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The 2022 archaeological campaign concerns the remains of the medieval silver production of Le Minier (Aveyron department, Viala-du-Tarn commune). This valley was subject to a long period of mining and metallurgical activity in the central Middle Ages (12th-15th centuries), based on the intense exploitation of several rich silver deposits, in particular that of Orzals in the second half of the 13th century. The works had a polarising effect in terms of land occupation with the creation of a dedicated permanent settlement, consecrated by a consulate, and stimulating in economic terms with the concentration of workshops and businesses. The archaeological survey, strictly speaking, is part of a collective interdisciplinary research project entitled Le Minier: histoire et archéologie des entreprises argentifères médiévales (coordination: Nicolas Minvielle Larousse). The 2022 excavation campaign extends the archaeological diagnosis carried out in 2021. The operations focused on the most relevant sectors, i.e. the Saliège mine and the Voltes mines and workshops.At Saliège, the excavations are underground and concern an abandoned logging site, filled in by alluvium and mining collapses. Progress was halted on a rising structure. At least part of the extracted material could be removed upwards and then started to be processed in the immediate vicinity of the work. Finally, other enrichment stages were probably carried out at the top of the mine, near the fields that yielded significant lead and zinc grades during prospecting. Questioned since 2019, the archaeological potential of the Saliège is no longer in doubt. In addition to the mine, processing areas or workshops are to be discovered at the bottom of the hill, and the halides need to be characterised and the overall chronology established. At Les Voltes, the mining works are gradually being revealed, for the moment in the form of open-cast workings: two filled-in trenches and a gallery departure. This campaign confirms the existence of mining workings on a long north-west/south-east oriented fault. These works were partly open-cast and partly underground. We do not know if they are continuous, but we are beginning to perceive their extent, considering the importance of the fillings and excavations. Completely erased on the surface, the pits covered a large part of the slope and explain the surface metal contamination identified during the surveys. The current topography of the slope is therefore late, which also explains the absence of mining anomalies on the Lidar survey. The main question remains unanswered, however: no obvious mine entrance has yet been identified.At Les Voltes, an ore preparation workshop was identified upstream of the mines during a survey in 2021. The survey was extended during the 2022 campaign, revealing at least five new workshops active in the second half of the 13th century. Two have masonry foundations and four are on posts. Although they have a relatively homogeneous architecture, are stratigraphically synchronous and chronologically contemporary, none of them are adjoining and no common facilities (drainage, etc.) were observed. All of them could therefore have been established independently of each other. The metal content of their soils distinguishes them, however, and reveals a process of ore preparation that may have been common: from the arrival of mixed materials to the gradual separation of galena and sphalerite, the former retained, the latter rejected. Just as their construction may have been contemporary, their abandonment also seems to have been common at the end of the 13th century, followed by an advanced recovery of materials and a process of levelling the site. The economic abandonment was probably linked to the abandonment of the mines, which prevents a fuller understanding of the activities that took place there due to the absence of furniture or other structures and tools that the workers took with them.Finally, two new dates were carried out on coals contained in the fillings of the Cantamerle mine, located near the village of Le Minier. They are consistent with the first half of the 14th century. The charcoal dated in 2021 to the late Middle Ages therefore probably comes from the remobilisation of an old wood. Without ruling out earlier phases, these two new dates place the last workings of this mine in the late Middle Ages.; La campagne archéologique 2022 concerne les vestiges de la production argentifère médiévale du Minier (département de l’Aveyron, commune du Viala-du-Tarn). Cette vallée a fait l’objet d’une longue activité minière et métallurgique au Moyen Âge central (XIIe-XVe siècles), fondée sur l’exploitation intense de quelques riches gisements argentifères, en particulier celui d’Orzals dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Les travaux ont eu un effet polarisant en termes d’occupation du sol avec la création d’un habitat permanent dédié, consacré par un consulat, et stimulant en termes économique avec la concentration d’ateliers et d’entreprises. L’enquête archéologique, stricto sensu, s’inscrit dans une recherche collective interdisciplinaire formalisée dans un PCR intitulé Le Minier : histoire et archéologie des entreprises argentifères médiévales (coordination : Nicolas Minvielle Larousse). La campagne de fouille 2022 prolonge le diagnostic archéologique effectué en 2021. Les opérations se sont focalisées sur les secteurs les plus pertinents, soit la mine de la Saliège ainsi que les mines et ateliers des Voltes.À la Saliège, les fouilles sont souterraines et concernent un chantier d’abattage abandonné, comblé par des alluvions et des effondrements miniers. La progression s’est arrêtée sur un ouvrage montant. Une partie au moins des matériaux extraits a pu être évacuée vers le haut, puis commencée à être traitée à proximité immédiate des travaux. Enfin, d’autres étapes d’enrichissement ont vraisemblablement été menées en contre-haut de la mine, à proximité des champs qui ont livré d’importantes teneurs en plomb et zinc lors des prospections. Questionné depuis 2019, le potentiel archéologique de la Saliège ne fait donc plus de doute. En plus de la mine, des aires ou ateliers de traitement sont à découvrir en contre-haut, des haldes à caractériser et la chronologie d’ensemble à établir. Aux Voltes, les ouvrages miniers se dévoilent progressivement, pour le moment sous forme de travaux à ciel ouvert : deux tranchées comblées et un départ de galerie. Cette campagne confirme l’existence de travaux miniers sur une longue faille orientée nord-ouest/sud-est. Ces travaux étaient en partie à ciel ouvert et en partie en souterrain. Nous ignorons s’ils sont continus, mais commençons à percevoir leur envergure, considérant l’importance des comblements et déblais. Complètement effacées en surface, les haldes recouvraient une grande partie du versant et expliquent la contamination métallique de surface identifiée lors des prospections. La topographie actuelle du versant est donc tardive, expliquant aussi l’absence d’anomalies minières sur le relevé Lidar. La principale question reste néanmoins sans réponse : aucune entrée de mine évidente n’a encore été identifiée. Aux Voltes toujours, un atelier de préparation du minerai avait été identifié en amont des mines lors d’un sondage en 2021. Le sondage a été élargi lors de la campagne 2022, mettant au jour au moins cinq nouveaux ateliers au moins actifs dans la seconde moitié du XIIIe siècle. Deux ont des fondations maçonnées et quatre sont sur poteaux. Bien qu’ils bénéficient d’une architecture relativement homogène, qu’ils soient stratigraphiquement synchrone et chronologiquement contemporain, aucun n’est mitoyen et aucun aménagement commun (drainage…) n’a été observé. Tous ont donc pu être implantés indépendamment les uns des autres. Les teneurs métalliques de leurs sols les distinguent cependant et révèlent un processus de préparation des minerais qui a pu être commun : de l’arrivée de matériaux mixtes à la séparation progressive des galènes et sphalérites, les premières conservées, les secondes rejetées. De même que leur construction a pu être contemporaine, leur abandon semble aussi commun à la fin du XIIIe siècle, suivi par une récupération avancée des matériaux et un processus de nivellement des lieux. Abandon économique probablement, lié à celui des mines, qui empêche donc de saisir plus complètement les activités qui s’y déroulaient en raison de l’absence de mobilier ou d’autres structures et outils que les ouvriers ont remportés avec eux.Signalons enfin que deux nouvelles datations ont été effectuées sur des charbons contenus dans les remplissages de la mine de Cantamerle, située à proximité du village du Minier. Elles concordent avec la première moitié du XIVe siècle. Le charbon daté en 2021 de la fin du haut Moyen Âge provient donc vraisemblablement de la remobilisation d’un vieux bois. Sans exclure des phases antérieures, ces deux nouvelles datations placent les derniers travaux de cette mine à la fin du Moyen Âge.

