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Supplemental material, sj-docx-1-oag-10.1177_00307270231165321 for The individual empowerment Index (IEI): A new approach for empowerment measures by Florent Mahoukede Kinkingninhoun Medagbe, Anne Floquet, Gaudiose Mujawamariya and Roch Lambert Mongbo in Outlook on Agriculture

Supplemental material, sj-docx-1-oag-10.1177_00307270221150659 for Gender and access to complex and gender-biased agricultural technology information and knowledge: Evidence from smart-valleys in West Africa by Florent Mahoukede Kinkingninhoun Medagbe, Anne Floquet, Roch Lambert Mongbo and Kossi Nounagnon Augustin Aoudji, Gaudiose Mujawamariya, Nestor René Ahoyo Adjovi in Outlook on Agriculture

L’agriculture urbaine et périurbaine est une activité économique aujourd’hui pleinement intégrée au décor des villes en Afrique. Les sites de maraîchage parsèment le paysage urbain, à proximité des habitations, des commerces, ou encore des entreprises. Ils tentent de se maintenir dans des villes en pleine croissance démographique sur des terres pourtant de plus en plus rares, onéreuses, pauvres, polluées et difficiles à cultiver (Tohozin et al., 2012 ; Vissoh et al., 2007). Dans de tels conte...

Un consensus semble avoir été trouvé en sciences sociales pour dire que l’innovation ne peut se réduire à une invention technique ou organisationnelle mais résulte du processus social qui mène à son adoption ou son rejet. Dans le domaine de la santé, l’innovation est le plus souvent traitée selon un modèle linéaire de la biomédecine qui laisse dans l’ombre les déplacements plus ou moins visibles, parfois subtils, qui participent activement au développement de l’innovation et à ses usages. Cet ouvrage collectif s’attache précisément à décrire ces déplacements qui peuvent concerner les frontières juridico-professionnelles tout comme la définition des entités cliniques ou encore l’expérience vécue de la maladie. Les contributions s’intéressent à la façon dont les innovations en santé peuvent retravailler les liens sociaux, ou devenir supports d’imaginaires, opérateurs de logiques d’actions nouvelles, reconfigurant les identités collectives ou individuelles. Elles explorent ces imbrications complexes entre techniques, sociétés, biologie et identité aux Nords comme aux Suds.

La pauvreté est devenue une réalité endémique de l’Afrique subsaharienne. Cependant, la définir et la mesurer constituent de grands défis conceptuels et méthodologiques non relevés. Par ailleurs, plusieurs projets et politiques sont élaborés suivant les conceptions et mesures globalisées de la pauvreté aux fins d’assurer un mieux-être aux populations pauvres. Ces initiatives ont montré leurs limites quant à leur impact réel sur l’amélioration des conditions de vie des bénéficiaires. Pourtant, les perceptions et représentations sociales de la pauvreté sont aussi riches, abondantes que diversifiées dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne et leur prise en compte dans l’élaboration des projets et politiques aiderait à améliorer leur impact sur les pauvres.Mots-clés: pauvreté, projets, politiques, représentation sociale, perceptionEnglish AbstractPoverty has become an endemic reality in sub-Saharan Africa. However, defining and measuring it remain major conceptual and methodological challenges that remain unresolved. In addition, several projects and policies aimed at improving livelihood for the poor are developed using globalized concepts and measures of poverty. These initiatives have shown their limitations as to their actual impact in improving the living conditions of beneficiaries. Yet perceptions and social representations of poverty are as enriching, abundant, and diverse in most sub-Saharan African countries, and their inclusion in project and policy development would help to improve their impact on the poor.Keywords: poverty, projects, policies, social representation, perception

Yam (Dioscorea spp.) is a tuber crop grown for food security, income generation, and traditional medicine. This crop has a high cultural value for some of the groups growing it. Most of the production comes from West Africa where the increased demand has been covered by enlarging cultivated surfaces while the mean yield remained around 10 t tuber ha−1. In West Africa, yam is traditionally cultivated without input as the first crop after a long-term fallow as it is considered to require a high soil fertility. African soils, however, are being more and more degraded. The aims of this review were to show the importance of soil fertility for yam, discuss barriers that might limit the adoption of integrated soil fertility management (ISFM) in yam-based systems in West Africa, present the concept of innovation platforms (IPs) as a tool to foster collaboration between actors for designing innovations in yam-based systems and provide recommendations for future research. This review shows that the development of sustainable, feasible, and acceptable soil management innovations for yam requires research to be conducted in interdisciplinary teams including natural and social sciences and in a transdisciplinary manner involving relevant actors from the problem definition, to the co-design of soil management innovations, the evaluation of research results, their communication and their implementation. Finally, this research should be conducted in diverse biophysical and socio-economic settings to develop generic rules on soil/plant relationships in yam as affected by soil management and on how to adjust the innovation supply to specific contexts., Frontiers in Plant Science, 8, ISSN:1664-462X

Jusque dans les années 1960, l’ensemble du dispositif de la recherche au Dahomey, en sciences sociales ou dans les autres domaines, apparaissait comme un appendice de la machinerie française de recherche. Il se ramifiait en institutions telles que l’IRHO pour le palmier à huile, l’IRAT pour les cultures vivrières, l’IRCT pour le coton, et en instituts non spécialisés comme l’ORSTOM et l’IFAN. Cette situation offrait au moins l’avantage au Dahomey de disposer de l’une des bibliothèques sur le ...

