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2. Mont Saint-Aubin in Oisy (Nièvre, France): a Badegoulian manufacturing site for shell ornaments
- Author
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Peschaux, Caroline, Bodu, Pierre, Lozouet, Pierre, and Vanhaeren, Marian
- Subjects
Paléolithique supérieur ,sources ,fossil ,north of France ,ornament ,Upper Palaeolithic ,sourcing ,Badegoulien ,Badegoulian ,parure ,fossile ,shell ,nord de la France ,production ,coquille ,manufacture - Abstract
The Badegoulian open air site of mont Saint-Aubin at Oisy (Nièvre) yielded 353 marine mollusc shell remains (gastropods, scaphopods and bivalves) which testify of on-site shell bead manufacturing activities. The large conchyliological spectrum (31 taxons) includes many fossils from the Parisian Basin and a few shells that must have been collected on the Atlantic coast, indicating a distance of several hundreds of kilometres between the shell sources and the production site. The shell assemblage is composed of unmodified raw material, waste products and finished beads with intense use wear traces and sometimes repaired suspension holes. The identified manufacturing processes (morphometrical choices, perforation and segmentation methods, and systems of attaching the beads) reveal that the finished ornamental displays must have been varied, playing with different bead morphologies and -sizes as well as with different ways of attaching the beads (string, braiding). Providing information on the ways and means of marine shell exploitation for beadwork (territories of procurement and circulation of shells, storage, craftsmanship, recycling) this study offers new insights on Badegoulian techno-economic behaviour. Résumé. Le site badegoulien du mont Saint-Aubin à Oisy (Nièvre) a livré 353 restes de coquilles de mollusques marins (gastéropodes, scaphopodes et bivalves) qui témoignent d’activités de production d’objets de parure sur place. Le large spectre conchyliologique identifié (31 taxons) comprend de nombreux fossiles du Bassin parisien et des coquilles d’origine atlantique, mettant en évidence des activités de production réalisées à plusieurs centaines de kilomètres des sources d’approvisionnement. L’assemblage se compose de matière première non travaillée, de déchets de fabrication et d’objets finis ayant eu une longue durée d’utilisation (usure avancée et réparations). Les modalités de fabrication reconnues (sélections morphométriques, méthodes de perforation et de segmentation, systèmes d’attache) révèlent la variété des types d’objets produits (plusieurs ensembles de formes et de tailles) et la diversité des dispositifs ornementaux créés (simple enfilage, intégration dans un réseau de maille). Cette étude fournit des informations sur les comportements techno-économiques au Badegoulien en renseignant sur les modalités d’exploitation et de gestion des coquilles (espaces d’approvisionnement, circulations, constitution de réserves transportables, savoir-faire techniques, réutilisations).
- Published
- 2023
3. Chapitre 4. Le mobilier céramique
- Author
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Genin, Martine
- Subjects
HD ,chronologie ,agglomération secondaire ,Massif central ,Forez ,artisanat ,parure ,Archaeology ,monnaie ,Haut-Empire ,outillage ,céramique ,Segusiavi ,SOC003000 ,typologie - Abstract
Le mode de classification en catégories tient compte des critères traditionnellement retenus, à la fois technologiques (types de pâte, modes de cuisson), morphologiques et fonctionnels. On obtient ainsi, toutes périodes confondues, 16 catégories de mobilier céramique. Chacune est présentée sur toute la durée de son évolution, de l’horizon 6 à l’horizon 12 (tabl. vii et viii). Un corpus de planches illustre parallèlement le contenu de chaque fosse et permet de visualiser de façon immédiate les associations de productions et de types au sein d’un même contexte. Avec environ 3 800 tessons, représentant plus de 700 vases, la terre sigillée constitue 12 % du vaisselier gallo‑romain roannais (fig. 31). Elle est relativement peu abondante au sein du mobilier de l’horizon 6, mais elle augmente nettement dès les horizons 7 et 8, phénomène qui ne se dément pas dans les horizons suivants où elle se maintient. Les productions italiques et lyonnaises, qui définissent l’horizon 6, coexistent ensuite dans l’horizon 7 avec quelques vases sigillés de Gaule du Sud et du Centre. Les horizons 8 et 9 sont marqués par la prédominance absolue des sigillées sud‑gauloises dont les effectifs ne commencent réellement à baisser qu’au cours de l’horizon 10 au profit des sigillées grésées du Centre. Il convient de souligner que les vases non grésés du Centre restent, sur le site de Roanne, un groupe largement minoritaire dans le courant du ier s. Les parois fines se caractérisent par leur diversité (fig. 39). Les gobelets à pâte siliceuse de type Aco sont spécifiques de l’horizon 6. Les vases de type Beuvray apparaissent en même temps, voient leur apogée durant l’horizon 8 et accusent une baisse sensible dès l’horizon 9. Les vases à décor sablé forment d’emblée 41 % de l’échantillon de l’horizon 8 et restent en nombre important durant l’horizon 9, pour fléchir au cours de l’horizon 10. L’horizon 9 voit surtout l’apparition des pots ovoïdes à décor d’épingles, qui se développeront durant l’horizon 10. Les vases à décor moulé et vases à engobe gris témoignent d’une diversification se mettant en place durant l’horizon 11. Les vases lisses ou décorés à reflets métallisés forment l’essentiel du mobilier de l’horizon 12. Ils évoquent de façon de plus en plus précise, avec quelques vases à décors moulés, la céramique métallescente proprement dite. Jouant un rôle dans la détermination de l’horizon 12, cette catégorie n’est représentée que dans cet horizon. Elle comprend des formes lisses et décorées (ateliers du Centre et du Centre‑Est). Cette catégorie (ateliers de Gaule du Centre) est essentiellement concentrée dans les fosses de l’horizon 8 (fig. 40). Trois fosses du chantier de la rue Gilbertès (32, 33 et 38), qui se distinguent par une surabondance de terra nigra, ont livré 55 des 66 vases à glaçure plombifère, donnée qui semble arguer en faveur d’un décalage chronologique au sein de cet horizon. Présente dès l’horizon 6 (fig. 41) elle montre un échantillon plus diversifié dans les horizons 8 et 9 qui ont livré 25 formes, essentiellement des cruches (ateliers du Centre). Elle comprend seulement une vingtaine de vases (fig. 42), regroupés pour la plupart dans les trois mêmes fosses du chantier de la rue Gilbertès (fosses 32, 33 et 38). L’essentiel semble correspondre à des productions du Centre. Cette catégorie se rencontre exclusivement dans le mobilier des horizons 10 à 12 (fig. 43). La production est attestée dans le Centre et rattachée au premier tiers du iie s. Le mobilier de Roanne montre que ce groupe original a continué d’être produit et diffusé à la fin du iie s. ap. J.‑C. et au début du iiie s. Déjà fortement représentée dans les horizons 6 et 7 (fig. 44 et 45), où elle constitue 12 et 8 % des vases, son effectif augmente encore au cours de l’horizon 8 jusqu’à 14 %, pour culminer à 17 % dans l’horizon 9. La rupture se situe à l’horizon 10, où elle ne représente plus que 3 % du répertoire. Les formes hautes du répertoire ancien (vases balustres essentiellement) ont déjà pratiquement disparu dès l’horizon 6. Ce sont donc les bols de Roanne qui composent l’essentiel du répertoire des vases peints. Les plats à engobe pompéien sont absents des horizons 6 et 7, rarissimes aux périodes suivantes. L’extrême rareté de cette catégorie à Roanne laisse penser que l’usage auquel ils étaient normalement destinés était assuré par des plats et assiettes à fond lustré, produits dans d’autres catégories, en céramique grise fine ou commune sombre. La terra nigra mise au jour à Roanne représente l’un des points les plus intéressants de cette étude. Elle constitue un ensemble exceptionnellement riche dont la répartition permet d’asseoir la chronologie de son apparition et de sa diffusion (fig. 47 et 48). Cette production des ateliers de la vallée de l’Allier est attestée dès l’horizon 6 (fin du règne d’Auguste) et connaît ensuite une très forte progression jusqu’au milieu du ier s. ap. J.‑C., où elle culmine à 13 % des vases. L’essentiel de l’échantillon se trouve en fait concentré dans 3 fosses de l’horizon 8 du chantier de la rue Gilbertès (fosses 32, 33 et 38). Cette catégorie disparaît brutalement dès l’horizon 9. Cette catégorie se développe à Roanne avant le milieu du ier s. av. J.‑C. et est systématiquement représentée dans le mobilier gallo‑romain (496 vases) (fig. 51). Son effectif baisse régulièrement dans les horizons 7 et 8. Elle semble donc marquer le pas dès l’époque où la terra nigra commence réellement à envahir le marché roannais. La céramique grise garde à la fin du ier s. une place équivalente à celle qu’elle occupait au milieu du siècle. Le schéma se modifie seulement à partir de l’horizon 10, où elle se réduit à 4 % des vases. Relativement peu abondante dans les horizons 6 à 9 (10 à 15 %) (fig. 53), la céramique commune claire augmente jusqu’à 30 % dans les horizons 10 et 11 pour n’atteindre enfin que 17,5 % des vases dans l’horizon 12. Le groupe 1 (cruches) domine de façon évidente à toutes les époques, remarque à nuancer pour l’horizon 8 où le groupe 2 (pots ovoïdes) arrive légèrement en tête. En tout état de cause, ces deux groupes restent majoritaires de l’horizon 6 à l’horizon 12 (fig. 54). La Juxtaposition des données établies pour la commune claire avec celles fournies par la céramique commune sombre montre que pratiquement à toutes les époques les vases culinaires l’emportent très nettement sur ceux davantage destinés au service de la table (fig. 55). Cette catégorie augmente régulièrement pour atteindre son apogée (40 %) à l’horizon 11 (fig. 53). Les pots ovoïdes sont les formes les plus nombreuses à toutes les époques (fig. 56). Marmites, écuelles et couvercles sont également attestés tout au long de la période gallo‑romaine, alors que les cruches, les plats et les assiettes sont très peu fréquents. Les vases de type Besançon sont encore présents durant l’horizon 6, pour disparaître au cours de l’horizon 7 (1 ex.). La céramique modelée de tradition indigène est relativement bien représentée dans les horizons 6 et 7, où elle constitue respectivement 31 et 27 % des vases dénombrés en céramique commune sombre. Les vases de stockage sont systématiquement représentés dans les fosses gallo‑romaines de Roanne (fig. 57). Ils possèdent presque tous une pâte ocre à brune, granuleuse, à zonage gris, qui semblent caractériser des productions roannaises. La forme générale correspond soit à des formes hautes à panse ovoïde, soit à des formes basses. Deux types, déterminés d’après les profils des lèvres, se rencontrent : lèvre débordante à méplat large et lisse ou lèvre moulurée. À l’exception des Dressel 1 (mobilier résiduel), les amphores vinaires sont particulièrement peu abondantes (fig. 58 à 60). Par contre, les importations d’huile de Bétique sont représentées sur toute la durée de la période gallo‑romaine par des amphores de type Dressel 20, dont l’évolution morphologique est marquée par plusieurs grandes étapes. Les amphores à saumures ou conserves de poisson sont tout d’abord figurées dans les horizons 6 à 9 par des exemplaires de type Dressel 7/11 originaires de Bétique, auxquels s’ajoutent, dès l’horizon 10, des amphores Beltran‑Lloris lia de même origine. C’est également dans les horizons 10 et 11 qu’apparaissent quelques amphores Dressel 9 similis de production lyonnaise ou rhodanienne. Quelques exemplaires de type Richborough 527 apparaissent à Roanne dans l’horizon 9 et sont attestés jusqu’à l’horizon 12. Un autre groupe semble être fabriqué à Roanne durant l’horizon 8. Seulement 21 des 70 lampes dénombrées sont typologiquement identifiables. Il va de soi qu’on ne peut, sur la base d’un échantillon aussi maigre, proposer une image fiable et précise de leur évolution. Les sept horizons céramiques sont illustrés par les figures 61 à 67 qui rassemblent, pour chacune d’entre elles, les principaux types de vases rencontrés dans les différentes catégories, soit les types les plus fréquents, soit les types dont l’apparition caractérise telle ou telle époque. Le lecteur pourra donc reconstituer les associations visuellement car elles n’ont volontairement pas été traitées dans le texte. The classification of the material into categories takes into account the traditional criteria of technology (fabric, firing), morphology and function. Sixteen categories of ceramics are thus obtained from all the periods. Each one is presented for the entire duration of its evolution from horizons 6 to 12 (tabl. vii and viii). Parallel to this, a corpus of plates illustrates the contents of each pit and allows the direct visualisation of the associations between the types of production within any given context. With about 3,800 sherds representing over 700 vessels, the terra sigilata constitutes 12 % of the gallo‑roman tableware at Roanne (fig. 31). The proportion is not very high in the material from horizon no 6, but increases noticeably from horizons 7 and 8 and maintains this higher level during the following periods. The productions from Italy or the région of Lyon define horizon no 6 and co‑exist with several forms from Southern and central Gaul during horizon 7. Horizons 8 and 9 are marked by a preponderance of Southern gaulish terra sigilata of which the numbers only really start to decliné in favour of the central gaulish "stoneware" or high‑fired productions during horizon 10. We should note that the non‑stonewareo (i.e. fired at a lower temperature) productions from the central gaulish workshops remain a small minority during the course of the 1st century. The fine wares distinguish themselves by their diversity (fig. 39). The goblets with a siliceous fabric (Aco type) are specific to horizon 6. The Beuvray type vessels appear at the same time. They reach their peak during the horizon 8 before dropping off rapidly during horizon 9. The vessels with an incrusted sandy décoration form 41 % of the sample during horizon 8 and remain at a high level during horizon 9. Their frequency also tails off during the horizon 10. Horizon 9 sees above all the appearance of oval forms with a "pinned" decoration which develop during horizon 10. The pots with moulded decorations and the grey‑slip wares witness the beginnings of a diversification which develops throughout the horizon no 11. The plain wares or those with a metallic type finish represent greater part of the material of the horizon 12. In more and more details, they increasingly resemble the true metallic finishes, with the addition of several forms with a moulded decoration. These productions play a role in the determination of the horizon 12 and only appear in this horizon. It includes decorated and plain wares from the workshops of central and eastern‑central Gaul. This category, from the central gaulish workshops, cornes mainly from the pits of horizon 8 (fig. 40). Three pits, from the excavation at "la rue Gilbertès" (32, 33 and 38), are remarkable by the concentration of terra nigra. They also contained 55 of the 66 lead‑glazed vessels observed. This suggests the presence of a shift in the chronology within this horizon. Startingfrom horizon 6 (fig. 41), the sample of white‑slip wares show a greater diversity during the horizons 8 and 9. These levels yielded 25 forms, mainly jugs, from the central gaulish workshops. The red‑slip wares are only represented by a score of vessels (fig. 42) of which the majority came from the same three pits on the site of "la rue Gilbertès" (pits 32, 33 and 38). The productions come for the most part from central Gaul. These vessels are only found in the material of the horizons 10, 11 and 12 (fig. 43). The production is recorded in central Gaul, dated to the first third of the 2nd century A. D. The material at Roanne shows that this original group continued to be produced and distributed from the end of the 2nd century to the start of the 3rd century A. D. This category is already strongly represented in the horizons 6 and 7 (fig. 44 and 45) where it constitutes respectively 12 and 8 % of the vessels. Its proportion increases during the horizon 8 (14 %) and reaches a peak of 17 % in the horizon 9. It breaks off completely in the horizon 10 (3 %). The tall forms of the original range of material (balusters) had already virtually disappeared during the horizon 6. It was therefore the bowls produced at Roanne which represent the bulk of the painted wares. The plates with a pompeian slip are absent in the horizons 6 and 7 and remain exceptionally rare during the following periods. This extreme rarity at Roanne leads us to think that the functions normally reserved for this type of vessel were fulfilled by the burnished plates and dishes produced in grey‑fabric fine or coarse wares. The terra nigra brought to light at Roanne is one of the most interesting points of this study. It consists of an exceptionally rich assemblage of which the distribution allows us to date its appearance and diffusion (fig. 47 and 48). The production from the workshops of the valley of the Allier is present from horizon 6 (end of the reign of Augustus) and progresses strongly until the middle of the 1st century A.D. where it represents 13 % of the pottery. The larger part of the sample is concentrated in the three rubbish pits from the horizon 8 of the site at "la rue Gilbertès" (pits 32, 33 and 38). The category disappears suddenly during horizon 9. This category develops at Roanne before the middle of the 1st century B. C. and is systematically represented in the gallo‑roman material (496 vessels) (fig. 51). Its numbers diminish regularly during the horizons 7 and 8 and seem to stagnate during the period when the terra nigra starts to flood the market at Roanne. At the end of the 1st century A. D., the greywares occupy the same place as they did during the middle of this century. The situation only changes during the horizon 10 where it falls to 4 % of the vessels present. This is rather uncommon during the horizons 6 to 9 (10 to 15 %) (fig. 53). This proportion increases to 30 % for the horizons 10 and 11 before falling off to 17,5 % in horizon 12. Group 1 (jugs) is dominant in all the horizons, except for horizon 8 where the groupe 2 (oval jars) takes the lead. However, these two groups are in the large majority from horizons 6 to 12 (fig. 54). An observation of the data from both the grey and red‑fabric coarse‑wares shows that culinary vessels are much more frequent than those used as table services (fig. 55). This category becomes progressively more common and reaches its peak (40 %) during horizon 11 (fig. 53). The oval‑shaped pots are the most common form during all the periods (fig. 56). Cooking pots, dishes and lids are also present throughout the whole gallo‑roman period whilstjugs, plates and dishes are rather uncommon. Besançon type jars are still présent in horizon 6 and all but disappear during horizon 7 (1 exemple). The indigenous style pottery, non wheel‑turned, is relatively well represented in the horizons 6 and 7 where it constitutes respectively 31 and 27 % of the grey‑fabric coarse‑wares. Storage jars are systematically represented in the gallo‑roman rubbish pits of Roanne (fig. 57). Virtually all of them have granular, ochre or brown fabrics with grey mottling which seems to be characteristic of the productions of Roanne. The forms are either low or tall, with an oval body. Two types of rims are encountered: an overhanging lip with a large, fiat upper surface, or a moulded rim. Apart from the Dressel 1 (residual material), the amphorae containing wine are particularly uncommon (fig. 58 and 60). On the other hand, importations of oil from Baetica (Spain) are represented throughout the whole of the gallo‑roman period by the presence of Dressel 20 amphorae. Their morphological evolution presents several important phases. The amphorae used for salted goods or fish‑based conserves are shown by examples of Dressel 7/11 in the horizons 6 to 9. These original from Baetica and are joined during horizon 10 by Beltran‑Lioris IIa amphorae from the same source. The horizons 10 and 11 contain several Dressel 9 amphorae, copies of productions from Lyon or the Rhône. A few Richborough 527 amphorae appear at Roanne in horizon 9 and carry on until horizon 12. Another group seems to be produced at Roanne during horizon 8. Of the 70 lamps present, only 21 are typologically identifiable. It is obvious that such a small sample can not give a true picture of their evolution. The seven ceramic horizons are illustrated through the figures 61 to 67 which gather, each one, the main vases’ types found within the different categories, either the most frequent types, or the types which appearance caracterize such or such period. The reader will therefore be able to visually reconstitute the associations which have not been treated in the text on purpose. Die Klassifizierung in Kategorien beruht auf klassischen, zugleich technologischen (Zusammensetzung des Tons, Brennarten), morphologischen und funktionellen Kriterien. So kann man, aile Perioden zusammengenommen, 16 Keramikkategorien unterscheiden. Jede Kategorie wird in ihrer Entwicklung dargestellt, vom Horizont 6 bis zum Horizont 12 (Taf. vii und viii). Ein Tafelteil illustriert parallel dazu das Fundmaterial jeder Grube und ermöglicht es auf den ersten Blick, die Zusammenstellung der Produktionen und Typen eines gleichen Kontextes zu visualisieren. Mit 3800 Scherben, die zu 700 Gefäβen gehören, stellt die Terra sigillata 12 % des gallo‑römischen Geschirrbestandes aus Roanne dar (Abb.31). Im Horizont 6 ist ihr Anteil am gesamten Fundbestand noch relativ gering, aber er steigt in den Horizonten 7 und 8 schnell an und bleibt in den darauffolgenden Horizonten stabil. Die Produktionen aus Italien und Lyon, die den Horizont 6 bestimmen, bestehen im Horizont 7 weiter – gleichzeitig mit einigen Sigillatagefäβen aus Südgallien und dem Zentrum Galliens. In den Horizonten 8 und 9 dominiert die Ware aus Südgallien, deren Anzahl erst im Laufe des Horizontes 10 abnimmt, um der gefirnifiten Ware aus den Produktionsstätten des Zentrums zu weichen. Hier muβ betontwerden, daβ die nicht gefirnifite Ware des Zentrums in Roanne während des 1. Jh. nur in kleiner Zabi auftrittt. Die dünnwandigen Becher zeichnen sich durch ihre Vielfalt aus (Abb. 39). Die Becher aus siliziumhaltigem Ton des Types Aco sind charakteristisch für den Horizont 6. Die Becher des Types Beuvrey erscheinen gleichzeitig, sind im Horizont am zahlenmäβig am stärksten vertreten, und ihre Anzahl sinkt stark im Horizont 9. Die Gefäβe mit rauhkörniger Verzierung sind im Fundmaterial des Horizontes 8 gleich mit 41 % vertreten und sind auch im Horizont 9 noch sehr zahlreich, im Laufe des Horizontes 10 nimmt ihre Zahl dann ab. Im Horizont 9 erscheinen besonders die ovoiden Becher mit Nadeldekor, deren Anzahl im Horizont 10 weiter ansteigt. Die Becher mit Reliefverzierung und Becher mit grauer Engobe zeugen von einer Diversifikation, die im Horizont 11 einsetzt. Die glatten oder mit Metalleffekten dekorierten Becher überwiegen im Material des Horizontes 12. Sie weisen, gemeinsam mit einigen Bechern mit geformtem Dekor immer präziser auf die eigentliche schwarz‑gefirniβte Ware hin. Diese Keramikkategorie spielt eine Rolle in der Determination des Horizontes 12 und ist ausschlieβlich in diesem Horizont zu finden. Sie setzt sich aus glatten und dekorierten Formen zusammen (Produktionszentren in Zentralgallien und im östlichen Zentrum Galliens). Diese Kategorie (Töpfereien in Zentralgallien) tritt vor allem in den Gruben des Horizontes 8 (Abb.40) auf. Drei Gruben der Grabung in der rue Gilbertès (32, 33 und 38), die sich durch eine hohe Anzahl von Terra nigra auszeichnen, haben 55 der 66 Gefäβe mit bleihaltiger Glasur geliefert. Diese Tatsache scheint für eine zeitliche Verschiebung innerhalb dieses Horizontes zu sprechen. Diese Keramik ist bereits im Horizont 6 vertreten, aber in den Horizonten 8 und 9 ist das Sortiment mit 25 Formen (die meisten davon Krüge) wesentlich breiter gefächert (Töpfereien im Zentrum). Sie umfaβt nur ungefähr 20 Gefäβe (Abb.42), von denen die meisten in der Grabung in der rue Gilbertès (Gruben 32, 33 und 38) zutage kamen. Im wesentlichen scheint diese Keramik zu den Produktionen des Zentrums zu gehören. Die mit dem Schwamm bemalte Keramik trifft man ausschlieβlich in den Horizonten 10 bis 12 an (Abb. 43). Die Produktion ist in Zentralfrankreich bezeugt und wird in das erste Viertel des 2. Jh. eingeordnet. Das Fundmaterial aus Roanne zeigt, daβ diese originelle Gruppe am Ende des 2. Jh.n. Chr. und zu Beginn des 3. Jh. weiterhin produziert und gehandelt wurde. In den Horizonten 6 und 7 ist diese Ware bereits mit 12 bzw. 8 % der Gefäβe stark vertreten (Abb. 44 und 45). Im Horizont 8 ist sie mit 14 % noch zahlreicher und erreicht 17 % im Horizont 9. Im Horizont 10 fällt ihr Anteil auf nur noch 3 % zurück. Die hohen Formen des alten Repertoirs (vor allem die balusterförmigen Gefäβe) sind bereits seit dem Horizont 6 praktisch verschwunden. Dergröβte Teil des Repertoirs der bemalten Gefäβe wird von den Schüsselchen gestellt. In den Horizonten 6 und 7 sind die Platten mit pompejischer Engobe nicht vertreten, und in den darauffolgenden Perioden bleiben sie sehr selten. Die extreme Rarität dieser Kategorie in Roanne läβt darauf schlieβen, daβ der Zweck, dem sie dienten, von den Platten und Tellern mit polierter Innenflache wahrgenommen wurde, die in den anderen Kategorien hergestellt wurden, z. B. in feiner grauer Ware oder in dunkler Gebrauchsware. Die in Roanne zutage gebrachte Terra nigra stellt einen der interessantesten Aspekte dieser Studie dar. Sie bildet eine auβergewöhnlich reiche Gruppe, deren Verteilung es ermöglicht, die Chronologie der Daten ihres Aufkommens und ihrer Verbreitung zu begründen (Abb.47 und 48). Diese Produktion des Alliertales taucht im Horizont 6 (spätaugusteisch) auf. Ihre Zahl steigt bis Mitte des 1. Jh. rapide an und erreicht dann, mit einem Anteil von 13 % an den Gefäβen ihren maximalen Stand. Das Gros der untersuchten Terra nigra stammt aus den Gruben des Horizontes 8 der Grabung der rue Gilbertès (Gruben 32, 33 und 38). Seit dem Horizont 9 ist diese Kategorie nicht mehr vertreten. Diese Kategorie entwickelt sich in Roanne seit Mitte des 1. Jh.v. Chr. und ist ein konstanter Bestandteil des gallorömischen Mobiliers (496 Gefäβe) (Abb. 51). In den Horizonten 7 und 8 sinkt der Anteil dieser Ware an der Keramik ständig. Von dem Moment an, an dem sich die Terra nigra auf dem Markt von Roanne wirklich durchsetzt, scheint die feine graue Keramik zu stagnieren. So nimmt sie Ende am des 1. Jh. den gleichen Platz ein, den sie bereits Mitte des Jahrhunderts innehatte. Das Bild ändert sich erst vom Horizont 10 an, als ihr Anteil auf nur noch 4 % der Gefäβe herabsinkt. In den Horizonten 6 bis 9 ist die helle Gebrauchsware mit 10 bis 15 % relativ wenig vertreten (Abb.53), ihr Anteil steigt bis auf 30 % in den Horizonten 10 und 11, um dann im Horizont 12 wieder auf 17,5 % der Gefäβe zu sinken. Die Gruppe 1 (Krüge) dominiert ganz klar in allen Epochen, wobei man einräumen muβ, daβ sie im Horizont 8 von der Gruppe 2 (ovoide Töpfe) zahlenmäβig knapp übertroffen wird. Wie auch immer, stellen diese zwei Gruppen vom Horizont 6 bis zum Horizont 12 die Mehrheit der Gefäβe der hellen Gebrauchsware (Abb. 54). Die Gegenüberstellung der Daten, die die helle Gebrauchsware betreffen und der entsprechenenden Angaben bezüglich der dunklen Gebrauchsware zeigt, daB das Kochgeschirr in praktisch allen Epochen das Tafelgeschirr zahlenmäβig übertrifft (Abb. 55). Die Zahl der dunklen Gebrauchsware steigt regelmäβig an, um im Horizont 11 mit 40 % ihren Höhepunkt zu erreichen (Abb. 53). Die ovoiden Tôpfe stellen in allen Zeitabschnitten die meisten Formen (Abb. 56). Kochtöpfe, Näpfe und Deckel sind ebenfalls während der ganzen gallo‑römischen Periode bezeugt, während Krüge, Platten und Teller selten sind. Im Horizont 6 gibt es noch GefäBe des Types Besançon, im Horizont 7 verschwinden siejedoch (1 Exemplar). Die geformte Keramik einheimischer Tradition ist in den Horizonten 6 und 7, wo sie 31 bzw. 27 % der Ware stellt, relativ häufig anzutreffen. Die Vorratsgefäβe in allen gallorömischen Gruben vorhanden (Abb. 57). Sie sind fast aile aus ockerfarbenem bis braunem, granulösem Ton, mit grauen Zonen hergestellt und scheinen für die Produktion aus Roanne charakteristisch zu sein. Die allgemeine Form entspricht entweder hohen Gefâfin mit ovoidem Bauch oderflachen Gefäβen. Zwei, nach ihren Lippenformen definierte Typen coexistieren: der Typus mit umgebogener Lippe und breitem Horizontalrand und der Typus mit profilierter Lippe. Mit Ausnahme der Dressel 1 (résiduelles Material), sind Weinamphoren überraschend wenigvertreten (Abb. 58 bis 60). Die Ölimporte aus der Provinz Baetica hingegen sind über die ganze gallo‑römische Période durch die Amphoren des Types Dressel 20 bezeugt, deren morphologische Entwicklung sich in mehrere groβe Etappen aufgliedert. Die Amphoren für Salzlake oder Fischkonserven tauchen in den Horizonten 6 bis 9 auf, in Form einiger Exemplare des Types Dressel 7/11 aus der Provinz Baetica, zu denen vom Horizont 10 an die Amphoren Beltran‑Lloris mit derselben Herkunft kommen. Ebenfalls in den Horizonten 10 und 11 fand man einige Amphoren Dressel 9, die wahrscheinlich aus Lyon oder dem Rhonetal stammen. Ein paar Exemplare des Types Richborough 527 erscheinen in Roanne im Horizont 9 und die Form hält sich bis zum Horizont 12. Eine weitere Gruppe scheint in Roanne in der Zeit des Horizontes 8 hergestellt worden zu sein. Nur 21 der 70 gezählten Lampen konnten einem Typus zugewiesen werden. Es ist selbstverständlich, daβ man auf der Basis eines so mageren Bestandes kein zuverläβiges und genaues Bild ihrer Entwicklung vorschlagen kann. Die sieben keramikführenden Fundhorizonte werden in den Abbildungen 61 bis 67 dargestellt. Die Hauptgefäβtypen der verschiedenen Kategorien werden hier nach folgenden Kriterien präsentiert: entweder werden die häufigsten Formen gezeigt, oder die Formen, deren Erscheinen diese oder jene Epoche charakterisiert. Der Leser kann also ihre Zusammenstellungen visualisieren, da sie im Text bewuβt nicht behandelt worden sind.
