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La fugue est une problématique inquiétante chez les personnes adolescentes, notamment chez celles hébergées en centre de réadaptation (Institut national d’excellence en santé et en services sociaux [INESSS], 2017). Afin de mieux comprendre la fugue à l’adolescence, divers chercheurs se sont intéressés aux motivations derrière ce comportement (Biehal et Wade, 1999; Crosland et al., 2018). Bien que peu s’y soient intéressés, une hypothèse soulevée dans la présente étude veut que la régulation émotionnelle dysfonctionnelle exerce une influence sur la fugue chez certaines de ces personnes adolescentes. En effet, les systèmes cognitifs impliqués dans la gestion des émotions sont encore en maturation à l’adolescence (Habib et Cassotti, 2017). Cela pourrait expliquer une moindre efficacité des stratégies de régulation émotionnelle ainsi qu’une tendance à utiliser des comportements à risque (p. ex., consommation de substances psychoactives, fugue) comme réponse émotionnelle (Steinberg, 2004). Également, le vécu d’événements traumatiques, dont sont victimes la majorité des jeunes hébergés, représente un important facteur de risque pouvant entraîner une régulation émotionnelle dysfonctionnelle (Collin-Vézina et al., 2011). Pour ces raisons, il est pertinent de vérifier quelles stratégies de régulation émotionnelle sont associées à la présence de fugue chez les jeunes hébergés en centre de réadaptation. De plus, puisque la consommation de substances psychoactives est un comportement régulièrement associé à la fugue (INESSS, 2017), il importe de vérifier le rôle modérateur de la consommation de substances psychoactives dans l’association entre la régulation émotionnelle et la fugue. Cette étude s’insère dans celle de Couture et ses collaborateurs (2015) portant sur la prise de risque chez les personnes adolescentes fuguant leurs centres de réadaptation. L’échantillon de la présente étude comprend 199 adolescents masculins, âgés entre 15-17 ans, hébergés en centre de réadaptatio

Contexte : Pour faire face aux défis posés par le vieillissement de la population, un changement de paradigme s’opère vers la promotion d’un vieillissement actif, dont la santé positive (SP), la participation sociale (PS) et l’équité en santé (ES) sont des déterminants centraux. La promotion du vieillissement actif va au-delà de l’individu et requiert d’agir au niveau des environnements. Les environnements conviviaux aux aînés sont cependant complexes à concevoir : leur succès dépend grandement de leur adaptation au contexte local. De plus, peu d’études se sont intéressées en profondeur à comment et dans quels contextes les environnements favorisent la SP, la PS et l’ES. Objectifs : Cette étude visait donc à explorer comment, c.-à-d. par quels mécanismes et dans quels contextes, les environnements peuvent favoriser le vieillissement actif en facilitant la SP, la PS et l’ES des aînés. Méthodes : Nichées dans un programme de recherche mixte séquentiel, deux municipalités québécoises championnes du vieillissement actif, soit Saint-Bruno-de-Montarville et Sainte-Julie ont fait l’objet d’études de cas. Cinq groupes de discussion focalisée ont eu lieu avec 24 participants de profils variés (citoyens aînés, professionnels de la santé, acteurs communautaires, employés et représentants municipaux). À la suite d’analyses intra et intercas, des thèmes et des configurations contextes-mécanismes-effets ont été identifiés. Résultats : Les deux municipalités étaient de tailles moyennes et présentaient des profils sociodémographiques homogènes (Caucasien et francophone). Les aînés rencontrés étaient engagés dans leur communauté et satisfaits de leur état de santé et de leur participation sociale ; les autres participants travaillaient sur divers enjeux liés au vieillissement actif. Trois éléments de contexte et deux thèmes ont émergé pour expliquer comment les composantes clés des environnements favorisent la SP, la PS et l’ES. Concernant le contexte, les contextes politiques et de, Background: To address the challenges of global population aging, a paradigm shift is taking place towards promoting active aging defined as the process of optimizing opportunities for health, participation, and security to enhance quality of life as people age. Positive health (PH), social participation (SP) and health equity (EH) are thus central determinants of active aging. Moreover, promoting active aging goes beyond individuals and requires intervening on the environments. Age-friendly environments are, however, complex to design: their success depends greatly on their adaptation to the local context. Moreover, little is known about how and in what context key components of the environments best foster PH, SP and HE. Objectives: This study thus aimed to explore how, i.e., through which mechanisms and in what context, key components of the environments can promote active aging by facilitating PH, SP and HE of older adults. Methods: Nested in a sequential mixed research program, two Quebec municipalities best fostering active aging, namely Saint-Bruno-de-Montarville and Sainte-Julie, were the subject of case studies. Five semi-structured focus groups interviews were carried out with 24 participants (older citizens, health professionals, community-based actors, municipal staff, and representatives). Following intra-case and inter-case analyses, themes and context-mechanisms-outcomes-configurations were identified. Results: Both cases were middle size aging municipalities from homogenous Quebecker sociodemographic profiles older adults were engaged in their community and satisfied with their health status and social participation; other participants were working, as health professionals or as employees and representatives of the municipalities, on various issues revolving around active aging. One element of context and three mechanisms mainly emerged to explain how key components of the environments can promote PH, SP and HE. Their political, organizati