This Collective Research Programme is an interdisciplinary investigation into the medieval silver mining enterprises of the Minier valley (Aveyron department, Viala-du-Tarn commune). Between the 12th and 15th centuries, at least, this valley was subject to discontinuous exploitation of polymetallic deposits (copper, lead, zinc, silver) - essentially to produce lead and silver. To explore their dynamics and remains, the RCP has brought together researchers from complementary disciplines and backgrounds since 2020: archaeologists, historians, art historians, geologists and geochemists. The 2022 campaign has extended the research begun in 2021, particularly in the field, and has made it possible to open new files. The editing of medieval texts concerning production having been completed, the research was directed towards land sources in order to identify the main lines of medieval occupation of the valley. The valley is largely occupied and cultivated, which shows that mining production was only a part of its economy. Finally, the existence of a land register drawn up in 1648 makes it possible to reconstitute the parcel of land of the village of Le Minier, which will make it possible to refine the more fragmentary information from the middle of the 14th century, as well as to draw up a consolidated map of the ancient toponyms of the valley. A first thematic study focused on the medieval mills has finally revealed 8 artifacts in the valley, 2 of which have a definite mineralurgical function and 1 of which is very probable. In the field, the geochemical survey of the valley was completed. The necessary additions were made and interpolations of Pb and Zn contents were proposed. The integration of the plots of land of the Rode mill into these surveys will also allow the 2022 results to be compared with those of the survey carried out during the 2020 campaign and thus develop a reflective view of the methods. Auger coring was also attempted in several of the concentrations identified in 2021, but the drought made the operation difficult. In parallel, the geological and geological study of the Cantamerle mine was completed, and archaeological excavations concerned two of the zones that had been surveyed in 2021: the Saliège mine (zone 4) and the Voltes fields and pits (zone 6). In the case of the Saliège mine, the excavation continued until it came across a rising site, which had probably been converted into a shaft. At Les Voltes, the sunken pit sounded in 2021 was widened until a trench towards the river appeared, while the second sunken pit was excavated, revealing what may have been a section of an open trench filled in by stope. The field where the workshops are located was excavated much more extensively: at least 6 new workshops were identified. Their soils have been geochemically recorded with pXrf determinations carried out in situ and samples taken for further analysis. Finally, the architectural studies continued, still focusing on the double houses in the centre of Le Minier, which are almost complete. With regard to the dissemination of production, a new corpus of several hundred coins from Cahors and Rodez preserved at the CCE in Toulouse was integrated into the study with preliminary pXrf analyses, while complementary LA-ICP-MS analyses were carried out on some fifteen coins from the BnF identified in 2021. The identification of trace elements is the first objective, in order to compare them with the minerals mined in the Minier valley. Finally, the results obtained have fed into a digital walk designed and built by the Parc des Grand Causses: https://play.google.com/store/apps/details?id=com.reoviz.parcgrandscausses Translated with www.DeepL.com/Translator (free version); Ce Programme Collectif de Recherche est une enquête interdisciplinaire portant sur les entreprises argentifères médiévales de la vallée du Minier (département de l’Aveyron, commune du Viala-du-Tarn). Entre le XIIe et le XVe siècle, au moins, cette vallée fit l’objet d’exploitations discontinues de gisements polymétalliques (cuivre, plomb, zinc, argent) – essentiellement pour produire du plomb et de l’argent. Pour explorer leurs dynamiques et leurs vestiges, le PCR regroupe depuis 2020 des chercheurs de disciplines et d’horizons complémentaires : archéologues, historiens, historiens de l’art, géologues et géochimistes. La campagne 2022 a prolongé les recherches ouvertes en 2021, en particulier sur le terrain, et a permis d’ouvrir de nouveaux dossiers. L’édition des textes médiévaux concernant la production étant achevée, le dépouillement s’est orientés vers les sources foncières afin d’identifier les grandes lignes de l’occupation médiévale de la vallée. Une vallée largement occupée et cultivée en ressort, ce qui montre que la production minière ne constituait qu’une part de son économie. Enfin, l’existence d’un cadastre établi en 1648 permet de reconstituer le parcellaire du village du Minier, ce qui permettra d’affiner celui de la moitié du XIVe siècle aux informations plus fragmentaires, comme d’établir une carte consolidée des toponymes anciens de la vallée. Une première étude thématique focalisée sur les moulins médiévaux a enfin mis en évidence 8 artifices dans la vallée, dont 2 avec une fonction minéralurgique assurée et 1 très probable. Sur le terrain, la prospection géochimique de la vallée a été achevée. Les compléments nécessaires ont été effectués et des interpolations des teneurs en Pb, Zn, proposées. L’intégration des parcelles du moulin de la Rode à ces relevés permet par ailleurs de confronter les résultats 2022 à ceux de la prospection réalisée durant la campagne 2020 et ainsi développer un regard réflexif sur les méthodes. Des carottages à la tarière ont aussi été tentés dans plusieurs des concentrations identifiées en 2021, mais la sécheresse a rendu l’opération difficile. En parallèle, l’étude géologique et gitologique de la mine de Cantamerle a pu être menée à bien, et les fouilles archéologiques ont concerné deux des zones qui avaient été sondées en 2021 : la mine de la Saliège (zone 4) ainsi que les champs et les fontis des Voltes (zone 6). S’agissant de la Saliège, la désobstruction s’est poursuivie jusqu’à la rencontre d’un chantier montant, vraisemblablement aménagé en puits. Aux Voltes, le fontis sondé en 2021 a été élargi jusqu’à voir apparaître une tranchée vers la rivière, tandis que le second fontis a été fouillé, mettant au jour ce qui pourrait être une section d’une tranchée à ciel ouvert comblée par des haldes. Le champ où se trouvent les ateliers a été fouillé bien plus largement : au moins 6 nouveaux ateliers ont été reconnus. Leurs sols ont fait l’objet d’un enregistrement géochimique avec des dosages pXrf réalisés in situ et des prélèvements qui feront l’objet d’analyses complémentaires. Les études architecturales se sont enfin poursuivies, toujours focalisées sur les maisons doubles au centre du Minier, presque achevées. S’agissant de la diffusion de la production, un nouveau corpus de plusieurs centaines de monnaies de cahors et de Rodez conservées au CCE de Toulouse a été intégré à la réflexion avec des analyses préliminaires au pXrf, tandis que des analyses complémentaires en LA-ICP-MS ont été effectuées sur une quinzaine de monnaies de la BnF identifiées en 2021. L’identification des éléments traces est le premier objectif, afin de les confronter avec les minerais exploités dans la vallée du Minier. Enfin, les résultats obtenus ont nourri une balade numérique conçue et construire par le parc des Grand Causses : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.reoviz.parcgrandscausses