- Published
- 2023
4. Chapitre 1. Introduction
- Author
-
Blin, Olivier
- Subjects
HD ,chronologie ,agglomération secondaire ,Massif central ,Forez ,artisanat ,parure ,Archaeology ,monnaie ,Haut-Empire ,outillage ,céramique ,Segusiavi ,SOC003000 ,typologie - Abstract
Le nom de l’agglomération antique située à l’emplacement de Roanne, Rodumna, est connu par la Géographie de Ptolémée (2, 8, 11), qui la mentionne à côté de Forum Segusiavorum (Feurs) comme ville des Segusiavi (fig. 1). Roanne (sous la forme Roidomna) est également une étape sur un itinéraire joignant Lugdunum à Augustonemetum (Clermont‑Ferrand), consigné sur un autre document d’origine antique, la Table de Peutinger (fig. 2). Les premières mentions modernes d’antiquités dans le sous‑sol de Roanne datent seulement de la fin du xviie s. (La Mure 1674). La connaissance du bourg antique n’a véritablement progressé qu’à partir des années 60. Une politique d’intervention systématique est mise en place à partir du début des années 80 par le service régional de l’Archéologie et suscitera notamment une fouille très importante en 1987 (dans l’enceinte de l’institution Saint‑Paul ; Guilhot et al. 1992). L’agglomération est située sur la rive gauche de la Loire, à l’extrémité sud d’un bassin d’effondrement tertiaire (la plaine du Roannais). Elle s’étend suivant une ligne parallèle au lit de la Loire, qui la borde du côté est (fig. 3) ; à l’ouest s’étale une vaste zone marécageuse. On ignore si le fleuve était déjà utilisé dans l’Antiquité. En revanche, Roanne est le carrefour de plusieurs itinéraires terrestres fréquentés dans l’Antiquité : de Lyon à Vichy, de Roanne à Autun, de Roanne à Feurs, pour rejoindre la voie d’Agrippa (de l’Atlantique à Lyon) et de Roanne à Montbrison pour rejoindre la voie de Rodez. L’établissement de la carte archéologique de l’agglomération est un préliminaire indispensable à son étude. Le paragraphe 1.5 en donne les résultats. Le fait principal est la reconnaissance de l’origine gauloise de l’agglomération secondaire gallo‑romaine. Dans la première moitié du ier s. av. J.‑C., la superficie du village gaulois n’excède pas une dizaine d’hectares, son extension maximale, certainement atteinte vers le milieu du ier s. ap. J.‑C., peut être estimée à 35 ha. L’emplacement du village gaulois primitif et les directions de l’expansion de l’agglomération romaine paraissent largement dépendre des cheminements qui traversent le site. La physionomie de l’agglomération a sans doute évolué très progressivement depuis la période gauloise. L’image qui s’impose est celle d’un habitat rustique, ancré dans la tradition (architecture de bois et de terre, persistance du parcellaire gaulois, fosses de rejets à proximité de l’habitat). L’industrie de la céramique est la seule activité qui ait laissé des vestiges suffisamment importants pour que l’on puisse affirmer qu’elle a joué un rôle non négligeable dans l’économie de l’agglomération (13 fours). Les productions attestées (fig. 10) sont pour l’essentiel des céramiques destinées au marché local. The name of the small town on the site of Roanne during Antiquity, Rodumna, is known from Ptolemy’s work, Geography (2, 8, 11). It is mentioned alongside Forum Segusiavorum (Feurs) as being the town of the Segusiavi (fig. 1). Roanne, under the name of Roidomna, is equally a stop‑over on the itinerary between Lugdunum (Lyon) and Augustonemetum (Clermont‑Ferrand) on the Table of Peutinger (fig. 2), The first mention of buried remains in the area of Roanne dates from the end of the 17th century (La Mure 1674). Our knowledge of the roman bourg only started to develop during the 1960’s. A policy of systematic intervention was implemented during the early 1980’s by the régional archaeological service (S. R. A.). This led to the big excavation in the enclosure of the institution Saint‑Paul in 1987 (Guilhot et al. 1992). The town is situated on the left bank of the river Loire, at the Southern end of a basin of tertiary subsidence (the plain of Roanne). It extends in a line parallel to the Loire which forms its eastern limit (fig. 3). To the west there spreads a vast area of marshlands. We don’t know if the Loire was already in use during the roman period. However, Roanne is the junction of several routes frequented during this period: Lyon‑Vichy, Roanne‑Autun, Roanne‑Feurs (to rejoin the via Agrippa between Lyon and the Atlantic ocean) and Roanne‑Montbrison (to rejoin the road to Rodèze). The establishment of an archaeological map or S. M. R. of the town is an indispensable first step towards its study. The results are presented in paragraph 1.5. The principal fact is the recognition of the gaulish origins of the gallo‑roman small‑town. Duringthe first half of the 1st century B. C., the surface area of the gaulish village is no greater than ten hectares. At its greatest extent, certainly attained during the middle of the 1st century A. D., it covered some 35 hectares. The site of the village and the directions of the gallo‑roman expansion seem to be largely conditioned by the tracks which cross the site. Following the gaulish period, the morphology of the town developed progressively. The image is one of a rural habitat, rooted in tradition (timber buildings, persistance of the gaulish plan or lay‑out, rubbish pits close to the dwellings). The pottery production is the only activity which left sufficient remains to allow us to discern its relative importance in the village economy (13 kilns). The production (fig. 10) is essentially pottery destined for the local market. Rodumna, der Name der antiken Siedlung, auf deren Standort Roanne erbaut wurde, ist aus der Geographie des Ptolemaios (2, 8,11) bekannt, der sie neben dem Forum Segusiavorum (Feurs) als Stadt der Segusiavi nennt (Abb. 1). Roanne (unter der Bezeichnung Roidomna) taucht noch auf einem weiteren antiken Dokument, der Peutingerschen Tafel (Abb. 2), als Etappe einer Strecke auf, die Lugdunum und Augustonemetum (Clermont‑Ferrand) verbindet. Antike Reste im Untergrund von Roanne werden erstmals Ende des 17. Jh. (La Mure 1674) erwähnt. Aber erst seit den 60 iger Jahren dieses Jahrhunderts macht die Erforschung der antiken Siedlung wirkliche Fortschritte. Seit Beginn der 80iger Jahre wird von dem regionalen Amt für Bodendenkmalspflege eine systematische Inten/entionspolitik durchgeführt, die vor allem 1987 eine wichtige Grabung (im Bereich der Lehranstalt Saint‑Paul; Guilhot et al. 1992) bedingt hat. Die Siedlung liegt auf dem linken Ufer der Loire, am südlichsten Ende eines tertiären Einbruchbeckens (der Ebene des Roannais). Sie erstreckt sich parallel zur Loire im Osten (Abb. 3), im Westen breitet sich eine weite Sumpflandschaft aus. Man weiβ nicht, ob der Fluβ schon im Altertum genutzt wurde. Hingegen ist bekannt, daβ sich in Roanne mehrere, in der Antike benutzte Landwege kreuzten: eine Straβe führte von Lyon nach Vichy, eine andere von Roanne nach Autun, eine dritte von Roanne nach Feurs, wo sie auf die Via Agrippa (vom Atlantik nach Lyon) traf und schlieβlich eine Straβe von Roanne nach Montbrison, wo sie mit der Straβe nach Rodez zusammentraf. Die Erstellung der archäologischen Karte der Siedlung ist eine unerläβliche Vorarbeit für ihre Erforschung. Der Paragraph 1.5 stellt die Ergebnisse vor. Der wichtigste Faktor ist die Erkennung des gallischen Ursprungs der Siedlung, die in ihrer zweiten Phase gallo‑römisch war. In der ersten Hälfte des l. Jh. v. C. war die Siedlung nicht gröβer als etwa 10 Hektar; ihre gröβte Ausdehnung, die sie sicher gegen Mitte des 1.Jh.n.C. erreichte, kann auf 35 ha geschätzt werden. Der Standort des ursprünglichen gallischen Dorfes und die Ausdehnungsrichtungen scheinen weitgehend von den Wegen abzuhängen, die das Gelände durchquerten. Die Physionomie des Ortes hat sich sicher seit der gallischen Zeit nur sehr allmählich entwickelt. Man mufi sich ein rustikales, traditionsverbundenes Siedlungsbild vorstellen (Bauten aus Holz und Erde, Kontinuität der gallischen Parzelllerung, Abfallgruben unweit der Häuser). Das einzige Handwerk, von dem man, anhand der Überreste, mit Sicherheit behaupten kann, daβ es eine wichtige Rolle in der Ökonomie der Siedlung gespielt hat, ist das Töpferhandwerk (13 Öfen). Die gefundenen Erzeugnisse (Abb. 10) waren hauptsächlich für den lokalen Markt bestimmt.
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- 2023
5. Chapitre 2. Objectifs et mise en œuvre de l’étude
- Author
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Genin, Martine and Lavendhomme, Marie‑Odile
- Subjects
HD ,chronologie ,agglomération secondaire ,Massif central ,Forez ,artisanat ,parure ,Archaeology ,monnaie ,Haut-Empire ,outillage ,céramique ,Segusiavi ,SOC003000 ,typologie - Abstract
L’objectif de cette publication est de donner une vue d’ensemble de l’évolution des mobiliers domestiques qui puisse servir de base à des travaux ultérieurs s’appuyant sur des analyses fines. Le schéma évolutif de ces mobiliers a été établi d’après l’étude céramologique de 22 ensembles clos (tabl. ii) qui s’échelonnent entre la fin du ier s. av. J.– C. et le iiie s. ap. J.‑C. Ces ensembles ont fait l’objet d’un inventaire systématique et d’une étude traitant de toutes les catégories de mobilier représentées, à l’exclusion de la faune (tabl. iii). Le choix des 22 ensembles se justifie par la richesse et la qualité du mobilier qu’ils ont livré. Pour la céramique, ils constituent une masse documentaire de 6 000 vases pour 60 000 tessons. La limite basse du champ chronologique a été fixée par la documentation disponible : aucun ensemble clos de mobilier d’habitat n’est sûrement postérieur au premier tiers du iiie s. La fixation d’une limite haute a été en revanche plus délicate à tracer, puisqu’il existe une continuité entre l’occupation gauloise et l’occupation romaine du site. Certaines fosses de l’horizon 6 sont donc étudiées dans le volume consacré à l’agglomération gauloise (Lavendhomme, Guichard 1997). Les 22 fosses se distribuent entre 7 horizons chronologiques (tabl. iv), créés à partir de l’étude céramique. Les datations proposées se fondent en priorité sur la chronologie d’apparition et de disparition généralement admise des principales productions de céramique sigillée. The objective of this study is to give an overall view of the evolution of the domestic finds. This is intended to serve as a starting point for more detailed research later on. The outline of the evolution of this material was established after a study of the pottery of the 22 closed assemblages (tabl. ii) which cover the period between the end of the 1st century B. C. and the 3rd century A. D. A systematic inventory and study of all the archaeological material (except that of the animal remains) of these groups were carried out (tabl. iii). The choice of these 22 assemblages was justified by the quantity and the quality of their small‑finds. For the pottery, it represents a corpus of 60,000 sherds and 6,000 vessels. The limits of the chronological framework were fixed using the available documentation: no closed group of finds from the habitations can be considered as being posterior to the first third of the 3rd century A.D. The determination of the earliest date was a more delicate task because of the continuity between the gaulish and roman occupation of the site. Some of the pits from the horizon no 6 are thus studied in the volume given over to the gaulish village (Lavendhomme, Guichard 1997). The 22 pits are spread over 7 chronological horizons (tabl. iv), determined by the pottery analyses. The proposed dates are founded on those generally accepted for the appearance and disappearance of the main productions of terra sigilata. Das Ziel dieser Veröffentlichung, die auf Feinanalysen basiert, ist einen Überblick über die Entwicklung der häuslichen Gerätschaften zu geben, der als Grundlage für weitere Arbeiten dienen kann. Die Darstellung der Entwicklung des Mobiliars basiert auf der keramologischen Studie von 22 geschlossenen Fundkomplexen (Taf. ii), deren Datierung sich vom Ende des 1. Jh.v. C. bis zum 3. Jh.n. C. erstreckt. Diese Fundkomplexe wurden systematisch inventarisiert und das gesamte, vorhandenene Fundmaterial, ausgenommen die Fauna, bearbeitet (Taf. iii). Die Auswahl der 22 Komplexe war durch die Reichhaltigkeit und Qualität des Fundmaterials gerechtfertigt. Was die Keramik betrifft, repräsentieren die Fundkomplexe 6 000 Gefässe, die wiederum 60 000 Scherben entsprechen. Der Terminus antequem wird durch die vorhandene Dokumentation vorgegeben: keiner der geschlossenen Fundkomplexe ist mit Sicherheit später als im ersten Viertel des 3. Jh. anzusetzen. Schwerer einzugrenzen ist der Terminus postquem, da zwischen der gallischen und der römischen Besiedlung des Ortes Kontinuität besteht. Einige Gruben des Horizontes 6 werden deshalb in dem der gallischen Siedlung gewidmeten Band dargestellt (Lavendhomme, Guichard 1997). Die 22 Gruben teilen sich zwischen 7 chronologischen Horizonten auf (Taf. iv), die den Untersuchungen der Keramik entsprechend definiert wurden. Die vorgeschlagenen Datierungen basieren vorrängig auf der Chronologie der allgemein anerkannten Daten des Aufkommens und Abklingens der Hauptformen der Terra sigillata.
- Published
- 2023
6. Chapitre 3. Le mobilier autre que céramique
- Author
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Blin, Olivier, Feugère, Michel, and Lavendhomme, Marie‑Odile
- Subjects
HD ,chronologie ,agglomération secondaire ,Massif central ,Forez ,artisanat ,parure ,Archaeology ,monnaie ,Haut-Empire ,outillage ,céramique ,Segusiavi ,SOC003000 ,typologie - Abstract
Les monnaies provenant des fosses sélectionnées pour l’étude de l’évolution des mobiliers domestiques roannais sont très peu nombreuses : 30, dont 26 ont été déterminées (fig. 25). Elles apportent peu d’indications quant à la chronologie des ensembles de mobilier (fig. 26), car elles sont toutes plus anciennes. Les statuettes moulées en terre cuite blanche kaolinique occupent une place très marginale au sein du mobilier (fig. 27, tabl. V). Pendant une première période, qui couvre les horizons 8 à 10, la diffusion demeure très faible et réduite à des édicules. Elle ne s’amplifie que pendant les horizons 11 et 12, parallèlement à la diversification du répertoire. Les catégories les plus représentées sont celles des divinités et des quadrupèdes. L’ensemble des données témoigne d’un artisanat du bronze, dont certains éléments permettent de préciser la nature : les bronziers de Roanne fabriquaient, entre autres choses, des clochettes et sans doute aussi des miroirs. La production est bien attestée dans l’horizon 8 (vers 30‑70) et semble strictement liée à un marché local. S’il est certain que la romanisation n’a pas pris les mêmes formes, ni la même ampleur à Roanne qu’à Feurs, il ne faut pas tomber pour autant dans le cliché d’une agglomération secondaire demeurée à l’écart des grandes évolutions de la Pax romana. En témoignent des parures variées dont beaucoup doivent avoir été importées, les objets de toilette, les vases en bronze, les indices sur la pratique de l’écriture. Il convient donc de nuancer une opposition trop marquée entre Rodumna et Forum Segusiavorum, capitale de cité. Les vases en verre sont absents, ou presque, des horizons 6 et 7, pour n’apparaître que très faiblement à l’horizon 8 (fig. 29, 30, tabl. vi). Le taux le plus élevé est atteint à l’horizon 10 avec un peu moins de 5 vases en verre pour 100 vases en céramique. La plupart des formes identifiées correspondent à trois types classiques de tradition gallo‑romaine : la coupe à côtes verticales (horizons 8 et 9) ; les bouteilles à une ou deux anses (sections circulaire, carrée ou hexagonale, horizons 9 et 10) ; les balsamaires. There are few coins from the pits chosen for the study of the evolution of the domestic finds from Roanne: 30, of which 26 are identifiable (fig. 25). They are of little use in dating the groups of finds (fig. 26) as they are all anterior. The statuettes, moulded in white, kaolinic clay, represent a small minority amongst the archaeological material (fig. 27, tabl. v). First of all, during the period of the horizons 8 to 10, the distribution is very small and limited to small shrines. It only increases during the horizons 11 and 12, coupled with a diversification of the range of finds. The most commonly found categories are those of the divinities and quadrupeds. Bronze‑working is indicated on the site, the craftsmen of Roanne producing small bells and mirrors, amongst other items. The production is well represented in the horizon no 8 (circa 30 – 70 A. D.) and seems strictly limited to a local market. The romanisation at Roanne took on a different form and amplitude than that of Feurs. We should not, however, use the cliché of a small town completely isolated from the great developments of the Pax Romana. The dress items, of which many must have been imported, the items of toiletry, the bronze vessels and the indices of writing are all factors which temper the contrast between Rodumna and Segusiavorum, tha capital of the civitas. The vessels of glass are almost absent from the horizons 6 and 7 and only make a timid appearance in horizon 8 (fig. 29, 30, tabl. vi). The highest incidence is reached in the horizon no 10 with a little less than 5 glass vases for 100 pottery items. A large part of the forms identified corresponds with three classic types of gallo‑roman tradition: a cup with vertical ribs (horizons 8 and 9); bottles with one or two handles (circular, square or hexagonal sections, horizons 9 and 10); balsam jars. Aus den Fundkomplexen, die für die Studie der Entwicklung der häuslichen Gerätschaften in der Gegend von Roanne ausgewählt wurden, stammen nur sehr wenige Münzen: Die 30 Exemplare, von denen 26 bestimmt wurden (Abb. 25) geben nur wenig Auskunft über die Chronologie der Fundkomplexe, da sie aile älter sind. Die Terrakottastatuetten aus weiβem, kaolinhaltigem Ton sind nur Randerscheinungen im Fundmaterial (Abb. 27, Taf. v). In einer ersten Période, die die Horizonte 8 bis 10 umfaβt, ist ihre Verbreitung sehr gering und auf kleine Ädicula beschränkt. Erst in den Fundhorizonten 11 und 12 nimmt ihre Verbreitung zu, parallel zur Diversifikation des Repertoirs. Die am meisten vertretenen Kategorien sind Gottheiten und Vierbeiner. Die Masse der Informationen zeugt von der Präsenz von Bronzeschmieden, von deren Produktion man sich anhand einiger Funde ein genaueres Bild machen kann: die Bronzegieβer von Roanne stellten unter anderem Glöckchen her, sowie zweifellos Spiegel. Die Produktion ist im Horizont 8 (gegen 30‑70) reichlich vertreten. Sie schien ausschlieβlich für den lokalen Markt bestimmt zu sein. Wenn als sicher angenommen werden kann, daβ die Romanisierung in Roanne und in Feurs weder die gleichen Formen, noch die gleichen Ausmaβe angenommen hat, so darf man jedoch nicht in das Klischee verfallen, Roanne für eine zweitrangige Siedlung zu halten, abseits der groβen Fortschritte der Pax romana. Die sehr unterschiedlichen Schmuckstücke, von denen viele importiert gewesen sein dürften, die Toilettenutensilien, die Bronzegefâβe, die Anzeichen von Schreibtätigkeiten zeugen von dem Niveau der Siedlung. Es scheint also angemessen, ein zu groβes Gefälle zwischen Rodumna und Forum Segusiavorum, der Hauptstadt der Civitas zu nuancieren In den Horizonten 6 und 7 fehlen Glasgefäβe fast ganz, und im Horizont 8 tauchen sie nur in sehr bescheidenem Umfang auf (Abb. 20, Taf. VI). Der höchste Anteil wird im Horizont 10, mit fast 5 Glasgefäβen auf 100 Keramikgefäβe erreicht. Die Mehrheit der indentifizierten Formen entsprechen drei klassischen Typen der gallorömischen Tradition: die Rippenschalen (Horizonte 8 und 9), die ein‑ oder zweihenkligen Flaschen mit zyiindrischem, rechteckigem oder sechseckigem Querschnitt (Horizonte 9 und 10), die Parfümfläschchen.
