.

We report 3 cases of primary oxalosis with nephrocalcinosis and severe renal failure. Extrarenal involvement was noted in bones in 3 cases, the heart in 2 cases, the central nervous system in 2 cases, the skin in 1 case and the eye in 1 case. The 3 patients presented with acute digestive disorders. Ultrasonography and CT scans showed digestive wall calcifications in addition to the classic appearance of primary oxalosis such as nephrocalcinosis or bone involvement. Primary hyperoxaluria is characterized by a calcium deposit in different tissues, mainly in kidneys. Digestive wall involvement has never been reported in the literature. Primary oxaluria should be considered in the presence of such a deposit in the gut wall.

Cerebral hytatid cysts (HC) are extremely rare, forming 2% of all intra cranial space occupying lesions even in counties where the disease is endemic. HC diagnosis is usually based on a pathognomonic computed tomography (CT) pattern. In order to assess the value of MR we reviewed the CT (n=25) and magnetic resonance (MR, n=4 including diffusion and proton magnetic resonance spectroscopy in 1) imaging of 25 patients with pathologically confirmed cerebral hydatid disease. 19 HC were seen in children under 16 years. All were supra tentorial with 22 in the middle cerebral artery territory. HC was solitary in 18 cases, unilocular in 23 and multi-vesicular in 2 with heavily calcified pericyst in 1. 2 cysts were intra ventricular and 1 intra aqueducal. The most typical features were well defined, smooth thin walled spherical or oval cystic lesions of CSF density and/or signal with considerable mass effect (20/25). Surrounding oedema with complete or incomplete rim enhancement was seen in 3 cases which were labelled as complicated and/or infected cysts. Although CT is diagnostic of hydatid disease in almost all cases (22/25), MRI including diffusion and spectroscopy precisely demonstrate location, number, cyst capsule, type of signal and enhancement and allows diagnosis of atypical or complicated HC and appears more helpful in surgical planning.

Discoid meniscus is a rare congenital pathology affecting mainly the lateral meniscus. Radiological diagnosis, initially based on arthrographic findings, is now established on well defined MRI criteria. In this study, ultrasonography (US) was the modality proposed for diagnosing discoid meniscus and compared to the normal sonographic meniscal pattern. Subjects and methods. 8 children aged from 6 to 11 years, with a symptomatology highly suggestive of meniscal pathology, were investigated by US of both knees, followed by MRI in 3 and arthroscopy in all cases.In all 8 cases, a meniscus was diagnosed as discoid when it no longer had its normal triangular shape, was abnormally elongated and thick and demonstrated a heterogeneous central pattern. Associated lesions (fracture, cystic degeneration) were well demonstrated on US. The lateral meniscus was involved in all 8 cases, the pathology was bilateral in 5 cases and MRI/US correlation was good in 3 cases. Arthroscopy confirmed US findings in all cases.US, a more widely available imaging modality, is a reliable technique for the diagnosis of discoid meniscus in children.

Hydatidosis of bone is rare. Vertebral localizations predominate. Standard imaging may be misleading, suggestive of a malignant tumor or infection. We present the case of a patient with a humeral hydatid. This localization is very rare and presents an unusual radiographic aspect. Computed tomography produces an image suggestive of a tumor. The correct diagnosis can be established with MRI, particularly with the STIR sequence. In our patient, MRI enabled us to establish the diagnosis preoperatively and evaluate extension. MRI has been found to be highly contributive to the diagnosis of hydatidosis of bone and for assessment of intra- and peri-osseous extension.

Dermoid cysts of the oral cavity are rare and most commonly involve the floor of mouth. Intralingual dermoid cysts are extremely rare and usually large at the time of diagnosis in adult patients. We report the case of 6 year old girl with macroglossia and swallowing and respiratory difficulties due to a giant intralingual dermoid cyst. Ultrasonography showed a large cystic intralingual lesion. MRI allowed accurate evaluation of the size, the extension and the relationship of the cystic mass with adjacent structures, the fat component of the cystic mass confirmed the dermoid origin. This case illustrates the diagnostic contribution of US and MRI in this disease.

Desmoplastic infantile ganglioglioma is a rare intracranial tumor of infancy, characterized by solid and cystic component, voluminous size and supratentorial location. These tumors are diagnosed usually below the age of 2 years. We report 1 case of desmoplastic ganglioglioma in 13-year-old male. Computed tomography and magnetic resonance imaging diagnosed supratentorial mixed cystic and solid tumor, which presented as a large cystic component with intense contrast enhancement of a mural nodule. The tumor was surgically removed, and histology revealed desmoplastic ganglioglioma. The patient had a good follow up. This observation emphasizes the possibility of desmoplastic ganglioglioma in older infants. It mustn't be considered as a specific entity of very young age infant and must be recognized in older infant because it may be misdiagnosed as malignant glioma. Despite the pseudo malignant appearance, these tumors have a good prognosis after surgery and when excision is complete they don't led to recurrences.

