72 results on '"Pellé, Richard"'
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2. Nouveaux questionnements à l’occasion de la restauration de l’amphithéâtre de Nîmes
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Pellé, Richard, primary
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3. Occupations rurales et artisanales au pied de la ville : Lorgues, lieu-dit Les Jardins, Var, Provence-Alpes-Côte d'Azur : rapport de fouilles
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Parent, Florence, Castrucci, Colette, Ravoire, Fabienne, Rodet-Belarbi, Isabelle, Tarquis, Laure, Marsy, Manon, de Carvalho, Isabelle, Garnier, Nicolas, Sivan, Olivier, Joyeux, Pascal, Lang-Desvignes, Susanne, Abdelli, Tassadit, Pellé, Richard, Aïssa, Saad, Barbier, Sylvain, Barra, Catherine, Bourgarel, Nicolas, Brousse, Stéphane, de Freitas, Maëva, Llopis, Eric, Pasquini, Régis, Sillano, Bernard, Scherrer, Nadine, Bolo, Aurélien, Fabry, Bruno, Montaru, Diana, Vallières, Laurent, Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Marseille (Inrap, Marseille), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Laboratoire d'Archéologie Médiévale et Moderne en Méditerranée (LA3M), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Temps, espaces, langages Europe méridionale-Méditerranée (TELEMME), Centre Michel de Boüard - Centre de recherches archéologiques et historiques anciennes et médiévales (CRAHAM), Université de Caen Normandie (UNICAEN), Normandie Université (NU)-Normandie Université (NU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie Industrielle, Histoire, Patrimoine - Géographie, Développement, Environnement de la Caraïbe [UR6_1] (AIHP-GEODE), Université des Antilles (UA), Laboratoire Nicolas Garnier, Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques d'Eguilles (Inrap, Eguilles), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Association pour les Fouilles Archéologiques Nationales (AFAN), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), and Inrap Midi-MED
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céramologie ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,mur ,sépulture d'enfant ,fossé ,datation isotopique ,Temps Modernes ,bâtiment agricole ,Bas Moyen Age ,verrerie ,sépulture ,édifice ,atelier ,faune ,travail des peaux ,hydraulique ,équidé ,tannerie ,géomorphologie ,faits de guerre ,incinération ,terre cuite architecturale ,canal ,céramique ,époque médiévale ,conservation-restauration ,destruction ,artisanat ,macrorestes ,bassin (structure) ,Lorgues ,anthropologie ,caniveau ,Antiquité tardive ,défense ,coffre en bois ,terrasse ,objet métallique ,monnaie ,Empire romain ,structure agraire ,radiocarbone ,tombe en coffre ,aménagement du relief ,numismatique ,drainage - Abstract
La fouille archéologique préventive sur ce site, en bordure de la plaine de l’Argens et surplombé par le village et sa collégiale démontre qu’il est soumis à une forte érosion à toutes les époques. Ce lessivage permanent des sols a sans doute atténué la pente du terrain. Il a pour principal résultat un fort dérasement des structures : au point le plus élevé du site, c’est à- dire au nord-ouest, le rocher affleure et, partout ailleurs, seuls les aménagements profondément ancrés sont conservés. La gestion des eaux de ruissellement et des eaux de source semble d’ailleurs une préoccupation majeure sur ce site jusqu’à nos jours où deux canaux souterrains toujours en activité traversent le site en partie nord. Un premier réseau fossoyé, semble mis en place dès l’Antiquité pour tenter de canaliser et drainer les eaux. Ces aménagements s’accompagnent probablement d’une mise en culture des terres dont plusieurs fosses seraient le témoignage. En effet, plus d’une centaine de fosses et petites tranchées ont été dégagées. Le mobilier recueilli indique que les plantations s’échelonnent depuis l’Antiquité jusqu’à peu. Deux sépultures en coffre quadrangulaire de tegulae ont été aménagées au sud de cette zone, entre la seconde moitié du Ier s. ap. J.-C. et le premier tiers du siècle suivant d’après les résultats 14C. L’une renfermait un sujet immature, l’autre un individu masculin de plus de 40 ans. La présence de clous semble attester de la présence d’un coffre en bois. Dans le même secteur, une dizaine de petites fosses, s’échelonnant sur une trentaine de mètres, sont tapissées de charbons, et remplies d’une grande quantité de fragments d’os carbonisés (faune), le tout coiffé par une tegula. Les analyses 14C pratiquées sur cinq d’entre elles donnent une fourchette de datation très large, entre 80 et 406 ap. J.