Background: In the past, impurities in vancomycin formulations were thought to contribute to nephrotoxicity. In contrast, when current, purer formulations are dosed at conventional trough levels (i.e., 5–15 mg/L), the incidence of nephrotoxicity is relatively low. Recent guidelines have recommended targeting higher vancomycin trough levels in treatment of complicated methicillin-resistant Staphylococcus aureus infections. Dosing based on these higher trough levels may be associated with nephrotoxicity, so the potential risk factors for vancomycin-associated nephrotoxicity require clearer definition. Objectives: To determine the occurrence of nephrotoxicity in patients receiving more than 7 days of vancomycin therapy with high trough levels (15–20 mg/L) and to identify and evaluate specific risk factors related to development of vancomycin-associated nephrotoxicity (i.e., serum creatinine ≥ 44.2 μmol/L or increase ≥ 50% [i.e., ≥ 26.2 μmol/L] from baseline on 2 consecutive days). Methods: Health care records were reviewed for patients seen at 2 major teaching hospitals between January 2008 and March 2011. Patients who had attained high trough levels of vancomycin were screened for eligibility. Patients with unstable renal function, those undergoing hemodialysis, and those for whom dosage and/or sampling times were unclear were excluded. Univariate and multivariate analyses were performed to identify risk factors associated with nephrotoxicity. Univariate variables with p < 0.1 were included in the logistic regression model. Results: Of the 176 patients with high trough levels included in the analysis, 24 (14%) experienced nephrotoxicity. In univariate analysis, admission to a general medicine unit (the setting of care for 16 [67%] of the 24 patients with nephrotoxicity) and extended duration of vancomycin treatment were identified as risk factors for nephrotoxicity (p < 0.1). Other risk factors included gastrointestinal comorbidity (p = 0.056), malignancy (p = 0.044), and febrile neutropenia (p = 0.032). Multivariate analysis identified treatment on general medicine units and treatment courses longer than 7 days as independent predictors of vancomycin-associated nephrotoxicity. Conclusion: Patients being treated on general medicine units and those receiving vancomycin for more than 7 days had an increased likelihood of experiencing nephrotoxicity. The increased risk for patients on general medicine units is likely multifactorial. The relationship between treatment duration and risk of nephrotoxicity appeared to be linear. When using extended-duration, high-trough vancomycin therapy, clinicians should be vigilant in monitoring for nephrotoxicity. RESUME Contexte : On croyait autrefois que les impuretes contenues dans les preparations de vancomycine pouvaient contribuer a causer une nephrotoxicite. D’un autre cote, lorsque les preparations actuelles plus pures sont dosees selon les concentrations minimales classiques (c.-a-d., 5–15 mg/L), les cas de nephrotoxicite sont relativement peu nombreux. Des lignes directrices recentes recommandaient de viser des concentrations minimales plus elevees de vancomycine pour traiter les infections compliquees a Staphylococcus aureus resistant a la methicilline. Comme ces concentrations minimales plus elevees peuvent etre associees a la nephrotoxicite, il est necessaire de mieux definir les facteurs de risque potentiels de nephrotoxicite associee a l’administration de vancomycine. Objectifs : Determiner le nombre de cas de nephrotoxicite chez les patients recevant un traitement de vancomycine de plus de sept jours avec des concentrations minimales elevees (15–20 mg/L), ainsi que cerner et evaluer les facteurs de risque precis associes a une nephrotoxicite causee par la vancomycine (c.-a-d., une creatinine serique de ≥ 44,2 μmol/L ou une augmentation de ≥ 50 % [c.-a-d., ≥ 26,2 μmol/L] par rapport aux valeurs de base pendant deux jours consecutifs). Methodes : Les dossiers medicaux des patients rencontres entre janvier 2008 et mars 2011 dans deux importants hopitaux universitaires ont ete examines. Les patients chez qui les concentrations minimales de vancomycine avaient atteint des valeurs elevees ont ete evalues afin de juger s’ils etaient admissibles. Les patients dont la fonction renale etait instable, ceux qui subissaient une hemodialyse et ceux pour qui la posologie ou le temps d’echantillonnage n’etaient pas clairs ont ete exclus. Des analyses univariee et multivariee ont ete effectuees pour cerner les facteurs de risque associes a une nephrotoxicite. Les variables univariees dont le p etait inferieur a 0,1 ont ete incorporees dans le modele de regression logistique. Resultats : Parmi les 176 patients avec des concentrations minimales elevees, 24 (14 %) ont souffert de nephrotoxicite. Lors de l’analyse univariee, l’hospitalisation dans un service de medecine generale (unite ou les soins etaient prodigues pour 16 [67 %] des 24 patients souffrant de nephrotoxicite) ainsi que la prolongation du traitement avec la vancomycine ont ete reconnues comme des facteurs de risque de nephrotoxicite (p < 0,1). La comorbidite gastro-intestinale (p = 0,056), le cancer (p = 0,044) et la neutropenie febrile (p = 0,032) representaient aussi des facteurs de risque. L’analyse multivariee a determine que le traitement dans un service de medecine generale et les traitements de plus de sept jours etaient des indicateurs independants de risque de nephrotoxicite associee a la prise de vancomycine. Conclusion : Les patients ayant ete traites dans un service de medecine generale et ceux ayant recu un traitement de vancomycine de plus de sept jours presentaient un plus grand risque de nephrotoxicite. Le risque accru pour les patients sejournant dans un service de medecine generale est probablement multifactoriel. Le lien entre la duree du traitement et le risque de nephrotoxicite semble lineaire. Lorsqu’ils font appel a un traitement de vancomycine a concentration minimale elevee, les cliniciens doivent proceder a un suivi attentif pour deceler tout signe de nephrotoxicite.