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L’accès universel à l’électricité à l’horizon de l’année 2030 est l’un des objectifs du 7ème Objectif de Développement Durable des Nations Unies. En 2020, un diagnostic intermédiaire confirme les progrès réalisés par tous les pays en développement dans cette direction. En Afrique subsaharienne (ASS) ces progrès sont lents et fragiles. Le taux d’électrification y atteint à peine 45 %. La pandémie de Covid 19 a effacé en quelques semaines près de la moitié des gains réalisés entre 2013 et 2019.Dans un contexte de changement climatique, les modalités de l’électrification sont cruciales. La baisse des coûts de production de l’électricité à partir des énergies renouvelables a permis le développement massif de solutions locales et portables pour zones rurales, incontestables fer de lance d’une transition énergétique pour l’ensemble du sous-continent. La généralisation du recours aux énergies renouvelables pour une production électrique massive, à l’échelle de celle des réseaux centralisés, reste cependant problématique. C’est ce que soulignent la part marginale des énergies renouvelables dans le mix électrique de l’Afrique subsaharienne aujourd’hui ainsi que les prévisions qui anticipent, sur ce point, de faibles progrès à horizon de 2040. A ce niveau, l’obstacle est moins technologique qu’économique et financier. Les énergies renouvelables supposent d’importants investissements dont la valorisation appelle une amélioration du fonctionnement des réseaux centralisés. Les progrès de l’accès à l’électricité conduisent donc à accorder une grande attention au réseau centralisé. En ASS comme ailleurs, rien ne s’oppose à ce que les surplus dégagés à partir du réseau centralisé soient alloués, via le subventionnement croisé entre ménages urbains et ruraux, à la multiplication de solutions décentralisées, aujourd’hui techniquement possibles grâce aux progrès techniques liés aux énergies renouvelables mais dont les coûts restent encore très élevés. En tout état de cause, ce mouvement suppose au préalable une croissance significative de l’efficacité de la production destinée aux urbains pour disposer d’un surplus transférable pour le financement de l’électrification rurale. Or, en ASS, aucun surplus de financement n’est dégagé en raison d’un ensemble de défaillances de l’offre centralisée. L’objet de cet article est de dégager les éléments saillants des limites de l’accès à l’électricité à partir de l’examen des tarifications pratiquées par les opérateurs nationaux des réseaux centralisés. Ces tarifications sont à l’interface entre les conditions globales de production de l’électricité, d’une part, et le consommateur final, d’autre part, tout en portant les politiques publiques d’accès à l’énergie. Cette question est traitée tout d’abord par l’analyse des tarifications résidentielles, qui représentent 95 % des clients des services publics d’électricité. Le caractère anti-redistributif des tarifications existantes est mis en avant. Ensuite, l’analyse des différentes subventions soutenant la consommation énergétique montre qu’elles constituent des entraves sérieuses à l’instrument tarifaire et aux objectifs qui lui sont attachés en termes d’accès. Des pistes de réflexions pour une contribution plus inclusive des tarifications en matière d’accès à l’électricité sont enfin évoquées.

The unprecedented population growth and low economic diversification in sub-Saharan Africa (SSA) raise questions about possible paths for demo-economic transitions. Given the limitations of the dominant macroeconomic conception of structural change for analysing economic transformations in SSA, and acknowledging the importance of rural economies in SSA, this paper argues for an alternative approach to structural change that uses the rural household as the key unit of analysis of change. Structural change is therefore impacted by the evolution of the socioeconomic reproduction patterns of rural households. To understand these households' reproduction patterns, the paper formulates an analytical framework centred on structures, institutions and their evolution. Drawing on Régulation theory, we first adjust institutional forms to rural African contexts. We then demonstrate how the income-labour nexus, integrating the social relations linked to the organisation of the production process and the modes of reproduction, is the dominant institutional form in capturing the socioeconomic reproduction of rural households. Last, to detect these emerging institutional configurations, we analyse youth transition as the critical period of households' socioeconomic reproduction that can reveal structural change.

Rapport de recherches ERU 46 LURCO/UNADREO; rapport de recherches INSA Toulouse; Dans cet article, nous donnons un aperçu des caractéristiques de la dyspraxie verbale de l'enfant, les bilans spécifiques, les indicateurs pertinents pour l'évaluation objective, ainsi que les approches et outils de rééducation ayant fait l'objet de publications scientifiques. Nous détaillons deux cas de prises en charge orthophonique d'enfants atteints de dyspraxie verbale, en détaillant les axes thérapeutiques et les effets de la prise en charge. Sur la base d'une quinzaine de cas cliniques d'âge allant de 3 à 17 ans, nous mettons en évidence par le biais d'analyses statistiques des performances significativement plus faibles que la normale en termes de maîtrise des processus articulatoires, débit, régularité et prosodie de la parole.