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- 2023
7. Rodumna (Roanne, Loire), le village gallo-romain
- Author
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Blin, Olivier, Feugère, Michel, Genin, Martine, Lavendhomme, Marie-Odile, Lavendhomme, Marie‑Odile, Vaginay, Michel, Genin, Martine, and Lavendhomme, Marie-Odile
- Subjects
HD ,chronologie ,agglomération secondaire ,Massif central ,Forez ,artisanat ,parure ,Archaeology ,monnaie ,Haut-Empire ,outillage ,céramique ,Segusiavi ,SOC003000 ,typologie - Abstract
Cet ouvrage présente les résultats des fouilles archéologiques du village gallo-romain aux origines de Roanne (Rodumna). L’étude porte essentiellement sur le mobilier conservé au sein de 22 ensembles, du Ier s. av. J.-C. au IIIe s. de notre ère : objets de verre, de fer et de bronze et surtout un exceptionnel corpus de céramique qui fait l’objet d’une analyse exemplaire, par association de mobiliers, permettant d’établir une chronologie en continuité avec les horizons « gaulois » déjà connus. Fréquence, usage, variété des productions céramiques, datation, provenance... autant de points de vue qui alimentent la réflexion. En complément un ensemble de planches associe ces mobiliers selon leurs contextes de découverte. Ainsi est esquissée une histoire économique de Rodumna, agglomération secondaire plutôt rustique, à l’architecture de terre et de bois, encore ancrée dans la tradition gauloise. Ce volume prolonge l’étude publiée récemment sur Roanne gaulois (dAf 62) ; l’ensemble, ajouté à la publication du site de Feurs (dAf 14), constitue une documentation sans précédent sur l’antique pays ségusiave. This study gives an account of the results of the archaeological excavations of the Gallo-Roman village at Roanne (Rodumna). The research is based mainly on 22 assemblages of material dating from the 1st century B.C. to the 3rd century A.D., including glassware, iron and bronze objects, and above all an exceptional corpus of pottery. Detailed analysis of the pottery and its relationship with the rest of the material enabled a chronology to be established. Using criteria such as frequency, use, variety of pottery production, datation, origins, etc., this chronology was found to be in continuity with previously studied Gaulish horizons. A series of illustrations places the material within the context of its discovery. The results of this study lead to an outline of the economic development of Rodumna - a small, rural town, built of clay and wood, very much in keeping with Gaulish tradition. This new volume in the dAf collection continues the study of the Gaulish occupations of Roanne begun in the recently published dAf 62. These two volumes, along with the publication on Feurs (dAf 14), constitute an exceptional documentation about the antique Segusiavi region.
- Published
- 2023
8. Chapitre 5. Conclusion
- Author
-
Genin, Martine and Lavendhomme, Marie‑Odile
- Subjects
HD ,chronologie ,agglomération secondaire ,Massif central ,Forez ,artisanat ,parure ,Archaeology ,monnaie ,Haut-Empire ,outillage ,céramique ,Segusiavi ,SOC003000 ,typologie - Abstract
La principale caractéristique qui se dégage est un retard dans ce qu’il est convenu d’appeler la romanisation par rapport aux grands centres urbains, perceptible durant la période augustéenne. La prospérité de la Pax romana du ier s. permet de niveler ces différences. La fin de ce siècle et le iie s. sont marqués par un arrêt du développement de l’agglomération, un retour au répertoire traditionnel et une mise à l’écart des circuits commerciaux. The overall impression is that of a certain delay in what may be called the romanisation of Roanne compared to that of the great urban centres, perceptabie during the Augustian period. The prosperity of the Pax Romana during the 1st century A. D. levelled these différences. The end of this century, and the 2nd century A. D., are marked by a halt in the development of the town, a return of the traditional forms of material and a certain isolation from the commercial circuits. Aus diesen Untersuchungen geht hervor, daβ es zwischen den groβen städtischen Zentren und Roanne in der augusteischen Periode ein Gefälle in den Stadien der Romanisierung gab. Der Wohlstand wâhrend der Pax Romana ermöglichte es, diese Unterschiede zu nivellieren. Das Ende des 1. Jh. und das 2. Jh. charakterisiert sich durch den Abbruch der Siedlungs‑entwicklung, eine Rückkehr zum traditionellen Repertoir und den Ausschluβ aus dem Handelsleben.
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- 2023
9. L'Isle-Jourdain (32), ZAE Pont-Peyrin 3: Rapport Final d'Opération d'Archéologie Préventive
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Lemaire, Alexandre, Bosc-Zanardo, Bruno, Collet, Amaury, Flottes, Laurie, Leblé, Geoffrey, Ruzzu, Florent, Vanhove, Camille, Archeodunum, Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie et Archéométrie (ArAr), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale (GEOLAB), Université Blaise Pascal - Clermont-Ferrand 2 (UBP)-Institut Sciences de l'Homme et de la Société (IR SHS UNILIM), and Université de Limoges (UNILIM)-Université de Limoges (UNILIM)-Université Clermont Auvergne [2017-2020] (UCA [2017-2020])-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Clermont Auvergne (UCA)
- Subjects
Bronze Age ,Âge du Fer ,Structure funéraire ,Sépulture ,Hallstat ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Iron Age ,Carpologie ,Protohistoire ,Céramique ,Anthropologie ,Âge du Bronze ancien ,Botanique ,Âge du Bronze ,Objet métallique ,Industrie lithique ,Parure ,Early Bronze Age ,Iron Age (first period) ,Protohistory - Abstract
Achevée au mois de mars 2021, la fouille préalable à la troisième phase d’aménagement de la ZAE Pont-Peyrin, à L’Isle-Jourdain, est intervenue à la suite d’un diagnostic réalisé par F. Sergent (Sergent 2020).Sur les 4000 m² ouverts, le site livre ses premiers vestiges sous la forme d’un mobilier attribuable assez largement à la Protohistoire ancienne, piégé dans des anomalies qu’il est difficile de caractériser comme d’origine anthropique. Le versant du coteau est en effet impacté par une alternance de séquences alluviales et colluviales plus ou moins anciennes qui ont déposé du mobilier au sein de cuvettes difficiles à distinguer de creusements. Bien que les éléments à valeur typologique soient rares au sein de ce corpus de 79 tessons de céramique, les attributions les plus précises renvoient au Bronze ancien, ce qui atteste la fréquentation du site à cette période sans que l’on puisse écarter qu’elle soit étalée entre le Néolithique final et la phase moyenne du Premier âge du Fer. Il est possible qu’une occupation structurée ait pris place sur le point haut du coteau et que le mobilier collecté sur l’emprise de fouille ne soit que le reflet de son démantèlement.La seconde occupation, plus caractéristique, correspond à un petit locus funéraire du Premier âge du Fer, composé de quatre tombes à crémation dont une ne subsiste plus qu’à travers un fond de fosse (deux des quatre sépultures ont été fouillées durant l’opération de diagnostic). Inégalement réparties sur une surface d’environ 130 m², ces quatre tombes étaient installées sur un petit replat, alors que le versant était probablement marqué par un relief en rideaux. Cette particularité du paysage a pu jouer un rôle dans le choix d’implantation. Les trois tombes les moins arasées conservaient chacune un vase ossuaire qui contenait les ossements brûlés d’un individu de taille adulte. Deux d’entre elles étaient encore fermées par un couvercle. Chaque sépulture recelait du mobilier d’accompagnement, céramique et/ou métallique. On recense ainsi deux gobelets en céramique, un petit bouton à bélière saillante en alliage cuivreux, un couteau en fer, deux couples d’anneaux en alliage cuivreux provenant de deux chaînettes de pendeloque probablement partiellement constituées de matériaux périssables, ainsi qu’une épée courte à antennes. Cette dernière fournit une datation précise, dans le tiers central du VIe s. a.C., pour l’une des tombes. Toutefois, les traits typologiques de l’assemblage de céramiques de deux autres sépultures orientent vers une datation légèrement antérieure, entre la fin du VIIe et le début du VIe s. a.C., ce qui suggère un développement à partir d’un couple de tombes durant la phase moyenne du Premier âge du Fer, en périphérie duquel se sont installées deux sépultures plus récentes. La fouille n’a en revanche pas apporté de données relatives à l’architecture des tombes et ne permet pas d’assurer que ce locus n’appartenait pas à une nécropole plus étendue.
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- 2023
10. Creating Wealth in the Ice Age: Ivory Beads of the French Aurignacian
- Author
-
Heckel, Claire
- Subjects
échange ,personal adornment ,beads ,exchange ,General Engineering ,ivory ,Aurignacian ,specialization ,parure ,wealth ,relational and material wealth ,ivoire ,chasseurs-cueilleurs-collecteurs ,richesse ,spécialisation ,Aurignacien ,perles ,small-scale societies - Abstract
The foundations of more pronounced forms of material inequality that developed in later societies lie in the material wealth generated by earlier societies, like the hunter-gatherers of the Upper Palaeolithic, and the structures for wealth transmission and circulation that they developed. Additionally, the extent to which we recognize wealth in the archaeological record depends on our definitions and understandings of wealth. Using the ivory beads of the Early Aurignacian in southwestern France as an example, I argue that bead-production was a strategy for generating material wealth that served as a commodity in the networks of relational wealth that were essential to survival. Drawing on the classes of wealth defined by Bowles et al. (2010), I present a model for understanding the conditions that drove bead-production in terms of material and relational wealth. Based on Spielmann’s (2002) framework for ritual production in small-scale societies, I argue that an emphasis on acquisition and display (in forms such as hoards/caches, burials, and monuments) presents only a partial picture of how wealth may have functioned in Ice-Age societies. Finally, turning to the broader contexts of Aurignacian ivory beads, I evaluate the evidence for social complexity in the Early Aurignacian of southwestern France based on the currently documented archaeological evidence. I argue that wealth was central to the success of Palaeolithic hunter-gatherers, that this wealth must be evaluated in terms appropriate to small-scale mobile societies, and that understanding the nature and function of wealth in these contexts is critical to tracing the formation of more pronounced forms of wealth and inequality in later contexts. Les fondements de formes plus marquées d'inégalité matérielle qui se sont développées dans les sociétés plus récentes reposent sur la richesse matérielle générée par les sociétés antérieures, comme les chasseurs-cueilleurs du Paléolithique supérieur et les structures de transmission et circulation des richesses qu’ils ont développées.De plus, la mesure dans laquelle nous reconnaissons la richesse des archives archéologiques dépend de nos définitions et compréhensions de la richesse.En prenant comme exemple les perles en ivoire de l'Aurignacien ancien dans le Sud-Ouest de la France, nous considérons que la production de perles était une stratégie pour générer de la richesse matérielle qui servait de marchandise dans les réseaux de richesse relationnelle qui étaient essentiels à la survie.Nous appuyant sur les classes de richesse définies par Bowles et al. (2010), nous présentons ici un modèle permettant de comprendre les conditions de la production de perles en termes de richesse matérielle et relationnelle.Sur la base du cadre de Spielmann (2002) concernant la production rituelle dans les sociétés à petite échelle, nous pensons que l'accent mis sur l'acquisition et l'exposition (sous des formes telles que les trésors/caches, les sépultures et les monuments) ne présente qu'une image partielle de la façon dont la richesse a pu fonctionner dans les sociétés de la période glaciaire.Enfin, nous tournant vers les contextes plus larges des perles en ivoire de l’Aurignacien, nous évaluons les preuves de complexité sociale dans l’Aurignacien ancien du sud-ouest de la France sur la base des preuves archéologiques actuellement documentées.Nous estimons enfin que la richesse était essentielle au succès des chasseurs-cueilleurs du Paléolithique, que cette richesse doit être évaluée en termes appropriés aux sociétés à petite échelle nomades et que la compréhension de la nature et de la fonction de la richesse dans ces contextes est cruciale pour retracer l'apparition de formes plus marquées de richesse et d'inégalité dans des contextes ultérieurs.
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- 2021
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11. La villa d’Offemont (Territoire de Belfort)
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GASTON, Christophe, MAZIMANN, Jean-Pierre, JACCOTTEY, Luc, and GLUHAK, Tatjana M.
- Subjects
palestre ,chemin ,Balneum ,tour-silo ,coins ,Schmuck ,Töpferwerkstatt ,Keramik ,enceinte ,Mahlstein ,enclosure ,brooches ,Landwirtschaft ,harnais ,Koppel ,céramique ,harness ,Villa ,Münze ,agriculture ,silo-tower ,funerary temple ,Speicherbau mit abgehobenem Boden ,crafts ,path ,kilns ,artisanat ,Handwerk ,meule ,parure ,Weg ,monnaie ,atelier de potier ,drainage system ,Entwässerung ,Grabbau ,mill-stone ,temple funéraire ,drainage ,Pferdegeschirr ,Palestra - Abstract
L’extension du village d’Offemont (Territoire de Belfort) pouvant détruire les vestiges de sa villa gallo-romaine, il nous a semblé pertinent de réunir toute l’information actuellement disponible, des plans ou des textes anciens au mobilier déposé au musée de Belfort, pour en faire un bilan au filtre des connaissances et techniques actuelles. Cette synthèse nous permettra d’entrevoir l’importance de cet établissement dans le cadre régional et tout particulièrement dans la Trouée de Belfort. The extension of the village of Offemont (Territoire de Belfort) can destroy the remains of his Gallo-Roman villa, it seemed appropriate to gather all the information currently available, plans or texts to old furniture deposited at the Museum of Belfort, to make a balance sheet with the filter of current knowledge and techniques. This synthesis will allow us to glimpse the importance of this establishment in the regional framework and especially in the Trouée de Belfort. Die Erweiterung des Dorfes Offemont (Territoire de Belfort) gefährdete die Befunde seiner gallo-römischen Villa. Um eine Bilanz im Licht der aktuellen Kenntnisse zu ziehen, schien es uns sinnvoll die gesamten, derzeit zur Verfügung stehenden Informationen zusammenzufassen, Pläne oder alte Texte bis hin zu den im Museum von Belfort aufbewahrten Funden. Diese Synthese wird es uns ermöglichen, ein Bild von der Bedeutung dieser Anlage im regionalen Kontext und ganz besonders im Kontext der Burgundischen Pforte zu vermitteln.
- Published
- 2023
12. Rodumna (Roanne, Loire), le village gaulois
- Author
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Garcia, Dominique, Gentric, Gisèle, Guichard, Vincent, Lavendhomme, Marie Odile, Lavendhomme, Marie‑Odile, Méniel, Patrice, Morel, Jean Paul, Vaginay, Michel, Lavendhomme, Marie-Odile, and Guichard, Vincent
- Subjects
architecture ,chronologie ,économie ,stratigraphie ,habitat ,Massif central ,Forez ,faune ,parure ,La Tène ,Archaeology ,monnaie ,outillage ,céramique ,Segusiavi - Abstract
Cet ouvrage propose la synthèse de recherches archéologiques effectuées dans la ville de Roanne (Loire), site d’une agglomération antique répertoriée par la Table de Peutinger et Ptolémée, Rodumna, dont l’origine gauloise fut reconnue dès la fin des années 50. La modeste bourgade de la fin de l’âge du Fer devint ensuite un centre de peuplement important de la cité gallo-romaine des Ségusiaves.Ce volume a pour ambition de fournir, sous la forme d’un catalogue raisonné, un corpus de données de références pour la Gaule centrale l’évolution d’une zone d’habitat aux II et I s. av. J.-C. y est minutieusement décrite. L’étude des mobiliers qui y ont été collectés permet ensuite de reconstituer avec précision les différents stades de leur évolution pendant cette période cruciale de notre histore qui se conclut par la « romanisation ». Les données disponibles dévoilent également certains aspects de la vie quotidienne: architecture domestique, alimentation, artisanal, échanges commerciaux… autant de points de vue qu’à partir de vestiges matériels, permettent d’aborder différents éléments de l’économie ou encore d’apprécier le faciès culturel associé à l’entité politique ségusiave dans le contexte régional du moment. Un second volume, consacré à l’occupation gallo- romaine de Roanne, paraîtra prochainement dans la collection This book provides a synthesis of the archeological research carried out in the town of Roanne (Loire) It was the site of a small Roman town whose name on the Peutinger Table and in Ptolomey is recorded as Rodumna and whose Gallic origin has been recognised since the 1950s. The small agglomeration of the late Iron Age became a maior centre of population in the Gallo roman civitas ot the SegusiaviThe work includes a detailed catalogue of the finds which can act as a basis for comparisons with other sites in central Gaul. The evolution of the settlement area from the 2nd and 1st centuries BC is described in detail. The study of the linds shows an important analysis of then evolution and the different stages of development in what was a crucial period for the history of Gaul culminating in the « romanization ». The discoveries also allow an interpretation of several aspects of daily life : the domestic architecture, diet industries, trade… Based on the material culture, these studies allow us to deal with certain aspects of the economy and to describe the material culture of theSegusiavi within the regional context.This volume is followed by another monograph in the Daf series on the Gallo-Raman occupation.