Grapevine and wine have deeply shaped the landscapes, economy and cultures of Europe and the Mediterranean. In France, it is considered that viticulture started in the south via contacts with Mediterranean populations (Greeks, Etruscans, Phoenicians), during the second half of the 1st millennium BCE, and spread further with the Romans. Wild grapevines were nevertheless present in various areas of the country all through the Holocene. No archaeological or historical source allows us to follow the history of grapevine and viticulture over the entire Holocene period and over the whole territory.In this paper we investigate the potential of archaeological plant macroremains (seed/fruits and wood) to trace the history of the vine on a large scale. We have assembled the largest possible database of published and unpublished archaeobotanical data, comprising 4449 site-phases for seed and fruits and 1356 site-phases for wood remains. In spite of taphonomic discrepancies and imbalances in the datasets, the different types of macroremains and modes of preservation produce consistent patterns. They provide the first comprehensive picture of the spread of grapevine, fluctuations in the economic role of viticulture and grape uses over time, although some periods and regions are less documented.Grapevine remains are regularly recorded from the Mesolithic to the Iron Age in most regions showing that human societies were already familiar with the wild plant and its fruits, especially in the Mediterranean. In this region, Vitis remains become considerably more frequent and numerous during the Iron Age, from around 500 BCE onwards, testifying to the rapid and strong implantation of viticulture. Grapevine macroremains confirm that the spread of viticulture outside the Mediterranean area occurred mainly during the Roman period. However, this expansion was limited and mainly focused on the South. The main expansion into the temperate zone took place during the Middle Ages. However, the more detailed fluctuations of viticulture, particularly in relation to climate oscillations are still difficult to follow. Pip remains are mainly associated with urban sites. This is a consequence of the actual consumption of grapes and may be evidence of a viticulture centered around urban areas.

International audience; Lime from ancient, medieval and modern lime kilns was analyzed with X-ray diffraction, SEM-EDS and petrography. Unlike lime from mortars, lime from lime kilns has the advantage of being pure , no admixtures being added yet. This study reveals that lime burners made a great diversity of limes (non-hydraulic, hydraulic, magnesian) The best results were obtained with the XRD method, which documents numerous aspects of the “chaîne opératoire” of lime production. The comparison with ancient, medieval and modern scientists treaties demonstrates that the lime range is essential to many economical sectors, such as construction, agriculture and industry. Through this approach, it is now possible to write a history of lime trade and uses, from Antiquity to the modern times.; La chaux provenant de plusieurs fours de l’Antiquité, du Moyen Âge et de l’époque moderne a été analysée par la diffraction des rayons X, au MEB-EDS et par la pétrographie. Cette chaux présente l’avantage d’être pure, et de ne pas avoir subie les changements chimiques qui ont lieu lors de l’ajout d’adjuvant pendant la fabrication des mortiers. Cette étude montre que les chaufourniers ont produit une grande diversité de chaux (grasses, maigres, hydrauliques, magnésiennes). La diffraction des rayons X, qui présente les résultats les plus prometteurs, éclaire de nombreux aspects des chaînes opératoires de production. Enfin, la mise en perspective de ces résultats avec les sources textuelles montre que la gamme des chaux répond à des besoins spécifiques à certaines filières économiques comme le bâtiment, l’agriculture ou l’industrie. Cet article pose donc les premiers jalons d’une histoire de la circulation et de la consommation des chaux entre l’Antiquité et l’époque moderne.

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International audience; The first evident connections between Marco Polo and members of the Dominican order were made when he began traveling to the Eastwith his father, his uncle, and two Dominicans who rapidly turned back. Despite this unlucky episode, the Dominicans have played an important role in the diffusion and reception of the Divisament dou monde (i.e., the Book of Marco Polo). The Latin translation made by the friar Francesco Pipino of Bologna became the most disseminated version of the book and the first Latin version to be printed. We can deduce that another version is also of Dominican origin. Archival documents attest to links between Marco Polo and the Venetian Dominicans. Members of the Order of the Preachers, who quickly manifested a strong interest in the book, are also responsible for circulating the text in their preaching and teaching, not only across Italy but also in France and England. This essay highlights the connections among Marco Polo, his book, and the Dominicans by combining approaches based on codicology, diplomatics, history, philology, religion, and art history.

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International audience; The ensemble of vestiges called The Seven Churches (in Azeri Yeddi Kilsǝ) is located in the district of Qakh (Qax) in the north-western part of the Republic of Azerbaijan.For what remains today, the ensemble consists of the vestiges of two churches, five chapels, buildings, apparently conventual, and some other constructions. It was protected by a perimeter wall.This group of remains, still little studied, is of great interest in several respects: its size (the largest monastic complex in Caucasian Albania), its typological diversity, the funerary function of the chapels and the kinship of the main church with buildings in the neighbouring Kakheti region of eastern Georgia.For its part, the smaller, eastern church has Armenian affinities. It seems to reflect the presence of an older stratum, in the process of disappearing as a result of the "chalcedonization" of the province in the tenth century.; L'ensemble de vestiges appelé Les Sept Églises (en azéri Yeddi Kilsǝ) est situé dans le district de Qakh (Qax) dans la partie nord-ouest de la République d'Azerbaïdjan.Pour ce qu’il en reste aujourd'hui, l'ensemble est constitué des vestiges de deux églises, de cinq chapelles, de bâtiments, apparemment conventuels, et de quelques autres constructions. Il était protégé par un mur d'enceinte.Ce groupe de vestiges, encore peu étudié, présente un grand intérêt à plusieurs égards : sa taille (le plus grand complexe monastique de l'Albanie du Caucase), sa diversité typologique, la fonction funéraire des chapelles et la parenté de l'église principale avec les bâtiments de la région voisine de Kakheti, dans l'est de la Géorgie.De son côté, l’église plus petite, orientale, a des affinités arméniennes. Elle semble refléter la présence d'une strate plus ancienne, en train de disparaître par suite de la «chalcédonisation» de la province au Xe siècle.

