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The objective of the present work was to investigate the effects of two levels of crude protein (CP) provided to mature dams during late gestation on subsequent heifer’s growth postweaning and reproductive performance. At 121 d prepartum, 68 multiparous Angus cows were blocked by BW and expected calving date andrandomly assigned to low protein (LP, 6% CP) or high protein (HP, 12% CP) at 12 pens per treatment. Following calving, all cow/calf pairs were housed together until weaning, then female progeny were removed and maintained on pasture as a single group. At puberty (P = 0.01) and pregnancy determination (P = 0.05) the HP heifers were heavier than LP heifers. The LM area was greater at 20 mo of age in HP compared to LP heifers (P = 0.01). Serum IGF-1 concentration was greater in HP heifers compared to LP heifers (P = 0.05). No dam nutrition effects were found on offspring age at puberty (P = 0.98), final pregnancy rate (P = 0.28). Protein supplementation during late gestation does not affect reproductive performance of the offspring heifers but did impact their BW evolution. The use of diet with low amount of protein which the female fetus is exposed in utero can affect her subsequent development.

L'entrée de la photographie au musée est, en France, un fait récent, mais indéniable, qui suffirait à trancher la question des potentialités artistiques de ce médium, puisque le musée est par excellence l'enceinte vouée à la consécration des arts. Dans ce contexte, il faut délaisser les débats sur l'essence de la photographie, passablement usés par un siècle et demi de polémiques, pour rechercher comment ont joué effectivement, et jouent encore, les facteurs de cette consécration artistique. C'est donc moins sur la nature de ce processus que sur ses modalités que l'auteur s'interroge. Quand et comment la photographie est-elle entrée dans les musées, et dans lesquels ? Quelle place y occupe-t-elle, comme s'y trouve-t-elle valorisée ? Gagne-t-elle en considération à se voir consacrer un domaine d'intérêt spécifique plutôt qu'à se fondre dans l'ensemble des composantes de l'art ? Sommes-nous déjà dans l'art après la photographie ? En d'autres termes, le champ artistique a-t-il déjà digéré les apports créatifs de la photographie ou bien demeure-t-il sur la pellicule un reste irréductible à l'emprise de l'art ?

National audience; La plupart des photographies du siècle passé ont gagné aujourd'hui un minimum de valeur, ne serait ce que sous l'effet de la raréfaction induite par le temps passé. Même les photographies des amateurs du 19e siècle sont aujourd'hui susceptibles de rassembler au moins certains de ces effets de rareté, producteurs de valeur. Elles sont donc devenues potentiellement des images de collection. Il en va tout autrement pour les photographies d'amateurs contemporaines, ce flot d'images qui relève encore pour l'essentiel de la photo de famille. Rien ne semble plus antinomique de l'art que cette inépuisable profusion anonyme. Et pourtant, divers spécialistes actuels de la photographie, photographes, exposants, organisateurs de concours ou critiques entreprennent de valoriser la production des amateurs, au prix, il est vrai, de manipulations dont la moindre n'est pas de déposséder de leurs intentions, au nom des vertus supérieures de l'esthétique, ceux-là mêmes à qui ils prétendent offrir une représentation valorisante ou une consécration médiatique. Pour explorer ce processus contradictoire, l'auteur s'inspire de bout en bout de l'exposition "Photos de famille" qui s'est tenue sous la Grande halle de la Villette en 1990. Cette manifestation obéissait à la préoccupation de rendre visible la profusion des clichés d'amateurs qui restent d'ordinaire "immergée dans un oubli dédaigneux tant par les structures officielles que par le milieu photographique dans son ensemble... ".

National audience; Au tournant de ce siècle, la photographie a contribué à ancrer le travail ethnographique sur le terrain sans pour autant gagner un véritable statut intellectuel dans la littérature anthropologique. Ainsi, comme dispositif, la photographie peut être considérée comme une métaphore de la démarche des sciences de l'homme, alors que, paradoxalement, les images qu'elle produit restent une forme marginale de données, sans cesse reléguées au profit du discours écrit.

Diffusion du document : INRA Institut National de la Recherche Agronomique ESR 65 boulevard de Brandebourg 94205 Ivry Cedex (FRA) Diplôme : HDR; L'anthropologie visuelle englobe dans le même questionnement la culture observée et la culture observante ; l'analyse des images y est appelée à fonctionner en rebond, autant sinon plus, comme l'analyse de l'analyste. Cette analyse en miroir des représentations a une réelle portée épistémologique, si bien que les sciences de l'homme renouvellent, avec une dimension empirique essentielle, les grandes questions de la philosophie des sciences. L'image, particulièrement photographique, pourrait bien décupler la portée de ces questions. Il ne s'agit nullement de revaloriser les images au détriment du texte, de les jouer contre l'écriture, comme si l'on pouvait attendre autre chose qu'une régression d'un tel retournement. L'ambition serait plutôt de cultiver le lien originel aux images, dans le cours même du travail intellectuel, afin de pouvoir à tout moment retourner à la vision ce puissant moteur créatif. L'auteur parle essentiellement du portrait, et même plus particulièrement du "portrait documentaire", ce mode de représentation qui vise à donner une image descriptive, réaliste, souvent revalorisante, des membres d'un même groupe ou d'une même société. Il retrace une petite histoire de la photographie vue par l'envers des images anonymes. Il s'agit, en effet, d'une catégorie d'images à vocation sociale, porteuse d'ambitions descriptives et/ou normatives liées à des enjeux collectifs, inscrite dans le débat social, voire intervenant directement dans l'action politique.

National audience; Cet article fait suite à la présentation des travaux brésiliens relatifs à l'univers social de la plantation nordestine publiée par Etudes Rurales dans le numéro 118-119. Sur la base des acquis de cette production intellectuelle, l'auteur développe un ensemble de réflexions et fait surgir autant d'interrogations sur la nature sociale du syndicalisme, sa portée, son influence, dans le cas des ouvriers agricoles comme dans celui des grands propriétaires qui les emploient, afin de mieux comprendre comment évoluent les uns et les autres dans le face à face qui les oppose.

Sous la forme d'une fable que l'on pourrait intituler : "Les deux commeres, le chien, le passant", S. Maresca illustre le racisme quotidien.