- Published
- 2023
13. Chapitre 2. Les structures d’habitat et la stratigraphie
- Author
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Lavendhomme, Marie Odile
- Subjects
architecture ,chronologie ,économie ,stratigraphie ,habitat ,Massif central ,Forez ,faune ,parure ,La Tène ,Archaeology ,monnaie ,outillage ,céramique ,Segusiavi - Abstract
Le chantier Saint Paul a livré une stratigraphie particulièrement lisible qui permet d’isoler trois phases dans l’occupation des iie et ier s. av. J. C. La phase 1 correspond à un exhaussement lent du sol à l’emplacement d’habitations reconstruites sur place pendant plusieurs générations, la phase 2 à l’établissement d’un remblai général et la phase 3 à la réimplantation de bâtiments selon une orientation différente, qui sera préservée pendant toute la période romaine. L’étude des mobiliers permet par ailleurs de distinguer 6 horizons chronologiques que l’on peut replacer par rapport à la stratigraphie (tabl. i). Pour la phase 1, la fouille a mis en évidence une rangée d’habitations de plan rectangulaire, probablement adossées d’un côté à une ruelle et débouchant de l’autre sur un espace ouvert dévolu à des activités domestiques (fig. 12). Trois à quatre états sont discernables, qui représentent autant de reconstructions sur un plan pratiquement inchangé. Après l’épisode (bref ?) de remblaiement de la phase 2, d’autres bâtiments sont implantés selon un agencement totalement différent, ordonné par un axe E. O. initialement matérialisé par une palissade (puis par un mur maçonné) (fig. 21). Leur architecture est sans doute plus variée que celle de la phase 1, mais aucun plan n’est restituable en raison de nombreuses perturbations datées de l’époque romaine. La continuité de la stratigraphie montre que l’agglomération gauloise, déjà constituée au début du iie s. av. J. C., n’a pas été trop affectée par l’implantation (sans doute au début du ier s.) d’un oppidum à proximité, contrairement à ce que l’on observe dans d’autres cas (Levroux, Bâle, région de Clermont Ferrand), où la fondation d’un oppidum s’accompagne de la disparition du site de plaine préexistant. Cette situation originale (partagée par les sites ségusiaves de Feurs et de Goincet) permet de bien appréhender l’évolution de l’agglomération sur la longue durée : organisation cohérente de l’habitat dès la première moitié du iie s., réorganisation dans la première moitié du siècle suivant, qui n’est pas remise en cause au moment de la romanisation. Les bâtiments d’habitation de la phase 1 sont particulièrement bien conservés, compte tenu de la précarité de leur architecture. Il s’agit de cellules rectangulaires à pièce unique (à un cas près), de 4 x 6 m environ et délimitées par de minces parois de clayonnage ancrées directement dans le sol. Le type d’ossature demeure incertain. Le sol, en terre battue, est parfois installé sur un radier de tessons ou de gravier. Les portes s’ouvrent généralement sur l’un des pignons. Un foyer rectangulaire aménagé à même le sol occupe le centre des maisons. Des petits fours à coupole, des braseros mobiles en terre cuite et de vastes foyers extérieurs complètent la panoplie des sources de chaleur. L’agencement intérieur comprend aussi des vases calés. L’espace domestique se caractérise encore par la présence de nombreuses inhumations de fœtus et d’enfants en très bas âge. Les structures repérées dans l’environnement des maisons comprennent un puits, un grenier aérien (?) et de nombreuses fosses dont la fonction initiale ne peut pas être précisée. La phase 3 voit l’utilisation massive de tessons d’amphores à vin italiques dans la construction, comme radier de sol ou comme solin de fondation. Les parois de clayonnage sont encore observées, mais elles deviennent minoritaires. Les techniques de construction d’origine méditerranéenne (tuiles en terre cuite, mortier de chaux) font leur apparition seulement dans le dernier quart du ier s. av. J. C. La plus grande variété des bâtiments et des autres structures suggère des fonctions plus diversifiées que celles de leurs prédécesseurs de la phase 1, mais qui ne peuvent être précisées. On note en particulier deux bâtiments sur poteaux porteurs, un cellier pavé de tuiles, des fosses de profil et de remplissage beaucoup plus variés. The excavation at Saint Paul shows a particularly clear stratigraphy. We can identify three phases of occupation dating back to the 2nd and 1st centuries BC. Phase 1 corresponds to a slow rise in the surface, due to several reconstructions of houses on the same spot; phase 2 to the establishment of general dumping and terracing; and phase 3 to the resisting of the settlement on a different orientation which is then preserved throughout the Roman period. The study of the finds also allows us to distinguish six chronological horizons which can be closely linked with the stratigraphy (tabl. 1). For phase 1, the excavations have produced evidence of a row of rectangular buildings, probably backing on to an alley and opening on to an open space for domestic activities (fig. 12). Three or four phases can be distinguished, which represent many rebuildings with almost identical plans. After the brief episode of dumping of phase 2, other houses were constructed on a different orientation with an east west axis initially marked by a palisade, and later by a stone wall (fig. 21). The architecture is without doubt more variable in phase 3, but it is not possible to produce a single house plan due to the number of disturbances from the Roman period. The continuity of the stratigraphy shows that the LIA settlement, already in existence at the beginning of the 2nd century BC, was not greatly affected by the appearance (at the start of the 1st century BC) of an oppidum nearby – contrary to what we observe in other cases in central and eastern Gaul (e.g. Levroux, Basel and in the region of Clermont Ferrand) where the foundation of the oppidum was accompanied by the disappearance of pre existing sites in the plain. This unusual situation (shared by the regional sites of Feurs and Goincet, which also form part of the territory of the Segusiavi) allows us to follow clearly the evolution of the nucleated settlement over a long period of time: systematic organisation of the settlement as early as the first half of the 2nd century BC and réorganisation in the first half of the following century, which remained unaffected by Romanisation. The ephemeral buildings of phase 1 are particularly well preserved, when one considers the nature of the building material. They are one roomed rectangular cells (4 x 6 m). Their limits are identified by a thin wall of daub anchored directly into the soil. The nature of the superstructure is uncertain. The floor, of beaten earth, is sometimes laid on a foundation of potsherds or gravel. The doors generally open at the gable end. A rectangular hearth at floor level occupies the center of the house. Small domed ovens, movable fired clay braziers and large external hearths complete the range of heat sources. The interior organisation includes ceramic pots set in the ground. It is also characterised by the presence of numerous burials of foetuses and neonatal infants. The structures around the houses comprise a well, a granary (?) and a number of pits whose original function cannot be exactly identified. In the construction of phase 3, sherds of Italie wine amphora are intensively used, either as a base for floors or as a foundation for walls. Construction techniques of Mediterranean origin (roof tiles made of baked clay, lime mortar) make their appearance in the last quarter of the 1st century BC. The variation in buildings and other structures suggests a greater range of functions than that of their predecessors of phase 1, but these cannot be precisely defined. We can note in particular two buildings standing on heavy posts, a storeroom paved with rooftiles and several pits with highly variable profiles and fills. Die Ausgrabung« Saint Paul »lieferte eine gut lesbare Stratigraphie mit drei Besiedlungsphasen im 2. und 1. Jh. v. Chr. In der Phase 1 fand durch die während Generationen immer wieder erneuerten Wohnstätten eine leichte Geländeüberhöhung statt. Nach einer Ausplanierung (Phase 2), erfolgte in Phase 3 der Wiederaufbau der Gebäude nach einem neuen Orientierungsschema, das dann auch während der ganzen römischen Zeit beibehalten wurde. Die Bearbeitung des Fundmaterials erlaubte eine Aufteilung in sechs Zeithorizonte, welche in die Stratigraphie eingepasst werden konnten (Tabl. I). Phase 1 weist eine Reihe rechteckiger Gebäude auf, die auf der einen Seite von einer Gasse begrenzt werden und sich auf der anderen Seite gegen einen Hof öffnen, der vermutlich ebenfalls häuslichen Aktivitäten vorbehalten war (Fig. 12). Es lassen sich jeweils drei bis vier Bauphasen bzw. Erneuerungen festestellen, während denen sich die Grundrisse jedoch nicht veränderten. Nach einem (kurzen?) Unterbruch mit Planierungen (Phase 2) erfolgte in der Phase 3 eine Neuüberbauung, welcher eine gänzlich neue Ausrichtung zugrunde gelegt wurde. Diese schlägt sich zuerst in einer Ost West gefluchteten Palisade nieder und später dann in einer gemörtelten Mauer (Fig. 21). Die Gebäudeformen werden nun vielfältiger, Jedoch ist infolge späterer, römischer Störungen kein einziger Hausgrundriss als Ganzes zu rekonstruieren. Die Kontinuität der Stratigraphie seit dem 2. Jh. v. Chr. macht deutlich, dass diese Siedlung durch das in der Nähe gegründete Oppidum von Jœuvre nicht tangiert worden ist – ganz im Gegensatz zu entsprechenden Fällen, wo sich die offene Siedlung zugunsten des Oppidums aufgelöst hat, wie zum Beispiel in Levroux, in Basel und in der Gegend von Clermont Ferrand. Dieser Umstand, der auch in Feurs und Goincet festgestellt werden kann, erlaubt es, die Siedlungsentwicklung kontinuierlich zu verfolgen: Auf eine geschlossene Überbauung in der ersten Hälfte des 2. Jh. erfolgt eine völlige Umstrukturierung in der ersten Hälfte des 1. Jh., die später nicht einmal mehr während der Romanisierung angetastet worden ist. Die Wohnhäuser der Phase 1 sind trotz ihrer leichten Bauweise besonders gut erhalten. Es handelt sich um rechteckige, einräumige Häuser von 4 x 6 m, deren dünne Flechtwerkwände direkt im Boden verankert waren. Ihre Binnenunterteilung ist nicht bekannt. Der Boden aus gestampftem Lehm liegt bisweilen auf einem Scherben oder Kiesbett. Die Türöffnungen befinden sich in der Regel auf der Giebelseite. In der Hausmitte, direkt auf dem Boden, Liegt die rechteckige Feuerstelle. An weiteren Wärmequellen finden sich kleinere Kuppelöfen, mobile Glutplatten aus Ton sowie grosse Feuerstellen ausserhalb der Gebäude. Tonbehälter waren in den Boden eingelassen. Ebenfalls im Hausinnern kamen zahlreiche Foeten und Sâuglingsbestattungen zum Vorschein. In der näheren Umgebung der Häuser konnten ein Brunnen, ein abgehobener Speicher (?) sowie zahlreiche Gruben unbekannter Funktion festgestellt werden. Mediterrane Bautechniken wie die Verwendung von Tonziegeln und Kalkmörtel werden erst im letzten Viertel des 1. Jh. v. Chr. übernommen. Die Verschiedenartigkeit der Gebäude und Strukturen weisen auf einen höheren Diversifikationsgrad als in der Phase 1, wobei die Nutzung im Einzelnen nicht präzisiert werden kann: Besonders erwähnenswert sind zwei Häuser auf Pfosten und ein Keller sowie zahlreiche Gruben unterschiedlichster Form und Einfüllung.
- Published
- 2023
14. Chapitre 3. Les mobiliers
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Gentric, Gisèle, Guichard, Vincent, Lavendhomme, Marie Odile, Méniel, Patrice, Morel, Jean Paul, and Vaginay, Michel
- Subjects
architecture ,chronologie ,économie ,stratigraphie ,habitat ,Massif central ,Forez ,faune ,parure ,La Tène ,Archaeology ,monnaie ,outillage ,céramique ,Segusiavi - Abstract
Le premier objectif des études de mobilier est l’établissement de leur chronologie. Pour cela, on a sélectionné 26 ensembles clos de mobilier particulièrement riches (remplissages de fosses) que l’on a cherché à classer à l’aide de techniques de sériation. Afin de faciliter la lecture de ce chapitre, les ensembles ont été réindexés dans l’ordre créé par la sériation (F1 à F26) et leur mobilier céramique regroupé sur des planches présentées en fin de volume. Les données retenues pour le traitement statistique concernent uniquement la céramique. Les autres catégories de mobilier, présentes de façon trop disparate pour être intégrées au même calcul, n’ont été utilisées que pour contrôler a posteriori la validité du classement. On a utilisé plus précisément le décompte des nombres de vases d’une vingtaine de catégories correspondant à des groupes de production bien caractérisés (céramique campanienne, terre sigillée de type italique...) ou, à défaut, définies par des critères techniques (mode de montage et de cuisson, finesse de l’argile) (tabl. vii, no 2). L’algorithme utilisé est l’analyse factorielle des correspondances. Les cartes factorielles obtenues (fig. 63) montrent que l’on obtient effectivement une bonne sériation avec, à première vue, la définition de trois étapes chronologiques que l’on identifie aux trois périodes qu’avait isolées Bessou (1976). Chaque période se caractérise par une représentation caractéristique des principales catégories de céramique (fig. 65). Une analyse plus fine permet de mettre en évidence deux moments mal représentés par nos ensembles de référence, l’un entre les périodes 1 et 2, l’autre entre les périodes 2 et 3. Le premier hiatus peut toutefois être comblé par des ensembles issus du site de Feurs. On propose aussi de subdiviser chaque période en deux sous périodes, que l’on désigne par le terme d’horizons. La stratigraphie (fig. 66) ne présente aucune incompatibilité avec ces résultats. On distingue de prime abord les groupes de production caractérisés, qui correspondent pour la plupart (vases de type « Besançon » exceptés) à des importations méditerranéennes ou à des fabrications au répertoire d’inspiration méditerranéenne, et la céramique indigène, de fabrication régionale. Cette dernière, évidemment la plus abondante, fait l’objet d’une attention particulière, avec l’emploi d’un classement typologique détaillé déjà utilisé pour l’étude des séries issues du site de Feurs (Vaginay, Guichard 1988). Ce classement fait intervenir à un premier niveau la technique de fabrication (qualité de l’argile, mode de montage, présence d’une engobe, mode de cuisson), à un second niveau des critères morphologiques hiérarchisés (forme générale du récipient, indice d’ouverture, forme de l’embouchure, etc.). L’évolution du répertoire de la céramique régionale est rapide et parfaitement cohérente avec celle observée à Feurs (fig. 121). Chaque horizon présente en effet des spécificités (fig. 65 et fig. 123 à 128). Le fait le plus marquant est la disparition progressive de la céramique modelée à la main au profit d’autres montées au tour, d’abord cuites en mode réducteur oxydant « A » (fin du iie s. av. J. C./début du ier s. av. J. C.) et ensuite en mode réducteur « B ». La vaisselle d’importation occupe une part croissante du répertoire et témoigne d’une diversification des sources d’approvisionnement. Jusqu’à l’horizon 3, seules la céramique campanienne, la vaisselle à pâte claire de la basse vallée du Rhône et (plus rarement) la céramique grise catalane arrivent régulièrement. S’y ajoutent ensuite des gobelets à parois fines (à partir de l’horizon 4), la céramique sigillée italique (à partir de l’horizon 5). Les produits d’ateliers régionaux d’inspiration méditerranéenne deviennent également de plus en plus fréquents, jusqu’à conduire au renouvellement complet du répertoire : imitations de céramique campanienne à partir de l’horizon 2, remplacées ensuite, à l’horizon 5, par des imitations de céramique sigillée. Au même moment apparaissent gobelets et cruches. Plus généralement, on observe que le vaisselier roannais est radicalement transformé entre le début de l’horizon 4 et la fin de l’horizon 5 : amélioration des techniques de fabrication, abandon des techniques décoratives du iie s. (peinture, estampage, lissage), au profit d’autres plus mécaniques (molette, peigne). Cette transformation, engagée un demi-siècle avant la Conquête romaine, témoigne certainement d’une réorganisation des modes de production, désormais plus centralisés et plus préoccupés de rentabilité économique. Une mention particulière doit être faite des vases dits « de Besançon », seule catégorie de céramique indigène qui témoigne d’un commerce organisé dès le iie s. av. J. C. Il s’agit de récipients faits avec une argile très chargée en dégraissant grossier de feldspath, généralement montés à la main et dotés d’une finition particulière (lèvre moulurée ou rainurée caractéristique et enduite de mica). On les considère comme des importations en provenance du Morvan, dont l’effectif est très important pendant pratiquement toute la durée étudiée (fig. 104). Les raisons de cet engouement demeurent incertaines, ces vases ayant certainement été utilisés comme pots à cuire, mais peut être aussi comme vases de transport. Les amphores sont très nombreuses. La plupart appartiennent au groupe des amphores vinaires républicaines. Elles apparaissent en quantité notable à l’horizon 3 seulement. Elles se raréfient à l’horizon 6 et ne sont pas remplacées par d’autres. Malgré les difficultés que pose encore leur classement typologique, on réaffirme que l’évolution de la hauteur des lèvres aboutit à une sériation cohérente avec celle de la céramique. Cette sériation permet également de synchroniser la chronologie roannaise avec celle d’autres sites gaulois (tabl. xi). La céramique est enfin un support épigraphique occasionnel (fig. 120). On a affaire uniquement à des anthroponymes (marques de propriété) qui permettent de mesurer le rythme de cet excellent marqueur de l’acculturation qu’est l’alphabétisation : transcription de noms indigènes en caractères grecs à partir de l’horizon 4, puis en en caractères latins à partir de l’horizon 5 . Ce terme regroupe des catégories d’objets très variées : parures vestimentaires, vaisselle métallique, armement, outillage, quincaille, vestiges d’activités artisanales. La collection de parures se caractérise surtout par une grande rareté de celles en verre (perles et bracelets) par rapport à celles en métal (fibules essentiellement). La nombreuse collection de fibules (86 ex.) montre la fréquence de l’utilisation du fer et l’existence de types régionaux (type à tête couvrante). Les fibules filiformes de schéma La Tène II, toujours en fer, caractérisent les horizons 1 et 2. Les fibules à pied ajouré de schéma La Tène III (Nauheim, à tête couvrante, filiformes) apparaissent à l’horizon 3. Les horizons ultérieurs sont moins bien documentés (fig. 129). L’armement et, de façon plus surprenante, l’outillage sont très peu abondants. La seule activité de transformation bien documentée est le tissage, avec de très nombreux pesons de métier à tisser. On dispose également d’indices de travail des métaux (moules à la cire perdue et à alvéoles, rares scories). La fabrication de céramique sur le site est également rendue très probable par des spécificités du répertoire vis à vis de celui de Feurs et par l’importance qu’y prend cet artisanat au ier s. ap. J. C. La collection de monnaies est nombreuse (250 monnaies gauloises). Elle comprend, fait exceptionnel, un grand nombre d’espèces possédant un contexte archéologique datable. Le faciès roannais se rattache sans ambiguïté au domaine éduo-séquane, caractérisée par la fréquence des monnaies de potin « à la grosse tête » (57 % des monnaies identifiées). Les données chronologiques (fig. 133) montrent l’existence d’une phase initiale de circulation (iiie s.) caractérisée par des oboles massaliètes, une phase ultérieure (horizon 1, première moitié du iie s.) où des imitations (régionales ?) s’ajoutent à ces oboles. Les monnaies de bronze coulé (potin) apparaissent à l’horizon 2 et dominent la circulation jusqu’à l’horizon 6, où elles commencent à être concurrencées par les espèces romaines. Les sources d’approvisionnement en monnayage n’évoluent pas de façon sensible avant l’introduction massive des espèces romaines (fig. 131). Le cloisonnement régional de la circulation qui caractérise l’usage gaulois de la monnaie se maintient donc tout au long du ier s. av. J. C. Trente ensembles de restes osseux ont été étudiés, qui totalisent plus de 14 000 restes. Globalement, la répartition des restes de grands animaux domestiques présente le faciès caractéristique des habitats groupés de la fin de la période laténienne en Gaule tempérée, avec toutefois une surreprésentation du bœuf et une sous représentation des caprinés (fig. 155). On observe aussi une régression régulière de la part du porc. Les bœufs et les porcs montrent, à période égale, une stature plus importante que celle relevée dans le nord de la France, sans que l’apport d’animaux étrangers de grande taille puisse être tenue pour responsable de cette amélioration. On a en revanche repéré un cas d’importation de cheval de grande taille, à l’horizon 4. Le mode de sélection des animaux de boucherie (prépondérance du bœuf, fréquence des sujets réformés à un âge avancé) donne l’image d’une alimentation carnée assez médiocre. The first objective of the study of the finds was to establish a chronology. For this, twenty‑six particularly rich assemblages (pit fills) were selected and classified by seriation. In order to facilitate the reading of this section of the text, the assemblages have been re ordered according to the results (F1 F26) and the finds displayed in the same order on plates 1 95, at the end of this report. Only the ceramics were selected for the statistical study. The other categories of finds were too variable to allow integration into the same calculations and are only used as a check on the validity of the classification afterwards. The numerous ceramics are divided into twenty categories corresponding to well defined production groups (Campanian, samian, etc.) or to groups defined by their technical characteristics (type of firing, methods of fabrication, préparation of clay etc.) (table vii, no 2). The algorithm used is correspondence analysis. The resulting graphs (fig. 63) show that a good sériation is effectively obtained with, at first glance, three chronological stages which correspond to the three periods defined by Bessou. Each period is characterised by the presence of distinctive ceramics from the principal categories (fig. 65). A doser analysis shows two gaps in our ceramic sequence: one between periods 1 and 2, and another between periods 2 and 3. The first hiatus may, however, be filled by the finds from the site of Feurs. A subdivision of each main period is proposed, to which we will assign the term « horizon ». The stratigraphy (fig. 66) is fully compatible with the results. At first glance, we can distinguish well characterized groups which generally correspond to Mediterranean imports and to vessels inspired by Mediterranean styles. The remaining pottery, of (supposedly) regional manufacture, clearly the commonest category, is given special consideration. It is submitted to the detailed typological classification similar to that already developed for the study of the finds from the LIA site of Feurs (Vaginay, Guichard 1988). At its first level, this classification takes into account technical parameters (quality of the clay, method of assembly, presence of slip, and method of firing), and secondly uses hierarchical morphological criteria (general form of the container, aperture opening index, form of the rim, etc). The evolution of the regional ceramic style is rapid and matches perfectly with that witnessed at Feurs (fig. 121). In effect, each horizon presents specified characteristics (fig. 65 and fig. 123‑128). The most striking feature is the slow disappearance of handmade pottery, replaced by wheel turned pottery. The latter is mainly fired in a reducing oxydizing atmosphere (« A ») (at the end of the 2nd century and the beginning of the 1st century BC), then in a reducing atmosphere (« B »). The imported pottery forms an increasing percentage of the assemblage and witnesses a diversification of the kilns providing it. Up to horizon 3, there is only the regular importation of Campanian wares, Lower Rhône Valley wares (with a typical light, fine fabric) and (more rarely) grey Catalan jugs. Later thin walled beakers appear (from horizon 4) and Italie samian (from horizon 5) then. The regional products imitating Mediterranean forms become more and more frequent, until ther is a complete change of the assemblage. This starts during horizon 2 with imitation Campanian, in tum replaced, in horizon 5, by imitation samian. At the same time, beakers and Jugs also appear. More generally, a radical change is observed in the local pottery assemblage between horizons 4 and 5 – i.e an improvement in the manufacturing techniques, the abandonment of the decorative techniques of the 2nd century BC (painting, burnishing and stamping) in favor of other more mechanical techniques (rouletting, comb decoration), This transformation, which starts a half century before the conquest, shows evidence for the reorganisation of the modes of production, which are becoming more centralised and more concerned with profit. Particular mention must be made of the so called Besançon wares, the only category of indigenous pottery which witnesses a large scale commercial organisation in the 2nd century BC. These are handmade containers of a fabric containing large feldspar inclusions with a distinctive finish (lip moulded with a characteristic groove, coated in mica). They are considered as imports from the Morvan and are very common in all periods. The reasons for their popularity are uncertain: they seem to have been used mainly as cooking pots, and perhaps also as transport vessels. There are large numbers of amphorae, the largest group being wine amphorae of Roman Republican type (Dressel 1). They are present mainly from horizon 3 onwards. Becoming rare by horizon 6, they are not replaced by other types. Despite the difficulties posed by their typology, the evolution of the shape of the rims tends to confirm the seriation carried out for the other ceramics. Equally, the results provide us with a synchronisation of the local chronology with other LIA sites. This term groups together a highly varied selection of objects: Personal ornaments, metal vessels, weapons, tools, hardware and the evidence of craft activities. The assemblage of ornament is characterised throughout by the scarcity of glass objects (beads and bracelets) in relation to those in metal (essentially brooches). The large collection of brooches (86 ex.) shows the common use made of iron and the existence of regional types (especially one with the bow covering the spring). Filiform brooches of La