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International audience; Background and aims: Infant feeding practices are subject to multiple influences. The age of onset of complementary feeding (CF) varies according to many factors such as maternal characteristics (smoking, age, education level, body size, country of birth) or infant characteristics (sex) (Bournez et al., 2017). The aim was to study if, in addition to these factors, age could depend on the child's growth. We have hypothesized that larger children (or heavier / more corpulent ones) would be introduced to CF earlier than "average"-sized children would. Methods: Data from the ELFE cohort (French Longitudinal Study since Childhood) made it possible to describe the age of CF, and to model estimates growth at different ages. We evaluated associations between length, weight, body mass, estimated growth rates at 3 months of age (i.e. before the minimum age of 4 months recommended for CF), and age of CF initiation, using linear regressions adjusted for potential confounders, for 9078 children. Results: Children with a higher weight, a higher length at the age of 3 months and growing the fastest between birth and 3 months were more likely to be introduced to CF earlier, especially before 4 months. It confirms the hypothesis that the decision to initiate CF could be influenced, consciously or not, by the fact that the child grows (in weight and length) rapidly. Conclusions : infants who are heavier, taller, or growing more quickly at 3 months were introduced to CF earlier, before 4 months.

National audience; Les pratiques d'alimentation des nourrissons sont soumises à des influences multiples. Ainsi, l'âge de début de diversification varie selon de nombreux facteurs comme les caractéristiques maternelles (tabagisme, âge, niveau d'études, corpulence, pays de naissance) ou infantiles (sexe) (Bournez et al., 2017). Nous voulions étudier si cet âge pouvait de plus dépendre de la croissance de l'enfant, et traduire ainsi une sensibilité de la mère à cet aspect du développement. Nous avons envisagé que les enfants les plus grands (ou lourds, ou corpulents) pourraient être diversifiés plus tôt que les enfants de taille « moyenne ». Les données de la cohorte ELFE (Etude Longitudinale Française depuis l'Enfance) permettent de décrire l'âge de diversification alimentaire, et de modéliser des estimations de la taille, du poids et des vitesses de croissance à différents âges. Nous avons évalué les associations entre la taille, le poids, la corpulence, les vitesses de croissance estimés à l'âge de 3 mois (i.e. avant l'âge minimal de 4 mois, recommandé pour la diversification en France), et l'âge de début de la diversification alimentaire, à l'aide de régressions linéaires ajustées sur les facteurs de confusion potentiels, pour 9078 enfants. Cette étude montre que les enfants ayant un poids plus élevé, une taille plus élevée à 3 mois et grossissant le plus rapidement entre la naissance et 3 mois ont une plus grande probabilité d'être diversifiés plus tôt, notamment avant 4 mois. Elle confirme l'hypothèse que la décision de diversifier serait influencée, consciemment ou non, par le fait que l'enfant grandisse et grossisse rapidement.

National audience; Background and Aims: To describe added sugar, salt and fat uses and their determinants during complementary feeding (CF) period in infants aged 3 to 10 months. Methods: Data are drawn from the ELFE study (Etude longitudinale Française depuis l'Enfance) which included >18000 infants in 2011. A frequency food questionnaire of consumption of added sugar, salt and fat was monthly completed by the mother from the 3rd to the 10th month (N=10,649). The associations between the use of each added-ingredient and (1) socio-economic characteristics and (2) infant care and feeding practices were studied with two models (the second including the factors of the first) with multivariate regressions. Results: Among the participants, 36.9% added sugar, 30.7% salt and 69% of fat at least "sometimes" at least once during follow-up. Use of added sugar and salt was more common among added fat users than among non-users. Mothers who breastfed for ≥2 months added more often sugar, salt, and fat than non-breastfeeding mothers. CF introduction before 4 months was associated with a more frequent use of added sugar, salt and fat. Mothers who reported health professionals as an information source concerning infant care added less often fat, while those who reported the media as an information source added more often fat. The mean frequency of use of ready-prepared baby food was negatively related to the use of added fat. Conclusion: The use of added sugar, salt and fat is related to feeding and child care practices, independently from the socio-economic characteristics of the household.

National audience; Introduction et but de l'étude : La conduite de la diversification est encore peu décrite en France. Il est recommandé de ne pas rajouter de sucre ni de sel mais d'ajouter des matières grasses (MG) avant 3 ans. Sucre, sel et MG ont une influence sur la santé à moyen et long terme. Par ailleurs, les choix et préférences alimentaires à l'âge adulte pourraient être influencés par les expositions précoces aux différentes saveurs. Notre objectif est de décrire l'exposition au sucre, sel et matières grasses rajoutés au cours de la période de diversification chez des enfants de 3 à 10 mois, ainsi que leurs déterminants. Matériel et méthodes: Les données utilisées sont issues de l'Etude longitudinale française depuis l'enfance (Elfe), qui a inclus en 2011 plus de 18000 enfants, nés dans un échantillon représentatif de maternités. Un questionnaire portant sur la fréquence de consommation de sucre, sel et matières grasses ajoutés a été rempli par la mère du 3ème au 10ème mois de l'enfant (N=10 649). Etaient considérés comme utilisateurs d'un ingrédient donné les parents qui déclaraient en ajouter au moins « parfois » dans au moins un de ces questionnaires. Pour chaque ingrédient, un 1er modèle a permis d'étudier les associations entre son utilisation et les caractéristiques sociodémographiques des parents et de l'enfant par des régressions multivariées (P

