Search

Au moyen d'un dispositif experimental deja decrit, a savoir une chambre de Wilson de 50 cm de hauteur placee entre les pieces polaires du grand electro-aimant de l'Academie des Sciences (13000 gauss dans toute la chambre), et declenchee par des compteurs, nous avons poursuivi les etudes de l'an dernier sur les particules de grande energie du rayonnement cosmique (1). La precision a pu etre amelioree, ce qui a permis de faire des mesures sur des particules dont le domaine d'energie s'etend jusqu'a 20 milliards d'electron-volts. Un millier de cliches a ete pris. Les trajectoires observees sur la moitie d'entre eux ont ete utilisees pour les mesures. Nous avons etudie: 1° la repartition des corpuscules de grande energie venant de l'atmosphere et traversant la chambre dans une direction sensiblement verticale sans condition de pouvoir penetrant : cette repartition correspond a un nombre a peu pres egal de particules des deux signes, pour toutes les energies. ce qui confirme et etend legerement les resultats deja connus. 2° Les particules selectionnees dans le groupe ultra-penetrant, enregistrees avant traversee par elles d'une epaisseur de plomb de 14 cm. Les resultats developpent ceux de l'an dernier, a savoir qu'il y a predominance departicules chargees positivement, dans les tres grandes energies surtout, pour les rayons capables de traverser 14 cm de plomb. Ils montrent aussi que, dans la statistique ainsi etablie, plus d'un quart des rayons ne sont pas devies d'une facon appreciable par le champ magnetique et correspondent a des energies superieures souvent a 20 milliards d'electron-volts. 3° Les particules observees apres traversee de 14 cm de plomb. Les resultats montrent que la proportion de rayons non devies est tres inferieure a celle du paragraphe precedent; ils laissent subsister des indications dont l'interpretation est incertaine. 4° L'ensemble des resultats montre que, pour les particules etudiees (energie comprise entre 1 et 20 milliards d'electron-volts) la perte d'energie par centimetre de plomb est certainement tres inferieure en moyenne a la valeur de l'energie de la particule, ce qui constitue une grande difference entre ces rayons et ceux dont Anderson et Neddermeyer ont etudie la perte d'energie dans le plomb. 5° Des indications sont donnees aussi sur differents phenomenes : secondaires le long des trajectoires, gerbes observees, possibilites de deduire la nature de la particule de l'energie du secondaire produit, etc.

Publisher Summary This chapter establishes the connection between energy and happiness. Since the end of World War II, all the world's industrial nations have chosen the path of unconstrained scientific development. Basic science followed by the astonishing applications of recent years. People live much longer, children survive to adulthood, and mothers do not die in childbirth. Food intakes are balanced, and there is no longer the fear of famine or malnutrition. Thanks to electricity, motors, heat engines for refrigerators and freezers, low temperature technology for preserving and transporting perishable goods, chemistry, conversion of coke to gas, giant dams, and drilling techniques for obtaining petrol to produce electricity. A revolution has also occurred in communications, largely due to extraordinary developments in the field of solid-state physics. Everything that could be wished for personal, intellectual and artistic culture, or just for information, is readily available. Fast means of transport have multiplied, offering unlimited possibilities of travel. Progress in chemistry, electronics, and data processing has limited the need for effort and hard work.

Etude du rayonnement cosmique selon la latitude du lieu d’observation (Auger et Lerince-Ringuet, 1933. Un voyage en bateau de Hambourg a Buenos-Aires et retour a permis d’elucider, au moyen de compteurs d’electrons, l’effet de latitude qui venait d’etre decouvert par Clay avec une chambre d’ionisation. Cet effet est important parce qu’il permet de savoir si la composante primaire du rayonnement cosmique est electriquement chargee ou non. Son etude a fait l’objet depuis 1932 d’un grand nombre de travaux, en particulier une vaste expedition sur toute la surface du globe organisee par A.H. Compton. Les recherches que nous avons faites des 1933 ont montre l’importance de cet effet au niveau de la mer sur les differentes composantes du rayonnement: elles ont permis aussi de verifier l’effet azimutal (predominance de rayons venus de l’ouest) qui s’interprete par une predominance dans le rayonnement primaire, de particules chargees positivement.

Both Pierre Auger and I are reckoned as being among the last representatives, the last witnesses, the last vestiges of the remarkable days of cosmic-ray research in the thirties. One half-century ago, thanks to the work of Hess, a very weak radiation was already known, whose intensity increased with altitude, but only very little information had been obtained on its nature and its effects. At that time, the detection technique of fast moving charged particles was just beginning to be useful for the study of this radiation. Coincidence arrangements of Geiger counters were developed first by Bothe and Kolhorster, and then by Rossi; the use of Wilson chambers, which were previously triggered at random, was widely extended thanks to the triggering counters conceived by Blackett and Occhialini. A few years later, the practice of “thick” photographic emulsions was completed by Powell, Lattes and Occhialini.

LES etudes de la variation du rayonnement cosmique suivant la latitude (Clay, Compton et collaborateurs, Hoerlin) ont ete effectuees jusqua presents avec la methode des chambres d'ionisation ; ces mesures ont montre l'existence d'un minimum de i'ionisation par rayons cosmiques dans les regions equatoriales.

WHILE examining the absorption of neutrons emitted from boron bombarded by α-rays from an ampoule of radium emanation, we have been able to establish a phenomenon which seems worthy of attention.

I HAVE studied the very penetrating component of cosmic radiation by means of a large vertical Wilson chamber actuated by counters, following the method of Blackett and Occhialini. The chamber is 55 cm. high and 15 cm. broad and is placed between the large poles of 75 cm. diameter of the electromagnet at Bellevue of the Paris Academy of Sciences. The magnetic field is 13,000 gauss over all the chamber. The experimental apparatus is shown in Fig. 1. A 7 cm. block of lead is placed between the counters. Rays such as AB were photographed. The cosmic rays photographed with this arrangement are those which are able to penetrate the lead block, that is, the more penetrative component of the spectrum alone is photographed.