International audience; In sub-Saharan Africa (SSA), the energy access gap between urban and rural populations remains considerable, even among households and businesses with potential access to the grid. As the interface between electricity generation conditions, the end user and public energy-access policy, tariff structures are the major instrument of access. This article evaluates how electricity tariff structures contribute to the continued existence of the energy access gap and looks at whether this gap is primarily between rural and urban populations. Using a dynamic panel model with random effects (1990-2012; 33 countries divided into 4 groups; 17 variables related to residential and non-residential consumption, production and share of income spent on electricity), the article shows the systematically regressive effect of electricity pricing on access to both residential and non-residential consumption. We find that electricity pricing fails to provide reduced rates that enable access to the poor, neglects households that have passed the threshold of the first consumption block and is ineffective at addressing energy poverty in both urban and rural households. For households to access a centralised power grid, we find that the criterion of location is less important than the economic conditions of the customers served.

International audience; Focusing in the decline of the labor share in the value added since the 1980s, this article examines the continued and widespread deterioration of the Fordist wage labor nexus. It focuses on the differentiated fate on direct and indirect wages.; A travers le déclin de la part de la rémunération du travail dans la valeur ajoutée depuis les années 1980, cet article examine la dégradation continue et généralisée du rapport salarial fordiste. Il se concentre sur le sort différencié du salaire direct et du salaire indirect.

Dans cet article, nous détaillons la procédure de segmentation de phrases courtes afin d'évaluer le score d'articulation, dans le cadre d'une méthodologie objective de l'évaluation de l'intelligibilité lors du bilan orthophonique pour des patients atteints de troubles de la parole. Nous évoquons les biais de l'évaluation subjective, justifions le choix du protocole et la méthodologie d'enregistrement, puis de segmentation assistée en vue de comparer les phonèmes produits avec ceux attendus. L'approche par processus de parole est explicitée. Au travers de cas de parole altérée, nous illustrons diverses notions telles que les imprécisions, confusions et contaminations. Nous évoquons aussi les biais de la segmentation et les conséquences sur la fiabilité des scores d'articulation.

Dans cet article, nous nous intéressons aux caractéristiques fréquentielles des oppositions de voyelles orales et nasales telles que /o-on/, /a-an/ et /è-in/. Nous proposons une approche basée sur l'analyse spectrale, le calcul du spectre moyen, puis l'analyse statistique sur 3 groupes de cas distincts, hommes, femmes et enfants. Après avoir rappelé les notions de résonance et d'antirésonance, nous construisons un corpus de parole normale basé sur des voyelles isolées, voyelles extraites de mots très simples ou logatomes, ainsi que des oppositions extraites de phrases spécifiques, avec un risque d'erreur de segmentation et de contamination limité. Par le biais d'analyses statistiques, nous mettons en évidence certaines caractéristiques fréquentielles spécifiques des oppositions orales/nasales, permettant d'entrevoir la mise au point d'un outil temps réel de rééducation des confusions orales/nasales en contexte de clinique orthophonique. Nous analysons enfin 4 cas de parole normale et altérée provenant de la clinique, en se focalisant sur l'analyse des oppositions et de possibles imprécisions.

Cet ouvrage est un travail collectif associant des geographes, economistes, politistes, sociologues. Son intention est de revisiter le processus contemporain de production et de circulation des normes pour l’action territoriale en operant un double decentrage du regard. Le premier est d’elargir le champ des situations examinees, souvent limite sur cette thematique precise aux pays occidentaux, voire europeens. L’objectif est de comprendre la diversite des problematiques et des situations en prenant en compte un large panel d’experiences au niveau international. Le second decentrage est celui de l’interdisciplinarite. L’objectif est ici de rapprocher les points de vue et analyses disciplinaires en sciences sociales, notamment en geographie sociale, sciences politiques, economie institutionnelle, histoire… traitant de l’action publique territoriale. Ce livre offre aux lecteurs une comprehension du role des echelles de l’action publique, dans de multiples situations d’etudes de cas, mais aussi analyse la construction et la circulation des normes de l’action locale entre les formes d’incubation territoriale, de transfert ou de mimetisme entre territoires, instruments ou acteurs.

Dans la définition d’une politique publique, les objectifs, le contenu, les résultats attendus sont privilégiés. Mais, lors de leur mise en œuvre, en dépit des cadrages méthodologiques et des diagnostics territoriaux initiaux, les territoires récepteurs se révèlent de puissants vecteurs de différenciation. En cela, l’analyse de la territorialisation de ces politiques ne peut se contenter d’une vision « administrative » ou réceptrice du territoire. Le territoire construit doit lui être substit...