Tène II construction, always in iron, characterise horizons 1 and 2. Those with a frame foot of La Tène III construction (filiform, covered spring and Nauheim types) appear in horizon 3. The later horizons are less well documented (fig. 129), Weapons and, more surprisingly, tools as well, are very scarce. The only clearly identifiable craft production is that of weaving, with many loom weights. There is also slight evidence of metal working (lost wax and shaped moulds, and occasionaly slag). The manufacture of pottery is highly probable, based on distinctive ceramic styles which contrast with those from the site of Feurs and on the importance of this craft industry at Roanne in the 1st century AD. The collection of Gallic coins found in the site is large (250). it includes, exceptionally, a large number of examples which were found in datable archaeological contexts. The distribution ties in unambiguously with the Aedui Sequani domain, characterised by high percentages of potin coins « à la grosse tête » (57 % of the identified coins). The chronologicai data (fig. 133) show the existence of an initial phase of circulation (3rd century) characterised by Marseilles minims. In a later phase (horizon 1, first half of 2nd century), imitations (régional?) are added to the minims. Cast bronze coins (« potin ») appear in horizon 2 and dominate the circulation until horizon 6, when Roman coinage starts competing with them. The supply source of the coins does not change recognisably until the massive introduction of Roman coins (fig. 131). The regional division which characterises the usage of coins in LIA Gaul is maintained throughout the duration of the 1st century BC. Thirty bone assemblages were studied, which totaled more than 14,000 individual fragments. Overall, the distribution of the large domestic animals presents the usual patterns encountered in temperate Gaul on large LIA settlements, despite the over representation of cattle and the underrepresentation of sheep (fig. 155). It is also possible to observe a regular regression on the part of pigs. The cattle and the pigs show, in the same period, a larger size than that reached in the north of France, which does not seem to be due to the introduction of foreign animals of better breed. An example of large sized imported horse is nevertheless noted, in horizon 4. The mode of selection of the animals for butchering (importance of beef, frequency of old individuals) gives an image of poor meat diet. Erstes Ziel jeder Materialanalyse ist die Erstellungeinerzeitlichen Abfolge. Zu diesem Zweck haben wir 26 geschlossene und besonders reichhaltige Fundensembles (d.h. Grubenfüllungen) ausgewählt, die wir anschliessend mittels einer Seriation zu ordnen versuchten. Um die Lektüre dieses Kapitels zu erleichtern, wurden diese 26 Ensembles gemäss der durch die Seriation erstellten Ordnung neu mit F1 bis F26 bezeichnet. Die auf diese Weise geordnete Keramik findet sich auf den Tafeln am Schluss des Buches abgebildet. Für die Statistik wurde nur die Keramik aufgenommen. Alle übrigen Fundkategorien sind für eine statistische Auswertung zu klein, sie wurden Jedoch am Schluss zu Kontrollzwecken herangezogen. Ausgezählt wurden die Gefässe von rund 20 gut definierten Keramikgattungen (z. B. Campana, italische Terra Sigillata) oder durch andere technische Eigenheiten charakterisierte Gefässgruppen (z. B. Herstellung, Brand, Überarbeitung) (Tabl. vii/2). Es wurde die faktorielle Korrespondenzanalyse angewendet. Die auf diese Weise erstellten Tabellen (Fig. 63) zeigen eine gute Seriation mit auf den ersten Blick erkennbaren drei Zeitphasen, welche den drei Perioden von Bessou aus dem Jahre 1976 entsprechen. Jede dieser Perioden ist durch eine bestimmte Menge der wichtigsten Keramikgattungen definiert (Fig. 65). Eine Feinanalyse machte zudem deutlich, dass zwei Zeitspannen durch unsere Fundensembles schlecht abgedeckt werden: Die eine liegt zwischen Periode 1 und 2 und die andere zwischen Période 2 und 3. Die erste Lücke konnte durch Funde aus Feurs geschlossen werden. Schliesslich wurde Jede Periode in zwei Unterperioden aufgeteilt, welche als Horizonte bezeichnet wurden. Die Stratigraphie (Fig. 66) steht in keinem Gegensatz zu den auf diese Weise gewonnenen Resultaten der Seriationsanalyse. Die Keramik gliedert sich in zwei Hauptgruppen: Die erste umfasst die Importe, welche mit Ausnahme der Gefässe vom Typ Besançon aus dem Mittelmeergebiet stammen, sowie die vom Süden her inspirierten Gefässformen. Die zweite Gruppe umfasst die lokal gefertigte Ware. Die zahlenmässig grössere Gruppe der einheimischen Keramik wird gemâss der detaillierten und bereits in Feurs angewendeten Typologie aufgegliedert (vgl. Vaginay und Guichard 1988). Diese berücksichtigt als wichtigstes Kriterium die Herstellungstechnik (Tonqualität, Aufbau, Uberzug, Brenntechnik) und als zweites die Morphologie (Gesamtform, Mündung, Rand). Die Entwicklung der regionalen Keramikformen erfolgte rasch und entspricht derjenigen, die bereits in Feurs beobachtet werden konnte (Fig. 121). Jeder Horizont weist charakteristische Eigenheiten auf (Fig. 65 und 123-128). Am auffälligsten ist die stetige Abnahme der von Hand aufgebauten Formen zugunsten der gedrehten Gefässe. Diese wurden zuerst reduzierend/oxidierend gebrannt (« A »; Ende 2./Beginn 1. Jh. v. Chr.), später nur noch reduzierend (« B »). Gegen die Mitte des 2. Jh. v. Chr. erscheinen erstmals von der Campana A inspirierte Schüsseln und Teller. In der 1. Hälfte des 1. Jh. v. Chr. findet dann ein tiefgreifender Formwandel statt; neu ist das massive Auftreten des Tellers mit Schrägrand, ein Derivât der Campana BForm. Zur gleichen Zeit ändert sich auch die Art des Dekors: Die im 2. Jh. beliebten Stempel , Glätt und Malverzierungen verschwinden zugunsten mehr mechanisch, mit Hilfe von Modeln und des Kamms angebrachten Techniken. Die Importkeramik nimmt ständig zu und ist von ganz unterschiedlicher Herkunft. Bis Horizont 3 treffen nur die Campana, die helltonige Keramik aus dem untern Rhonetal und (seltener) die graue katalanische Ware regelmässig ein. Ab Horizont 4 tauchen Feine Becher und ab Horizont 5 italische Terra Sigillata auf. Zunehmend häufiger werden die mediterran beeinflussten Produktionen aus regionalen Werkstätten, bis diese schliesslich das ganze Repertoire dominieren: Ab Horizont 2 als Campana Imitationen, welche ab Horizont 5 von Sigillata imitationen abgelöst werden. Gleichzeitig erscheinen Becher und Krüge. Allgemein ist festzustellen, dass sich in Roanne die Keramik zwischen dem Beginn von Horizont 4 und dem Ende von Horizont 5 von Grund auf verändert. Diesem Wandel, ein halbes Jahrhundert vor der römischen Eroberung, liegt eine Neuorganisation der Produktionsmethoden zugrunde, welche auf eine zunehmende Zentralisierung und verstärkte Rentabilität ausgerichtet sind. Besonders erwähnenswert sind die Töpfe vom Typ Besançon, die einzige einheimische Keramik, welche einen organisierten Handel ab dem 2. Jh. v. Chr. bezeugt. Es sind Gefässe aus einem sehr groben und reichlich mit Feldspath gemagerten Ton, die in der Regel von Hand aufgebaut und speziell überarbeitet sind. Sie stammen vermutlich aus dem Morvan und sind während der ganzen Besiedlungsdauer sehr gut vertreten (Fig. 104). Die Gründe für die Beliebtheit dieser Keramik sind nicht klar ; sicher wurde sie zum Kochen verwendet, möglicherweise auch als Transportbehälter für Lebensmittel. Amphoren sind sehr häufig; meist handelt es sich um republikanische Weinamphoren. Erst ab Horizont 3 sind sie in bemerkenswerter Anzahl vertreten; mit Horizont 6 nehmen sie wieder ab und werden durch keine neue Form ersetzt. Ihre typologische Entwicklung bereitet noch immer Schwierigkeiten. Trotzdem entspricht ihre Auflistung gemäss der Höhe des Randes der Entwicklung der übrigen Keramik. Die sich daraus ergebende Seriation erlaubt es, die Chronologie von Roanne mit derjenigen anderer Fundstellen zu parallelisieren (Tabl. xi). Vereinzelt festgestellte Inschriften geben Besitzernamen wieder. Sie liefern einen ausgezeichneten Indikator für die Alphabetisierung bzw. für die Akkulturation der Schreibenden: Die keltischen Namen sind ab Horizont 4 in griechischen und ab Horizont 5 in lateinischen Buchstaben geschrieben. Das vorhandene Schmuckensemble ist vor allem durch die Seltenheit von Glasschmuck (Ringperlen, Armringe) gegenüber demjenigen aus Metall (hauptsächlich Fibeln) gekennzeichnet. Von den 86 Fibeln besteht ein grosser Teil aus Eisen; es kommen Formen vor, deren Verbreitung sich auf die Region beschränkt (z. B. Typen mit abgedeckter Spirale, Feugère 7a). Drahtförmige Eisenfibeln vom Mittellatèneschema erscheinen in den Horizonten 1 und 2, Fibeln vom Spätlatèneschema und mit Rahmenfuss (Nauheimer Fibeln, Fibeln Feugère 7a und drahtförmige Fibeln) in Horizont 3. In den jüngeren Abschnitten sind die Fibeln weniger gut vertreten (Fig. 129). Waffen und (erstaunlicherweise) auch Werkzeuge und Geräte sind selten. Das einzige durch zahlreiche Webgewichte nachgewiesene Handwerk ist die Weberei. Einige wenige Elemente wie Gussformen und seltene Schlacken weisen auf metallverarbeitendes Gewerbe hin. Bei der Keramik kann aufgrund bestimmter Eigenheiten, die im Material von Feurs nicht vorkommen, auf lokale Produktion geschlossen werden. Mit 250 keltischen Münzen ist der Bestand dieser Fundkategorie relativ gross. Bemerkenswert ist, dass ein grosser Teil in die Stratigraphie eingebunden und damit datiert werden kann. Das Ensemble von Roanne gehört zweifellos ins Umfeld des Häduer/Sequaner Spektrums, das charakterisiert ist durch das häufige Auftreten von Potinmünzen vom Typ« à la « grosse tête »(57 % der bestimmbaren Münzen). Die chronologische Abfolge (Fig. 133) zeigt eine Anlaufsphase mit massaliotischen Obolen im 3. Jh. und eine darauf folgende Phase (Horizont 1, erste Hälfte 2. Jh. v. Chr.) mit zusätzlichen (regionalen?) Obolen lmitationen. Potinmünzen erscheinen ab Horizont 2 und herrschen bis Horizont 6 vor, in weichem dann die römischen Münzen in Erscheinung zu treten beginnen. Im Prinzip ândern sich die Münzen bis zum Auftreten des römischen Geldes kaum, was zum Ausdruck bringt, dass dem keltischen Münzumlauf noch im ganzen 1. Jh. v. Chr. enge Grenzen gesetzt war. Dreissig Fundkomplexe mit über 14’000 Knochenfragmenten wurden untersucht. Die Verteilung der Haustierarten zeigt das für spätkeltische Siedlungen übliche Muster, wobei das Rind eher über und das Schaf eher unterrepräsentiert ist (Fig. 155). Die Anteile der Schweineknochen nehmen stetig ab. Rind und Schwein zeigen für den gleichen Zeitabschnitt in Roanne eine grössere Statur als in Nordfrankreich. Das Einkreuzen importierter Tiere lässt sich aber nicht belegen. Nachgewiesen ist hingegen in Horizont 4 die Einfuhr eines grosswüchsigen Pferdes. Die Auswahl des Schlachtviehs weist auf einen nur geringen Fleischkonsum hin.
- Published
- 2023
15. Chapitre 4. Synthèse
- Author
-
Lavendhomme, Marie‑Odile and Guichard, Vincent
- Subjects
architecture ,chronologie ,économie ,stratigraphie ,habitat ,Massif central ,Forez ,faune ,parure ,La Tène ,Archaeology ,monnaie ,outillage ,céramique ,Segusiavi - Abstract
On souligne la difficulté à raccorder les systèmes chronologiques de régions éloignées, en raison des différences de faciès du mobilier, en particulier dans le domaine de la céramique. Les objets utilisables en priorité pour les comparaisons sont les importations méditerranéennes, les monnaies et les parures vestimentaires, en partant du principe que la période d’utilisation d’un objet est la même dans toute les régions où il est rencontré, sauf preuve explicite du contraire. Le système chronologique proposé, découpé en six horizons, est nettement plus précis que celui traditionnellement utilisé, qui ne distingue que quatre étapes dans la même durée du iie et du ier s. av. J.‑C. (La Tène C2, D1, D2 et l’Augustéen). Au sein de ce cadre général, des découpages plus fins ont été proposés dans diverses régions (est du Bassin parisien, moyenne vallée du Rhin, Plateau suisse) mais il est difficile d’établir des correspondances précises avec le système mis en place pour le pays ségusiave. La prise en compte de diverses données de référence (datation des céramiques méditerranéennes d’importation et des monnayages à partir de sites disposant d’un terminus ante quem, comme Carthage, Alésia, les camps du limes germanique) permet de proposer une date approximative pour chacun des horizons. Ces dates ont été vieillies quelque peu par rapport à la proposition faite il y a quelques années pour Feurs (Vaginay, Guichard 1988). On peut contrôler leur cohérence avec les dates dendrochronologiques disponibles sur plusieurs sites possédant un faciès culturel peu différent de celui de Roanne (Besançon, Yverdon, etc.) (tabl. I). Nos données de fouille permettent d’abord d’apprécier le rythme de la monétarisation de l’économie, qui est consommée à la fin du iie s. av. J.‑C. De ce point de vue, on peut même considérer que la romanisation a pour effet un recul de l’usage de la monnaie, avec l’abandon des espèces les plus légères en métal vil et la raréfaction des pertes. On mesure également bien l’intensification des relations avec le monde méditerranéen, qui deviennent réellement importantes à la fin du iie s. avec le début des importations massives de vin italien. Les échanges transversaux, entre régions de Gaule centrale, sont beaucoup plus difficiles à apprécier. On en a du moins mis en évidence deux particulièrement significatifs : les moulins à céréales, probablement importés depuis le Morvan et l’Auvergne dès le début du iie s., et les vases de type « Besançon » également originaires du Morvan. S’y ajoutent peut‑être les parures en verre, trop peu nombreuses pour témoigner d’un artisanat régional développé. L’économie de subsistance n’a pu être abordée que par le biais de l’archéozoologie. Celle‑ci montre un type de consommation caractéristique des agglomérations de la fin de la période laténienne, qu’elles soient ouvertes ou fortifiées. Les activités de transformation sûrement attestées par la fouille sont très peu nombreuses (essentiellement le tissage), mais cela tient probablement à l’exiguïté de la fouille. L’étude précise de la céramique, que l’on peut présumer avoir été en grande partie fabriquée sur place, permet toutefois de mettre en évidence indirectement quelques traits marquants de l’évolution des activités industrielles. Le souci de rentabilité ne se fait en effet réellement sentir qu’à partir du début du ier s. av. J.‑C. Il se traduit par l’amélioration des techniques de fabrication et une normalisation accrue du répertoire (accompagnée d’un appauvrissement des techniques décoratives). On suppose même que c’est à cette époque que se mettent en place certains des ateliers organisés dont on connaît un si grand nombre en Gaule centrale au siècle suivant. La composition des pertes monétaires rattache Roanne (et plus généralement le pays ségusiave) à la sphère éduenne et confirme ainsi l’assertion de César selon laquelle les Ségusiaves vivaient sous la dépendance de leurs puissants voisins. La céramique indigène montre par ailleurs une évidente communauté culturelle des sites inscrits à l’intérieur du territoire présumé de la cité ségusiave, qui couvre le Roannais et ses marches, la plaine du Forez, mais aussi la région lyonnaise. Cette communauté est discernable dès le iie s. av. J.‑C., époque où elle se distingue nettement du faciès des régions limitrophes, en particulier l’Auvergne. Elle n’empêche pas une évolution à des rythmes comparables (avec des différences de détail) des différentes régions du nord du Massif central, qui présentent diverses caractéristiques culturelles communes comme le formidable développement de la céramique peinte au iie s. av. J.‑C. L’impact de la fondation d’un oppidum dans le terroir de Roanne, probablement à l’orée du ier s., est difficile à apprécier. Les données archéologiques seraient en faveur d’un fléchissement de l’activité au ier s. av. J.‑C., mais celui‑ci n’est pas mesurable précisément. Le fait marquant est en tout cas que le site n’est pas abandonné, comme on peut l’observer ailleurs. Au contraire, il se développe rapidement à partir du début de l’époque augustéenne, tandis que l’oppidum paraît désaffecté peu après la Conquête. On observe donc un scénario commun à l’ensemble du territoire ségusiave, caractérisé par la brièveté de l’épisode des oppida et l’impact bien plus significatif des sites implantés aux iiie‑iie s. av. J‑C. sur l’organisation du peuplement gallo‑romain. Plus précisément, la physionomie et l’économie de l’agglomération gallo‑romaine de Roanne semblent être déjà en grande partie fixées au moment de la romanisation. This section first considers the difficulty of linking distant regional chronologies – due to the variability of regional assemblages, especially ceramics. The finds used primarily for making synchronisation are the Mediterranean imports, the coins and the Personal ornaments, with the assumption that an object is used simultaneously in all the regions where it appears, unless there is explicit proof to the contrary. The chronological System proposed, divided into six horizons, is more precise than that traditionally used, which distinguishes only four stages during the period 2nd‑1st centuries BC (La Tene 02, D1, D2 and Augustan). Within this general framework, more precise chronologies have been proposed within diverse regions (e.g. the north‑east of the Parisian Basin, the central Rhine Valley, the Swiss plateau), but it is difficult to establish a precise correspondence with the System set up for the Segusiavi area. Using varied fixed points (the dating of imported Mediterranean pottery and of the coins deposited on sites providing with a terminus ante quem such as Carthage, Alesia or the camps of the Germanie limes), an approximate date for all horizons can be proposed. These dates are slightly older than those previously proposed for the nearby site of Feurs (Vaginay, Guichard 1988). They are more consistent with tree ring dating now available on several sites of eastern Gaul (table 1). The data permit us to document the rise of a monetary economy, which is achieved by the end of the 2nd century BC. From this point of view, romanisation seems to bring in some decline in the use of coins, with the abandonment of the lightest base‑metal types (with a subsequent drop in coin losses). The intensification of the relations with the Mediterranean world is equally well documented. It becomes really important at the end of the 2nd century with the start of massive importations of Italian wine. The « transverse » exchanges between the regions of central Gaul are much more difficult to identify. Nevertheless, there is evidence of large‑scale exchange for two particularly significate items: querns, probably imported from the Morvan and the Auvergne from the beginning of the 2nd century; Besançon wares, equally originating in the Morvan. We can perhaps add glass ornaments, which are too scarce to suggest a a local production. The subsistence economy is indicated only by the evidence of archaeozoology. This shows a type of consumption characteristic of the larger LIA settlements. The industrial production attested by excavation is limited (weaving is the main one) but this is probably due to the small area of excavation. The detailed study of the pottery, which is presumed to have been mainly made locally, shows indirect evidence of some aspects of the evolution of industrial activities. Evidence of mass production for the market only appears at the beginning of the 1st century BC, as documented by improvements in the techniques of manufacture and standardisation in styles (accompanied by a decline in the range of decorative techniques). It may even be assumed that the same period witnesses the setting up of some craft workshops such as are known in great number in central Gaul in the following century. The composition of the coin losses attaches Roanne (and more generally the territory of the Segusiavi) to the sphere of the Ædui. This confirms the assertion of Caesar that the Segusiavi were dependent on their strong neighbours. The local pottery also shows evidence of the cultural community of the sites lying within the presumed territory of this people, which includes the Roannais plain and its marches, the Forez plain and also Lyon and a part of its surroundings. This community is discernable from the 2nd century BC. At this time, the pottery style is clearly distinguishable from that of the adjacent areas of the north of the Massif Central, in particular the Auvergne. This does not mean that these various styles did not evolve in parallel: they share several cultural characteristics, like the major development of painted ceramics in the 2nd century BC. The impact of the foundation of an oppidum in the territory of the Roanne, probably right at the beginning of the 1st century BC, is difficult to define. The archaeological data suggest a decrease in activity on the site during the 1st century, but this is not precisely measurable. Indeed, it is striking that the site is not abandoned, as happens elsewhere in central and eastern Gaul. On the contrary, it develops rapidly from the beginning of the Augustan period. Meanwhile, the oppidum appears to be abandoned shortly after the conquest. This is a general scenario, common for the whole territory of the Segusiavi, characterised by a brief episode of oppida construction and a much more significant importance of the sites founded in the 3rd/2nd centuries BC on the subsequent Gallo‑Roman settlement pattern. More precisely, the structure and the economy of the Gallo‑Roman site of Roanne seems to be already fixed to a large extent at the time of Romanisation. Die Verknüpfung chronologischer Systeme auf der Grundlage der Keramik ist zwischen weit entfernten Regionen anerkanntermassen problematisch. In erster Linie eignen sich die Südimporte, die Münzen und die Trachtbestandteile zum überregionalen Vergleich. Dabei muss (bis zum Beweis des Gegenteils) angenommen werden, dass der Zeitraum der Verwendung eines bestimmten Typs überall der gleiche ist. Das vorgeschlagene Chronologiegerüst ist mit sechs Horizonten um einiges feiner als das üblicherweise benutzte System, das denselben Zeitraum in vier Stufen zu gliedern pflegt (LT 02, D1, D2 und augusteisch). Innerhalb dieses allgemeinen Rahmens wurden bereits früher verschiedentlich feinere Unterteilungen vorgeschlagen, z. B. im östlichen Pariserbecken, am Mittelrhein und im schweizerischen Mittelland). Eine Korrelation mit dem in Roanne herausgearbeiteten System bleibt aber schwierig. Unter Berücksichtigung verschiedener Referenzmerkmale (Datierung der Südimporte und der Münzen in Siedlungen mit einem terminus ante quem wie z. B. in Karthago, in Alesia und in verschiedenen Limeskastellen) ist es möglich, eine ungefähre Zeitangabe für jeden Horizont vorzuschlagen. Diese Daten wurden gegenüber den für Feurs vor einigen Jahren angegebenen Zeitmarken (Vaginay und Guichard 1988) etwas zurückversetzt. Dendrodaten von Siedlungen aus ähnlichem kulturellem Umfeld wie Roanne (z. B. aus Besançon und Yverdon) lassen sich zu Kontrollzwecken heranziehen. Die Grabungsresultate ermöglichten es, den stetigen Ausbau des Münzsystems zu verfolgen, welcher am Ende des 2. Jh. v. Chr seinen Höhepunkt erreichte. Man muss sogar davon ausgehen, dass mit der Romanisierung ein Rückgang des Münzumlaufs stattfindet: Verstärkt treten dann leichte Typen aus minderwertigem Metall in Erscheinung; gleichzeitig nimmt der Verlust von Münzen ab. Ebenfalls feststellbar ist eine zunehmende intensivierung der Verbindungen zur Mittelmeerwelt, die gegen Ende des 2. Jh. v. Chr. mit einer erhöhten Einfuhr von italischem Wein ihre Blüte erreicht. Innerkeltische Verbindungen sind wesentlich schwieriger auszumachen. Mindestens zwei derartige Austauschvorgänge waren nachweisbar: Mühlsteine stammen vermutlich aus dem Morvan und der Auvergne, Töpfe vom Typ Besançon kommen wohl ebenfalls aus dem Morvan. Möglicherweise ist auch der Glasschmuck importiert, da seine Spärlichkeit eine Produktion am Ort unwahrscheinlich macht. Subsistenzwirtschaft lässt sich nur anhand der Archäozoologie erschliessen. Diese zeigt ein für alle Siedlungen am Ende der Latènezeit typisches Bild. Sicher nachgewiesenes Handwerk (wie z. B. die Weberei) ist rar, was aber möglicherweise auf die Grabungstechnik zurückzuführen ist. Das Detailstudium der Keramik, die wohl grösstenteils am Ort hergestellt worden ist, erlaubt es immerhin, einige Entwicklungstendenzen herauszulesen. So ist erst ab dem 1. Jh. v. Chr. mit einer gewissen« Industrialisierung »zu rechnen. Sie drückt sich aus in einer Optimierung der Herstellungstechniken und in einer gewissen Vereinheitlichung des Formenspektrums, was einher geht mit einer Verarmung des Zierrepertoirs. Es ist sogar anzunehmen, dass zu diesem Zeitpunkt der Grundstein zu « industrielien »Töpfereien gelegt worden ist, wie sie dann ein Jahrhundert später in Mittelgallien so häufig sein werden. Das Münzspektrum verbindet Roanne und das ganze Gebiet der Segusiaver mit der Einflusssphäre der Häduer und bestätigt somit Cäars Aussage, wonach die Segusiaver von ihren mächtigen Nachbarn abhängig gewesen sein sollen. Die einheimische Keramik zeigt auffällige Gemeinsamkeiten mit andern Siedlungen, die ebenfalls dem Herrschaftsgebiet der Segusiaver zugerechnet werden: Ausser dem Umland von Roanne ist dies die Ebene von Forez sowie die Region Lyon. Dieser eigenständige Kreis bildet sich seit dem 2. Jh. v. Chr. heraus und unterscheidet sich deutlich vom umliegenden Gebiet, besonders von der Auvergne. Andererseits sind auch ähnliche Entwicklungen (selbstverständlich mit Unterschieden in den Details) wie im Norden des Zentralmassifs feststellbar. Gemeinsam ist allen z. B. die Entwicklung der bemalten Keramik im 2. Jh. v. Chr. Die Auswirkungen der Oppida‑Gründung im Einzugsgebiet von Roanne, vermutlich zu Beginn des 1. Jh. v. Chr., sind schwierig abzuschätzen. Die archäologischen Fakten legen im 1. Jh. v. Chr. einen Niedergang nahe, dessen Ausmasse aber nicht präzisiert werden können. Bemerkenswert bleibt Jedoch die Tatsache, dass der Siedlungsplatz Roanne nicht aufgegeben wurde, wie dies andernorts geschehen ist. Im Gegenteil, mit dem Beginn der augusteischen Zeit beschleunigt sich der Aufschwung von Roanne, während das Oppidum von Joeuvre nach der römischen Eroberung eher an Bedeutung verlor. Für das ganze Gebiet der Segusiaver ist ein analoger Vorgang festzustellen: Die Episode der Oppida ist relativ kurz; die viel grössere Wirkung für die gallo‑römische Entwicklung geht von den bereits im 3./2. Jh. v. Chr. gegründeten Siedlungen aus. Genau genommen scheint es, dass zum Zeitpunkt der römischen Eroberung sowohl die Siedlungsstruktur wie die Wirtschaftsorganisation des gallo‑römischen Roanne bereits weitgehend vorgegeben waren.