-C. Dans cette partie, peu de vestiges de l’époque médiévale : cinq tronçons de caniveaux construits perpendiculaires à la pente et deux autres divergents pourraient être rattachés à cette période même si le mobilier recueilli dans leur comblement fournit peu d’indications chronologiques pour la plupart. L’inhumation en fosse d’un équidé, parfaitement à l’aplomb d’une des tombes antiques tardives, intervient dans le courant du XIVe s. Dans l’angle nord-ouest, les vestiges d’un long mur affleurent. Ils forment un retour à angle droit au sud-ouest. Un bâtiment y est accolé, perçu au travers de tranchées de récupération formant un quadrilatère. La chronologie de cet enclos est incertaine. Hormis quelques fosses, trous de poteau et structures énigmatiques ainsi qu’une tombe sous bâtière isolée de la seconde moitié du IIIe s. ap. J.-C. ou de la première moitié du IVe s., l’essentiel de la partie orientale du site est occupé par des constructions. Au nord-est, et traversé par le canal en activité, un premier bâtiment, de plan rectangulaire est construit vers la fin du Ve s. ou au début du VIe s. ap. J.-C. Dans un premier temps, le bâtiment semble comporter deux pièces où les murs périmétraux sont chaînés aux murs de refends. Le bâtiment est ensuite étendu à l’ouest en y ajoutant une troisième pièce. L’angle d’un deuxième corps de bâtiment se dessine quelques mètres plus au sud, vraisemblablement contemporain du premier. Une petite cuve carrée est installée dans l’angle de ce bâtiment, enduite de béton hydraulique. Dans le reste de l’espace dégagé, un « dallage » de fragments de tegula et de calcaire posés à plat est présent de manière lacunaire. Au cours du second Moyen Âge est mis en place un vaste bâtiment au sud du site, dont ne subsistent que les substructions et les aménagements excavés. Dans un premier temps, l’ensemble occupe un peu plus d’une centaine de mètres carrés pour atteindre près de 600 m² dans le courant du XIVe s. À ce moment, pas moins d’une trentaine de bassins en pierre sont enterrés dans la partie méridionale du complexe, concentrés dans un périmètre de 185 m². Le bâtiment se poursuit vers le nord mais cette partie ne comporte pas d’aménagements enterrés et seules les fondations des murs y sont conservés : un grand espace vide, qui pourrait être une cour jouxte l’ensemble des bassins au nord-est, espace où sont accolées encore plus au nord six pièces de taille variable. Au sud, un grand corps de bâtiment renferme une batterie de bassins rectangulaires, tous construits et dallés en pierre calcaire. Ils sont de dimensions et de profondeurs variables, certains enduits de béton hydraulique, d’autres non. Une partie d’entre eux présente une très forte usure sur leurs parois aussi bien que sur leur pavage, usure évoquant à la fois le battement d’un liquide et un brassage circulaire à l’horizontale. Les mêmes portent presque tous des empreintes de couleur brune sur leurs parois. Les murs périphériques de cet ensemble sont ceinturés par un réseau de caniveaux évacuant les eaux vers le sud et vers l’est pour le mettre hors d’eau, tandis qu’à l’intérieur, un réseau secondaire (très arasé) évacue les eaux de deux bassins dans le réseau périphérique. Dans l’état actuel de la réflexion, tout pousse à croire que cette batterie de bassins servait au tannage des peaux : la quantité de bassins et la densité de leur implantation, la chaux contenue dans certains, l’usure particulière évoquant le brassage ou le foulonnage dans d’autres, les traces brunes sur les mêmes qui pourraient être des résidus de tan, le fait qu’aucun bassin sauf deux ne possède d’évacuation… Le complexe artisanal est entièrement détruit au cours du XVIe s. et comblé à l’aide des gravats issus de sa démolition. Quelques tranchées, dont le tracé « en chicane » évoque des tranchées de redoute, sont percées un peu partout. Elles semblent s’échelonner entre le XVIe s. et le XVIIIe s. et seraient le témoignage des nombreux sièges qu’a subi la ville dans cette période (comme la destruction du complexe artisanal pourrait en être un). Dès lors, ces terres, naturellement et abondamment irriguées, sont aménagées en trois terrasses et entièrement consacrées à la culture, deux canaux encore en activité et un bassin en partie nord aidant à la gestion des eaux.