International audience; The mausoleums area of Khwajâ Sabz Push in Bâmiyân, Afghanistan, was looted in 2001, cleared for architectural restoration in 2012 (B. Praxenthaler, ICOMOS/UNESCO) and then excavated in 2016 (Th. Lorain, MAFAB). These two last operations exhumed nearly 3,700 ceramic fragments studied in 2017 and still unpublished. This material comes from a large embankment that mixes waste from pottery production and household ceramics.The production rejects are attested by failed forms, kiln furniture and lining of the kilns. They testify to the production of ceramics, almost exclusively open forms (bowls and plates), decorated with the sgraffito technique on white or cream slip. They are fired a first time as a biscuit and covered with a transparent, almost colourless or yellowish glaze, the decoration highlighted with copper green and manganese brown. The incised decoration can be combined with champlevé or hatched background and the glazes can also be monochrome, yellow or green. Some of the production rejects belong to the so-called "Bâmiyân" type. Forms with painted decoration in slip or coloured glazes, with or without incisions, are also part of the production. The two decoration techniques, incised and painted, sometimes cover respectively the inside and outside of the same forms. Firing is done in bar kilns where the objects are separated by tripods and bowls.It is interesting to note that this decorated ceramic was fired in the same kilns as a production that associates shaping and wheel-turning, in coarse clay and in a wide variety of shapes.Materials from the mausoleum site attest to the production of sgraffito ceramics generally dated to the early 13th century, while the atypical monochrome variants are dated in the literature to between the 9th and 11th centuries. The results of the study of the mausoleums of Khwajâ Sabz Push seem to fix the dating of the fill around the 12th century.

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Résultats des investigations menées par l'équipe du LA3M durant la campagne de juillet 2015 sur le site paléochrétien et médiéval d'Ereruyk, province de Chirak, en république d'Arménie.Ces travaux d'archéologie de fouille, d'archéologie du bâti, et d'histoire de l'architecture et de l'art, complétés de relevés pierre-à-pierre, de plans et coupes, ainsi que de relevés dessinés de fragments de pierres moulurées et sculptées, avaient pour objectif de compléter la documentation recueillie sur ce site depuis le lancement de la mission en 2009.

Résultats des investigations menées par l'équipe du LA3M durant la campagne de juillet 2015 sur le site paléochrétien et médiéval d'Ereruyk, province de Chirak, en république d'Arménie.Ces travaux d'archéologie de fouille, d'archéologie du bâti, et d'histoire de l'architecture et de l'art, complétés de relevés pierre-à-pierre, de plans et coupes, ainsi que de relevés dessinés de fragments de pierres moulurées et sculptées, avaient pour objectif de compléter la documentation recueillie sur ce site depuis le lancement de la mission en 2009.

International audience; Le présent travail propose de reconstituer les dynamiques sédimentaires des trois derniers millénaires autour du site de Mariana. Ce dernier est une colonie romaine établie au nord-est de la Corse autour de 100 av. J.-C. et qui atteint son apogée aux environs des IIe et IIIe siècles de notre ère. Promu au Ve siècle au rang de siège épis- copal, le site reste actif durant tout le haut Moyen Âge (Ve-XIe siècles), avant d'être abandonné. La localisation du site sur le rebord d’une terrasse quaternaire a facilité l’implantation humaine, mais il n’a jamais fait l’objet de recherches géoarchéologiques permettant d'étudier l’évolution des environnements fluviaux et littoraux locaux. Afin de pallier ces lacunes, des mesures de géophysique (méthode de Tomographie de Résistivité Électrique) associées à des carottages ont favorisé la reconstitution des principaux corps sédimentaires et ont permis d’obtenir une séquence chronostratigraphique fondée sur la réalisation de datations par le radiocarbone. Les secteurs d’étude ciblés se localisent d’une part le long du littoral actuel (secteurs Z1 et Z2) et d’autre part entre le site de Mariana et le fleuve Golo (secteur Z3). Les principaux résultats mettent en évidence : (1) un phénomène de progradation globale de la ligne de rivage depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours et (2) un alluvionnement important au Moyen Âge (vers les XIVe-XVe siècles apr. J.-C.) se traduisant notamment par une multiplication des chenaux (tressage). Le littoral enregistre ainsi les effets de cette crise hydrologique attribuable au Petit Âge de Glace.

Les ferrures de portes des églises romanes du Roussillon constituent un ensemble archi-tectural exceptionnel, patrimoine emblématique de la région. Malgré un vaste travail derecensement et de description de ces ensembles mené par Noël Bailbé, on ignore encorequelles techniques ont été utilisées pour la production de ces pièces remarquables. Lalittérature vante pourtant souvent les mérites de ce fer catalan et un rapprochement troprapide a été fait entre ces ferrures de tradition romane et le développement des premiersmarteaux hydrauliques. Nombre de ces portes ont toutefois été partiellement ou totalementremaniées au cours des siècles et les formes établies au XIIe siècle n’ont cessé d’être copiéesultérieurement tant et si bien qu’il est aujourd’hui difficile de qualifier l’authenticité de cesensembles. En outre, l’examen approfondi de ces pentures révèle des formes et des traditionstechniques différentes : volutes plates ou cannelées, avec ou sans soudures, volutes à crêtes,bandes avec plusieurs types de cannelures, correspondant peut-être à des ateliers, des qualitésou des chronologies distinctes. Si les conditions de production et de circulation du fer sontconnues par les archives pour les derniers siècles du Moyen Âge, elles le sont moins pourles XIIe et XIIIe siècles.L’étude archéométallurgique de ces ferrures a été entreprise dans le cadre du projetFERMAPYR qui a pour dessein d’étudier à travers les sources écrites, archéologiques etarchéométriques la production et la circulation du fer dans la partie orientale du massif desPyrénées, avant l’implantation de la forge dite à la catalane. L’ambition de cette étude estd’enrichir ces réflexions de l’analyse du métal qui compose ces ferrures en rapport étroit avecla documentation écrite, en particulier autour de la question des aciers. Les objectifs sontmultiples. Il s’agit, tout d’abord, de déterminer la nature du métal utilisé, entre fer doux etacier fortement carburé, et d’en caractériser la qualité selon des critères métallographiques.L’analyse de la composition des inclusions de scories permet également de retracer lescircuits d’approvisionnement des sites de production jusqu’au monument, en lien avec lesprospections archéologiques réalisées en parallèle dans le massif du Canigou notamment etplus généralement dans les départements des Pyrénées- Orientales et de l’Ariège.Trente-huit prélèvements infracentimétriques ont pu être réalisés sur des ferrures déjà briséeset des gonds de portes et fortifications issus des monuments de 13 communes. Le choix s’estporté sur les monuments du Conflent, du Vallespir, des Aspres et de la plaine du Roussillon,de la vallée de la Têt aux implantations d’altitude des contreforts du Canigou, en considérantdes ferrures de typologies différentes afin d’appréhender en partie la variété du corpus etde pouvoir comparer la qualité et l’origine des fers architecturaux en fonction des usages.Les analyses révèlent d’une part des différences de qualité entre les objets, mais surtoutrelient les lieux de consommation à des sources d’approvisionnement distincts en fonctionde leur localisation. Ces travaux complètent ainsi la définition des marchés et des modalitésd’échange dont les sources écrites témoignent largement à partir du début du XIVe siècle

