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Contexte : L'induction du travail est fréquente et l'accouchement par césarienne est considéré comme sa principale complication. Nous avons procédé à une revue systématique et à une méta-analyse pour vérifier si le risque d'accouchement par césarienne est plus ou moins élevé après l'induction du travail comparativement à une approche attentiste. Méthodes : Nous avons interrogé 6 bases de données électroniques pour y recenser les articles pertinents publiés jusqu'en avril 2012 et portant sur des essais randomisés et contrôlés (ERC) au cours desquels l'induction du travail était comparée à un placebo ou à une approche attentiste chez des femmes présentant une grossesse monofœtale viable. Nous avons évalué le risque de biais et extrait les données sur les taux d'accouchement par césarienne. Nous avons utilisé des techniques d'analyse de régression pour explorer l'effet des caractéristiques des patientes, des méthodes d'induction et de la qualité des études sur le risque d'accouchement par césarienne. Résultats : Nous avons recensé 157 ERC admissibles (n = 31 085). Globalement, le risque d'accouchement par césarienne a été de 12 % moindre avec l'induction du travail que dans le cas d'une approche attentiste (risque relatif [RR] regroupé 0,88; intervalle de confiance [IC] de 95 % 0,84-0,93; I² = 0 %). L'effet a été significatif pour les grossesses à terme et prolongées, mais non pour les accouchements prématurés. L'analyse de métarégression a révélé que le score cervical initial, l'indication de l'induction et le mode d'induction n'ont pas modifié le paramètre principal. On a noté un risque moindre de mortalité foetale (RR 0,50; IC de 95 % 0,25-0,99; I² - 0 %) et d'admission aux soins intensifs néonataux (RR 0,86; IC de 95 % 0,79-0,94) et on n'a observé aucun impact sur la mortalité maternelle (RR 1,00; IC de 95 % 0,10-9,57; I² = 0 %) dans les cas d'induction du travail. Interprétation : Le risque d'accouchement par césarienne a été moindre chez les femmes dont le travail a été induit que chez celles qui ont été soumises à une approche attentiste pour les grossesses à terme et prolongées. On a noté des avantages pour le foetus et on n'a noté aucune augmentation du risque de mortalité maternelle. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background: When generating guidelines, quality of the evidence is tabulated to capture its several domains, often using the GRADE (Grading of Recommendations Assessment, Development and Evaluation) approach. We developed a graphic display to capture deficiencies, outliers and similarities across comparisons contained in GRADE tables., Methods: Based on a systematic literature review capturing the effects of 32 different therapeutic comparisons on dysmenorrhoea, we synthesised evidence quality in tables and graphs. We evaluated time taken to accurately assess evident quality and preference for tables vs. graphs., Results: The plots provided visually striking displays of strengths and weaknesses of the evidence across the spectrum of comparisons on a single page. Equivalent tabulated information spread over 4 pages. Participants preferred and interpreted graphs quicker and more accurately than tables., Conclusions: The graphic approach we developed makes interpreting evidence easier. Large tables are dry and cumbersome to read and assimilate. When guideline statements are accompanied by these plots, they have the scope for improving the credibility of the recommendations made, as the strength of the evidence used can be clearly seen. Further empirical research will establish the place for graphic displays.