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- 2023
4. L'enceinte augusto-tibérienne de Nîmes: dernières avancées
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Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société française de numismatique (SFN), and Matthias Flück
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financement ,courtine ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,mur ,porte ,nîmes ,tour ,[SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history ,enceinte ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
International audience; Deux enceintes couvrent l’agglomération nîmoisedans l’Antiquité : l’enceinte protohistoriqued’une quarantaine d’hectares de superficie,dont nous n’avons que peu de traces et qui disparaît totalementavec la création de l’enceinte du début duPrincipat. Cette dernière a englobé des structures de l’oppidumgaulois, sa tour de guet monumentale notamment,située sur une des collines ﴾la Tour Magne﴿, ainsi que lesanctuaire de la Fontaine ﴾l’Augusteum﴿. L’enceinteromaine, datée communément de l’an 11‐12 du règned’Auguste ﴾16‐15 av. J.‐C.﴿ d’après l’inscription retrouvéesur une de ses portes, dénommée porte d’Auguste, est engrande partie aujourd’hui détruite.
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- 2022
5. Les crampons en bois de l’amphithéâtre de Nîmes (Gard)
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Pellé, Richard, Mille, Pierre-François, Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société française de numismatique (SFN), Mathias Higelin, Agathe Mulot, Bertrand Béhague, and Michel Feugère
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[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory - Abstract
International audience
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- 2022
6. Mas de Vignoles IX : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes: Rapport de fouille archéologique 2012
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Séjalon, Pierre, Bel, Valérie, Cammas, Cécilia, Cayn, Philippe, Chardenon, Nathalie, Chevillot, Pascale, Georjon, Catherine, Escallon, Gilles, Figueiral, Isabel, Forest, Vianney, Greck, Sandra, Martin, Sophie, Noret, Christelle, Pellé, Richard, ROCHETTE, Marie, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), and Inrap
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âge du Fer ,paléoenvironnement ,alimentation ,âge du Bronze ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,établissement rural ,puits ,Gard ,carpologie ,Néolithique ,Antiquité romaine ,voie ,anthracologie - Abstract
International audience; La fouille de Mas de Vignoles IX s’est déroulée en 2004 et portait essentiellement sur la fouille d’une occupation rurale protohistorique accolée à un tronçon de voie probablement contemporain. Dans les emprises à décaper, un peu plus de 3 hectares, le diagnostic avait également permis la détection de vestiges du Néolithique, moyen et final, et de l’Antiquité romaine. À cette époque, c’était la première fois qu’un décapage d’une certaine ampleur portait sur l’étude d’un établissement rural gaulois à distance de l’oppidum. Les questions qui se posaient étaient de savoir si ce type d’établissement avait été habité de façon pérenne, comment il était structuré et surtout quelles activités agricoles ou autres étaient pratiquées.
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- 2022
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7. Narbonne (11), ZAC des Berges de la Robine : rapport de fouille: Un quartier funéraire périurbain du Haut-Empire à Narbonne
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Bel, Valérie, Barberan, Sébastien, Desplanque, Elsa, Donat, Richard, Grancha, Christophe, Herviaux, Gwenaël, Nivez, Erwan, Pellé, Richard, Raux, Stéphanie, Rascalou, Pierre, Rochette, Marie, Susini, Anna, Thomas, Benjamin, Vacheret, Ariane, Vincent, Ghislain, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre d'anthropologie et de génomique de Toulouse (CAGT), Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie, Terre, Histoire, Sociétés [Dijon] (ARTeHiS), Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Université de Bourgogne (UB)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société française de numismatique (SFN), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Villeneuve-lès-Béziers (Inrap, Villeneuve-lès-Béziers), and Inrap
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sépulture ,parcellaire ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Haut-Empire ,voie ,pratique funéraire ,Bas-Empire ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