International audience; Depuis près de 20 ans, l’étude des spectres anthracologiques est de plus en plus souvent complétée par des analyses de morphologie des cernes (courbure, largeur moyenne, etc.). Cependant, dans ces études, l’aspect chronologique reste peu ou non exploité en raison de la friabilité des charbons de bois, qui affecte particulièrement les restes de grande taille (diamètre supérieur à 2 cm), plus susceptibles de posséder un grand nombre de cernes. Cette fragilité et la grande taille de ces charbons ne permettent pas d’appliquer les méthodes classiquement utilisées en anthracologie (cassure fraiche) ou en dendrochronologie (découpe et ponçage) afin de créer une surface d’observation continue. Le protocole développé par Brossier et Poirier (2018) permet de s’affranchir de ces contraintes, en fixant le charbon dans sa position initiale à l’aide d’une gaine thermorétractable. La création de cette surface plane rend ainsi possible la numérisation à haute définition, la mesure des largeurs de cernes et l’observation anatomique sur la totalité du plan transversal. L’établissement de patrons d’accroissements ou de chronologies des charbons ouvre de nouvelles perspectives pour éclairer les durées d’occupation des sites, interdater des structures, documenter la gestion du combustible, etc. Cette communication porte sur les apports récents de l’application de cette méthode, confirmant l’intérêt de la généralisation de l’anthraco-chronologie. Sur le site d’Eyrein (19), l’étude, au moyen d’un tomographe (imagerie à rayon x), de charbons issus d’une trentaine de fours à pierres chauffées datés de l’âge du Fer a permis d’interdater ces structures, suggérant le fonctionnement dans la longue durée de ce type d’alignement. Sur le site protohistorique de Combailleaux (34), les charbons de l’atelier de métallurgie montrent une alternance de périodes à cernes larges et à cernes étroits, permettant d’aborder la gestion des boisements. Enfin, la présentation de bois d’œuvre issus de différents sites antiques (Die, 26 ; Rirha, Maroc), permet de discuter de l’application du protocole d’échantillonnage, et de déterminer les quantités minimales requises pour obtenir une information représentative. Référence:Brossier & Poirier (2018). A new method for facilitating tree-ring measurement on charcoal form archaeological and natural contexts. Journal of Archaeological Science: Reports, 19 : 115-126.Brossier et al. (2020). Nouveau protocole de prélèvement et de préparation des macro‐charbons pour une généralisation des études anthraco‐chronologiques, Bioarchéologie : minimums méthodologiques, référentiels communs et nouvelles approches : Actes du 4e séminaire scientifique et technique de l’Inrap, 28-29 nov. 2019, Sélestat, Inrap, 14 p.Beausoleil et al. (2007). Un alignement de fours à pierres chauffées du premier âge du Fer: la ligne de feux d'Eyrein (Corrèze). Documents d'archéologie méridionale : 29-30.

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International audience; Within the framework of the WP2 of the A*Midex TRIADS programme, supported by the National Heritage Institute of Tunisia, the University of Sfax, the University of Sousse and Aix-Marseille University, a series of four kakemonos presenting the main results of the excavation and study of funerary urns conserved at the Archaeological Museum of Sfax and coming from the archaeological site of Thaenae has been made for temporary and itinerant exhibitions aimed at the general public. These posters were presented for the first time during the closing day of the TRIADS programme on 17 February 2023 at the Institut National du Patrimoine de Tunisie.; Dans le cadre du WP2 du programme A*Midex TRIADS, porté par l’Institut National du Patrimoine, l’Université de Sfax, l’Université de Sousse et Aix-Marseille Université, une série de quatre kakemonos présentant les principaux résultats de la fouille et de l’étude des urnes funéraires conservées au musée archéologique de Sfax et provenant du site archéologique de Thaenae a été confectionnée pour des expositions temporaires et itinérantes à destination du grand public. Ces panneaux ont été présentées pour la première fois lors de la journée de clôture du programme TRIADS le 17 février 2023 à l’Institut National du Patrimoine de Tunisie.

International audience; Several 15th century pilgrimage narratives to the Holy Land mention the local guides, who had to lead and to make the trips of the pilgrims easier. The latters speak about them in places dedicated to advices for potential pilgrims ; they often recommend not to rely completely to these people, rarely portrayed in a favourable manner. Travelling through an unfamiliar space, the pilgrim is reluctantly obliged to trust his guide, the only one able to keep him safe and to provide him access to the desired place. But we can read, in some narratives, more personnal passages too, showing a more profound relationship between the pilgrim and his guide.; Plusieurs récits de pèlerinage en Terre sainte du XVe siècle mentionnent les guides locaux chargés de favoriser et d’encadrer les déplacements des pèlerins. Ceux-ci en parlent dans les paragraphes consacrés aux conseils qu’ils donnent à leurs éventuels successeurs, leur recommandant souvent de n’accorder qu’une confiance limitée à ces personnages, rarement dépeints sous des jours favorables. Voyageant dans un espace qui ne lui est pas familier, le pèlerin se voit obligé malgré lui de se fier à son guide, seul à pouvoir assurer sa sécurité et son accès aux lieux désirés. Mais on lit aussi, dans certains récits, des passages plus personnels, faisant état d’une relation plus profonde établie entre le pèlerin et son guide.

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International audience; The traditional picture of the animal economy in medieval Provence is one usually characterised by caprine and, in particular, sheep. Throughout the Middle Ages, this species dominated almost all faunal assemblages from urban contexts. However, recent advances in the study of rural contexts reveal a little-known facet of Provençal diets that leads us to question the “hegemony” of sheep in contexts prior to the 13th century. On the aristocratic sites of Notre-Dame and La Moutte in Allemagne-en-Provence, as well as at La Roca of Niozelles (Alpes-de-Haute-Provence), occupied between the end of the 10th and the 12th centuries, the meat diet is essentially focused on pork. This contribution is a synthesis based on the relative proportions of the three main domestic taxa (cattle, pigs, caprine) from the 10th to the 14th centuries, on these three sites, and on published local and interregional comparative contexts. The overall assemblage shows the strong social dimension of pig farming in south-eastern France for the central Middle Ages and the late specialisation of Provence in sheep husbandry.; L’image de l’économie animale en Provence médiévale est traditionnellement marquée par les caprinés et en particulier, le mouton. Tout au long du Moyen Âge, cette espèce domine dans la quasi-totalité des assemblages fauniques issus de contextes urbains. Pourtant, les avancées récentes en milieu rural révèlent une facette peu connue de l’alimentation provençale qui pousse à nuancer l’« hégémonie » ovine pour les périodes antérieures au XIIIe siècle. Sur les sites aristocratiques de Notre-Dame et de la Moutte d’Allemagne-en-Provence, ainsi qu’à la Roca de Niozelles (Alpes de Haute-Provence), occupés entre la fin du Xe et le XIIe siècle, l’alimentation carnée est essentiellement fondée sur le porc. Cette contribution est une synthèse qui s’appuie, entre les Xe et XIVe siècles, sur les proportions relatives des trois principaux taxons domestiques (bœuf, porc, caprinés) sur ces trois sites ainsi que sur des contextes de comparaison locaux et interrégionaux déjà publiés. L’ensemble témoigne de la forte dimension sociale de l’élevage porcin dans le sud-est de la France pour le Moyen Âge central et une spécialisation tardive de la Provence dans l’élevage ovin.