International audience; The question of how this spending affects the economic growth is a question as old as economics. While the 19th century showed their countercyclical growth during the phase of depression of the business cycle followed by ratchet effects when economic context is improving, the 20th century has studied the causes of their growth. Economic causes insist first on the correction on income losses and then introduce causality as regards with the dynamics of capital accumulation. At the end of the 1980s, a new assumption (Lucas 1988, Fontvieille 1990) suggests that social spending would have become a driver of growth. This paper searches to verify this assumption. In order to do so, it focuses on the european pathway of social spending development since the 1960s to 2014. It is shown that insofar as social spending is still sensitive to the two last business cycle phase of depression, the 1980s assumption is not invalidated. But the assumption is not verified for other reasons than the expected ones. While social spending avoiding the fall of income used to be countercyclical, the other ones, dedicated to the production of the quality of the people, are becoming acyclical.

Hairballs are a common problem in cats and may result in intestinal obstruction. Dietary fibre has been recommended to stimulate hair faecal excretion. The objective of this study was to assess the influence of psyllium and different levels of total dietary fibre (6% vs. 11% vs. 15% TdF) on hair faecal excretion in short and long-haired (LH) domestic cats. Twenty-one adult cats were divided into three panels: shedding panel, short-haired (SH) panel and LH panel. Shedding panel was used to assess shedding throughout the study with a normalized brushing. In parallel, SH panel and LH panel were used to evaluate the impact of the diets on faecal hair excretion. They were fed a low-fibre diet during phase 1 (diet 6, 6.0% TdF). In phase 2, panels were fed either diet 11 (11% TdF) or diet 15 (15% TdF). In phase 3, cats returned to diet 6 before a crossover on the other diet in phase 4. Those diets were fed to cats for 14 days. Faecal hair excretion was quantified daily. Data were analysed using a generalized linear model procedure. The assessment of shedding showed that the study did not occur during moulting season. In the LH panel, diet 11 and diet 15 increased (P < 0.001) faecal hair excretion by 81% and 113% respectively, compared to the control diet. In the SH panel, no influence of the diets was observed. This study supports that fibre affects faecal hair excretion in LH cats, suggesting that a diet with psyllium and 11% or 15% TdF might minimize hairball formation in 14 days and between shedding periods. In SH cats, 11% and 15% fibre levels had no effect on faecal hair excretion. This could be explained by the low quantity of hair ingested outside the shedding season or by the short duration of the study.

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Actes à paraître fin 2017/début 2018; International audience

International audience; The paper is derived from the necessity of acknowledging the structuring nature of the process of economic and social differentiations that generates heterogeneous areas endowed with specific logics. These include issues related to the tensions arising from the accumulation of capital, which is felt particularly acutely in the wage-labor nexus. Monocausal explanations shall be ruled out for considering both the historical character of complex economic and social systems, and the peculiarities of labor processes and of social productions. We will demonstrate that the Régulation approaches refer to attitudes and methods that are deep-rooted in a meso-level, even if that has never been formulated in such terms. This kicks off a work program which aims to account how such areas differentiate and how they develop a wide range of institutional arrangements that involve players who defend their own interests. This results in meso-level areas for which the macroeconomic functionality is not decisive (hence the concept of half-functionality). This provides multiple regulations that are sectorial and territorial, or even professional, and who do not yet constitute a regime of accumulation as such. The " sectors " of people care, of education or of telecommunications will be used as cases for experimenting the heuristic character of this approach.

Actes à paraître; International audience

L'article est disponible en ligne : http://ries.revues.org/3691; International audience; Dès son démarrage, au cours des années 1960, la croissance des pays asiatiques s’est appuyée sur l’éducation. Sur la base de résultats indéniables, les modalités de son expansion ont contribué à forger l’idée de la performance scolaire de ces pays. Toutefois, ce développement éducatif présente des limites, liées à leurs spécialisations internationales et à l’insertion de l’éducation, désormais généralisée, dans les structures sociales. À partir du cas de la Thaïlande, cet article s’interroge sur le caractère soutenable de ce modèle de développement de l’éducation à long terme.

