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CONTEXTE : parmi les plantes médicinales, le cannabis est probablement l’une des plus anciennes. Aujourd’hui l’usage médical du cannabis est autorisé dans 21 pays sur les 27 que comptent l’Union Européenne. En mars 2021 la France a débuté une expérimentation. Elle a deux objectifs: tout d’abord d’évaluer en situation réelle, le bon déroulement du circuit de prescription et de délivrance entre les professionnels de santé, médecins et pharmacies, et les patients ; deuxièmement recueillir les premières données françaises sur l’efficacité et la sécurité de l’utilisation du cannabis dans un cadre médical. Ainsi, l’évaluation de cette expérimentation permettra de décider d’une possible généralisation du cannabis médical en France.OBJECTIF : l’objectif de l’étude est de réaliser un état des lieux des représentations du cannabis médical chez les médecins généralistes. Ce travail cherche à comprendre leurs attentes et mieux cerner le rôle qu’ils souhaitent avoir. L’étude s’intéresse également aux préjugés du cannabis et les réticences face à son usage.MÉTHODE : il s’agit d’une étude qualitative réalisée par entretiens semi-dirigés auprès d’un panel diversifié de médecins généralistes installés en Auvergne. Inclusion jusqu’à saturation théorique des données. Analyse thématique.RÉSULTATS : l’étude a permis d’explorer les connaissances sur le cannabis médical, et de mettre en évidence une confusion globale autour de cette substance. En effet, dans ses représentations, un amalgame est fait d’une part entre le cannabis dit thérapeutique et le cannabis médical, mais d’autre part entre les produits à base de CBD en vente libre et le cannabis médicament. Le besoin le plus récurrent exprimé par les médecins généralistes, est celui de la prise en charge antalgique. Leur intérêt est centré sur l’obtention d’une nouvelle thérapeutique pour leur patient. De plus, ils sont en attente de données validées et de connaître les modalités de prescription, d’usage et de surveillance. Il ressort également que les médecins ont très peu de craintes vis à vis du cannabis médical et sont enclins à sa généralisation. Leurs appréhensions portent sur la confusion par les patients entre les différents types de cannabis, ainsi que les possibles mésusages et addictions. Enfin, ils souhaitent pouvoir suivre une formation avant d’intégrer le cannabis médical dans leur pratique courante.CONCLUSION : cette étude aura mis en évidence l’importance d’utiliser une terminologie précise entre les différents intervenants, afin d’éviter toute confusion. Les médecins généralistes ont exprimé peu de crainte vis à vis du cannabis à usage médical. Leurs attentes portent essentiellement sur les propriétés antalgiques de cette plante, afin de proposer une alternative à leurs patients en échec thérapeutique. Le cannabis médical est la source de beaucoup de fantasmes chez ses défenseurs et ses détracteurs, mais il est certain que cette plante ait beaucoup à offrir à la médecine de demain.

Introduction : La santé occupe une place centrale dans un paysage global de moins en moins rayonnant entre baisse de l'offre de soins, augmentation des besoins. La santé des soignants apparait comme un déterminant indispensable à l'optimisation de la qualité de soin fourni à la population générale. Hors les études menées par le CNOM en 2008 et la DREES en 2010 suggèrent que la santé physique et psychique des soignants est préoccupante. Nous nous proposons d'évaluer l'attitude des médecins généralistes envers leur propre santé dans le département du Var en 2017, puis de comparer certains indicateurs de santé avec des données reccueillis sur les médecins généralistes issus de plusieurs régions de France en 2010 ainsi que sur la population francaise en 2015.Matériel et méthode : Nous avons effectué une étude observationnelle descriptive transversale sur les médecins généralistes libéraux du département du Var. Un questionnaire a été envoyé sous forme de lien "Google Forms" par courriel entre le 15/01/2017 et le 15/05/2017 à 356 médecins. Les données ont ensuite été classés puis analysées selon le sexe et les classes d'âge. Résultats : 205 questionnaires ont été analysés. Les médecins semblent globalement satisfait de la prise en charge de leur santé, bien que 38% déclarent être atteint d'une maladie chronique. Ils se sont majoritairement auto-déclaré comme étant leur propre médecin traitant auprès de la CPAM. 20% sont fumeurs et le double déclarent une consommation d'alcool régulière avec des différences entre les sexes. Quasiment 1 médecin sur 2 apparait concerné par des problème de poids, malgrè tout 64% déclarent pratiquer une activité physique régulière. Ils participent majoritairement pour plus de 80% aux dépistages des cancers. Enfin 2 médecins sur 3 déclarent ressentir su stress au travail.Discussion : En comparaison avec 2010 les médecins de notre étude apparaissent plus concerné par le surpoids et participent plus aux dépistage du cancer colorectal. Comparé à la population générale française les médecins fument moins, consomment moins d'alcool, pratiquent plus d'activité physique, apparaissent mieux vacciné et participent plus assiduement au programme de dépistage généralisé des cancers. En revanche ils sont probablement plus à être atteint de maladie(s) chronique(s); et apparaissent plus concernés par le stress, la dépression et le suicide. Les solutions et aides actuellement en place apparaissent trop peu connues et répondent insuffisamment à leurs attentes en matière de santé.

Introduction : Les recommandations sur la diversification alimentaire du nourrisson ont fait l'objet depuis 2008 de simplifications validées par les sociétés savantes nationales et internationales. L'objectif principal de cette étude était de faire l'état des lieux de la pratique de la diversification alimentaire des nourrissons par les médecins généralistes de Guadeloupe et de les comparer aux données de la littérature. L'objectif secondaire est de réaliser une fiche résumant les conseils à donner aux parents de que les médecins pourront remettre lors de la visite du 3e mois. Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle descriptive transversale réalisée entre avril et août 2016 à l'aide d'un questionnaire envoyé par mail aux médecins généralistes installés et non installés exerçant en Guadeloupe. Résultats : 269 médecins inclus. Nous avons obtenu 73 réponses (taux de réponse 27,1%). Seuls 54,8% des médecins abordent ce sujet de manière systématique. Mais bien souvent de manière tardive. Les nouvelles recommandations concernant l'âge de début de la diversification alimentaire et la conduite à tenir en cas de risque allergique sont mal connues par les médecins généralistes. Discussion : dans d'autres pays les recommandations sont plus claires et plus faciles d'accès. Un effort national est nécessaire. Des messages spécifiques à l'exercice en Guadeloupe doivent être abordés par les médecins. D'autres études sont nécessaires afin d'estimer l'impact d'une information sur la diversification alimentaire plus ciblée et faisant la part belle à l'individualité des interlocuteurs, sur les comportements alimentaire à l'âge adulte et par conséquent sur les facteurs de risques cardiovasculaires.