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of conference oral presentation on A new romance between taxonomic literature and specimen data? News from Paris by Clément Oury of MNHN Paris for SPNHC2022 Conference, Edinburgh. June 5-10th 2022.

Entre l’entrée dans la guerre de la Ligue d’Augsbourg en 1688 et la fin de la guerre de Succession d’Espagne en 1714, la France connaît les deux conflits les plus difficiles et les plus disputés du long règne martial de Louis XIV. Combattant les armées de l’Europe coalisée sur toutes ses frontières terrestres et maritimes, mais également outre-mer, le royaume souffre d’un contexte géostratégique défavorable (c’est le début de la « seconde guerre de Cent Ans » contre l’Angleterre de la Glorieuse Révolution) autant que d’une situation financière de plus en plus dramatique, alors même que la crise démographique de 1693-1694 puis le grand hiver de 1709 s’abattent sur les campagnes. Malgré les victoires remportées par ce « géant du Grand Siècle » qu’est plus que jamais l’armée du Roi-Soleil, le demi-siècle de succès presque continus inauguré par la bataille de Rocroi prend brutalement fin avec les catastrophes de Blenheim, Ramillies, Turin et Audenarde, avant que la résistance offerte à Malplaquet et la manœuvre de Denain ne permettent à la France menacée d’invasion de sauver l’essentiel au congrès d’Utrecht. Cette face sombre de l’histoire militaire du règne du Grand Roi, moins connue que le temps des conquêtes célébrées par les décors de Versailles ou les toiles de Van der Meulen, a fait l’objet ces dernières années de nombreux travaux qui, loin de résumer cette période aux limites de la guerre de siège et à la médiocrité de généraux courtisans, en soulignent l’importance dans l’histoire longue des pratiques et de la conduite de la guerre. Croissance inédite des effectifs et de l’administration militaire, mutations de l’armement et des dispositifs tactiques avec l’apparition du couple fusil-baïonnette et le triomphe de l’ordre mince, impact accru de la guerre sur les sociétés à travers la création de la milice, des campagnes marquées par une grande violence (sac du Palatinat, guerre des Camisards) et la mobilisation des économies mais aussi des esprits, mondialisation des conflits et mise en place enfin de nouveaux équilibres diplomatiques : cet ouvrage collectif, rassemblant les contributions de chercheurs français et étrangers, interroge et éclaire d’un jour nouveau les nombreuses évolutions qui font des dernières guerres de Louis XIV une époque de transformations profondes et de refondation des rapports entre la guerre, l’État, le territoire et la société.

La bataille : un objet d’étude historique ? La période 1688-1715 marque, pour la France, l’apogée d’un phénomène entamé à partir des années 1630 : la massification des armées. Celle-ci entraîne à son tour l’avènement de gigantesques batailles, mobilisant les effectifs et entraînant les pertes les plus considérables de l’Ancien Régime : les trente-deux mille victimes de la bataille de Malplaquet resteront une exception jusqu’à la période de la Révolution et de l’Empire. Et pourtant, les engage...

Le 1er novembre 1700 s’éteint le roi Charles II d’Espagne, souverain d’un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. À la surprise générale, il désigne comme héritier le jeune Philippe, duc d’Anjou, petit-fils du Roi-Soleil. Cette décision arrime le royaume d’Espagne, immense mais à bout de souffle, à celui de France, première puissance du continent. Pour les autres États d’Europe, cette alliance est inacceptable. Le conflit qui s’ensuit représente la plus longue et la plus difficile épreuve du règne de Louis XIV.La guerre de Succession d’Espagne oppose, de 1701 à 1714, les deux rois de la Maison de Bourbon à une vaste coalition dirigée par l’Angleterre, la Hollande et l’Empereur. La France dispose alors de la plus forte armée d’Europe, invaincue depuis plus d’un demi-siècle, et d’une direction stratégique unifiée. Elle va pourtant subir une série de désastres sans précédent face aux troupes alliées commandées par le duc de Marlborough et le prince Eugène de Savoie. La ceinture de fer érigée par Vauban est entamée, les frontières du royaume occupées.C’est à l’étude de cette catastrophe que se consacre Clément Oury. Dans la lignée d’une histoire militaire renouvelée, il étudie la conduite des opérations depuis Versailles ou La Haye, dans les cabinets des ministres ou sur le champ de bataille. Il s’intéresse au quotidien du soldat comme à son expérience du combat, aux souffrances des populations dans les zones de conflit, aux réactions des opinions publiques qui, sidérées ou enthousiastes, voient s’effondrer l’image d’un Roi-Soleil invincible et menaçant.Il analyse enfin les ressorts de la résilience du royaume. Alors que le désastre paraît consommé, les dissensions entre Alliés permettent d’obtenir une paix de compromis. Celle-ci bouleverse l’agencement des pouvoirs en Europe, avec l’affirmation de la Grande-Bretagne et de la Maison d’Autriche. On ne craint plus que le royaume de Louis XIV ne prétende à l’hégémonie. Des décombres du conflit s’impose un principe diplomatique nouveau : l’équilibre des puissances.