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Rapport sur la campagne de fouille 2013 conduite dans l'enclos de l'ancienne abbaye mauriste d'Aniane. Cette troisième campagne de fouille mise en oeuvre dans le cadre du programme d'action du Grand site de France "Saint-Guilhem-le-Désert/ Gorges de l'Hérault" a permis d'identifier les vestiges de l'abbatiale médiévale, d'une chapelle funéraire (XII-XVIe s.) et de reconnaitre une section du cloître roman.

International audience; The archaeological exploration of the Arkipiskopi site in the old town in Nicosia, carried out by FryniHadjichristofi and her team (Cyprus Department of Antiquities) from 2009 to 2011, and again in 2016,uncovered the remains of a well with pully wheels, known in Cyprus as αλακάτιν/alakatin and more usuallyknown in the Mediterranean by the term sakieh. While earlier examples do exist on the island, this is the firstanimal-drawn hydraulic machine that allowed water to be taken from a deep well uncovered in Nicosia forthe Latin, Ottoman and English eras. First of all, this study will examine and interpret the remains of thesestructures alongside information garnered from the archives, travellers’ accounts, drawings from the late 16th andearly 18th centuries, a map dating from 1882 and the 1948 land register, in order to better grasp the contextof the well and how it functioned over a long period of time. It will also present the terracotta pots fixed tothe wheel for the purpose of collecting water that, for the most part, have not been covered at all by studiesof ceramics on the island.; L’exploration archéologique du site de l’Arkipiskopi dans la vieille ville de Nicosie, conduitepar Fryni Hadjichristofi et son équipe (Département des Antiquités de Chypre) de 2009 à 2011 puis en 2016,a mis au jour les vestiges d’un puits à roue élévatrice appelé à Chypre αλακάτιν/alakatin et plus habituellementconnu dans le monde méditerranéen sous le nom de sakieh. S’il en existe des exemplaires plus anciensdans l’île, c’est la première machine hydraulique à traction animale permettant de puiser l’eau dans un puitsprofond fouillée à Nicosie pour les époques latine, ottomane et anglaise. Cette étude entend d’abord examineret interpréter les vestiges de ces structures au regard des informations livrées par des documents d’archives et desrécits de voyageurs, des dessins de la fin du XVIe et du début du XVIIIe siècle, un plan de 1882 et le cadastre de1948, afin d’en mieux saisir les contextes de fonctionnement sur une longue durée. Elle présente aussi les godetsde terre fixés sur la roue pour le puisage de l’eau et qui, à de rares exceptions, ont complètement échappé auxétudes céramologiques conduites dans l’île.

Le diagnostic archéologique fait suite à une demande de projet immobilier qui doit intégrer une partie de l’enceinte médiévale de Limoux dont une tour. Il comprend une approche sur les bâtiments existants au contact du rempart, pour cerner son état de conservation et une intervention dans le jardin d’agrément sous forme de sondages mécaniques. A l’extérieur, une étude géotechnique a révélé des remblais anthropiques entre 2,40 m et 3,40 m de profondeur, sans atteindre le substrat. Le principal sondage archéologique à mis en évidence une activité humaine sur 3,80 m d’épaisseur. Des murs s’implantent d’abord dans des dépôts naturels anthropisés (âge du Fer/ Bronze) d’environ 70 cm d’épaisseur, avant d’entamer le substrat de marne blanche. On ignore de quand ils datent, mais l’étude de la faune et de la céramique suggèrent leur démolition vers le XVIIe siècle. Une grande fosse associée à cette phase, se poursuit franchement en profondeur, dans la marne blanche. Cet endroit est alors occupé par le couvent des Augustines de Sainte-Marthe jusqu’à la Révolution française, dont l’origine remonterait au XIVe siècle. Au-dessus, des couches de remblai se succèdent en alternance avec deux niveaux de circulation, une structure indéterminée et un modeste four de terres cuites arasé, à 2 m de profondeur. Celui-ci contenait du mobilier du XVII-XVIIIe siècle qui présume que le four ne fonctionnait pas avec les murs. Il est probablement postérieur à la Révolution française car le lieu était jusque là occupé par des jardins, du temps des religieuses. Concernant le bâti, la tour est couronnée par un système défensif du XVIe siècle et remonterait au début du XVe siècle. Elle détient deux archères pattées inconnues dans l’Aude, une poutre décorées entre la fin du XVIe siècle et le 3e quart du XVIIe siècle et deux papiers peints superposés de la première moitié du XIXe siècle. Le croisement des archives avec les observations archéologiques permettent de supposer que le parement extérieur du rempart est préservé sur toute sa longueur dans le bâti existant, même si la plupart du temps, il ne possède plus son épaisseur originelle. Le rempart serait conservé sur plus de deux niveaux, avec le parapet de son chemin de ronde encore en place. Il dévoile aussi l’existence d’un ancien hôpital qui faisait partie du couvent de Augustines de Sainte-Marthe et dont une partie seulement se rapporte au projet. Après la Révolution française, l’ensemble du terrain a été fortement surélevé. Ce bâtiment n’a gardé que sa façade avant et a été transformé en demeure bourgeoise, en absorbant le chemin militaire et en intégrant la tour. Son plan originel et le chemin militaire, sont probablement préservés sous le sol actuel, avec la possibilité d’un état médiéval dans ce qui subsiste, étant donné que le couvent remonte au début du XIVe siècle.

At the centre of the Mediterranean basin, Sardinia is an 'island of silver veins' exploited for several millennia, from Antiquity to the end of the 20th century, essentially in the south-west of the island, around Iglesias. It is this industrial zone, marked by the mining companies that occupied and exploited it, that is the subject of an archaeological survey conducted by the Ecole française de Rome. In order to obtain an initial representative inventory of the sites of the old workings (ancient and medieval) and to get an overview of their forms, the prospecting was preceded by an examination of the plans of mining concessions from the 19th and 20th centuries. The 2022 campaign complements the prospecting carried out in 2021. The main objective was to locate carbonised forests to feed silver and lead smelters. The second objective was to complete the searches in three zones: Gutturu Pala (zone 4), Marganai (zone 5) and Grugua (zone 15). The old works they contain have been digitised, i.e. 3211 occurrences. With the help of Lidar surveys of the region, drone photogrammetric surveys and pedestrian reconnaissance, an initial archaeological corpus was created. To date, there are 814 deposits distributed across the Iglesiente in 15 areas, essentially surface mining workings (shafts, trenches, etc.), and 2913 potential charcoals. At the end of this second campaign, the archaeological corpus was completed and, above all, extended to cover the coal, forest and environmental dynamics of the Iglesiente. The study of the charcoal sites can be conducted diachronically and provide spatial, botanical and chronological information on the ancient forests exploited. Extensive prospecting can be considered completed.; Al centro del bacino del Mediterraneo, la Sardegna è un'"isola di vene d'argento" sfruttata per diversi millenni, dall'Antichità alla fine del XX secolo, essenzialmente nel sud-ovest dell'isola, intorno a Iglesias. È questa zona industriale, segnata dalle compagnie minerarie che l'hanno occupata e sfruttata, che è oggetto di un'indagine archeologica condotta dall'Ecole française de Rome. Per ottenere un primo inventario rappresentativo dei luoghi dove si trovano i lavori vecchi (antiche e medievali) e per avere una visione d'insieme delle loro forme, la prospezione è stata preceduta dall'esame dei piani delle concessioni minerarie dei secoli XIX e XX. La campagna del 2022 si integra con le prospezioni effettuate nel 2021. Il principale obiettivo era quello di individuare le foreste carbonizzate per alimentare le fonderie di argento e piombo. Il secondo obiettivo era quello di completare le ricerche in tre zone : Gutturu Pala (zona 4), Marganai (zona 5) e Grugua (zona 15). I lavori vecchi che contengono sono state digitalizzate, cioè 3211 occorrenze. Con l'aiuto di rilievi Lidar della regione, rilievi fotogrammetrici eseguiti da droni e ricognizioni pedonali, è stato creato un primo corpus archeologico. Ad oggi, ci sono 814 giacimenti distribuiti nell'Iglesiente in 15 zone, essenzialmente lavori minerari di superficie (pozzi, trincee, ecc), e 2913 carbonaie potenziale. Al termine di questa seconda campagna, il corpus archeologico è stato completato e soprattutto esteso alle questioni del carbone, delle dinamiche forestali e ambientali dell’Iglesiente. Lo studio delle carbonaie potrà essere condotto in modo diacronico e fornire informazioni spaziali, botaniche e cronologiche sulle antiche foreste sfruttate. Le prospezioni estensive possono essere considerate completate.