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- 2023
16. Planches
- Author
-
Lavendhomme, Marie-Odile and Guichard, Vincent
- Subjects
architecture ,chronologie ,économie ,stratigraphie ,habitat ,Massif central ,Forez ,faune ,parure ,La Tène ,Archaeology ,monnaie ,outillage ,céramique ,Segusiavi - Abstract
Note sur le contenu des planches et sur les conventions graphiques utilisées Les planches présentent un catalogue représentatif des mobiliers gaulois de Roanne. Les trois premières regroupent le mobilier céramique caractéristique de l’occupation gauloise initiale. Les planches 4 à 95 sont consacrées à l’illustration de la céramique provenant des 26 ensembles clos utilisés pour mettre en place la chronologie relative du site. Y font suite 13 planches (96 à 108) qui fournissent un complément d’...
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- 2023
17. Chapitre 1. Le site
- Author
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Lavendhomme, Marie‑Odile and Guichard, Vincent
- Subjects
architecture ,chronologie ,économie ,stratigraphie ,habitat ,Massif central ,Forez ,faune ,parure ,La Tène ,Archaeology ,monnaie ,outillage ,céramique ,Segusiavi - Abstract
Les seules mentions antiques de Roanne sont celles de la Table de Peutinger (Roidomna) et de Ptolémée (Rodumna), qui indiquent qu’elle est une ville des Ségusiaves, au même titre que leur capitale Forum Segusiavorum (Feurs). Au moment de la Conquête, les Ségusiaves constituent une entité politique autonome –mais dans la mouvance des Éduens– qui s’appuie sur une base territoriale dont le cœur est la plaine du Forez (fig. 1). Roanne est le centre d’un terroir bien individualisé au sein de ce territoire (la plaine du Roannais), situé dans sa partie septentrionale. Le site de l’agglomération est à la fois un point de rupture de charge de la navigation sur la Loire et le carrefour de plusieurs itinéraires terrestres dont l’existence est certaine pour l’époque romaine et présumée pour la période précédente. En dehors de la ville elle‑même, la protohistoire du Roannais est très peu documentée. Les découvertes sont sporadiques pour les périodes anciennes de l’âge du Fer (antérieures au iie s. av. J.‑C.). En revanche, un autre site important est connu à la fin de l’âge du Fer, l’oppidum de Jœuvre, qui occupe un vaste méandre de la Loire (70 ha) aux parois très escarpées, à 10 km au sud de Roanne (fig. 2). On en connaît la fortification, faite d’un vallum recouvrant un munis gallicus plus ancien, mais on ignore précisément la période et la densité de son utilisation, en l’absence d’expioration archéologique suivie. Le village gaulois est implanté au cœur de la plaine, sur la rive gauche de la Loire, au sommet d’une terrasse sableuse encadrée par le lit majeur du fleuve à l’est et une zone marécageuse à l’ouest (fig. 4). Son cimetière principal se trouve également au bord du fleuve, à 800 m plus au sud. Le site se développe probablement à un carrefour routier dont l’existence est certaine à l’époque romaine. Il connaît une occupation structurée continue depuis le iie s. av. J.‑C. Il s’agit d’une modeste agglomération dont l’étendue ne semble pas dépasser 4 ha au milieu du ier s. av. J.‑C. Le village s’accroît en revanche fortement à partir de l’époque augustéenne pour atteindre sa superficie maximum (30 ha) au milieu du ier s. ap. J.‑C., sans avoir connu dans l’intervalle de réorganisation fondamentale de son plan, toujours dicté par la direction des cheminements qui le traversent. L’importance de l’occupation antique de Roanne est bien connue depuis le siècle dernier. La reconnaissance de l’occupation gauloise n’a pourtant été engagée que récemment, à la fin des années 50. La publication des premières fouilles, effectuée par M. Bessou en 1976, marque un tournant dans la connaissance de la fin de l’âge du Fer en France centrale, à cause de la périodisation précise qu’il propose pour le ier s. av. J.‑C. (il s’avère en fait que la fourchette chronologique couverte par les mobiliers exhumés par Bessou est bien plus longue, puisqu’elle démarre au début du siècle précédent). Notre monographie a été engagée à la suite d’une autre fouille (Saint‑Paul), effectuée en 1987 et exactement contiguë à celle de Bessou (Saint‑Joseph) et proche d’une autre effectuée dans les années 70 (rue Gilbertès). La surface totale dégagée est faible (moins de 1500 m2) mais elle apporte une information importante, par l’abondance des mobiliers exhumés et par la qualité de la stratigraphie observée. Cette monographie propose une reprise intégrale des données de fouille des trois dernières décennies. La limite haute de l’étude est celle déterminée par le mobilier disponible, qui ne dépasse pas le tournant du iii8 et du iie s. av. J.‑C., à quelques exceptions près (cf. infra). La limite basse est en revanche arbitraire. En l’absence de rupture stratigraphique, elle a été fixée au moment où apparaissent plusieurs catégories de céramiques typiques du ier s. ap. J.‑C. L’occupation structurée des iie et ier s. av. J.‑C. est précédée par une autre, beaucoup plus diffuse et presque totalement dépourvue de vestiges de structures d’habitat, rencontrée à la base de toutes stratigraphies. Elle n’a livré que du mobilier très fragmenté et dispersé, qui semble couvrir une période longue allant du ive au iii8 s. av. J.‑C. On note plusieurs oboles massaliètes et des fragments de cruches peintes originaires de la vallée du Rhône. The only ancient references to Roanne are those in the Peutinger Table (Roidomna), and in Ptolomy (Rodumna), which indicate that it is a town of the Segusiavi, together with their capital, Forum Segusiavorum (Feurs). At the time of the conquest, the Segusiavi constituted an autonomous political entity within the Ædui sphere of influence. The heart of their territory is the Forez plain (fig. 1). Roanne is at the centre of its own distinct area, the Roannais plain, situated furtherto the north. Roanne is at the point where the Loire is no longer navigable and atthejunction of several cross‑country routes whose existence is certain for the Roman period and assumed for the preceding. Outside the town itself, the prehistoric period is scarcely documented. There have been sporadic discoveries for the early periods of the Iron Age (before the 2nd century BC). On the other hand, there is another important late Iron Age (LIA) site, the oppidum of Jœuvre, which occupies the top of an escarped hill in a vast meander of the Loire (70 ha), 10 km to the south of Roanne (fig. 2). Its fortifications have been identified, as a vallum covering an older murus gallicus, but the precise extent of its occupation remains generally unknown in the absence of archaeological exploration. The Iron Age settlement of Roanne is situated at the heart of the plain, on the left bank of the Loire and on top of a sandy terrace, surrounded by the main riverbed to the east and a marshy zone to the west (fig. 4). Its main cemetery also lay alongside the river, 800 meters to the south. The site probably developed at a road junction whose existence is certain in the Roman period. It is known that there was organised continuous occupation from the 2nd century BC, taking the form of a modest nucleated settlement whose extent does not appear to exceed four hectares in the middle of the 1st century BC. Its size then increases quickly to reaches its maximum area (30 ha) from the Augustan period to the middle of the 1st century AD, between which there is no fundamental reorganization of its plan, which was dictated to the routes passing through it. The importance of the early occupation of Roanne has been well known since the last century. Yet excavation of the LIA settlement was not started until the end of the 1950s. The publication of the first excavation (Saint‑Joseph) by M. Bessou in 1976 marked a turning point in our knowledge of the LIA in central France, because of the tight chronology he proposed for the 1st century BC – it actually appears, twenty years later, that the span of time covered by the artifacts is much longer and that it starts a century earlier. This monograph describes another excavation (Saint‑Paul) carried out in 1987 and immediately adjacent to Bessou’s and next to another opened in the 1970s (Rue Gilbertès). The total surface area uncovered was small (less than 1500 m2) but it has produced important information, through the abundance of the artefacts excavated and the quality of the stratigraphy. This volume présents a general synthesis of the results of the excavations of the last thirty years. The upper limit of this study is determined by the artefacts, which do not predate the turn of the 2nd and 3rd centuries BC, with some minor exceptions (et. infra). On the other hand, the lower limit is arbitrary. In the absence of a stratigraphie break, it has been fixed at the moment when several new categories of ceramics appear which are typical for the 1st century AD. The structures of the 2nd and 1st centuries BC are preceded by earlier occupation found at the base of the stratigraphy. It is very diffuse and totally lacking in features. It only produces very dispersed and fragmentary finds which seem to cover a long period including the 4th and 3rd centuries BC. Worth of note are several coins (silver minims originating from Marseilles) and fragments of painted flagons originating in the Rhône Valley. Die einzigen Erwähnungen des antiken Roanne finden sich in der Tabula Peutingeriana (Roidomna) und bei Ptolemaios (Rodumna), der sie als Stadt der Segusiaver bezeichnet und gleichzeitig deren Hauptstadt, Forum Segusiavorum (Feurs), erwähnt. Zum Zeitpunkt der Eroberung Galliens stellen die Segusiaver eine politisoh unabhängige Gruppe dar‑ alierdings im Einflussbereich der Hâduer; der wichtigste Teil ihres Territoriums ist die Ebene von Forez (Fig. 1). Roanne Iiegt im Norden und bildet seinerseits das Zentrum einer in sich geschlossenen Landschaft. Der Ort ist Umschlagplatz der Loireschiffahrt und liegt gleichzeitig am Kreuzungspunkt mehrerer Überlandstrassen, welche für die römische Epoche gesichert und für die vorausgehende Zeit zu erschliessen sind. Mit Ausnahme der Stadt ist über die Vorgeschichte des Umlandes nur wenig bekannt; Funde vor dem 2. Jh. v. Chr. sind selten. Für die spätkeltische Zeit ist ein Fundort 10 km südlich von Roanne von Bedeutung: Das 70 Hektaren umfassende Oppidum von Joeuvre Iiegt gut geschützt in einer weiten Loireschlaufe mit steilen Uferböschungen (Fig. 2). Obwohl der innere Aufbau seiner Befestigungen bekannt ist (jüngeres vallum über älterem murus gallicus), liegen deren Entstehung und Periodisierung mangels archäologischer Ausgrabungen im Dunkeln. Die erste keltische Siediung von Roanne liegt auf einer sandigen Anhöhe inmitten der Ebene. Auf ihrer Ostseite wird sie vom Hauptarm der Loire umflossen und im Westen durch eine Moorlandschaft begrenzt (Fig. 4). Der grösste ihrer Bestattungsplätze liegt 800 m weiter südlich und ebenfalls in Flussnähe. Seinen Aufschwung verdankt der Ort vermutllch seiner Lage am Sohnittpunkt von Fernstrassen, die mindestens für die römische Zeit nachgewiesen sind. Obwohl sich die Siediung ab dem 2. Jh. v. Chr. stetig vergrössert, überschreitet ihre Ausdehnung bis zur Mitte des 1. Jh. v. Chr. die Fläche von 4 Hektaren kaum. Erst ab augusteischer Zeit entwickelt sich der Ort rasch und erreicht in der Mitte des 1. Jh. n. Chr. mit 30 Hektaren seine grösste Ausdehnung. Während dieser ganzen Zeit erfâhrt der Stadtplan keine grundlegenden Veränderungen; Richtschnur bieiben immer die sich hier kreuzenden Verkehrsachsen. Die Bedeutung des antiken Roanne war bereits im letzten Jahrhundert durchaus bekannt, während die keltische Besiedlung erst gegen Ende der 50er Jahre ins Bewusstsein der Forschenden getreten war. Die Veröffentlichung der ersten Grabungen durch M. Bessou im Jahre 1976 bildete damais insofern für ganz Mittelfrankrelch einen Markstein, ais darin eine detaillierte Stufengliederung für das 1. Jh. v. Chr. geliefert wurde. Später hat sich dann alierdings herausgestellt, dass das von Bessou ergrabene Material bereits im 2. Jh. beginnt. Die hier vorgelegte Arbeit gründet auf einer Ausgrabung (Saint‑Paul) von 1987, die unmittelbar an diejenige von Bessou anschliesst (Saint‑Joseph) und in der Nähe einer dritten Sondage (Rue Gilbertès) liegt, welche bereits im Jahre 1970 erfolgte. Die untersuchte Fläche ist mit ihren 1500 m2 nicht besonders gross, erbrachte aber durch die Fülle der Fundobjekte vor dem Hintergrund einer klaren Stratigraphie umfangreiche neue Erkenntnisse, die hier nun vollständig und zusammen mit den übrigen Entdeckungen der letzten dreisslg Jahre vorgelegt werden soilen. Der zeitliche Beginn der Studie ist durch die ältesten Funde vorgegeben, die mit wenigen Ausnahmen in den Übergang vom 3. zum 2. Jh. v. Chr. gehören. Das Ende hingegen musste wiltkürlich festgesetzt werden, da nirgends ein stratigraphischer Bruch ersichtlich war. Es wurde deshalb mit dem Auftreten von verschiedenen charakteristischen Keramiktypen des 1. Jh. n. Chr. definiert. Der planmässig erbauten Siediung des 2./1. Jh. v. Chr. geht eine nur schwer fassbare Belegung voraus, von der fast keine Baustrukturen mehr vorhanden waren. Das in den untersten Schichten gefundene Material ist stark fragmentiert und verstreut; es gehört ins 4. und 3. Jh. Besonders erwähnenswert sind mehrere massaliotische Obole und bemalte Krüge aus dem Rhonetal.
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- 2023
18. Le Néolithique ancien de la plaine de Nîmes (Gard, France)
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Bellot-Gurlet, Ludovic, Bonnardin, Sandrine, Bouby, Laurent, Bressy-Leandri, Céline, Bruxelles, Laurent, Chevillot, Pascale, Convertini, Fabien, Figueiral, Isabel, Manen, Claire, MARTIN, Sophie, Noret, Christelle, Perrin, Thomas, Séjalon, Pierre, Thirault, Éric, Wattez, Julia, and Archives d'Écologie Préhistorique, AEP
- Subjects
Radiocarbon dating ,Early Neolithic ,Sepulchers ,Économie préhistorique ,stone axe ,micromorphology ,archéozoologie ,ground stone ,industrie lithique ,Néolithique ancien ,Epicardial ,C14 ,fauna ,datation C14 ,spatial organization ,Chronology ,Cultures préhistoriques ,Statistique spatiale ,Sépultures ,chronologie ,unhabitat ,osseous industrie ,pottery ,Céramique ,sílex ,Prehistoric cultures ,Habitat ,parure ,lithic industry ,outillage pol ,archaeozoology ,Jewelry ,Spatial analysis (Statistics) ,industrie osseuse ,Organisation spatiale ,radiocarbone ,Prehistoric economics ,Faune ,flint ,micromorphologie - Abstract
Dans le sud de la France, la connaissance des habitats du Néolithique ancien reste encore assez fragmentaire et le plus souvent limitée à quelques structures, bâtiments ou fragments de bâtiments isolés. Au sud de la ville de Nîmes, dans le Gard, la multiplication des opérations d’archéologie préventive au cours des deux dernières décennies a permis de mettre au jour les vestiges plus ou moins bien conservés de trois sites d’habitats auxquels viennent s’adjoindre une dizaine de structures ou indices de sites isolés. Tous ces gisements se rattachent à l’Épicardial languedocien, entre 5100 et 4800 ans avant notre ère environ. La présence de niveau de sol et de structures en creux permet d’approcher la structuration spatiale de ces habitats. Le mobilier archéologique recueilli (céramique, silex, quartz, macro-outillage, parure, ocre...) documente les productions associées à ce faciès culturel ainsi que leur évolution sur plusieurs siècles. En plus de l’étude des provenances des matériaux, les analyses carpologiques, archéozoologiques, anthracologiques et malacologiques illustrent la manière dont ces gisements s’inscrivent au sein de leur territoire et de leur environnement. Enfin, la multiplication des diagnostics archéologiques et fouilles préventives permet, dans cette zone, de s’assurer de la réalité des vides d’occupation. C’est donc toute la dynamique spatiale et temporelle de l’occupation d’un territoire que ces gisements permettent d’aborder., Evidence for early Neolithic settlements in southern France is still quite fragmentary and is most often limited to a few features or parts of structural remains. South of the town of Nîmes, in the Gard département, the increase in preventive archaeology fieldwork over the last two decades has led to the discovery of three quite well-preserved settlement sites, together with a dozen or so sites with slighter traces of occupation. All these sites date to the Languedoc Epicardial, which approximately covers the period 5100-4800 BC. The preservation of a soil horizon as well as subsoil features on these settlements enables spatial patterning to be examined. The artefacts recovered (pottery, flint, quartz, macrolithic tools, ornaments, ochre...) illustrate Epicardial material culture and its development over several centuries. Combined with sourcing of materials, analyses of botanical, faunal and snail assemblages illustrate how these sites relate to their territory and environment. Lastly, the increase in trial trenching and preventive excavation now makes it possible to determine which parts of the region actually remained unoccupied. These sites thus provide a whole range of evidence enabling the space-time dynamics of settlement to be investigated at a regional scale.
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- 2023
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19. Bourgogne Franche-Comté, Saône-et-Loire, Solutré-Pouilly, Route de la Roche. À la redécouverte du Magdalénien de Solutré. Rapport final d'opération, Inrap Bourgogne Franche-Comté, novembre 2022, 2 vol. (4 tomes), 2088 p
- Author
-
Lajoux, Jean-Baptiste, Alix, Philippe, Bayle, Grégory, Bemilli, Céline, Bertran, Pascal, Claud, Émilie, Fossurier, Carole, Jaccottey, Luc, Laroulandie, Véronique, Malgarini, Romain, Peschaux, Caroline, Royer, Aurélien, Bontemps, Christophe, Caverne, Jean-Baptiste, Lagache, Mickaël, Mallye, Jean-Baptiste, Instiut national de recherches archéologiques préventives. Centre archéologique de Besançon (Inrap, Besançon), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Technologie et Ethnologie des Mondes Préhistoriques (TEMPS), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives, centre archéologique de Pantin (Inrap, Pantin), Cités, Territoires, Environnement et Sociétés (CITERES), Université de Tours (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéozoologie, archéobotanique : sociétés, pratiques et environnements (AASPE), Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie (PACEA), Université de Bordeaux (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives, Centre de recherches archéologiques de Dijon (Inrap, Dijon), Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Chrono-environnement (UMR 6249) (LCE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), Service régional de l'archéologie de Bourgogne-Franche-Comté (SRA Bourgogne-Franche-Comté), Ministère de la Culture (MC)-Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne-Franche-Comté (DRAC BFC), UMR BioGEoScience, CNRS, Institut national de recherches archéologiques préventives, centre archéologique de Metz (Inrap, Metz), Inrap, Inrap Bourgogne - Franche-Comté, Instiut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Besançon (Inrap, Besançon), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de rcherches archéologiques de Pantin (Inrap, Pantin), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Dijon (Inrap, Dijon), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Metz (Inrap, Metz)
- Subjects
Paléolithique supérieur ,Archéologie préventive ,funéraire ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Préhistoire ,Magdalénien ,solifluxion ,versant ,archéozoologie ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,industrie lithique ,Solutré ,Parure ,industrie osseuse - Abstract
International audience; La fouille de Solutré Route de la Roche a permis le dégagement d’un niveau d’occupation daté du Magdalénien moyen qui livre un ensemble de mobilier exceptionnel constitué de plusieurs dizaines de milliers de restes de faunes, d’éléments d’industries osseuse et lithique, d’éléments de parure et de restes humains. Occupant une position intermédiaire entre le pied de la corniche calcaire et le fond du vallon des Gerbeaux / Cortesse, le site est interstratifié dans les dépôts de versant constitués de plaquettes calcaires et de lentilles de marnes remaniées. Les datations obtenues placent l’occupation magdalénienne au cours de la première moitié de l’évènement de Heinrich 1, dans un intervalle compris entre 15,3 et 14,3 ka BP (18,7 – 17,3 ka BP cal.). Dans le cadre du rapport final d’opération, l’étude des ensembles mobiliers et faunique s’est limitée à un échantillon considéré comme représentatif et issu d’une fenêtre d’étude dite de la Bd4 correspondant aux mètres carrés B4 à L4 du carroyage. Ce choix ne s’applique cependant pas aux objets de parure, trop faiblement représentés au sein de cet échantillon ainsi qu’aux restes humains. L’ensemble faunique est dominé par le renne (61,4 %), le cheval (20,5 %) et le lièvre (15,1 %). Pour les deux premières espèces, la représentation de l’intégralité du squelette suggère l’introduction sur le site des carcasses entières. L’acquisition s’accompagne d’une exploitation intensive et intégrale des ressources que peuvent procurer ces animaux (viande, moelle, peau, bois, etc). Les indices de saisonnalité témoignent d’épisodes de chasse tout au long de l’année avec plusieurs pics situés entre la fin de l’été et l’hiver.Parmi les espèces chassées figurent également le bison, le chevreuil, l’antilope saïga, les carnivores et les oiseaux. D’un point de vue paléoenvironnemental, si le spectre faunique relève globalement d’un milieu froid et ouvert, la présence discrète d’espèces forestières (chevreuil, glouton, siciste des bouleaux) pourrait indiquer l’existence de conditions favorables au développement du couvert forestier dans l’environnement du site. Les productions lithiques et osseuses s’inscrivent pleinement dans les normes typologiques et technologiques définies pour le Magdalénien moyen ancien (MMA). Pour l’industrie osseuse, l’intégralité des éléments techniques liés aux chaines de production des équipements de chasse et domestiques est représentée sur le site. Aux objets finis façonnés sur supports plats, principalement constitués par les pointes de sagaies et les aiguilles, s’ajoutent des objets en volume, en particulier les bâtons percés représentés par 13 exemplaires. Le système lithique obéit au principe de dissociation des chaines opératoires laminaire et lamellaire. La production des supports lamellaires dédié à la fabrication des lamelles à dos est réalisée sur place. Le débitage laminaire semble plus segmenté et suppose l’introduction d’une partie des supports destinés à l’équipement domestique depuis un lieu de production extérieur. Ces productions utilitaires s’accompagnent d’une série d’éléments de parure dominée par les coquilles percées qui attestent de la circulation des biens sur de longues distances. Outre la présence d’objets inédits comme les os hyoïdes percés et décorés, quelques éléments techniques témoignent d’une production sur place. Enfin, plusieurs fragments crâniens humains complètent cet ensemble mobilier et témoignent des modes de traitement des morts au Magdalénien moyen. Cette première étude constitue une évaluation du potentiel scientifique du site de Solutré Route de la Roche qui se présente comme une référence majeure pour la connaissance du Magdalénien, à une échelle qui dépasse largement le cadre régional.
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- 2022
20. Chapitre 1. Introduction
- Author
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Piningre, Jean‑François
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
1.1 Le cadre naturel Entre Gray et Port‑sur‑Saône, la haute vallée de la Saône développe ses larges méandres à travers un paysage ouvert et mollement ondulé de plateaux limoneux, ponctués par des placages argileux boisés. Seuls les escarpements des rives convexes apportent çà et là quelques contrastes. Au nord‑ouest, le plateau calcaire du Jurassique moyen de Champlitte se relève progressivement. La morphologie karstique, les vallées sèches déterminées par un réseau de failles d’orientation N...