National audience

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Introduction Une diversité alimentaire importante et précoce a été montrée protectrice vis à vis des maladies allergiques (Roduit C. et al, JACI 2012 Jul;130(1):130-6). L'effet de la diversité de consommation de fromages, riches en microorganismes, n'a pas été étudié. Or l'exposition aux microorganismes est suspectée pour son rôle protecteur sur la survenue de maladies allergiques. Le but de notre étude était d'évaluer l'effet protecteur de la diversité de consommation de fromages vis-à-vis de maladies allergiques (MA) : allergie alimentaire (AA), dermatite atopique (DA), asthme (AS), rhinite allergique (RA) et bronchite (BR). Méthodes L'étude a porté sur 941 enfants de la cohorte PATURE (Protection contre l'Allergie : éTUde du milieu Rural et de son Environnement) qui étudie l'influence de l'exposition à l'environnement fermier sur le développement des maladies allergiques dans 5 pays européens (France, Allemagne, Autriche, Suisse et Finlande). Les données concernant les habitudes alimentaires, l'atopie parentale et les facteurs environnementaux ont été colligées par questionnaire de la naissance à 6 ans. Les MA ont été définies par un diagnostic médical rapporté par les parents. Les fromages ont été classés en 6 catégories (à pâte dure pressée, semi-pressée, molle, bleu, frais, de la ferme). La diversité de consommation de fromages à 18 mois (DC18) a été définie par le nombre de différentes catégories de fromages consommées. L'effet de la dive rsité de consommation de fromages sur chaque MA à l'âge de 6 ans a été analysé par régressions logistiques linéaires multiples ajustées pour la diversité alimentaire à 6 mois, le pays, l'environnement fermier et les facteurs confondants d'atopie, tels que l'atopie parentale. Résultats DC18 n'était pas corrélée à la diversité alimentaire à 6 ou 12 mois (p

National audience; Introduction. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) recommande l’initiation de la diversification alimentaire entre le 5ème et le 6ème mois du nourrisson avec une introduction progressive des groupes d’aliments. Cependant, les caractéristiques de cette initiation sont mal connues en France. Notre objectif est donc de déterminer les facteurs associés à l’initiation de la diversification alimentaire. Sujets et méthodes. Les données utilisées sont issues de l’Etude longitudinale française depuis l’enfance (Elfe) , qui a inclus . Pplus de 18 000 enfants, nés dans un échantillon représentatif de maternités, ont été recrutés en 2011. Un questionnaire portant sur l’introduction de 28 groupes d’aliments a été rempli par la mère chaque mois du 3ème au 10ème mois de l’enfant. L’âge de diversification a été défini comme l’âge auquel le premier aliment, autre que le lait et l’eau, a été introduit plus d’une fois dans l’alimentation de l’enfant. Les associations entre les caractéristiques des parents et de l’enfant et l’âge de diversification ont été étudiées par le biais d’ANOVA à un facteur. Résultats. Chez les 10 932 nourrissons étudiés, l’âge moyen de diversification était de 5,3 ± 1,2 mois. Environ 21% ont été diversifiés avant 4 mois révolus, 65% entre 4 et 6 mois révolus et 14% après 6 mois révolus. Les filles, les enfants de rang 2 ou 3 ont été diversifiés plus tardivement, alors que les enfants transférés à la naissance ont été diversifiés plus tôt. Les mères de moins de 30 ans, célibataires ou ayant un niveau d’étude intermédiaire (collège, CAP/BEP, Lycée) ont diversifié leur enfant plus tôt. Celles vivant dans les régions ouest, sud-ouest et sud-est ont diversifié plus tard et celles vivant dans les régions nord et est plus tôt que celles vivant en région parisienne. Les mères fumeuses avant, pendant ou après la grossesse, étant en surpoids avant la grossesse ou présentant du diabète gestationnel ont diversifié plus tôt que les autres. Lorsque le père avait moins de 32 ans, était absent à l’accouchement ou sans emploi aux 2 mois de l’enfant, la diversification a eu lieu plus tôt. Dans les foyers ayant un revenu inférieur à 2301€ par mois ou lorsque les 2 parents étaient nés à l’étranger, les enfants ont été diversifiés plus tôt. Conclusion. Ces premiers résultats semblent montrer que l’initiation de la diversification alimentaire est multifactorielle. L’identification des caractéristiques associées à une diversification trop précoce ou trop tardive permettra d’apprécier les groupes de population les plus à même de bénéficier des actions de santé publique.