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The colophons of Armenian manuscripts constitute a large textual corpus spanning a millennium of written culture. These texts are highly diverse and rich in terms of linguistic variation. This poses a challenge to NLP tools, especially considering the fact that linguistic resources designed or suited for Armenian are still scarce. In this paper, we deal with a sub-corpus of colophons written to commemorate the rescue of a manuscript and dating from 1286 to ca. 1450, a thematic group distinguished by a particularly high concentration of words exhibiting linguistic variation. The text is processed (lemmatization, POS-tagging, and inflectional tagging) using the tools of the GREgORI Project and evaluated. Through a selection of examples, we show how variation is dealt with at each linguistic level (phonology, orthography, flexion, vocabulary, syntax). Complex variation, at the level of tokens or lemmata, is considered as well. The results of this work are used to enrich and refine the linguistic resources of the GREgORI project, which in turn benefits the processing of other texts.

The GREgORI project provides scholars with lemmatized corpora of texts written in Greek and in the main languages of the Christian East. Attested word-forms are linked with lemma, POS-, and inflectional tags. This work makes it possible to produce lemmatized indexes and concordances, and to disseminate these corpora by using web-based interfaces. This paper gives an overview of the goals of the GREgORI project and lists the morphosyntactic and inflectional tags used for the analysis of the ancient Armenian language.

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Présentation du projet du Thesaurus duplex Septuaginta (thesaurus des textes de la Septante à tradition multiple), suivie d'un index des lemmes du Grec III de Tobie.

Cet article élabore les principes de lemmatisation du géorgien ancien. Notamment à la base de la prise en considération d’une perspective diachronique de l’évolution de la langue, il définit le cadre chronologique des textes soumis à ce procédé de lemmatisation, analyse les dictionnaires et outils lexicographiques traditionnels du géorgien ancien pour y relever certaines disparités et complexité du classement et de présentation des éléments lexicaux. Sur base de cette analyse et en passant par la présentation de toutes les catégories morphologiques l’article propose les principes de lemmatisation du géorgien ancien. Les procédés parallèles utilisés pour le grec ancien servent souvent d’illustrations de l’homogénéité entre les principes adoptés pour ces deux langues représentées dans le cadre du même projet du traitement automatique des langues anciens développé à l’Université Catholique de Louvian.

L'Histoire nouvelle de Zosime dresse un tableau de l'Empire romain d'Auguste (31 ap. J.-C.) à Honorius (410). C'est un texte singulier, non par son contenu — d'autres sources romano-byzantines traitent du même sujet — mais par la façon dont sont présentés les faits : Zosime, contemporain d'Anastase (491-518), est un païen militant qui nous livre un éclairage unique sur l'histoire de l'empire et sur l'interprétation de sa décadence. Sous sa plume, Constantin et Théodose n'ont pas le même visage que dans les écrits des auteurs chrétiens antérieurs ou contemporains. La collection du Thesaurus Patrum Graecorum accueille ce témoignage particulier car il est une charnière entre deux mondes, l’Antiquité d’une part, et Byzance d’autre part.

Concordance lemmatisée de Nicéphore de Constantinople

Depuis la parution en 1998 de la concordance lemmatisée de la Chronographie de Théophane le Confesseur (IXe s.), et, en 2000, de celle des œuvres complètes de Procope de Césarée (VIe s.), les éditeurs du Thesaurus Patrum Graecorum orientent leurs travaux d'exploration systématique du lexique grec d'époque byzantine tant vers l'étude des sources patristiques - pour lesquelles la collection a initialement été créée - que vers celle des textes historiographiques. Aujourd'hui, l'objectif poursuivi est d'équilibrer peu à peu, en terme de nombre de mots, la part du corpus patristique et celle du corpus historique. L'analyse des Pères Cappadociens s'achèvera donc prochainement avec la concordance de Grégoire de Nysse et, parallèlement, la lemmatisation des sources historiques situées chronologiquement entre Procope et Théophane sera largement entamée. L'historiographie byzantine présente deux caractéristiques bien connues: tout d'abord, les témoignages conservés offrent "une chaîne ininterrompue de relation historique", pour reprendre les termes de G. Ostrogorsky, chaque siècle et chaque souverain ayant, à quelques rares exceptions près, son auteur ou sa chronique; ensuite, les historiens partagent avec les Pères du IVe s. le même goût et la même maîtrise de la langue classique et de la rhétorique. Comme celles de leurs prédécesseurs, leurs productions récupèrent et transmettent une part de l'héritage antique. Les deux directions définies ne sont donc en rien antinomiques. Les enseignements qu'elles apporteront contribueront à offrir l'image la plus fidèle possible du lexique des Byzantins, objectif qui sous-tend l'ensemble du projet depuis sa création. Les volumes actuellement en préparation couvriront la période qui s'étend du règne de Justinien (527-565) à celui de Maurice (582-602). Ils traitent le vocabulaire des textes d'Agathias de Myrina, de Ménandre le Protecteur et de Théophylacte Simocatta. Le premier, Agathias, reprend le récit de Procope là où ce dernier l'ava

Les homélies d'Asterius d'Amasée et les lettres de Firmus de Césarée, deux auteurs de la fin du IVe et du début du Ve s., n'ont pas bénéficié du même retentissement que les textes des trois Grands Cappadociens, Basile de Césarée, Grégoire de Nazianze et Grégoire de Nysse. Ils sont pourtant tous deux dignes d'être comptés parmi ces derniers, car ils partagent les mêmes vertus que leurs émules; ils sont aristocrates, évêques de haut rang, administrateurs avisés de leur diocèse, fervents défenseurs de l'orthodoxie, et enfin littérateurs pétris d'hellénisme, heureux de mettre toutes les ressources de la langue grecque au service de leurs besoins, qu'il s'agisse d'un sermon à l'intention de leurs ouailles ou d'un billet à l'adresse d'un dignitaire important. Ambitionnant de décrire l'ensemble du lexique grec des Pères Cappadociens, les auteurs du Thesaurus Patrum Graecorum (T.P.G.) - collection de concordances lemmatisées des sources grecques des Pères de l'Église et des historiens byzantins -, ne pouvaient omettre de leur réserver une place honorable. Ce volume présente séparément la concordance des oeuvres des deux auteurs et fournit les outils lexicaux indispensables (index des fréquences, index inverses, etc.). Il répertorie de manière exhaustive les mots rencontrés (48.174 mots chez Astérius, pour 13.799 formes différentes; 4.181 mots chez Firmus, pour 1.894 formes différentes), et les classe systématiquement sous un lemme, ou entrée lexicale (5.479 lemmes chez Astérius; 1.130 chez Firmus). Au même titre que les autres volumes du T.P.G., il contribue à compléter la base de travail indispensable pour les comparaisons futures qui seront appliquées au lexique des Pères Cappadociens, en particulier, et des sources grecques byzantin.