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- 2022
21. Chapitre 8. Le tumulus de Courtesoult dans son contexte régional
- Author
-
Piningre, Jean‑François
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
8.1 Les relations et les échanges La composition et le nombre des parures reflètent une certaine prospérité qui n’est sans doute pas étrangère à la situation du tumulus de Courtesoult. Il se trouve à quelques kilomètres des sépultures princières d’Apremont, plus proche encore de celles de Mercey et de Savoyeux, donc dans l’environnement immédiat de ce qu’on s’accorde à considérer comme un pôle centralisateur et redistributeur, même si on peut s’interroger ici sur l’existence d’un centre de ty...
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- 2022
22. Chapitre 6. L’évolution des pratiques funéraires et l’organisation sociale
- Author
-
Piningre, Jean‑François and Sellier, Pascal
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
6.1 Introduction Le classement en trois catégories des sépultures tumulaires proposé par F. R. Hodson (1979) à partir du nombre, de l’organisation des tombes et de la qualité du mobilier, ne rend sans doute compte que partiellement des contraintes sociales qui régissent le rituel funéraire au premier âge du Fer. Il distingue ainsi deux types de nécropoles destinées à des personnages socialement privilégiés inhumés, soit isolément (on peut classer bon nombre de nécropoles du Ha C dans cette ca...
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- 2022
23. Conclusion
- Author
-
Piningre, Jean-François
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
Le tumulus de Courtesoult est représentatif des tumulus communautaires du Hallstatt final du domaine jurassien. Il fournit une base de données importante pour la chronologie du mobilier métallique et vient substantiellement compléter pour les périodes récentes (Ha D3) les associations funéraires peu nombreuses des Moidons et de la Chaux d’Arlier. L’étude du tumulus de Courtesoult montre, si besoin était, le soin qu’il convient d’apporter à la sauvegarde et à l’étude des nécropoles subsistante...
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- 2022
24. Chapitre 3. Analyse typologique du mobilier
- Author
-
Ganard, Véronique and Piningre, Jean‑François
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
3.1 Les fibules 3.1.1 Fibules serpentiformes Avec dix exemplaires, le tumulus de Courtesoult présente la plus importante série de fibules de ce type recueillie sur un même site dans l’est de la France. Toutes appartiennent au type S4 A de G. Mansfeld caractérisé par un seul enroulement de l’arc et un ornement de pied vasiforme lisse (Mansfeld 1973). Il est toutefois possible de distinguer ici deux variantes. La première représentée par les exemplaires des sépultures 6 et 47 (fig. 22, no 1 et ...
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- 2022
25. Chapitre 7. Les nécropoles du premier âge du Fer dans le bassin supérieur de la Saône
- Author
-
Ganard, Véronique, Piningre, Jean‑François, and Éluère, Christiane
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
7.1 Introduction Le tumulus de Courtesoult constitue l’une des quatorze nécropoles tumulaires recensées à ce jour dans le bassin supérieur de la Saône (Millotte 1983). Elles représentent une documentation importante pour notre connaissance du premier âge du Fer de cette région (fig. 124). La répartition clairsemée de ces nécropoles qui contraste avec la densité des tertres dans certaines parties du premier plateau jurassien, pose à priori ici le problème de la destruction ancienne de certaine...
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- 2022
26. Nécropoles et société au premier âge du Fer
- Author
-
Bichet, Vincent, Chaix, Louis, Courtaud, Patrice, Duday, Henri, Éluère, Christiane, Ganard, Véronique, Millotte, Jacques‑Pierre, Piningre, Jean‑François, Puybaret, Marie‑Pierre, Richard, Hervé, Sellier, Pascal, Staniaszek, Luc, and Piningre, Jean-François
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
Une vaste campagne de fouille a permis de sauver de la destruction un tumulus gaulois à Courtesoult (Haute-Saône), Ces recherches ont mis en évidence deux étapes principales de construction et d’utilisation du monument qui comprenait 45 sépultures. Ces dernières ont fait l’objet d’études anthropologique et paléodémographique détaillées. L’analyse typologique du mobilier, composé pour l’essentiel de parures (fibules, bracelets, agrafes de ceintures, perles de corail...) permet de proposer une datation échelonnée entre le Hallstatt D1 et La Tène A. Les données de Courtesoult, confrontées à celles d’autres nécropoles telles que Gy, Mantoche ou Savoyeux, viennent préciser l’évolution du comportement funéraire au premier âge du Fer entre Jura et Bourgogne, région qui n’avait pas donné lieu à des études récentes sur cette période. A large campaign of excavations has saved the gaulish tumulus of Courtesoult (Haute-Saône) from destruction. These researches have put into evidence two main phases of construction and use of the monument which includes 45 tombs. These have been the subject of detailed anthropological and palaeodentographical studies. The typological analysis of the small finds, mainly composed of dress items (brooches, bracelets, belt hooks, coral beads), gives a date ranging from the Hallstatt D1 to the La Tène A period. The data From Courtesoult can be put up against that of other burial sites, such as Gy, Mantoche or Savoyeux. It gives further details concerning the evolution of funeral practices from the first Iron Age in the region between the Jura and Burgundy. This area had hitherto given rise to no recent research far this period.
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- 2022
27. Chapitre 5. Les pratiques funéraires
- Author
-
Bichet, Vincent, Duday, Henri, Ganard, Véronique, Piningre, Jean‑François, and Staniaszek, Luc
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
5.1 Le fossé Une approche de la disposition des tombes ne se satisfait que partiellement d’une explication chronologique qui illustre ici une continuité dans l’utilisation du monument. Leur disposition irrégulière, leurs orientations suivant deux directions opposées (fig. 109, A), la symétrie rencontrée dans certaines parures féminines (sép. 28 et 48, 27 et 29), la présence ou l’absence d’aménagements empierrés, la pratique conjointe de l’inhumation et de l’incinération, enfin la répartition ...
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- 2022
28. Chapitre 2. Les sépultures
- Author
-
Courtaud, Patrice, Duday, Henri, Piningre, Jean‑François, and Chaix, Louis
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
2.1 Chronologie relative des sépultures Quelques données stratigraphiques permettent d’ébaucher une chronologie relative des tombes par rapport aux deux stades de construction du tumulus (fig. 8). FIG. 8 – Plan du tumulus. H. Da. del. d’ap. V.G, L.S/ AFAN Nous savons que la tombe centrale no 6 peut être considérée comme la sépulture primaire et le point de départ de l’édification du tertre. À sa périphérie, cinq autres tombes peuvent avoir été installées dans le tumulus 1 avant la constructi...
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- 2022
29. Chapitre 4. Évolution chronologique
- Author
-
Ganard, Véronique and Piningre, Jean‑François
- Subjects
inhumation ,HD ,Hallstatt ,paléodémographie ,vallée de la Saône ,chronologie de l’âge du Fer ,anthropologie ,sépulture ,parure ,La Tène ,Archaeology ,reste humain ,incinération ,SOC003000 - Abstract
4.1 Les vestiges antérieurs au premier âge du Fer Bien que sans rapport direct avec notre propos, il convient de signaler en préambule la présence d’un objet qui indique une fréquentation du site antérieurement à l’utilisation de la nécropole telle qu’elle nous est connue par les tombes en place. Une hache du type de Langquaid a été recueillie par l’exploitant au cours d’un labour à la surface du tumulus (fig. 104). Cette hache de la fin du Bronze ancien (long. 197 mm, larg. 75 mm) présente u...
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- 2022
30. One ring to interpret. Bone ring-type adornment from the Epigravettian site Bratčice (Moravia, Czech Republic).
- Author
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NERUDOVÁ, Zdeňka, HROMADOVÁ, Bibiana, NERUDA, Petr, and ZELENKA, František
- Subjects
- *
PALEOLITHIC Period , *STRATIGRAPHIC geology , *GRAVETTIAN culture , *EXCAVATION - Abstract
The newly excavated site of Bratčice III (South Moravia, Czech Republic) represents a lesser-known Late Upper Palaeolithic site in Moravia. According to the stratigraphy, the overall character of the lithic assemblage and the 14C date, the site is associated with the Epigravettian. A unique find - a personal adornment found probably in context of the Epigravettian finds - can be understood as the first evidence of this kind of mobile art during the Late Upper Palaeolithic. The detailed study of the finds from Bratčice III is presented here. The special focus is placed on the study of personal adornment to evaluate this find and place it in a wider geographic context. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
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- 2019
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31. Ivory Ornaments of the Aurignacian in Western Europe: Case studies from France and Germany.
- Author
-
Wolf, Sibylle and Heckel, Claire
- Abstract
Here we present an overview of the personal ornaments of the Swabian Aurignacian and the Early Aurignacian sites of south-western France made from mammoth ivory. The production sequences for the serial manufacture of beads from these sites are quite similar. While the Swabian sites have yielded numerous different types of beads with a focus of the double-perforated bead, the nearly exclusive use of one bead-type, the perle en forme de panier , is striking at the sites of south-western France. Following the presentation of major inventories of ivory ornaments in the two regions concerned, we discuss potential factors underlying both the differences and the similarities we observe in these assemblages. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2018
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32. La corbeille de Louis Joseph de Bourbon Condé (1753) : histoire et significations d’une tradition
- Author
-
Bérangère Chartre
- Subjects
corbeille de mariage ,merchant ,bijou ,dot ,marchand ,wedding presents ,Bourbon-Condé (Louis-Joseph de) ,dowry ,finery ,trousseau ,parure ,Rohan-Soubise (Charlotte Godefried de) ,supplier ,General Materials Science ,artisan ,jewelry - Abstract
La pratique de la corbeille de mariage est une tradition ancienne dont les origines remontent à l’Antiquité. Composée, comme le trousseau, d’objets de parure ou aidant à se parer, elle était constituée par le mari et/ou sa famille, puis offerte à la future épouse, afin de rétablir le déséquilibre financier engendré par la dot. Son état d’obligation morale plus que d’obligation juridique a rendu sa pratique particulièrement mouvante et difficilement saisissable pour l’historien. L’étude de son évolution, notamment à partir des objets qui la composent, montre cependant un tournant au xviiie siècle, qu’illustre parfaitement la corbeille de mariage que Louis-Joseph de Bourbon Condé offrit à Charlotte Godefried de Rohan-Soubise en 1753. On la trouve décrite dans les registres de comptabilité de la famille Condé, et la nature des pièces qui la composent, leurs formes, leurs matériaux, leurs décors, leurs prix, l’identité de leurs fabricants ou fournisseurs soulignent le processus généralisé de normalisation de la pratique de cette tradition, reflet d’une société hiérarchisée à la recherche de codes. Il s’agira ainsi, au travers de l’étude des objets de cette corbeille princière et de leur inscription dans l’histoire de cette tradition, de mettre en exergue les mécanismes de normalisation qui se mettent en place dès la fin du xviie siècle, d’en comprendre les raisons mais également de percevoir le rôle d’indicateur social de ces objets de parure et leur fonction de support à une sémiologie symbolique conformiste. The practice of giving wedding presents to the bride is an old tradition that goes back to Antiquity. Composed, like the trousseau, of articles of finery or beauty accessories, it was composed by the husband and/or his family and then offered to the future wife in order to restore the financial imbalance induced by the dowry. More of a moral than a legal obligation, this practice is particularly unstable and, for historians, difficult to grasp. However, the study of its evolution, especially that of its constitutive objects, reveals the existence of a turning point during the eighteenth century, of which the wedding presents given by Louis-Joseph de Bourbon Condé to Charlotte Godefried de Rohan-Soubise in 1753 are a perfect illustration. The nature of the pieces, their shapes, materials, decorations, prices, the identity of their designers or suppliers are all detailed in the accounts registers of the Condé family. This description shows that the practice was becoming increasingly normalized, and reflects a hierarchical society searching for codes. On the one hand, this article will underline, through the study of these princely wedding presents and their link with the history of this tradition, the mechanism of normalization which appears at the end of the seventeenth century, and on the other hand it will explain the reasons for these changes, and bring out the role of social markers with which these objects were invested, and their function as reinforcements of a symbolic and conformist semiology.
- Published
- 2022
33. Santa Elina, Mato Grosso, site ancien au centre de l’Amérique du Sud
- Author
-
Vialou, Denis and Vialou, Águeda Vilhena
- Subjects
chronologie ,Brasil ,Pleistoceno ,adornos ,mégafaune ,indústria lítica ,chronology ,adornments ,Brésil ,industrie lithique ,Pleistocene ,parure ,megafauna ,lithic industry ,Pléistocène ,Brazil ,cronologia - Abstract
L’abri rupestre Santa Elina, par son positionnement géographique et son ancienneté pléistocène, renouvelle l’analyse des peuplements préhistoriques sur le continent sud-américain. Dans la Serra où l’abri paraît dissimulé, des hommes du Pléistocène ont chassé un Glossotherium, voici 27 000 ans. Une seconde fois, vers 11 000 ans, à nouveau un paresseux géant fut chassé dans le même milieu protégé. Industries lithiques et ossements constituent des contextes archéologiques assez fournis. Santa Elina participe des premiers peuplements sud-américains, dans un contexte paléontologique devenu ensuite fossile. O abrigo rupestre Santa Elina, por sua localização geográfica e sua antiguidade pleistocênica renova a análise dos povoamentos pré-históricos no continente sulamericano. Na serra onde o abrigo fica dissimulado, homens do Pleistoceno caçaram um Glossotherium, há 27 000 anos. Uma segunda vez, ao redor de mais de 11 000 anos atrás, novamente uma Preguiça gigante foi caçada nesse mesmo ambiente privilegiado. Indústrias líticas peculiares e ossos de megafauna constituem contextos arqueológicos bem consistentes. Santa Elina participa dos primeiros povoamentos da América do Sul em um contexto paleontológico que se tornou fóssil. Due to its geographical location and its Pleistocene-era antiquity, the Santa Elina rock shelter renews the analysis of prehistoric settlements in South America. In the mountains where the shelter is hidden, Pleistocene men hunted a Glossotherium, 27,000 years ago. During a second period, around more than 11,000 years ago, a giant sloth was hunted in this same privileged environment. Specific lithic industries and megafauna bones constitute very consistent archaeological contexts. Santa Elina was involved in the first settlements in South America in a paleontological context that has become part of the fossil record.
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- 2022
34. 4. Conclusions
- Author
-
Vaginay, Michel and Guichard, Vincent
- Subjects
HD ,chronologie ,métal ,économie ,Tène finale ,habitat ,culture ,Gaule ,faune ,parure ,Archaeology ,pays ségusiave ,monnaie ,Feurs ,armes ,céramique ,SOC003000 - Abstract
4.1. Problèmes chronologiques de l’habitat La datation des dernières phases de l’âge du Fer fait actuellement l’objet de débats passionnés dont on retiendra avant tout qu’aucune solution définitive n’a encore l’assentiment de l’ensemble des archéologues. En premier lieu doit être posée une question de méthode. Il paraît assez clair que l’on peut définir pour la fin de l’âge du Fer des horizons chronologiques (fig. 125) caractérisés par l’emploi simultané d’un certain nombre d’éléments mobilie...
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- 2022
35. L’habitat gaulois de Feurs (Loire)
- Author
-
Vaginay, Michel, Guichard, Vincent, Gentric, Gisèle, and Vila, Emmanuelle
- Subjects
HD ,chronologie ,métal ,économie ,Tène finale ,habitat ,culture ,Gaule ,faune ,parure ,Archaeology ,pays ségusiave ,monnaie ,Feurs ,armes ,céramique ,SOC003000 - Abstract
Cette publication est l’aboutissement d’une série de fouilles de sauvetage effectuées à Feurs (Loire) de 1978 à 1981.0 les ont révélé la présence, antérieure à la ville antique, d’une agglomération gauloise dont l’apogée se situe à La Téne finale. Son existence était jusqu’alors totalement méconnue, la fondation augustéenne de la capitale de la cité ségusiave. Forum Segusiavorum, étant considérée comme une création impériale ex nihilo. Ce travail, fondé sur l’étude systématique d’abondantes séries de mobiliers, permet d’esquisser les modalités de l’évolution de l’habitat gaulois sous ses divers aspects durant tout le siècle qui précède la conquête césarienne. Replacé dans le contexte de la Gaule interne, le site de Feurs apparaît comme un élément important dans notre connaissance de la civilisation gauloise à la fin de l’âge du Fer. This work is the result of rescue archaeology carried out at Feurs (Loire) from 1978 to 1981. A series of excavations on the site of the Roman town revealed an earlier Gaulish settlement at its height during the late La Tène period. The discovery of evidence of pre-Roman occupation was completely unexpected since the cantonal capital of the Segusiavi, Forum Segusiavorum, was founded by Augustus and its origins were assumed to date from this period. Based upon the systematic analysis of a large number of finds series, the author’s study outlines how the different aspects of the Gaulish settlement of the site developed during the century preceding Caesar’s conquest. Seen within the context of inner Gaul, Feurs is of fundamental importance to our understanding of Gaulish civilisation at the end of the Iron Age.
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- 2022
36. 1. Cadre géographique et historique
- Author
-
Vaginay, Michel and Guichard, Vincent
- Subjects
HD ,chronologie ,métal ,économie ,Tène finale ,habitat ,culture ,Gaule ,faune ,parure ,Archaeology ,pays ségusiave ,monnaie ,Feurs ,armes ,céramique ,SOC003000 - Abstract
1.1. Feurs et le pays ségusiave 1.1.1. Les limites du territoire ségusiave C’est au récit de la guerre des Gaules par César que nous devons la plus ancienne mention des Ségusiaves dans les textes, et en particulier des commentaires sur leur position géographique : « c’est le premier peuple que l’on trouve hors de la Province au‑delà du Rhône » (B. G., 1‑10). Il nous apprend par ailleurs qu’ils étaient clients des Eduens et qu’ils se sont battus à leurs côtés sous la conduite de Vercingétorix ...
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- 2022
37. 2. Structures d’habitat de la Tène finale
- Author
-
Vaginay, Michel and Guichard, Vincent
- Subjects
HD ,chronologie ,métal ,économie ,Tène finale ,habitat ,culture ,Gaule ,faune ,parure ,Archaeology ,pays ségusiave ,monnaie ,Feurs ,armes ,céramique ,SOC003000 - Abstract
2.1. Les recherches récentes Les structures et mobiliers qui font l’objet de la présente publication proviennent de trois chantiers de fouilles de sauvetage ouverts lors de travaux de rénovation urbaine au cœur de la ville actuelle entre 1978et 1981. 2.1.1. Chantier 1 : place de la Boaterie (1978‑79) Cette opération dirigée par P. Valette a été menée dans des conditions particulièrement difficiles ; l’absence quasi totale de moyens financiers et de soutien logistique et scientifique de la par...
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- 2022
38. Introduction
- Author
-
Vaginay, Michel and Guichard, Vincent
- Subjects
HD ,chronologie ,métal ,économie ,Tène finale ,habitat ,culture ,Gaule ,faune ,parure ,Archaeology ,pays ségusiave ,monnaie ,Feurs ,armes ,céramique ,SOC003000 - Abstract
Le nom et l’importance de Feurs dans l’antiquité sont bien connus depuis fort longtemps par le biais des textes anciens et des documents épigraphiques. Depuis le siècle dernier les chercheurs sont unanimes pour assimiler Feurs au « Phoros Segosiaôn » mentionné au iie s. par Ptolémée et au « Foro Segustavaru » de la carte de Peutinger. L’attribution a été définitivement confirmée par la découverte de quelques inscriptions qui ont permis du même coup de rétablir le nom véritable de la ville gal...
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- 2022
39. 3. Mobiliers de la Tène finale
- Author
-
Guichard, Vincent, Gentric, Gisèle, and Vila, Emmanuelle
- Subjects
HD ,chronologie ,métal ,économie ,Tène finale ,habitat ,culture ,Gaule ,faune ,parure ,Archaeology ,pays ségusiave ,monnaie ,Feurs ,armes ,céramique ,SOC003000 - Abstract
Les pages qui suivent sont consacrées à l’étude des mobiliers issus des structures qui viennent d’être décrites. Notre objectif est de présenter un catalogue des découvertes provenant des niveaux de la fin de l’âge du Fer, en insistant plus particulièrement sur les ensembles clos constitués par les remplissages des fosses. Nous examinerons donc de manière systématique les mobiliers provenant des ensembles ayant livré une documentation suffisante pour autoriser ensuite une approche statistique...
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- 2022
40. La sépulture préhistorique des Hoteaux (Rossillon, Ain) : nouvelles données anthropologiques, chronologiques et discussion sur le contexte archéologique
- Author
-
Carolyn Barshay-Szmidt, Romain Malgarini, Gérald Béreiziat, Ludovic Mevel, and Dominique Henry-Gambier
- Subjects
010506 paleontology ,Archeology ,media_common.quotation_subject ,burial ,Magdalénien ,14C dating ,01 natural sciences ,sépulture ,industrie lithique ,Azilien ancien ,bone Industry ,0601 history and archaeology ,Early Azilian ,Magdalenian ,0105 earth and related environmental sciences ,media_common ,Homo sapiens ,060101 anthropology ,Jura méridional ,South Jura ,06 humanities and the arts ,Art ,datation 14C ,parure ,lithic industry ,adolescent ,industrie osseuse ,body Ornaments ,Humanities - Abstract
Résumé. Découvert en 1894, « l’Homme des Hoteaux » est l’une des rares sépultures du Paléolithique supérieur connues depuis la fin du xixe siècle. Dès sa découverte, elle suscita débats et polémiques entre chercheurs et ne cessa d’agiter le spectre des ambiguïtés quant à son exhumation et son attribution à l’« âge du Renne ». Tombé dans l’oubli et victime d’une histoire mouvementée, le crâne et la mandibule ayant disparu lors d’une exposition, ce document fait l’objet d’un réexamen de l’état de conservation du squelette, de l’âge au décès et du type de sépulture ainsi que d’une réévaluation de l’attribution chronoculturelle à travers l’analyse des composantes archéologiques entourant le squelette, et d’une datation 14Cen SMA obtenue récemment sur un fragment de côte humaine. Cette datation (12410 ± 50 BP/OxA-31474) exclut l’association classiquement admise du défunt avec un bâton percé en bois de renne daté en 2000 (12830 ± 75 BP/LYON-1132). Elle interroge de ce fait une stricte attribution au Magdalénien supérieur d’autant plus que la révision chronologique et typo-technologique de l’industrie lithique et osseuse soulève l’hypothèse d’une appartenance à l’Azilien ancien. Abstract. The sepulture of Les Hoteaux, discovered in 1894 is one of the first examples of Upper Palaeolithic burials. It has always provoked debate and polemic between researchers as to its exhumation and the chronocultural attribution to the “reindeer age”. Victim of a turbulent history, the skull and the mandible disappeared during an exhibition, this document emerges today from a lengthy hiatus. This fossil is the subject of a re-examination of the state of preservation of the skeleton, the age at death and the type of burial as well as a re-evaluation of the chronocultural attribution through the analysis of the archaeological components surrounding the skeleton and a recent 14C AMS dating on a fragment of a human rib. It is a primary grave of an adolescent. It is dating (12410 ± 50 BP/OxA-31474) excludes the classically accepted association of the skeleton with a perforated baton dated in 2000 (12830 ± 75 BP/LYON-1132). Also, a strict attribution to the upper Magdalenian is questioned because the chronological and typo-technological revision of the lithic and bone industry highlight the hypothesis of an affiliation to the early Azilian.