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Document disponible en ligne à l'adresse : http://www.hetecon.net/documents/ConferencePapers/2013Non-Refereed/Michel_AHE2013.pdf; International audience; Studying the wage-labour nexus over the long period Régulationnists show its own ability to an extreme stretch: the production of surplus and its levy were initially developed independently of the living conditions of workers and then gradually incorporate the standards of consumption and production. The historical plasticity of the wage-labour nexus has allowed its adaptation to the demands of accumulation. One of the terms of this historical extension is to have integrated social spending. Using previous quantitative analysis, the paper show the structuring nature of social expenditure for growth using the way in which such expenditure is funded in the long term. In France, social expenditure (education, health and pensions for ederly) has increased periodically since the beginning of the nineteenth century, forming a component of the end of the long phases of depression. This common feature enables us to show how social expenditure becomes a structural component of growth. The study of the funding of social spending (between the state, the household and the businesses) shows the way in which this component became established as time went by: less than a question of redistribution, social expenditure involves recognition of its increasingly productive character. The integration of social spending in economic growth is the cause of an abundant debate for or against the welfare state whose peaks correspond to the critical episodes of economic conditions. Our purpose is different: through our historical analysis of social spending, for now limited to the French case, this paper attempts to understand how the development of these expenses acts on the mode of regulation. On this point, the wage-labour nexus including social spending is most often studied as a distributive question. The paper introduces new quantitative elements about the two dimensions of wage-labour nexus: the distribution but also capital accumulation (1). Doing so, we intend to show that social spending includes the wage-labour nexus in which they develop a specific operation. This paper aims to explain the current impasse in their contribution as the result of indeterminacy they settle into the dynamics of wage-labour nexus and the régulation mode cannot arbitrate. This paper proposes to interpret this in terms of régulation conflict (2). JEL classification : J32, B52, N33, N34

La dynamique de l'innovation est liée aux financements mobilisés pour accompagner le développement des petites entreprises innovantes mais elle dépend également des caractéristiques institutionnelles d'une économie. Les différents types de capitalisme, proposés par les économistes de la régulation, en fournissent un cadre. En mettant en évidence la relation entre le type dominant de capitalisme et les modalités de gestion retenues pour le financement de ces entreprises innovantes, cette communication vise à apporter un éclairage particulier sur les différences observées entre les États-Unis et de nombreux pays européens. Ces différences reposent sur l'appréciation et la gestion des risques au sein des types de capitalisme. Lorsque la régulation financière s'opère à travers les marchés (market-based), comme aux Etats-Unis, la concordance entre le contexte institutionnel et le capital-risque explique certainement le succès du financement des petites entreprises innovantes. En effet, le risque financier n'y est pas supporté par un opérateur mais est, au contraire, dilué sur un grand nombre d'agents intervenant sur différents marchés avec des outils financiers appropriés. En revanche, dans un environnement où les pouvoirs publics jouent un rôle majeur dans la régulation économique (nombreux pays d'Europe continentale), où les banques occupent une place prépondérante dans la régulation financière (bank-based) quels résultats peuvent produire les opérations en capital-risque ? Dans le modèle bank-based, les réseaux traditionnels du financement de l'économie sont-ils compatibles avec la gestion des investissements en capital-risque ? L'efficacité comparée des deux modèles montre que si le financement privé de l'innovation privilégie le capital-risque, la logique de construction et d'implication des fonds se trouve fortement ancrée dans l'environnement qui les a générés. La transplantation des formes de financement par le capital-risque dans un contexte bank-based conduit à des résultats quelque peu ambigus. Le territoire apparaît alors comme l'une des clés de la dynamique institutionnelle supportant le processus d'innovation. 1 Sandrine.Michel@univ

Actes à paraître; International audience; La dynamique de l'innovation est liée aux financements mobilisés pour accompagner le développement des petites entreprises innovantes mais elle dépend également des caractéristiques institutionnelles d'une économie. Les différents types de capitalisme, proposés par les économistes de la régulation, en fournissent un cadre. En mettant en évidence la relation entre le type dominant de capitalisme et les modalités de gestion retenues pour le financement de ces entreprises innovantes, cette communication vise à apporter un éclairage particulier sur les différences observées entre les États-Unis et de nombreux pays européens. Ces différences reposent sur l'appréciation et la gestion des risques au sein des types de capitalisme. Lorsque la régulation financière s'opère à travers les marchés (market-based), comme aux Etats-Unis, la concordance entre le contexte institutionnel et le capital-risque explique certainement le succès du financement des petites entreprises innovantes. En effet, le risque financier n'y est pas supporté par un opérateur mais est, au contraire, dilué sur un grand nombre d'agents intervenant sur différents marchés avec des outils financiers appropriés. En revanche, dans un environnement où les pouvoirs publics jouent un rôle majeur dans la régulation économique (nombreux pays d'Europe continentale), où les banques occupent une place prépondérante dans la régulation financière (bank-based) quels résultats peuvent produire les opérations en capital-risque ? Dans le modèle bank-based, les réseaux traditionnels du financement de l'économie sont-ils compatibles avec la gestion des investissements en capital-risque ? L'efficacité comparée des deux modèles montre que si le financement privé de l'innovation privilégie le capital-risque, la logique de construction et d'implication des fonds se trouve fortement ancrée dans l'environnement qui les a générés. La transplantation des formes de financement par le capital-risque dans un contexte bank-based conduit à des résultats quelque peu ambigus. Le territoire apparaît alors comme l'une des clés de la dynamique institutionnelle supportant le processus d'innovation. 1 Sandrine.Michel@univ

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