La fouille préventive des Berges de la Robine s’est déroulée entre novembre 2017 et novembre 2020, sur une parcelle de 5000 m² située dans la périphérie orientale de la ville de Narbonne. Elle a mis en évidence un ensemble funéraire du Haut-Empire qui se singularise par son exceptionnel état de conservation, par une organisation structurée et une occupation stratifiée particulièrement dense (1880 structures et aménagements funéraires ou para-funéraires dont 1432 tombes ou bûchers). Le site a été en partie préservé des destructions postérieures par les limons de débordement de l’Aude. Les structures mises au jours sont datées au plus tôt de 25 av. J.-C., à l’exception une inhumation isolée du second âge du Fer. L’occupation funéraire se développe jusqu’au début du IIIe s. apr. J.-C. Après une période d’abandon, le site est réinvesti entre la fin du IVe s. et la fin du Ve s. pour des activités non funéraires (habitat de bord de voie, cultures). La parcelle étudiée est localisée au sud-ouest d’un carrefour de voies qui pourraient avoir desservi le complexe portuaire narbonnais. Au nord, l’avenue de Gruissan reprend le tracé d’un des principaux accès reliant la ville au littoral. L’autre voie d’axe nord/sud, apparaît dans l’emprise comme un chemin creux créé dans la seconde moitié du Ier s. av. J.-C. La zone funéraire se développe au sein de deux unités spatiales distinctes : une bande étroite divisée en petites parcelles sur le bord occidental de voie nord/sud et un vaste espace au nord structuré par un réseau de petits chemins de desserte. Cette structuration matérialisée par des fossés, des palissades et des enclos maçonnés, évoque un quartier organisé à la manière d’un lotissement. Vers le milieu du Ier s., une aire de crémation collective est créée au sein de l’espace nord. L’évolution est marquée par des regroupements ou des divisions de parcelles, des agrandissements au détriment des chemins. L’intensification des enfouissements à partir du dernier quart du Ier s. conduit à une extension de la nécropole. D’abord à l’est de la voie, où deux enclos maçonnés sont créés lors de la restauration de la chaussée et la construction d’un mur bordier. Une nouvelle réfection de la voie, à la fin du Ier s., s’accompagne d’une extension de l’espace funéraire au sud-ouest, où un grand enclos maçonné est édifié après remblaiement d’une carrière d’extraction d’argile. Ce quartier semble avoir été fréquenté par une population d’affranchis ou d’esclaves pour la plupart d’origine italienne, comme le suggèrent la petite série de plaques funéraires inscrites en marbre retrouvées en remploi ou dans les démolitions. Les monuments funéraires sont des constructions maçonnées de petites dimensions revêtues d’enduits peints. Les sépultures étaient souvent signalées par des tertres ou des blocs dressés. On observe des regroupements, des superpositions et des réouvertures de tombes pour l’installation de nouveaux dépôts sépulcraux. Les structures funéraires témoignent d’une très grande variabilité des pratiques. La crémation est le mode de traitement funéraire le plus répandu au sein de cet espace funéraire. L’inhumation est attestée tout au long de l’occupation du site. Les deux modalités coexistent dans la plupart des enclos, mais selon des proportions qui diffèrent d’une parcelle à l’autre. L’originalité du site est la découverte d’un nombre important de bûchers de surface aux côtés de bûchers en fosse, de tombes bûchers et de dépôts secondaires de crémation. Ces derniers sont constitués d’un dépôt d’os crémés en vase ossuaire ou en contenant périssable souvent associé à un dépôt de résidus de crémation, ou parfois d’un dépôt de résidus sans ossuaire. Ces dépôts sont accompagnés de vases, principalement pour la boisson, des balsamaires et des lampes. Les dépôts d’objets sont le plus souvent brûlés. Les dispositifs d’architecture internes (coffrages, couvertures) témoignent de la volonté de protéger le dépôt des restes humains et le mobilier. L’étude des os crémés met en évidence une variabilité importante de la masse des os déposés dans les ossuaires, avec des pratiques différentes selon les enclos. Des dépôts pluriels évoquent des crémations simultanées sur une même aire. La découverte d’un collage entre des pièces osseuses issues de deux crémations situées dans des parcelles éloignées, met en évidence des relations entre des espaces funéraires distincts. Les adultes sont majoritairement inhumés dans un cercueil, alors que les jeunes enfants sont placés dans des coffrages ou dans des fosses fermées par une couverture. Les inhumations sont accompagnées de dépôts de vases et d’objets (monnaies, de chaussures ou d’objets de parure ou de toilette). Le site a livré en outre un remarquable ensemble d’amulettes, principalement issues de tombes de jeunes enfants. La préservation des sols a favorisé la conservation des vestiges liés aux cultes commémoratifs (foyers rituels, dépôts de vases, épandages de mobiliers en relation avec les tombes ou les foyers). Des conduits à libation apparaissent régulièrement dans les tombes à crémation, mais sont très rarement associés aux inhumations. Des lits de table maçonnés (triclinia) équipent quatre des enclos du quartier nord. Deux d’entre eux sont associés à un puits à eau.
