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Site-specific variation in relative habitat abundance and disturbance regimes may produce differences in habitat preferences of associated populations. An evaluation of the predictive power of habitat selection models across space would benefit our understanding of the reliability of models of selection and space use in predicting animal occurrence. We used presence-absence data from winter surveys of moose (Alces alces (L., 1758)) to estimate resource selection functions (RSFs) across two study sites using Far North Land Cover updated with recent disturbance from fire and timber harvest. Moose selected foraging habitat (e.g., deciduous land cover) and for increasing deciduous foliage cover (ΔNDVI, i.e., the difference in the normalized difference vegetation index). Snow depth negatively influenced habitat selection, likely due to increased predation risk and reduced movement and foraging efficiency. Models lost little predictive power when applied to another site based on comparison of receiver operating characteristic (ROC) curves. Our results corroborated the current body of knowledge concerning moose habitat selection, i.e., moose preferentially use forest stands dominated by deciduous species, but suggested that moose strongly avoided very recently disturbed areas. Minimal site-specific variation and ROC comparison suggests that RSFs may be extended into novel systems, given adequate consideration for habitat quality and abundance, thereby simplifying management needs of this important species. Key words: Alces alces, disturbance, habitat selection, logistic regression, management, moose, remote sensing, receiver operating characteristic, resource selection function. Les variations propres aux sites des regimes relatifs d'abondance et de perturbation de l'habitat peuvent produire differentes preferences en matiere d'habitat chez les populations associees. Une evaluation de la puissance predictive de modeles de selection d'habitat dans l'espace serait utile pour mieux comprendre la fiabilite des modeles de selection et d'utilisation de l'espace pour ce qui est de predire la presence d'animaux. Nous avons utilise des donnees de presence -absence tirees d'enquetes hivernales sur les orignaux (Alces alces (L., 1758)) pour estimer les fonctions de selection des ressources (FSR) dans deux sites d'etude en utilisant l'ensemble de donnees Couverture du territoire du Grand Nord mis a jour pour y inclure les perturbations recentes dues au feu et a la recolte du bois. Les choix des orignaux etaient axes sur des habitats d'approvisionnement (p. ex. couverture terrestre de feuillus) et une plus grande couverture de feuillage caduque (ΔNDVI, c.-a-d., la variation de l'indice de vegetation par difference normalisee). La profondeur de la neige avait une influence negative sur la selection d'habitat, probablement en raison du risque de predation accru et de la reduction de l'efficacite des deplacements et de l'approvisionnement. Les modeles perdaient peu de leur puissance predictive quand ils etaient appliques a un autre site sur la base de la comparaison de courbes de fonction d'efficacite du recepteur (FER). Nos resultats corroborent les connaissances actuelles sur la selection d'habitat par les orignaux, a savoir qu'ils utilisent preferentiellement des peuplements forestiers oU dominent des essences a feuilles caduques, mais indiqueraient qu'ils evitent fortement les zones recemment perturbees. Des variations propres aux sites tres limitees et la comparaison des FER donnent a penser que les FSR pourraient etre elargies a de nouveaux systemes en tenant adequatement compte de la qualite et de l'abondance des habitats, ce qui simplifierait les besoins de gestion pour cette importante espece. [Traduit par la Redaction] Mots-cles: Alces alces, perturbation, selection de l'habitat, regression logistique, gestion, orignal, teledetection, fonction d'efficacite du recepteur, fonction de selection des ressources., Introduction The foraging ecology of moose (Alces alces (L., 1758)) is well documented, and they spend much of their active time foraging across various habitat types (Belovsky 1981). While aquatic [...] more...