Marina Tomić Maksan, Federico Antonioli, Mohamed Hilal, Michele Donati, An Nguyen, Guy Leedon, Hugo Ferrer-Pérez, Michael J. Boehm, Lisa Gauvrit, Kamilla Knutsen Steinnes, Viet Hoang, Apichaya Lilavanichakul, Alexandros Gkatsikos, Konstadinos Mattas, Marion Drut, Burkhard Schaer, Gunnar Vittersø, Csillag Péter, Orachos Napasintuwong, Bojan Ristic, Jose Maria Gil, Marlena Gołaś, Agata Malak-Rawlikowska, Matthieu Duboys de Labarre, Ružica Brečić, Valentin Bellassen, Áron Török, Centre d'Economie et de Sociologie Rurales Appliquées à l'Agriculture et aux Espaces Ruraux (CESAER), AgroSup Dijon - Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques, de l'Alimentation et de l'Environnement-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), Research School of Management, Australian National University (ANU), Department of Agriculture and Forestry Science [Viterbo] (DAFNE), Università degli studi della Tuscia [Viterbo], Ecozept, Partenaires INRAE, ECO-SENSUS Research and Communication Non-profit Ltd, Hungary, University of Parma = Università degli studi di Parma [Parme, Italie], Center for Agro-Food Economics and Development, Universitat Politècnica de Catalunya [Barcelona] (UPC)-Institute for Agrifood Research and Technology (IRTA), Department of Agricultural Economics, Aristotle University of Thessaloniki, Department of Economics and Organisation of Entreprises, Institute of Economics and Finance, Warsaw University of Life Sciences (SGGW), School of Economics, University of Economics Ho Chi Minh City (UEH), National Institute for Consumer Research (SIFO), National Institute for ConsumerResearch, Agro-Industrial Technology, Faculty of Agro-Industry, Kasetsart University (KU), Manufacturing Systems and Mechanical Engineering, Sirindhorn International Institute of Technology, Klong Luang, Pathumthani 12121, Thailand, Department of Agricultural Economics, School of Agriculture, Department of Agricultural and Resource Economics, Faculty of Economics, Faculty of Economics, University of Belgrade [Belgrade], Faculty of Agriculture [Zagreb] (UNIZG), University of Zagreb, Faculty of Economics & Business, and Corvinus University of Budapest
In this paper, we test to what extent Food Quality Schemes (FQS, including Geographical Indications and organic products) contribute to the social and economic sustainability of farmers and regions through employment and education. Through employment, FQS may counter the urban migration trend affecting rural regions, and help retain economic and social capital in the local region. Indeed, as FQS are often small and specialised sectors, the economic inefficiency of such businesses may translated into greater employment and social sustainability. Separately , by requiring a higher-level of quality and hence skills, FQS may encourage greater local educational attainment or skilled immigration. To test these propositions , we analyse the employment and educational outcomes of 25 FQS. Our results show that the FQS products examined have a 13% higher labour usage (labour-to-production ratio) compared to reference products, indicating that they provide greater employment. Additionally, wage levels are 32% higher in FQS compared to references. Despite providing greater employment and higher wages, profitability of FQS (i.e. how much turnover/profit is generated per employee) is nevertheless 32% higher for FQS compared to reference products, due to the ability to attract higher product prices. Finally, there is no clear link between FQS and greater (or lower) education attainment in the supply chain. Overall, our results suggest that FQS can provide a strong contribution to local employment, employee income and business profits, strengthening the social and economic sustainability of producers and regions.; Dans cet article, nous testons dans quelle mesure les systèmes de qualité alimentaire (FQS, y compris les indications géographiques et les produits biologiques) contribuent à la durabilité sociale et économique des agriculteurs et des régions grâce à l'emploi et à l'éducation. Grâce à l'emploi, le FQS peut contrer la tendance à la migration urbaine qui affecte les régions rurales et aider à conserver le capital économique et social dans la région locale. En effet, comme les FQS sont souvent des secteurs restreints et spécialisés, l'inefficacité économique de ces entreprises peut se traduire par un meilleur emploi et une plus grande durabilité sociale. Par ailleurs, en exigeant un niveau plus élevé de qualité et donc de compétences, le FQS peut encourager un meilleur niveau de scolarité local ou une immigration qualifiée. Pour tester ces propositions, nous analysons les résultats en matière d'emploi et d'éducation de 25 FQS. Nos résultats montrent que les produits FQS examinés ont une utilisation de la main-d'œuvre (rapport travail-production) de 13% plus élevée que les produits de référence, ce qui indique qu'ils fournissent un plus grand emploi. De plus, les niveaux de salaire sont 32% plus élevés dans FQS que dans les références. Malgré un meilleur emploi et des salaires plus élevés, la rentabilité du FQS (c'est-à-dire le chiffre d'affaires / bénéfice généré par employé) est néanmoins 32% plus élevée pour FQS que pour les produits de référence, en raison de la capacité d'attirer des prix de produits plus élevés. Enfin, il n'y a pas de lien clair entre le FQS et un niveau d'éducation supérieur (ou inférieur) dans la chaîne d'approvisionnement. Dans l'ensemble, nos résultats suggèrent que FQS peut apporter une forte contribution à l'emploi local, aux revenus des employés et aux bénéfices des entreprises, renforçant ainsi la durabilité sociale et économique des producteurs et des régions.