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- 2022
8. Corse, Haute-Corse (2B), Corte Saint-Jean Éléments de la topographie et de la chronologie du site
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Maufras, Odile, Bénard, Marie, Ecard, Philippe, Forest, Vianney, Guerre, Josselyne, Pellé, Richard, and Maufras, Odile, Marie
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[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory - Abstract
Le diagnostic archéologique conduit en 2022 sur le site du baptistère et de l’église Saint-Jean de Corte a été mené dans en amont d’un projet de réhabilitation, à l’initiative de la ville. L’ensemble ecclésial est partiellement documenté par les travaux archéologiques ponctuels menés en 1956, 1958 (Moracchini-Mazel 1960) et 1981 (Pergola 1981). La présente intervention a été prescrite pour évaluer l’espace interne de la nef et son environnement externe afin de circonscrire l’aire funéraire, pour rechercher les bases du campanile représenté sur une gravure ancienne à l’ouest du site, pour rechercher une éventuelle relation entre l’église et le baptistère et pour caractériser les éléments d’un habitat à proximité immédiate de l’ensemble ecclésial.Dix-huit sondages manuels et tranchées mécaniques ont été ouverts dans les bâtiments, entre eux et dans leur environnement, couvrant au total 8,70 % de la surface accessible de l’emprise. Ils apportent des précisions sur l’évolution du site qui connaît deux principales phases d’occupation, durant l’Antiquité tardive et au Moyen Âge. Toutefois, la présence de quelques murs anciens bâtis selon une orientation singulière pour le site et non datés, laisse la possibilité d’une troisième occupation, plus ancienne (du Haut Empire).Au cours de l’Antiquité tardive, la pente de la colline est aménagée en terrasses. Trois plans étagés sont documentés : celui du nord, en bas de pente qui conserve son mur aval conforté par un massif en arc de cercle. Plus haut, un autre plan accueille trois bâtiments disposés sur la longueur de la terrasse, d’est en ouest. Sur une terrasse plus haute, un quatrième bâtiment a été découvert, à abside orientée. Il semble isolé, mais l’écartement des points d’observation dans ce secteur laisse suffisamment d’espace inexploré pour caser un ou deux autres immeubles. Aucun des bâtiments n’a conservé de plan complet et leur fonction n’est pas établie. On écarte que le site puisse avoir été habité du fait de la rareté des artéfacts domestiques retrouvés. Cette conclusion doit cependant être modérée : les sols de cette période n’ont pas été retrouvés et, s’ils ont tous été lessivés, le mobilier qui s’y était déposé a dû finir plus bas sur la pente, au-delà de nos limites d’emprise. Le bâtiment le plus à l’est, parce qu’il est sous le baptistère encore en élévation, pourrait avoir dès l’origine une fonction liturgique et baptismale, ce que son toponyme médiéval, Saint-Jean, incite à croire. Le nom du site connu par les textes médiévaux, serait en effet plus ancien que la construction du baptistère au XVe ou XVIe siècle. Ainsi, le site pourrait être à vocation religieuse dès l’Antiquité tardive. Cela incite à retenir la date du IVe siècle pour sa mise en place plutôt que le IIIe, l’un et l’autre suggérés par le mobilier. À l’époque médiévale, sans doute au XIe siècle, les bâtiments anciens de la terrasse médiane sont démontés, à l’exception du supposé baptistère. Sur l’espace libéré, l’église est reconstruite, selon un plan simple mais doté de belles dimensions. Ses quelques 21 m de long et 12 m de large en font un édifice deux fois plus grand que la moyenne des chapelles rurales et les églises villageoises des villae des Xe-XIIe siècles. L’église n’a pas d’ouvrage liturgique conservé autre que le banc presbytéral du chœur.Le campanile n’a pas été découvert, sans que rien ne démente son existence toutefois. Sa position dissociée de l’église, attestée par une gravure de la fin du XIXe siècle et par ailleurs bien connue sur les sites ecclésiaux du Moyen Âge central de l’Italie, laisse supposer qu’il appartient à cette seconde phase de l’occupation du site.