Depuis le 20 juin 2011, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN)0F encourage la naissance de nouveaux espaces de publication sur l’internet1F en multipliant le nombre de « domaines* de haut niveau » : à côté des domaines nationaux (.fr pour la France) et des domaines génériques (.com, .net, .org…), peuvent désormais se présenter des noms communs (.love, .book, .banque), des marques (.apple, .loreal) ou des entités géographiques2F. Pour la France, cinq territoires ont ains...

International audience

The International Standard Serial Number is one of the oldest identifiers in the bibliographic domain, and also one of the most widely used and known. It was first established as an ISO standard in 1975, as ISO 3297. Originally intended for printed serials, the ISSN standard has been able over time to evolve in order to meet the needs of its users. It has known four revisions since its first release, the latest being in 2007. ISSN are now applicable to serials and to other continuing resources, whether past, present or to be published or produced in the foreseeable future, whatever the medium of publication or production. Each ISO standard regularly undergoes systematic revisions. In April 2016, a vote on the opportunity of a systematic revision was issued by TC46/SC9 to all ISO member bodies. From April to September 2016, they will vote to support or not a complete review of the ISSN standard. Evolution of publishing models, forms and formats; emergence of new concepts and description standards in the library and publishing domains; apparition of new identifiers; and the development of linked data are the most important factors that justify why a revision of the ISSN standard should happen.

International audience; En quelques années, le web est devenu l'un des principaux vecteurs d'expression et de consommation culturelles de la société française ; les publications en ligne ont rejoint notre patrimoine. Celui-ci est d'autant plus précieux qu'il est fragile. En France, il a été décidé d'inscrire la mission de conservation de l'internet dans le sillage pluriséculaire du dépôt légal. Cependant, l'adaptation de ce dispositif juridique et scientifique à un espace de diffusion aussi vaste et étendu n'a rien d'évident. La BnF définit son périmètre de collecte par une série de restrictions successives : juridiques, techniques et économiques. Pour assurer la représentativité de son dépôt légal, la BnF a également adopté un modèle original d'archivage, qui associe des collectes « larges » du domaine national et des approches plus ciblées de sites identifiés par des bibliothécaires de la BnF ou par des partenaires. La BnF a ainsi été amenée à appliquer des logiques de sélection dans un cadre de dépôt légal. À cette fin, chaque département associé à la collecte du web a élaboré, au fil des expérimentations, sa propre stratégie documentaire. Les « correspondants » du dépôt légal du web ont adopté des logiques non pas contradictoires mais complémentaires : sélection / échantillonnage, continuité des collections / exploration de nouveaux territoires. C'est désormais à une synthèse de ces différentes politiques que la BnF doit s'atteler, dans le cadre de la refonte de sa charte documentaire et dans un contexte où les contraintes budgétaires appellent à la définition de priorités plus affirmées.