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- 2020
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41. The prehistoric burial of the Hoteaux (Rossillon, Ain): new anthropological and chronological data and discussion of the archaeological context (abridged version)
- Author
-
Carolyn Barshay-Szmidt, Romain Malgarini, Ludovic Mevel, Dominique Henry-Gambier, and Gérald Béreiziat
- Subjects
Archeology ,media_common.quotation_subject ,burial ,Magdalénien ,Context (language use) ,14C dating ,sépulture ,industrie lithique ,Prehistory ,Azilien ancien ,bone Industry ,Early Azilian ,Magdalenian ,media_common ,Homo sapiens ,Jura méridional ,South Jura ,Art ,datation 14C ,parure ,lithic industry ,adolescent ,industrie osseuse ,body Ornaments ,Humanities - Abstract
Résumé. Découvert en 1894, « l’Homme des Hoteaux » est l’une des rares sépultures du Paléolithique supérieur connues depuis la fin du xixe siècle. Dès sa découverte, elle suscita débats et polémiques entre chercheurs et ne cessa d’agiter le spectre des ambiguïtés quant à son exhumation et son attribution à l’« âge du Renne ». Tombé dans l’oubli et victime d’une histoire mouvementée, le crâne et la mandibule ayant disparu lors d’une exposition, ce document fait l’objet d’un réexamen de l’état de conservation du squelette, de l’âge au décès et du type de sépulture ainsi que d’une réévaluation de l’attribution chronoculturelle à travers l’analyse des composantes archéologiques entourant le squelette, et d’une datation 14Cen SMA obtenue récemment sur un fragment de côte humaine. Cette datation (12410 ± 50 BP/OxA-31474) exclut l’association classiquement admise du défunt avec un bâton percé en bois de renne daté en 2000 (12830 ± 75 BP/LYON-1132). Elle interroge de ce fait une stricte attribution au Magdalénien supérieur d’autant plus que la révision chronologique et typo-technologique de l’industrie lithique et osseuse soulève l’hypothèse d’une appartenance à l’Azilien ancien. Abstract. The sepulture of Les Hoteaux, discovered in 1894 is one of the first examples of Upper Palaeolithic burials. It has always provoked debate and polemic between researchers as to its exhumation and the chronocultural attribution to the “reindeer age”. Victim of a turbulent history, the skull and the mandible disappeared during an exhibition, this document emerges today from a lengthy hiatus. This fossil is the subject of a re-examination of the state of preservation of the skeleton, the age at death and the type of burial as well as a re-evaluation of the chronocultural attribution through the analysis of the archaeological components surrounding the skeleton and a recent 14C AMS dating on a fragment of a human rib. It is a primary grave of an adolescent. It is dating (12410 ± 50 BP/OxA-31474) excludes the classically accepted association of the skeleton with a perforated baton dated in 2000 (12830 ± 75 BP/LYON-1132). Also, a strict attribution to the upper Magdalenian is questioned because the chronological and typo-technological revision of the lithic and bone industry highlight the hypothesis of an affiliation to the early Azilian.
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- 2020
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42. M'as-tu vu ?: Être et paraître à la romaine dans le Nord de la Gaule entre le Ier et le Ve s. apr. J.-C. Catalogue de l'exposition organisée par le Forum antique de Bavay [14 mai - 8 novembre 2022]
- Author
-
Vigier, Elise, Lamy, Pierre-Antoine, Bardiès-Fronty, Isabelle, Blonski, Michel, Callewaert, Maxime, Cattelain, Pierre, Censier, Damien, Dasen, Véronique, Feugère, Michel, Giscard, Marie-Sarah, Hartoch, Else, Herbin, Patrice, Hoët-van Cauwenberghe, Christine, Husquin, Caroline, Martine, Leguilloux, Louvion, Christine, Merkenbreack, Vincent, Rorive, Sylvie, Sas, Kathy, Taiuti, Aurora, Archéologie et Archéométrie (ArAr), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] (ARTeHiS), Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Université de Bourgogne (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Forum antique de Bavay, musée archéologique du Département du Nord, Musée national du Moyen Âge-Musée de Cluny, Anthropologie et Histoire des Mondes Antiques (ANHIMA), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paris Cité (UPCité), Direction du Patrimoine Culturel, Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles, CEDARC / musée du Malgré-Tout, musée du Malgré-Tout, Direction de l'Archéologie Préventive - DOUAISIS AGGLO (DAP-DA), Service d'archéologie de Douaisis, Université de Fribourg = University of Fribourg (UNIFR), Gallo-Roman Museum Tongeren, Histoire, Archéologie et Littérature des Mondes Anciens - UMR 8164 (HALMA), Université de Lille-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Centre Archéologique du Var, Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Università degli Studi di Roma 'La Sapienza' = Sapienza University [Rome] (UNIROMA), and Département du Nord
- Subjects
Chaussures -- Antiquité ,Parfums -- Antiquité ,Accessoire du costume ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,épilation ,Objets de toilette ,Accessoire du vêtement ,Portraits officiels ,Maquillage -- Antiquité ,Catalogue d'exposition ,Cosmétiques -- Antiquité ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,Marqueur social ,Pratiques balnéaires ,Apparence ,Soins du corps ,Coiffure ,Pratiques d'hygiène ,Amulettes ,Beauté -- Antiquité ,Thermes romains ,Statut social -- Antiquité ,Saleté ,Pilosité ,Propreté ,Normes sociales -- Antiquité ,Santé -- Antiquité ,Tombe à hypogée ,Attributs d’apparence ,Objets archéologiques ,Fibules ,Stèles funéraires ,Nécropole gallo-romaine ,Parure ,Vêtements -- Antiquité - Abstract
International audience
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- 2022
43. Le mont Saint-Aubin à Oisy (Nièvre, France) : un lieu de production d’objets de parure sur coquilles du Badegoulien
- Author
-
Peschaux, Caroline, Bodu, Pierre, Lozouet, Pierre, Vanhaeren, Marian, Technologie et Ethnologie des Mondes Préhistoriques (TEMPS), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN), De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie (PACEA), Université de Bordeaux (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologies et Sciences de l'Antiquité (ArScAn), and Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Université Paris Nanterre (UPN)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
Paléolithique supérieur ,sources ,Archeology ,fossil ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,north of France ,ornament ,[SDE.MCG]Environmental Sciences/Global Changes ,Upper Palaeolithic ,sourcing ,Badegoulien ,Badegoulian ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,parure ,fossile ,shell ,nord de la France ,production ,coquille ,manufacture - Abstract
Résumé. Le site badegoulien du mont Saint-Aubin à Oisy (Nièvre) a livré 353 restes de coquilles de mollusques marins (gastéropodes, scaphopodes et bivalves) qui témoignent d’activités de production d’objets de parure sur place. Le large spectre conchyliologique identifié (31 taxons) comprend de nombreux fossiles du Bassin parisien et des coquilles d’origine atlantique, mettant en évidence des activités de production réalisées à plusieurs centaines de kilomètres des sources d’approvisionnement. L’assemblage se compose de matière première non travaillée, de déchets de fabrication et d’objets finis ayant eu une longue durée d’utilisation (usure avancée et réparations). Les modalités de fabrication reconnues (sélections morphométriques, méthodes de perforation et de segmentation, systèmes d’attache) révèlent la variété des types d’objets produits (plusieurs ensembles de formes et de tailles) et la diversité des dispositifs ornementaux créés (simple enfilage, intégration dans un réseau de maille). Cette étude fournit des informations sur les comportements techno-économiques au Badegoulien en renseignant sur les modalités d’exploitation et de gestion des coquilles (espaces d’approvisionnement, circulations, constitution de réserves transportables, savoir-faire techniques, réutilisations). Abstract. The Badegoulian open air site of mont Saint-Aubin at Oisy (Nièvre) yielded 353 marine mollusc shell remains (gastropods, scaphopods and bivalves) which testify of on-site shell bead manufacturing activities. The large conchyliological spectrum (31 taxons) includes many fossils from the Parisian Basin and a few shells that must have been collected on the Atlantic coast, indicating a distance of several hundreds of kilometres between the shell sources and the production site. The shell assemblage is composed of unmodified raw material, waste products and finished beads with intense use wear traces and sometimes repaired suspension holes. The identified manufacturing processes (morphometrical choices, perforation and segmentation methods, and systems of attaching the beads) reveal that the finished ornamental displays must have been varied, playing with different bead morphologies and -sizes as well as with different ways of attaching the beads (string, braiding). Providing information on the ways and means of marine shell exploitation for beadwork (territories of procurement and circulation of shells, storage, craftsmanship, recycling) this study offers new insights on Badegoulian techno-economic behaviour.
- Published
- 2022
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44. Introduction: parure, culture et nature — vers une écologie matérielle du vêtement
- Author
-
Ariane Fennetaux and Gabriele Mentges
- Subjects
becoming animal ,nature/culture ,ornament ,devenir animal ,dress ,vêtement ,anthropologie ,animal studies ,matérialité ,parure ,histoire ,relations inter-specielles ,General Earth and Planetary Sciences ,anthropology ,history ,human-animal relations ,materiality ,General Environmental Science - Abstract
Interface entre corps individuel et corps social, le vêtement et la mode sont parfois pris comme l’un des signes discriminants de ce qui fait culture et nous distingue du règne animal. Le vêtement permettrait d’opposer nature à culture. À rebours d’une opposition trop franche entre parure, nature et culture, il s’agit au contraire ici d’explorer les multiples intersections — et interactions — entre vêtement, règne animal et civilisations humaines. Plutôt que de constituer une frontière entre les hommes et les autres animaux, le vêtement est vu comme interrogeant leurs liens, l’animal formant un point de passage entre les deux, un point d’entrée permettant un retour critique à la fois sur l’animal que nous sommes, le vêtement que nous avons emprunté aux autres animaux et ce que ce vêtement révèle de notre rapport au monde matériel et vivant. Croisant les interrogations des « animal studies », celles de la culture matérielle et d’un animisme renouvelé par les apports de l’anthropologie, nous posons la question de l’agentivité — des hommes, des choses et des animaux — comme permettant de réfléchir aux rapports entre vêtements et matières animales et ainsi de penser conjointement, plutôt que d’opposer, animalité, matérialité et humanité. As an interface between the individual and the social body, dress and fashion are sometimes seen as one of the defining marks of culture, of what differentiates us from animals. Dress is what supposedly discriminates between nature and culture. In contrast to this over simplistic opposition between adornment, nature and culture, we aim to explore the numerous intersections — and interactions — between dress, animals and human civilizations. Rather than seeing dress as constituting a defining feature of human beings as opposed to other animals, we use dress, fashion and bodily adornment as ways of questioning their links, with the animal forming a point of passage between them, a point of entry allowing a critical review of the animal that we are, the clothing that we have borrowed from other animals and what our dress reveals about our relationship to the material and the living worlds. At the intersection of animal studies, material culture studies and a renewed understanding of animism derived from social anthropology, we posit agency — of men, things and animals — as a way of reflecting on the relationship between dress and the animal products used in dress and thus of thinking jointly — rather than opposing — animality, materiality and humanity.
- Published
- 2022
45. Un sanctuaire du Haut-Empire et un habitat tardo-antique à Val-de-Reuil (Eure), « le chemin aux Errants » (zone A)
- Author
-
Lukas, Dagmar
- Subjects
péribole ,HD ,archéologie ,habitat ,sanctuaire ,militaria ,stèle ,harnachement ,enclos ,parure ,Archaeology ,monnaies ,temple ,Bas-Empire ,Rouen ,SOC003000 - Abstract
La fouille menée à Val-de-Reuil (Eure) a permis d’étudier un sanctuaire et un habitat gallo-romains. Le premier, fondé probablement à l’époque augustéenne, perdure jusqu’au iiie siècle. Son abandon et son démantèlement vont de pair avec l’émergence d’une zone d’habitat au nord de son enceinte. Dès lors, le sanctuaire sert de carrière de matériaux pour cet habitat qui est occupé jusqu’à la fin du ive siècle. Ce site a livré un abondant mobilier dont une partie peut être associée au complexe religieux. The excavation carried out in Val-de-Reuil (Eure) made it possible to study a Gallo-Roman sanctuary and settlement. The former, which was probably built in the Augustan period, lasted until the 3rd Century. Its abandonment and demolition occurred when a settlement area appeared north of its walls. From that time on, the sanctuary was used as a material quarry for this settlement, which was occupied until the late 4th Century. This site revealed a large volume of materials, some of which can be associated with the religious site.
- Published
- 2022
46. Du cosmique au cosmétique
- Author
-
Eleonora Colangelo
- Subjects
ornament ,Eros ,wedding ,GN1-890 ,Ancient history ,D51-90 ,pratique rituelle ,parure ,DE1-100 ,kosmos ,Anthropology ,Éros ,consécration ,mariage ,votive offerings ,ritual practices ,History of the Greco-Roman World - Abstract
Fondée sur des sources littéraires et iconographiques, cette contribution propose d’évaluer la part d’Éros dans le domaine ornemental en Grèce ancienne, plus spécifiquement à l’époque classique, en partant de la polysémie du terme κόσμος et sous trois angles principaux : a) la correspondance entre le dieu, la parure et la sphère du pouvoir, b) la présentation du dieu comme figure d’autorité et agent paré et c) les actions du dieu sur les parures. En partant d’Éros comme parure (chez Platon) et d’Éros comme dieu paré (chez Plutarque), l’article analyse ainsi les modes d’action du dieu sur plusieurs types d’ornements, en particulier les parures nuptiales. À cet égard, au croisement de l’expérience rituelle et de l’expérience tragique, il montre comment Éros, par la kosmêsis, agit sur la beauté de l’épouse et permet la consécration d’hyménées lors de la procession. Based on literary and iconographic sources, this paper proposes to evaluate the role of Eros within the ornamental sphere in ancient Greece, more specifically in the classical period, starting from the polysemy of the word κόσμος and following three main perspectives: a) the correspondence between the god, the adornment and the power sphere b) the presentation of the god as both authority figure and adorned agent and c) the actions of the god on the adornments. Starting from the image of Eros as adornment (in Plato) and Eros as an adorned god (in Plutarch), the article analyses the modes of action of the god on several kinds of ornaments, especially the bridal ones. In this regard, at the intersection of the ritual experience and the tragic experience, it aims equally to explore how Eros, through the kosmêsis, acts on the bride beauty and allows the consecration of hymens during the nuptial procession.
- Published
- 2022
47. Sondage sur le site à dépôts multiples et à enclos protohistoriques de Kerouarn à Prat (Côtes-d’Armor)
- Author
-
Nordez, Marilou, Nordez, Marilou, Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CReAAH), Le Mans Université (UM)-Université de Rennes (UR)-Université de Rennes 2 (UR2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC)-Nantes Université - UFR Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie (Nantes Univ - UFR HHAA), Nantes Université - pôle Humanités, Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université - pôle Humanités, Nantes Université (Nantes Univ)-Nantes Université (Nantes Univ), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Ministère de la Culture, CReAAH, and SRA Bretagne (Rennes)
- Subjects
[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Enclosure ,Âge du Bronze atlantique ,Middle Bronze Age ,Brittany ,Dépôt non funéraire ,Parure ,Atlantic Bronze Age ,Hoard ,Âge du Bronze moyen ,Bretagne ,Ornament - Abstract
At Kerouarn, in Prat (Côtes-d'Armor), 60 copper alloy bracelets were discovered in April 2021 using a metal detector without administrative authorization. The detectorist said that he had collected the bracelets in 3 separate batches that were 40 to 50 cm below the ploughing level. Although part of the archaeological context is altered by the violent conditions of discovery, the annular ornaments and fragments removed constitute a typochronologically homogeneous and coherent assemblage, which fits easily into the Atlantic Middle Bronze Age 2 (BMa 2), between 1450 and 1300 BC. Geophysical surveys (B. Fores & Ph. Boulinguiez, Inrap) were carried out in October 2021, followed by a 264 m² excavation (dir. M. Nordez) from 18 to 22 October 2021, in order to try to recontextualise this discovery. It made it possible to find one of the detectorist's pits, in which was located one of the hoards he had removed (F01): fragments of a vase and of bracelets broken by his intervention were recovered there. A few metres to the north-west, a hoard in situ was uncovered, consisting of 32 bracelets in a lidded vase (F02): its environment was excavated, and the vase was then removed for excavation at the Arc'Antique laboratory, after tomography at the CRT in Morlaix. There were 26 structures recorded in total, of which 2 were tested (ditches F09 and F24) and 5 fully excavated (detectorist's pit F01, in situ deposit F02, pitted pit F03 and post holes F04 and F11). Ditch F09 forms an interrupted arc of a circle and notably yielded a macrolithic tool (on which traces of copper could be identified), charcoal sent for radiocarbon dating to CIRAM and ceramics: this ditch is contemporary with the bracelet hoards (dates calibrated to 2 σ: 1421-1272 BC). This semicircular ditched structure is intersected by a trapezoidal ditched enclosure of c. 60 by 50m, a section of which appeared during the survey but was not tested. This ditched structure F22, which is more recent than ditch F09 but older than the intersecting ditch F24 (which notably yielded sigillated material attributed to the 1st century AD), remains to be characterised.A small circular pit filled with burnt granite blocks was also half-excavated, but did not yield any shards or charcoal and could therefore not be dated, as well as the post hole F04. On the other hand, the negative and fill of posthole F11, located in the immediate vicinity of deposit F02, was radiocarbon dated to the Early Iron Age, ruling out the initial hypothesis of simultaneous operation with the hoard F02.The very positive results of this first excavation gave rise in September 2022 to a larger-scale excavation (1500 m², leaded by M. Nordez), the results of which are still being processed., Au lieu-dit « Kerouarn », sur la commune de Prat (Côtes-d’Armor), 60 parures annulaires en alliages à base de cuivre ont été découverts en avril 2021 au détecteur de métaux, utilisé sans autorisation administrative. Selon les dires du détectoriste, il aurait ramassé les bracelets en trois lots distincts qui se trouvaient 40 à 50 cm sous le niveau de labour. Bien qu'une partie du contexte archéologique soit altérée par les conditions violentes de découverte, les parures annulaires et fragments ramassés par le détectoriste constituaient un ensemble typochronologiquement homogène et cohérent, qui s’inscrit sans problème au sein de l’âge du Bronze moyen atlantique 2 (BMa 2), soit entre 1450 et 1300 av. n. è. Des prospections géophysiques (B. Fores & Ph. Boulinguiez, Inrap) ont été réalisées en octobre 2021, suivies d’un sondage de 264 m² (dir. M. Nordez) du 18 au 22 octobre 2021, afin de tenter de recontextualiser cette découverte. Il a permis de retrouver l’une des fosses du détectoriste, dans laquelle se trouvait l’un des dépôts qu’il a prélevé (F01) : des tessons de céramique et des fragments de bracelets brisés par son intervention y ont été récupérés. À quelques mètres au nord-ouest, un dépôt en place a été mis au jour, constitué de 32 bracelets dans un vase à couvercle (F02) : son environnement a été fouillé, puis le vase a été prélevé pour être fouillé au laboratoire Arc’Antique, après tomographie au CRT de Morlaix. Au total, 26 structures ont été enregistrées, parmi lesquelles 2 ont été testées (fossés F09 et F24) et 5 fouillées intégralement (fosse du détectoriste F01, dépôt en place F02, fosse empierrée F03 et trous de poteau F04 et F11). Le fossé F09 dessine un arc de cercle interrompu et a notamment livré un macro-outil lithique (sur lequel ont pu être identifiées des traces de cuivre), du charbon envoyé pour datation par le radiocarbone au CIRAM et de la céramique : ce fossé est contemporain aux dépôts (dates calibrées à 2 σ : 1421-1272 BC). Cette structure fossoyée semi-circulaire est recoupée par un enclos fossoyé trapézoïdal d’environ 60 sur 50 m, dont un tronçon est apparu lors du sondage mais qui n’a pas été testé. Cette structure fossoyée F22, plus récente que le fossé F09 mais plus ancienne que le fossé F24 qui le recoupe (qui a notamment livré de la sigillée attribuée au 1er siècle de notre ère), reste à caractériser.Une petit fosse circulaire remplie de blocs de granit brûlé a également été fouillée par moitié, mais n’a livré ni tesson ni charbon et n’a donc pu être datée, de même que le trou de poteau F04. En revanche, le négatif et le comblement du trou de poteau F11, situé à proximité immédiate du dépôt F02 a été daté par le radiocarbone du Premier âge du Fer, écartant l’hypothèse initiale d’un fonctionnement simultané avec le dépôt.Les résultats très positifs de ce sondage ont donné lieu en septembre 2022 a une fouille de plus grande ampleur (1500 m²) dont les résultats sont encore en cours de traitement.
- Published
- 2022
48. Massy (Essonne), Parc Georges Brassens
- Author
-
Bruant, Jean, Blaser, Romana, Séguier, Jean-Marc, and Hal Inrap, Admin
- Subjects
bracelet ,Age du fer ,Temps moderne ,Néolithique ,Céréale ,Paléolithique ,habitat rural ,industrie lithique ,parure ,Objet métallique ,Epoque contemporaine ,céramique gallo-romaine ,Empire romain ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,Structure agraire ,Silo ,céramique du fer - Published
- 2022
49. M'as-tu vu ?
- Author
-
Vigier, Elise, Lamy, Pierre-Antoine, Bardiès-Fronty, Isabelle, Blonski, Michel, Callewaert, Maxime, Cattelain, Pierre, Censier, Damien, Dasen, Véronique, Feugère, Michel, Giscard, Marie-Sarah, Hartoch, Else, Herbin, Patrice, Hoët-van Cauwenberghe, Christine, Husquin, Caroline, Martine, Leguilloux, Louvion, Christine, Merkenbreack, Vincent, Rorive, Sylvie, Sas, Kathy, Taiuti, Aurora, and Vigier, Elise
- Subjects
Chaussures -- Antiquité ,Parfums -- Antiquité ,Accessoire du costume ,épilation ,Objets de toilette ,Accessoire du vêtement ,Portraits officiels ,Maquillage -- Antiquité ,Catalogue d'exposition ,Cosmétiques -- Antiquité ,Marqueur social ,Pratiques balnéaires ,Apparence ,Soins du corps ,Coiffure ,Pratiques d'hygiène ,Amulettes ,Beauté -- Antiquité ,Thermes romains ,Statut social -- Antiquité ,[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Saleté ,Pilosité ,Propreté ,Normes sociales -- Antiquité ,Santé -- Antiquité ,Tombe à hypogée ,Attributs d’apparence ,Objets archéologiques ,Fibules ,Stèles funéraires ,Nécropole gallo-romaine ,Parure ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,Vêtements -- Antiquité - Published
- 2022
50. Clermont-Ferrand (63), Place des Carmes Déchaux: Rapport Final d’Opération d’Archéologie Préventive
- Author
-
Marco, Zabeo, Ancel, Marie-José, Chavot, Clément, Collomb, Camille, Collombet, Julien, Colombier-Gougouzian, Aline, Ducreux, Aurélie, Flottes, Laurie, Foucras, Sylvain, Gandia, David, Garnier, Nicolas, Gary, Magali, Gilles, Amaury, Polinski, Alexandre, Polo, Elio, Repellin, Thierry, Rivals, Cécile, Zipper, Katinka, Leblé, Geoffrey, Collomb, Camille, Archeodunum, Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] (ARTeHiS), Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Université de Bourgogne (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie et Archéométrie (ArAr), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Nicolas Garnier, Centre de Recherche en Archéologie, Archéosciences, Histoire (CReAAH), Le Mans Université (UM)-Université de Rennes (UR)-Université de Rennes 2 (UR2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Nantes - UFR Histoire, Histoire de l'Art et Archéologie (UFR HHAA), Université de Nantes (UN)-Université de Nantes (UN)-Ministère de la Culture (MC), Laboratoire Chrono-environnement (UMR 6249) (LCE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), and Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)
- Subjects
Moyen Âge ,Sépulture ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Restes végétaux ,Urbanisme ,Epoque contemporaine ,Objet métallique ,Industrie osseuse ,Verre ,Haut-Empire ,Bâtiment ,Antiquité romaine ,Structure agraire ,Bas-Empire ,Structure funéraire ,[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Moyen Âge central ,Atelier métallurgique ,Habitat rural ,Céramique ,Hydraulique ,Fosse ,Monnaie ,haut Moyen Âge ,Empire romain ,Parure ,Faune - Published
- 2022
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