Une analyse de trajectoires d'innovations agricoles au Bénin observées dans la longue durée permet d'en identifier les facteurs de diffusion à grande échelle. Beaucoup d'innovations passent inaperçues sur de longs tronçons de leur trajectoire, étant endogènes ou impliquant des acteurs non " conventionnels " et pas d'organisations de recherche. Les innovations qui passent à grande échelle sont en fait des faisceaux d'innovations technologiques, institutionnelles ou organisationnelles qui s'enchaînent les unes en réponse aux contraintes des autres. La plupart des innovations endogènes ne sont pas accompagnées et les innovations exogènes ne le sont qu'en début de trajectoire. Il est recommandé aux organisations de gestion de la R&D de mieux suivre et de " surfer " sur les trajectoires d'innovation en répondant de façon flexible aux demandes de leurs acteurs plutôt que de chercher à in-duire de l'extérieur des transformations par des interventions préétablies.

Introduction Les politiques et approches utilisées par l’État depuis la période coloniale pour améliorer l’aménagement, la conservation et la gestion des aires protégées ont connu de nombreux changements. Dans la plupart des cas, les populations riveraines ont été amenées à s’impliquer dans des modèles de gestion conçus et mis en œuvre par l’administration et les services techniques d’État. Pour n’avoir pas pris en compte ni valorisé les systèmes traditionnels de connaissances des communautés...

Introduction Au Bénin, comme partout ailleurs en Afrique de l’Ouest, la gestion des espaces naturels a d’abord été « traditionnelle ». Elle a ensuite été prise en main par les autorités coloniales puis, après les indépendances, par une gestion étatique centralisée (MacKinnon et al., 1990 ; Voren et al., 1995 cité par Sinsin et al., 2002). La puissance publique a entrepris de remplacer les modes et institutions traditionnels de gestion par des dispositifs dits modernes, lesquels n’ont pas pu f...

Concilier conservation dans les aires protégées et développement des populations locales exige une bonne connaissance de la dynamique des systèmes naturels et sociaux. Issu d’un séminaire interdisciplinaire qui a réuni les partenaires de 16 pays, en majorité africains, ce CD-ROM présente les données biologiques et sociales permettant de questionner les pratiques en cours dans les aires protégées d’Afrique de l’Ouest. Il s’adresse aux scientifiques, aux gestionnaires et aux décideurs. Reconciling conservation in protected areas and development for the local people requires a good knowledge of the dynamics of natural and social systems. The result of an interdisciplinary seminar which brought together participants of 16 countries, mostly African, this work presents biological and social data in support of a re-consideration of the practices in progress in the protected areas of West Africa. It is intended as much for scientists as for managers and decision-makers.

In the context of the EU-funded JOLISAA (JOint Learning in Innovation Systems in African Agriculture) project, four local innovation processes involving smallholders in Benin were selected for in-depth assessment: innovation in hwedo agrofishing, integrated soil fertility management (ISFM), rice parboiling and soy value chains. Stakeholders directly involved in the innovation process were interviewed. As alternative to the currently challenged transfer-of-technology model of agricultural research and development (ARD) and in order to develop a framework for process monitoring, this paper presents underlying explanatory/analytical models derived out of lessons learnt from the four case studies, reflecting the main features of and the main drivers behind these innovation processes. The explanatory models are: i) feedback socio-ecological model; ii) pull-and-push innovation-driver model; iii) co-learning and joint selection model; and iv) historical account using the innovation bundle. Each model emphasises specific linkages within complex processes of innovation by smallholders. The models are not mutually exclusive and should be embedded in a more comprehensive theory-based framework of innovation processes. However, each of them can be used to design operational monitoring and systematic ongoing assessment of innovation in focusing on specific aspects of the innovation process. The innovation-bundle model helps in following innovation sequences over time and making local innovation visible. The co-learning model describes how innovations are identified or designed, adjusted and kept, or dropped. The pull-and-push model helps project designers think of innovation in terms of opportunities for smallholders and not in terms of problems. The feedback socio-ecological model stresses the relationship between changes in the state of natural ecological systems and human actions and institutions. Monitoring would contribute to making the innovation process more visible and providing more adequate support.