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Le diagnostic archéologique a permis de mettre en évidence la construction et l’occupation d’un habitat rural durant l’Antiquité. Le substrat calcaire et ses altérations (terra rossa) présentent un fort pendage vers le sud. Elles sont entaillées pour y installer un habitat rural autour du changement d’ère (période augustéenne). Cet habitat, dont plusieurs murs, une structure de chauffe et des niveaux d’occupation ont été mis au jour dans des espaces différents, peut être mis en relation avec les portions de murs assez arasés et les structures fossoyées identifiées au cours du diagnostic concomitant et mitoyen au sud. Les différences d’altitude entre l’habitat rural au nord et la partie basse plus spécifiquement destinée à l’activité agricole, permet d’envisager une organisation en terrasse. Le tout semble abandonné vers le milieu du IIe siècle ap. J.-C.

International audience; The article is devoted to the remains of a Jewish cemetery discovered in the south of the Republic of Armenia, in Yéghegis (Yéghéguis). In the 13th-14th centuries, it was the capital of a principality which, despite the heavy Mongol yoke, experienced a certain economic and cultural boom. Sixty-four tombstones are preserved there on which twenty inscriptions have been noted, including eighteen in Hebrew and two in Aramaic. The dates range from 1266 to 1346. By the material (a gray basalt), the morphology and the ornamentation, these tombstones fit harmoniously into local standards and traditions; they are close in particular to those of the province princes. These tombstones reveal the existence, in this part of medieval Armenia, of a fairly large Jewish community, which probably enjoyed a high social level and was well integrated. At the same time, the inscriptions and, to some extent, the decoration show a strong attachment to Jewish cultural and religious traditions.; L’article est consacré aux vestiges d’un cimetière juif découvert dans le sud de la république d’Arménie, à Éghéguis (Yéghégis). Aux XIIIe-XIVe siècles, c'était la capitale d’une principauté qui connaissait, malgré le lourd joug mongol, un certain essor économique et culturel. Soixante-quatre pierres tombales y sont conservées sur lesquelles vingt inscriptions ont été relevées, dont dix-huit en hébreu et deux en araméen. Les datations s’étendent de 1266 à 1346. Par le matériau (un basalte gris), la morphologie et l’ornementation, ces pierres tombales s’inscrivent harmonieusement dans les normes et traditions locales ; elles sont proches en particulier de celles des princes de la province. Ces pierres tombales révèlent l’existence, dans cette partie de l’Arménie médiévale, d’une communauté juive assez nombreuse, qui jouissait probablement d’un haut niveau social et était bien intégrée. En même temps, les inscriptions et, dans une certaine mesure, la décoration montrent un fort attachement aux traditions culturelles et religieuses juives.

International audience; A silver age. This is how a large part of the Western Middle Ages, between the 8th and 13th centuries, could be described. It was based on the depletion of ancient gold deposits, and was marked by the introduction of a quasi-monometallism of silver in its monetary systems and by the abundant and varied use of the metals contained in the mined ores, such as lead and copper. At the origin of this dominance were the mines and their workshops, which spread throughout the western massifs. They were the meeting point of those who worked, those who exploited and those who dominated. In order to explore the spaces, actors and rhythms of silver production, this book focuses on Languedoc companies operating on a large southern edge of the Massif Central. By mobilising written sources and archaeological remains, and by focusing on the geography of one of the most important regions for the supply of precious metals in the Middle Ages, it proposes a multi-scalar research, bringing into dialogue, in the long Middle Ages, norms and practices, techniques and society, exploitation and domination of spaces.; Un Âge de l’argent. Ainsi pourrait-on qualifier une large moitié du Moyen Âge occidental, située entre les VIIIe et XIIIe siècles. Fondé sur l’épuisement des ressources aurifères antiques, il s’est dessiné avec l’adoption d’un quasi-monométallisme d’argent dans ses systèmes monétaires et par les usages abondants et diversifiés des métaux contenus dans les minerais exploités, tels que le plomb et le cuivre. À l’origine de cette prédominance, les mines et leurs ateliers qui ont essaimé dans les massifs occidentaux, à la confluence de ceux qui travaillaient, de ceux qui exploitaient et de ceux qui dominaient. Pour explorer les espaces, les acteurs et les rythmes de la production argentifère, ce livre se fonde sur des entreprises languedociennes, actives sur une large bordure méridionale du Massif central. En mobilisant les sources écrites, les vestiges archéologiques et en faisant la part belle aux géographies de l’une des principales régions médiévales pourvoyeuses de métaux précieux, il propose un voyage multi-scalaire en faisant dialoguer, dans un long Moyen Âge, normes et pratiques, techniques et société, exploitation et domination des espaces.

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International audience; Recent excavations carried out between 2011-2016 in the ancient and medieval town of Soyons (Ardèche), located in the middle Rhône valley, in the territory of the roman colony of Valence, provide us new data on the occupation of the hilltop of Le Malpas.The study of the fortification of the Iron age has revealed the existence of a rampart built during the 3rd century AD. At this time, the lower city, under the actual village, is gradually abandoned. After a probable hiatus during the 4th century AD, the hilltop and the lower city grew again during the 5th and the 6th century AD. The late antique artefacts discovered in all the trenches dug on the Malpas let us assume a very dense occupation. These data give us a first glimpse of the economic activities and the social life of the inhabitants. Fragments of Gaza’s amphoras and the diversity of the small finds indicate a comfortable background for a part of the population. The seventeen epitaphs, discovered in the hilltop and the lower city, dated from the merovingian period, confirm the presence of a local elite during the 6 th and the 7th century AD.