Acquiring, promoting and giving access to press collections is a major objective for heritage institutions, which need to address the accelerating shift from analogue to digital documentation in order to maintain the continuity of their missions. At the National library of France (Bibliothèque nationale de France or BnF), this mission has mainly been performed in the framework of legal deposit. In 2006, a new law on copyright extended this legal deposit to the internet: its scope covers all kinds of news websites, from digital equivalents of printed newspapers to journalists' blogs and news aggregation portals. During the last ten years, the BnF has experimented two different approaches to ensure the preservation of online news: direct deposit of electronic publications and web harvesting of freely accessible new websites; the latter has been more successful than the former. In order to cover subscription based content, the BnF is experimenting currently a third solution, as a mix of what worked in the two first approaches: web harvesting through agreements with producers. This paper intends to present this third approach, and to explain how the BnF tried to implement it through a dedicated project, the "subscription-based press project". This project launched in late 2012 relies on the possibility of giving the robot a login and a password, in order to let it identify itself as a subscriber. Then, the robot is able to access and copy the protected content. Even though the crawling part was technically the most critical one, this project covered all parts of the documentary lifecycle: from selection to long term preservation, including quality control, cataloguing and access in reading rooms. The paper presents the different steps of the project, its successes and achievements (in terms of collection, technical innovation and human resources), its limits, and considers its future evolutions.

Acquiring, promoting and giving access to press collections is a major objective for heritage institutions, which need to address the accelerating shift from analogue to digital documentation in order to maintain the continuity of their missions. At the National library of France (Bibliothèque nationale de France or BnF), this mission has mainly been performed in the framework of legal deposit. In 2006, a new law on copyright extended this legal deposit to the internet: its scope covers all kinds of news websites, from digital equivalents of printed newspapers to journalists' blogs and news aggregation portals. During the last ten years, the BnF has experimented two different approaches to ensure the preservation of online news: direct deposit of electronic publications and web harvesting of freely accessible new websites; the latter has been more successful than the former. In order to cover subscription based content, the BnF is experimenting currently a third solution, as a mix of what worked in the two first approaches: web harvesting through agreements with producers. This paper intends to present this third approach, and to explain how the BnF tried to implement it through a dedicated project, the "subscription-based press project". This project launched in late 2012 relies on the possibility of giving the robot a login and a password, in order to let it identify itself as a subscriber. Then, the robot is able to access and copy the protected content. Even though the crawling part was technically the most critical one, this project covered all parts of the documentary lifecycle: from selection to long term preservation, including quality control, cataloguing and access in reading rooms. The paper presents the different steps of the project, its successes and achievements (in terms of collection, technical innovation and human resources), its limits, and considers its future evolutions.

Depuis le milieu des années 1990, c'est-à-dire quelques années seulement après la naissance du web, se développent les principes et les méthodes d'un archivage à des fins patrimoniales : les publications en ligne, au statut éphémère et fragile, sont autant de ressources qu'il s'agit de faire entrer dans des collections publiques et de préserver à destination des générations futures… ou de ceux qui voudront, d'ici quelques années, consulter les documents qui auront déjà disparu. À la Bibliothèque nationale de France (BnF), cet objectif est poursuivi dans le cadre pluriséculaire du dépôt légal qui, dès 1537, édicte que toute publication produite ou diffusée en France doit entrer dans les collections nationales.

En quelques années, le web est devenu l'un des principaux vecteurs d'expression et de consommation culturelles de la société française ; les publications en ligne ont rejoint notre patrimoine. Celui-ci est d'autant plus précieux qu'il est fragile. En France, il a été décidé d'inscrire la mission de conservation de l'internet dans le sillage pluriséculaire du dépôt légal. Cependant, l'adaptation de ce dispositif juridique et scientifique à un espace de diffusion aussi vaste et étendu n'a rien d'évident. La BnF définit son périmètre de collecte par une série de restrictions successives : juridiques, techniques et économiques. Pour assurer la représentativité de son dépôt légal, la BnF a également adopté un modèle original d'archivage, qui associe des collectes « larges » du domaine national et des approches plus ciblées de sites identifiés par des bibliothécaires de la BnF ou par des partenaires. La BnF a ainsi été amenée à appliquer des logiques de sélection dans un cadre de dépôt légal. À cette fin, chaque département associé à la collecte du web a élaboré, au fil des expérimentations, sa propre stratégie documentaire. Les « correspondants » du dépôt légal du web ont adopté des logiques non pas contradictoires mais complémentaires : sélection / échantillonnage, continuité des collections / exploration de nouveaux territoires. C'est désormais à une synthèse de ces différentes politiques que la BnF doit s'atteler, dans le cadre de la refonte de sa charte documentaire et dans un contexte où les contraintes budgétaires appellent à la définition de priorités plus affirmées.