Within the context of the European-funded JOLISAA FP7 project (JOint Learning in Innovation Systems in African Agriculture), several agricultural innovation experiences focused on smallholders were assessed in Benin, Kenya and South Africa. Fifty-six cases were characterised through review of grey literature and interviews with resource persons according to a common analytical framework inspired by the innovation systems perspective. Of these, 13 were assessed in greater depth through semistructured interviews, focus-group discussions and multistakeholder workshops. The cases cover a wide diversity of experiences in terms of types, domains, scales, timelines, initiators of innovation and stakeholders involved. Findings indicate that innovation triggers and drivers were multiple. For external stakeholders, likelihood of offering a technological fix to an existing problem and availability of funding were key triggers. For local people, access to input and output markets was a powerful trigger and driver. Market types and dynamics varied greatly. Developing functional value chains and accessing (often erratic) markets proved challenging especially for poorer and weakly organised farmers. Over long periods, many determinants of innovation change dynamically and often unpredictably during the process, including motivations of key stakeholders, triggers, drivers and stakeholder arrangements. The direction of innovation evolves, usually moving from a technology entry point to more organisational or institutional innovation. A recurring challenge for making interventions is whether and how these build on local initiatives and knowledge before engaging in innovation development. Another challenge lies in sustaining innovation processes that have been externally initiated and conducted within a protected environment, once the project stops. The conclusion is that innovation has to be seen as a continuously evolving bundle of innovations of various kinds, rather than as a pre-planned and usually narrowly defined intervention. Consequently, open-ended, flexible approaches to innovation development are needed with the potential to engage meaningfully over a long time with local stakeholders, so that they take full charge of the innovation process and direction.

La zone soudano-guinéenne du Bénin est une zone de production traditionnelle d'igname actuellement confrontée à l'épuisement progressif des terres à cause des systèmes itinérants de défriche sur brûlis. La production diminue dans les zones les plus peuplées où les jachères deviennent de plus en plus rares et courtes sous la pression d'une population rurale en croissance rapide. La recherche a mis au point avec les producteurs des alternatives pour pérenniser la production d'igname dans les zones où les jachères de longue durée ont disparu. Les jachères améliorées à base de légumineuses herbacées ou arbustives ont été testées et adaptées par les producteurs. L'objectif de la présente étude est d'évaluer les performances technico-économiques des systèmes sédentarisés à base d'igname adaptés par les producteurs Les résultats montrent l'effet sur les rendements d'igname influencé significativement par les facteurs sites, traitement, variétés et année à travers les régimes pluviométriques. L'effet est significativement supérieur dans les systèmes de cultures à base de légumineuses herbacées et ou arbustives comparé aux systèmes locaux de production. Ces systèmes sont attractifs pour la productivité de la terre, du capital et de la main d'oeuvre.

Bhutan, Costa Rica and Benin. Could one possibly imagine more different contexts for a comparative study on protected areas than a coastal West African, a land locked Himalayan and a Mesoamerican mountainous emergent country? In spite of these differences, this book shows that the three countries have many issues in common, that make an assessment of the socio-economic benefits generated by protected areas particularly relevant for scientists, civil society and decision makers. The basic assumption in this book is that a systematic valuation of all the actual economic and social benefits derived by local and national communities from protected areas will shed substantial light on the societal importance of these ecosystems and allow informed public debate as to their conservation. Hence, the authors are rather concerned with tangible economic and social benefits derived from preserved natural ecosystems at local communities but also regional and national levels, here and now. In this respect, this book presents a systematic record and analysis of the contributions of the national parks, biological reserves and community forests to the economic and social development in Costa Rica, Benin and Bhutan. The challenge for the authors is to feed public debates and national policy making processes in nature conservation with concrete data on the actual roles played by these parks, biosphere reserves and community forests in economic and social processes locally, regionally and nationally. In addition to taking stock of the economic benefits and social networks induced by these ecosystems, the book gives a critical attention to the actual distribution of these benefits at different levels and among the stakeholders, questioning therefore their actual and potential contribution to social justice and local economic development. Kingdom of Netherlands, FUNDECOOPERACION, CINPE-UNA-Costa Rica, Ministry of Agriculture and Forests-Bhutan, CEBEDES-Benin Centro Internacional de Política Económica para el Desarrollo Sostenible (CINPE) UCR::Vicerrectoría de Docencia::Ciencias Básicas::Facultad de Ciencias::Escuela de Biología

Comme processus et événement socio‑politique, les journées de l' APAD 1998, hébergées à Cotonou du 25 au 28 novembre 1998, sont maintenant derrière nous. La présente édition du Bulletin de l'APAD n'en est pas un compte rendu. C'est l'événement scientifique qu'ont constitué les débats sur le thème de "Décentralisation, pouvoirs locaux et réseaux sociaux" qui est partiellement pris en compte ici, dans les limites de pages disponibles. En tant que tel, le numéro présente le programme du colloque...

Cette étude de faisabilité, initiée et financée par l'AFD, vise à élaborer une seconde phase, dite de consolidation, du PGRN (Programme de Gestion des Ressources Naturelles), plus précisément de deux de ses composantes importantes : Opérations d'aménagement et de gestion des ressources naturelles, et Opérations foncières. Cette " phase-relais " bénéficiera d'un co-financement de l'AFD et de la GTZ