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- 2022
9. Cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes (Gard) : apports récents de l’archéologie préventive
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Rochette, Marie, Maufras, Odile, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Société française de numismatique (SFN)
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architecture religieuse ,Moyen Âge ,époque contemporaine ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Nîmes ,art roman ,époque moderne ,cathédrale ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
International audience; L’opération de fouille préventive réalisée en 2017 dans la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor de Nîmes, bien que contrainte et limitée, a livré de nouvelles données sur l’évolution de cet édifice majeur de la ville. Le vestige le plus ancien mis au jour évoque un chantier de construction entrepris à la fin de l’Antiquité. Il s’agit d’un remblai qui contient un bloc de corniche provenant peut-être du théâtre situé à quelques mètres à l’est. À la surface de ce remblai, une couche de construction, puis celle de préparation d’un sol signalent la construction d’un bâtiment à la fin de l’Antiquité (IVe-Ve siècles). Un nouveau sol dallé est ensuite reconnu témoignant d’une nouvelle campagne de travaux. Daté par la stratigraphie entre le début du IVe et le Xe siècle, la fourchette peut prudemment être réduite aux IXe-Xe siècles si l’on tient compte à cette période du contexte économique favorable au lancement d’un chantier de construction. La cathédrale est rebâtie dans la seconde moitié du XIe siècle et consacrée en juillet 1096. De cet édifice, une grande partie de la façade, du clocher, la travée occidentale ainsi que la base des murs gouttereaux sont conservées en élévation. La découverte de deux fondations filantes, corrélée avec la situation de la façade et le développement de la nef, permettent de préciser l’organisation et les dimensions de l’édifice roman. On connaît peu l’état de la cathédrale au XIIIe siècle, et la fouille n’apporte que de maigres indices. Au cours de l’époque moderne (XVIIe-XVIIIe siècles) puis contemporaine (XIXe-XXe siècles), l’église est démolie et reconstruite générant sur place d’épaisses couches de gravats.
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- 2022
10. Villevieille (30), Chemin du Mas Portalier : rapport de diagnostic.: L’extension urbaine antique révélée au Chemin du Mas Portalier à Villevieille
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Mignot, Olivier, Barberan, Sébastien, Forest, Vianney, Houix, Bertrand, Leal, Émilie, Pellé, Richard, Ratsimba, Antoine, Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), and Inrap Méditerranée - Nîmes
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emblema ,faune ,sol ,remblai ,dolium ,métal ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,domus ,mur ,plomb ,monnaie ,céramique ,enduit peint - Abstract
Le diagnostic motivé par un projet de construction d’une habitation privative au Chemin du Mas Portalier à Villevieille (30) s’inscrit dans un secteur géographique riche de plusieurs indices d’occupations qui couvrent le Néolithique jusqu’à l’époque moderne. La période gallo-romaine est grandement représentée puisque l’éperon rocheux où se situe actuellement le centre-ville de Villevieille correspond à une riche agglomération secondaire de l’aire nîmoise, déjà bien documentée par des opérations de diagnostic et de fouilles mais aussi par des découvertes fortuites anciennes. L’exploration de cette parcelle située en partie méridionale du centre-ville actuel met en lumière une occupation ancienne, peut-être représentée par une structure circulaire (puits ?) repérée dans l’angle nord-est. Le mobilier recueilli est daté entre le VIe et le IVe s. av. J.-C. Cette présence peut faire écho au secteur découvert plus à l’ouest, à l’emplacement du lotissement « La Costerelle » (Hervé et Houix 2002). La plupart des vestiges mis au jour montrent l’extension du tissu urbain au cours de la période comprise entre le milieu du Ier s. av. J.-C. et le milieu du IIe s. ap. J.-C. Quelques constructions utilisant un matériau mixte (terre et pierres) correspondent vraisemblablement à une première implantation qui bénéficie ensuite d’un agrandissement ou d’une réorganisation spatiale (dès l’époque augusto-tibérienne ?). Ce second état s’accompagne d’une voirie globalement sud / nord, constituée de grandes dalles en remploi et donnant accès aux propriétés s’étendant de part et d’autre. Concernant l’occupation qui se développe à l’ouest, les informations recueillies permettent d’identifier un espace dédié à la production vinicole ou oléicole (une cuve, un pressoir et cinq dolia). La propriété située sur le côté oriental s’étend sur une surface minimale de 800 m² et se termine sensiblement au niveau de la limite parcellaire sud actuelle par un système de double murs ? Au nord, plusieurs pièces d’habitat révèlent des sols bétonnés, dont certains ont été partiellement mosaïqués (emblema), associés à des peintures murales encore en place. Le plan de cette domus demeure toutefois incomplet et trop peu documenté pour envisager une restitution plus aboutie. En l’état, il est possible d’envisager la présence d’un jardin au sud tandis qu’une extension vers le nord correspondrait à des espaces de service ou de stockage (cuisine ou cellier ?). Une réoccupation ponctuelle de ce secteur suggère la relative richesse du / des propriétaire(s) par la présence d’un fût de colonne en remploi. Une couche de terre argileuse (terre à bâtir régalée ?) qui fait sans doute office de sol marque un emplacement peut-être privilégié par les personnes en charge de la récupération de matériaux après l’abandon du site. Cette phase pourrait intervenir dès le IIe s. ap. J.-C. puisqu’aucun élément datant postérieur n’a été observé.