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La fouille archéologique préventive sur ce site, en bordure de la plaine de l’Argens et surplombé par le village et sa collégiale démontre qu’il est soumis à une forte érosion à toutes les époques. Ce lessivage permanent des sols a sans doute atténué la pente du terrain. Il a pour principal résultat un fort dérasement des structures : au point le plus élevé du site, c’est à- dire au nord-ouest, le rocher affleure et, partout ailleurs, seuls les aménagements profondément ancrés sont conservés. La gestion des eaux de ruissellement et des eaux de source semble d’ailleurs une préoccupation majeure sur ce site jusqu’à nos jours où deux canaux souterrains toujours en activité traversent le site en partie nord. Un premier réseau fossoyé, semble mis en place dès l’Antiquité pour tenter de canaliser et drainer les eaux. Ces aménagements s’accompagnent probablement d’une mise en culture des terres dont plusieurs fosses seraient le témoignage. En effet, plus d’une centaine de fosses et petites tranchées ont été dégagées. Le mobilier recueilli indique que les plantations s’échelonnent depuis l’Antiquité jusqu’à peu. Deux sépultures en coffre quadrangulaire de tegulae ont été aménagées au sud de cette zone, entre la seconde moitié du Ier s. ap. J.-C. et le premier tiers du siècle suivant d’après les résultats 14C. L’une renfermait un sujet immature, l’autre un individu masculin de plus de 40 ans. La présence de clous semble attester de la présence d’un coffre en bois. Dans le même secteur, une dizaine de petites fosses, s’échelonnant sur une trentaine de mètres, sont tapissées de charbons, et remplies d’une grande quantité de fragments d’os carbonisés (faune), le tout coiffé par une tegula. Les analyses 14C pratiquées sur cinq d’entre elles donnent une fourchette de datation très large, entre 80 et 406 ap. J.-C. Dans cette partie, peu de vestiges de l’époque médiévale : cinq tronçons de caniveaux construits perpendiculaires à la pente et deux autres divergents pourraient être rattachés à cette période même si le mobilier recueilli dans leur comblement fournit peu d’indications chronologiques pour la plupart. L’inhumation en fosse d’un équidé, parfaitement à l’aplomb d’une des tombes antiques tardives, intervient dans le courant du XIVe s. Dans l’angle nord-ouest, les vestiges d’un long mur affleurent. Ils forment un retour à angle droit au sud-ouest. Un bâtiment y est accolé, perçu au travers de tranchées de récupération formant un quadrilatère. La chronologie de cet enclos est incertaine. Hormis quelques fosses, trous de poteau et structures énigmatiques ainsi qu’une tombe sous bâtière isolée de la seconde moitié du IIIe s. ap. J.-C. ou de la première moitié du IVe s., l’essentiel de la partie orientale du site est occupé par des constructions. Au nord-est, et traversé par le canal en activité, un premier bâtiment, de plan rectangulaire est construit vers la fin du Ve s. ou au début du VIe s. ap. J.-C. Dans un premier temps, le bâtiment semble comporter deux pièces où les murs périmétraux sont chaînés aux murs de refends. Le bâtiment est ensuite étendu à l’ouest en y ajoutant une troisième pièce. L’angle d’un deuxième corps de bâtiment se dessine quelques mètres plus au sud, vraisemblablement contemporain du premier. Une petite cuve carrée est installée dans l’angle de ce bâtiment, enduite de béton hydraulique. Dans le reste de l’espace dégagé, un « dallage » de fragments de tegula et de calcaire posés à plat est présent de manière lacunaire. Au cours du second Moyen Âge est mis en place un vaste bâtiment au sud du site, dont ne subsistent que les substructions et les aménagements excavés. Dans un premier temps, l’ensemble occupe un peu plus d’une centaine de mètres carrés pour atteindre près de 600 m² dans le courant du XIVe s. À ce moment, pas moins d’une trentaine de bassins en pierre sont enterrés dans la partie méridionale du complexe, concentrés dans un périmètre de 185 m². Le bâtiment se poursuit vers le nord mais cette partie ne comporte pas d’aménagements enterrés et seules les fondations des murs y sont conservés : un grand espace vide, qui pourrait être une cour jouxte l’ensemble des bassins au nord-est, espace où sont accolées encore plus au nord six pièces de taille variable. Au sud, un grand corps de bâtiment renferme une batterie de bassins rectangulaires, tous construits et dallés en pierre calcaire. Ils sont de dimensions et de profondeurs variables, certains enduits de béton hydraulique, d’autres non. Une partie d’entre eux présente une très forte usure sur leurs parois aussi bien que sur leur pavage, usure évoquant à la fois le battement d’un liquide et un brassage circulaire à l’horizontale. Les mêmes portent presque tous des empreintes de couleur brune sur leurs parois. Les murs périphériques de cet ensemble sont ceinturés par un réseau de caniveaux évacuant les eaux vers le sud et vers l’est pour le mettre hors d’eau, tandis qu’à l’intérieur, un réseau secondaire (très arasé) évacue les eaux de deux bassins dans le réseau périphérique. Dans l’état actuel de la réflexion, tout pousse à croire que cette batterie de bassins servait au tannage des peaux : la quantité de bassins et la densité de leur implantation, la chaux contenue dans certains, l’usure particulière évoquant le brassage ou le foulonnage dans d’autres, les traces brunes sur les mêmes qui pourraient être des résidus de tan, le fait qu’aucun bassin sauf deux ne possède d’évacuation… Le complexe artisanal est entièrement détruit au cours du XVIe s. et comblé à l’aide des gravats issus de sa démolition. Quelques tranchées, dont le tracé « en chicane » évoque des tranchées de redoute, sont percées un peu partout. Elles semblent s’échelonner entre le XVIe s. et le XVIIIe s. et seraient le témoignage des nombreux sièges qu’a subi la ville dans cette période (comme la destruction du complexe artisanal pourrait en être un). Dès lors, ces terres, naturellement et abondamment irriguées, sont aménagées en trois terrasses et entièrement consacrées à la culture, deux canaux encore en activité et un bassin en partie nord aidant à la gestion des eaux.

International audience; Mendicant brothers do not appear in the foreground of the studies about the emergence and the development of the geography in the last centuries of the Middle Ages. Their statute (the practice of charity, the itinerant preaching, the cursus of studies) and the missions they accomplished (in particular apostolic missions in Orient) prompted members of these orders to somehow « practice » geography. Beyond this practice, we notice a real interest, as well as an accumulation and a transmission of knowledge.; Les frères mendiants n’apparaissent pas au premier plan dans les études sur l’émergence et le développement de la géographie aux derniers siècles du Moyen Âge. Le statut (pratique de la quête, prédication itinérante, parcours d’études) et les missions (en particulier l’apostolat en Orient) assumées par les membres de ces ordres les incitaient cependant à avoir une certaine « pratique » de la géographie. Au-delà de cette pratique, on relève un réel intérêt, ainsi qu’une accumulation et une transmission des connaissances.