Renal cell carcinoma is rare in children and is usually found in late childhood. The authors report on an exceptional case of renal cell carcinoma in a 10-year-old girl. The radiological aspect is misleading and has not been previously reported in the literature. Renal cortex was thin because of congenital megalo-ureter, so the tumor developed entirely into excretory cavities (to the proximal ureter), while a primitive urothelial disease (tumoral or inflammatory) was first evoked. The atrophied cortex was the tumoral starting point which prolapsed into excretory cavities, upraising the urothelial epithelium.

Aorto-enteric fistula is an uncommon late complication of aortic reconstructive surgery. Morbidity and mortality remain high despite progress in diagnosis and therapeutic procedures. We report two cases of complications of aortic interventions and present the diagnosis contribution of the CT scans. Our patients were two men aged 62 and 68 years. Both presented with abdominal pain and gastrointestinal bleeding. Endoscopy and CT scan with contrast enhancement were performed providing the diagnosis of aorto-enteric fistula before surgery. Both patients died after surgery. The fundamental principle in the management of late complications of abdominal aortic surgery is early and aggressive surgery. Cross sectional imaging and particularly CT scan plays an important role in diagnosis and in determining the extent of these complications. CT must be performed for life-long follow-up of these patients to allow assessment of early diagnosis of aortic reconstruction surgery complications.

Hydatid cysts concerning the heart are rare, accounting for 0.5 to 2% of all hydatic sites. The risk of serious complications in this location makes rapid diagnosis and surgical treatment essential. The aim of our study is to clarify the role of imaging in the diagnosis of the disease and to propose an adequate strategy. We report on 17 patients who underwent surgery for cardiopericardial hydatid cyst in the cardiovascular and thoracic unit of Sahloul hospital in Sousse from January 1988 to December 1998. Clinical investigation included in all cases chest X ray, ECG and ultrasonography (US). A computed tomography (CT) scan was performed in 14 cases, magnetic resonance imaging in three cases, transesophageal US in five cases, and coronary angiography in fsix cases. Examination for other hydatic sites was realized in all cases, and brain CT was performed in four cases. The hydatid cyst was variably localized in the left ventricle wall (five cases), the right ventricle (five cases), the pericardium (five cases), the interventricular septum (four cases), the right auricle (one case) and the left auricle (one case). The existence of other cardiac hydatid sites was found in 12 cases. All patients underwent surgery. Outcome was favorable in 14 cases, with a mean of 3 years and 5 months survey. Three patients died. The combination US-CT scan allowed a precise topographical inventory, reducing the need for MRI to the complicated cases and to the rare cases of inconclusive results by US-CT scan.

Primary lymphoma of bone (PLB) has benefited from recent advances in medical imaging and immunohistochemical study that are of prognostic and therapeutic value. From 3 case reports of PLB involving the iliac bone and the skull base, we review the definition of PLB and their main features. The importance of complete initial workup for staging in order to exclude secondary bone lymphomas, more frequent and of worse prognosis, is emphasized. Diagnosis of PLB involving the skull base is more difficult to obtain and nearly always requires neurosurgical biopsy unlike PLB of peripheral bones that are more readily amenable to percutaneous biopsy.

Two cases of esophageal mucocele in pediatric patients are reported: two children of 5 and 9 years respectively underwent surgical isolation of the esophagus and esophagocoloplasty for caustic stenosis related to accidental ingestion of caustic soda. Clinical pattern of mediastinal compression was proved with cervical fistulous tract in one case. In both cases, thoracic computed tomography was a sensitive imaging method to demonstrate the mucocele and its extension. Esophageal mucocele is rarely described in children, especially following esophageal corrosive stricture.

We report 4 cases of pathologically proven abdominal actinomycosis. US and CT demonstrated an infiltrative abdominal mass with ill-defined margins and heterogeneous enhancement after IV contrast. The ileo-cecal region was involved in one case; the mass appeared following cholecystectomy and recurred 3 years after surgical resection in one case; and no predisposing factor was identified in the 2 other cases. In one of these, recurrence was observed 12 years after the first episode. Actinomycosis must be included in the differential diagnosis of invasive abdominal lesions with "malignant" appearance.