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Objective: to evaluate risk factors associated with keratoconus in a monocentric cross-sectional case–control study.Methods: this observational study occurred from June 2019 to February 2021 in Gui de Chauliac University Hospital Center, Montpellier, France. The case group consisted of 195 patients with keratoconus in at least one eye who were followed by a corneal specialist. The control group consisted of 195 patients without evidence of keratoconus on slit-lamp examination and corneal topography, who were matched 1:1 to controls by age and sex. Data were collected by a self-completed paper questionnaire before the consultation. Results: multivariate analysis revealed significant associations of keratoconus with family history (odds ratio [OR]= 22.2, 95% confidence interval [CI]: 5.88–148; p

There are many clinical and topographic classifications of keratoconus but only one, proposed by Sandali et al., used optical coherence tomography (OCT) to evaluate the corneal structure. The purpose of this study was to evaluate the classification in clinical practice.Methode: we performed a retrospective analysis of all patients with keratoconus who consulted at Montpellier University Hospital between July 2018 and July 2020. The diagnosis of keratoconus was based on a range of clinical and topographic features. Exclusion criteria were a history of ocular surgery. Patients with keratoconus were classified according to 5 stages of increasing severity based on the appearance of corneal OCT. We analyzed the functional, clinical and topographic characteristics according to the stages. We also analyzed the error of corneal thickness measurement by topography and described the proposed treatments by stage.Results: we included 143 eyes in 143 patients with keratoconus and 35 eyes in 35 healthy patients. Of the keratoconus patients, 116, 8, 9, 6, and 4 were at stage 1, 2, 3, 4, and 5 of the classification, respectively. The severity of structural damage on OCT was associated with greater severity of functional, anatomic and topographic damage. The difference in corneal thickness measurement between OCT and topography was higher with more severe stage. The proposed treatments for the more severe stages were more invasive.Conclusion: the structural classification examined seems able to classify keratoconus severity. We found similar results to the study of Sandali et al. The classification is not well known by practitioners but could find increasing interest for keratoconus with improvement and wider use of anterior segment OCT.; Il existe de nombreuses classifications cliniques et topographiques du kératocône mais une seule, proposée par Sandali et al. utilise la tomographie en cohérence optique (OCT) pour évaluer la structure cornéenne. L’objectif de cette étude est d’évaluer cette classification en pratique clinique.Matériel et méthode : nous avons effectué une analyse rétrospective de tous les patients atteints de kératocône ayant consulté au CHU de Montpellier entre juillet 2018 et juillet 2020. Le diagnostic de kératocône était posé sur un faisceau d’arguments cliniques et topographiques. Les critères d’exclusion étaient les antécédents de chirurgie oculaire. Les patients atteints de kératocône ont été classé d’après la classification utilisée en 5 stades de sévérité croissante en fonction de l’aspect de leur OCT cornéen. Nous avons analysé les caractéristiques fonctionnelles, clinique et topographique en fonction des stades. Nous avons analysé l’erreur de mesure d’épaisseur cornéenne par la topographie et décrit les traitements proposés en fonction du stade.Résultats : nous avons inclus 143 yeux de 143 patients atteints de kératocône et 35 yeux de 35 patients sains. Parmi les patients atteints de kératocône, 116, 8, 9, 6, 4 ont été classés respectivement en stade 1, 2, 3, 4, 5 de la classification. La sévérité de l’atteinte structurelle en OCT était associée à une plus grande sévérité de l’atteinte fonctionnelle, anatomique et topographique. La différence de mesure d’épaisseur cornéenne entre l’OCT et la topographie était plus élevée pour les stades plus sévères. Les traitements proposés étaient plus invasifs pour les stades plus sévères.Conclusion : cette classification structurelle semble bien être un marqueur de sévérité du kératocône. Nous avons retrouvé des résultats similaires à l’étude de Sandali et al. Elle est peu connue des praticiens et semble peu adaptée aux kératocônes modérés. Elle pourrait trouver un intérêt croissant avec le perfectionnement et l’usage plus large de l’OCT de segment antérieur dans le kératocône.

L’objectif de cette étude : est d’évaluer la réhabilitation visuelle et de définir des facteurs prédictifs du traitement chirurgical conservateur du kératocône en 2 étapes par implantation d’anneaux intra-cornéens (AIC) puis d’une photokératectomie réfractive topoguidée (TG-PKR) accompagnée d’un cross-linking cornéen (CXL). Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique incluant 259 yeux ayant bénéficié d’une prise en charge chirurgicale séquentielle mini-invasive de leur kératocône par le Dr Olivier Prisant à la Clinique de Vision (Paris). Tous les patients ont bénéficié de l’implantation d’AIC, puis après un délai d’au moins 3 mois, d’une TG-PKR associée immédiatement à la réalisation d’un CXL accéléré Epi-off. L’acuité visuelle sans correction (AVSC), la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC), les paramètres réfractifs et topographiques ont été analysés. Pour étudier les facteurs prédictifs, nous avons comparé les résultats de 2 groupes « bon répondeur » (gain ≥ 2 lignes de MAVC) et « non répondeur » (les autres). Résultats : A 3 mois, 80% des patients ont présenté un gain de MAVC et 52,9% un gain supérieur à 2 lignes. La MAVC et l’AVSC ont été respectivement améliorées de 0,27 ± 0,13 logMAR à 0,11 ± 0,11 (p0.05). Une MAVC préopératoire faible était un facteur prédictif de gain de MAVC ≥ 2 lignes. En revanche la MAVC post-opératoire était d’autant meilleure que le Kmax préopératoire était peu avancé. Conclusion : Cette approche conservatrice en 2 étapes combinées permet de stabiliser les kératocônes évolutifs mais également d’améliorer significativement leur vision permettant d’éviter le recours à la greffe de cornée dans la majorité des cas.