The platinum mining regions of South Africa’s North West province attract numerous individuals from far and wide in search of mining jobs and other opportunities directly or indirectly related to the mines. Since the late 1990s many newcomers to the region have established informal settlements close to mining operations and nearby urban areas. Significant numbers of IsiXhosa-speaking migrants, primarily from the south-east of the country, reside in these settlements. This chapter examines particular social and cultural practices to argue that such mine-periphery settlements are significant sites for consequential social and political organisation and action. The chapter proposes that such politics, which can be termed the ‘politics of presence’, permits visible and audible claim-making and demands by the residents vis-à-vis the state and mining capital. Ordinary strategies for constructing and organising life entrench and expand their political presence, actions, and solidarity in a region that is, generally speaking, hostile to their presence. Instead of confronting, pathologising and marginalising the sociopolitical organisation and practices of informal settlement residence, policymakers would do well to view the political space and structures created in informal settlements as potentially fruitful for progressive political communication and deliberations aimed at improving the lives of poor people over the long term. Les régions minières de platine de la province du Nord-Ouest de l'Afrique du Sud attirent de nombreux individus venus de loin à la recherche d'emplois dans les mines et d'autres opportunités directement ou indirectement liées aux mines. Depuis la fin des années 1990, de nombreux nouveaux arrivants dans la région ont établi des quartiers informels à proximité des exploitations minières et des zones urbaines voisines. Un nombre important de migrants parlant IsiXhosa, principalement originaires du sud-est du pays, résident dans ces quartiers. Ce chapitre examine leurs pratiques sociales et culturelles et affirme que ces implantations à la périphérie des mines sont des sites cruciaux pour organiser et mettre en place des actions sociales et politiques. Ce chapitre propose qu'une telle politique – que l'on qualifie ici de ‘politique de la présence’ – permette aux résidents de formuler des revendications et des demandes visibles et audibles vis-à-vis de l'État et des acteurs miniers. Les stratégies ordinaires de construction et d'organisation quotidiennes s’étendent dans la sphère politique de cette région, qui, en général, est hostile à leur présence. Au lieu de confronter, de pathologiser et de marginaliser l'organisation sociopolitique et les pratiques des résidents des quartiers informels, les décideurs politiques feraient bien de considérer l'espace et les structures politiques créés dans les quartiers informels comme potentiellement fructueux pour une communication et des délibérations politiques progressives, visant à améliorer la vie des pauvres sur le long terme. Las regiones mineras de platino de la provincia del Noroeste sudafricano atraen a numerosas personas de todas partes en busca de empleo en la minería y otras oportunidades relacionadas directa o indirectamente con las minas. Desde finales de la década de 1990, muchos recién llegados a la región han establecido asentamientos informales cerca de las explotaciones mineras y de las zonas urbanas cercanas. Un número considerable de emigrantes de habla isiXhosa, procedentes sobre todo del sureste del país, reside en estos asentamientos. Este capítulo examina determinadas prácticas sociales y culturales para argumentar que esos asentamientos de la periferia minera son lugares importantes para la organización y la acción social y política consecuentes. El capítulo propone que esta política, que puede denominarse "política de la presencia", permite a los residentes plantear reivindicaciones y demandas visibles y audibles frente al Estado y al capital minero. Las estrategias ordinarias de construcción y organización de la vida afianzan y amplían su presencia política, sus acciones y su solidaridad en una región que, en términos generales, es hostil a su presencia. En lugar de enfrentarse, patologizar y marginar la organización y las prácticas sociopolíticas de la residencia en asentamientos informales, los responsables políticos harían bien en considerar el espacio político y las estructuras creadas en los asentamientos informales como potencialmente fructíferos para una comunicación y unas deliberaciones políticas progresistas destinadas a mejorar la vida de los pobres a largo plazo.