The scope of digital curation at the BnF covers documents digitized from BnF collections as well as born-digital material bought by the BnF or collected under its legal deposit mandate. It is therefore critical for the library to investigate if common approaches may be adopted for similar document types, whatever their origin may be. This paper proposes to focus on the case of electronic books (or ebooks), by comparing the way BnF teams intend to ensure the long term preservation of those directly digitized by the library and those that will enter through legal deposit. Data and metadata formats are different, even though EPUB appears as the reference format for both kinds of ebooks. Acquisition procedures are necessarily specific. However, for the other steps of the treatment process, digitized and born digital books should follow similar and parallel workflows: indexing in BnF General Catalogue, access through the digital library Gallica and preservation in SPAR, BnF’s digital repository. Common validation tools, characterization schemes and preservation metadata will be used in order to preserve both faces of French digital heritage.

Since its birth in the early seventeenth century, the press has played a prominent role in the political and social life of France. Over the two last decades, the economic and even cultural pillars on which the press ecosystem is built has been challenged by the growing use of digital technologies, and by the increasing role of the Internet as a way to distribute and access information. Heritage libraries need to address the accelerating shift from analogue to digital in order to maintain the continuity of their objectives and of their missions. Many aspects need to be taken into account: legal, scientific, technical, economic and organizational issues have to be identified and addressed. This paper looks at the example of the National Library of France (Bibliothèque nationale de France or BnF), and at the way it has dealt with collecting newspapers in digital form. During the ten last years, the BnF has launched several experiments, testing different approaches, with varying degrees of success: - Direct deposit of electronic publications on physical media (CDs and DVDs) or through FTP. - Fully automated web harvesting. Since December 2010, almost 100 news websites (national and daily newspapers, pure players, news portals...) are collected on a daily basis. -Web harvesting through agreements with producers.

The National Library of France is mandated by French law to collect and preserve the French Internet. It is now a 10-year old project with collections ranging from 1996 to the present. To ensure their long-term preservation, the choice has been made to ingest these web archives into the institution's existing digital preservation repository, SPAR (Scalable Preservation and Archiving Repository). There were numerous implementation challenges, on the modeling as well as the technical sides, which the library met with solutions drawn from international collaboration and widely adopted standards, whenever possible., La Bibliothèque nationale de France a reçu la mission légale de collecter et de préserver l'internet français. Ce projet démarré il y a plus de dix ans a permis de constituer des collections de 1996 à nos jours. Afin d'assurer leur préservation à long terme, il a été décidé de verser ces archives du web dans l'entrepôt numérique de l'institution, SPAR (Système de Préservation et d'Archivage Réparti). Cette implémentation apportait de multiples défis, du point de vue de la modélisation comme de la technique. La Bibliothèque y a fait face, aussi souvent que possible, avec des solutions tirées de la coopération internationale et en adoptant les standards les plus répandus.

The National Library of France is mandated by French law to collect and preserve the French Internet. It is now a 10-year old project with collections ranging from 1996 to the present. To ensure their long-term preservation, the choice has been made to ingest these web archives into the institution's existing digital preservation repository, SPAR (Scalable Preservation and Archiving Repository). There were numerous implementation challenges, on the modeling as well as the technical sides, which the library met with solutions drawn from international collaboration and widely adopted standards, whenever possible., La Bibliothèque nationale de France a reçu la mission légale de collecter et de préserver l'internet français. Ce projet démarré il y a plus de dix ans a permis de constituer des collections de 1996 à nos jours. Afin d'assurer leur préservation à long terme, il a été décidé de verser ces archives du web dans l'entrepôt numérique de l'institution, SPAR (Système de Préservation et d'Archivage Réparti). Cette implémentation apportait de multiples défis, du point de vue de la modélisation comme de la technique. La Bibliothèque y a fait face, aussi souvent que possible, avec des solutions tirées de la coopération internationale et en adoptant les standards les plus répandus.

Institutions that perform web crawls in order to gather heritage collections have millions - or even billions - of files encoded in thousands of different formats about which they barely know anything. Many of these heritage institutions are members of the International Internet Preservation Consortium, whose Preservation Working Group decided to address the issues related to format identification in web archive. Its first goal is to design an overview of the formats to be found in different types of collections (large-, small-scale...) over time. It shows that the web seems to be becoming a more standardized space. A small number of formats - frequently open - cover from 90 to 95% of web archive collections, and we can reasonably hope to find preservation strategies for them. However, this survey is mainly built on a source - the MIME type of the file sent in the server response - that gives good statistical trends but is not fully reliable for every file. This is the reason why it appears necessary to study how to use, for web archives, identification tools developed for other kinds of digital assets.

International audience; According to French Copyright Law voted on August 1 st , 2006, the Bibliothèque nationale de France ("BnF", or "the Library") is in charge of collecting and preserving the French Internet. The Library has established a "mixed model" of Web archiving, which combines broad crawls of the .fr domain, focused crawls and e-deposits.Thanks to its research partnership with the Internet Archive, BnF has performed four annual broad crawls since 2004. The last one has been made with noticeably different features: one of the most important was the use of the all-comprehensive list of the .fr domain names, given to BnF by the AFNIC (“Association française pour le nommage Internet en cooperation”, the registry for the .fr) after an agreement was signed between both institutions in September 2007.The technical choices made before and during a crawl have a decisive impact on the future shape of the collection. These decisions must therefore be taken according to the legal and intellectual frame within which the crawl is performed: for BnF, it is the five-centuries-old tradition of the legal deposit. To assess the consequences and the outcomes of the different technical solutions available, we propose to analyze the results of the BnF’s last crawl and to compare them to those of previous harvests. These studies also prove to be useful in our attempt to characterize the 2007 French Web.

The National Library of France is mandated by French law to collect and preserve the French Internet. It is now a 10-year old project with collections ranging from 1996 to the present. To ensure their long-term preservation, the choice has been made to ingest these web archives into the institution’s existing digital preservation repository, SPAR (Scalable Preservation and Archiving Repository). There were numerous implementation challenges, on the modeling as well as the technical sides, which the library met with solutions drawn from international collaboration and widely adopted standards, whenever possible. – Web archive-specific formats (W/ARC files) lacked validation and characterization tools, which led to the development of a Jhove2 module for the ARC format. – The heterogeneity of BnF’s web archives in terms of formats, production workflows and tools, was managed by aligning all of them on a single model, the current production workflow using NetarchiveSuite. – The specificities of web archives were matched to the PREMIS data model and dictionary and SPAR’s global METS profile. – Finally, the need to express technical information about ARC files in a concise, manageable fashion led us to define a format-specific metadata scheme for container files, containerMD, which will be released to the preservation community (on BnF’s website). All this development work means new services for digital curators in general and preservation experts in particular. They will be able to know their collection better, to check its comprehensiveness, and, with that deeper understanding, to investigate new preservation strategies. Allowing differentiated service level agreements for specific sets of documents, with richer metadata extraction, better quality insurance and differentiated preservation strategies, will be the logical next step of the web archives long-term preservation project.

Institutions that perform web crawls in order to gather heritage collections have millions – or even billions – of files encoded in thousands of different formats about which they barely know anything. Many of these heritage institutions are members of the International Internet Preservation Consortium, whose Preservation Working Group decided to address the issues related to format identification in web archive. Its first goal is to design an overview of the formats to be found in different types of collections (large-, smallscale…) over time. It shows that the web seems to be becoming a more standardized space. A small number of formats – frequently open – cover from 90 to 95% of web archive collections, and we can reasonably hope to find preservation strategies for them. However, this survey is mainly built on a source – the MIME type of the file sent in the server response – that gives good statistical trends but is not fully reliable for every file. This is the reason why it appears necessary to study how to use, for web archives, identification tools developed for other kinds of digital assets.

International audience; Institutions that perform web crawls in order to gather heritage collections have millions - or even billions - of files encoded in thousands of different formats about which they barely know anything. Many of these heritage institutions are members of the International Internet Preservation Consortium, whose Preservation Working Group decided to address the issues related to format identification in web archive. Its first goal is to design an overview of the formats to be found in different types of collections (large-, small-scale...) over time. It shows that the web seems to be becoming a more standardized space. A small number of formats - frequently open - cover from 90 to 95% of web archive collections, and we can reasonably hope to find preservation strategies for them. However, this survey is mainly built on a source - the MIME type of the file sent in the server response - that gives good statistical trends but is not fully reliable for every file. This is the reason why it appears necessary to study how to use, for web archives, identification tools developed for other kinds of digital assets.