- Published
- 2022
11. Un groupe de sculptures monumentales impériales réemployées dans du bâti du XVIIIe s. à Nîmes
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Pellé, Richard, primary
- Published
- 2016
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12. Un signe de la présence phocéenne en Languedoc occidental : un tétartémorion trouvé à Béziers
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Pellé, Richard, primary, Vidal, Laurent, additional, and Petitot, Hervé, additional
- Published
- 2015
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13. Faire vivre la mémoire des plus jeunes dans la ville antique : stratégies communautaires ou familiales mises en place pour les dépôts et la signalétique dans les sépultures de tout-petits à Nemausus
- Author
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Granier, Gaëlle, Pellé, Richard, Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
- Subjects
[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.ANTHRO-BIO]Humanities and Social Sciences/Biological anthropology ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS - Abstract
International audience
- Published
- 2021
14. Naître et mourir à Nîmes dans l’Antiquité. L’évolution d’un espace funéraire consacré à l’inhumation des nourrissons et des fœtus du Ier siècle avant notre ère au IIIe siècle de notre ère (colline de Montaury, Nîmes, Gard, France)
- Author
-
Granier, Gaëlle, Pellé, Richard, Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap)
- Subjects
Nemausus ,inhumation ,péri-urbain ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,burials ,[SHS.ANTHRO-BIO]Humanities and Social Sciences/Biological anthropology ,tout-petits ,période romaine ,suburban ,neonate ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,foetus ,Roman period - Abstract
International audience; During the Roman period, the burial site on Montaury Hill in Nîmes was located near the western gate of the Augustan enclosure. The rampart, which has been preserved over a length of several hundred metres, was excavated between 2014 and 2019 with a burial space extending from its base. In the burial space, excavated between 2017 and 2019, more than 60 graves were revealed within a small 100 m2 area. These date from the end of the 1st century BC to the beginning of the 3rd century AD. While the burials in the earliest graves, dating to the time of construction of the rampart, are indiscriminate, this area very soon became a specific space for the burial of very young children, from the end of the 1st century AD. The very specific funerary practices are complex and highly variable, showing that great care was given to these burials. They are highly selective: foetuses (sometimes between 5 and 6 months in utero) share the burial space with children who all died before the age of 6 months. The graves of four dogs were found together with the children’s tombs. This preliminary study attempts to understand the societal issues underlying this kind of burial space dedicated to young children, and to gain a better knowledge of the peri-urban landscape of the city through its burial spaces and what they tell us about the organization of Roman society.; Le site implanté sur la colline de Montaury, à Nîmes, se situait dans l’Antiquité à proximité de la porte occidentale de l’enceinte augustéenne. Le rempart, conservé sur plusieurs centaines de mètres, et un espace funéraire se développant à ses pieds ont fait l’objet d’une recherche pluriannuelle entre 2014 et 2019. L’occupation funéraire, fouillée entre 2017 et 2019, a livré plus de 60 sépultures dans un espace de 100 m2, qui s’installent depuis le changement d’ère jusqu’au début du IIIe siècle. Si les premières sépultures, mises en place conjointement au développement de la construction du rempart, accueillent une population non sélectionnée, très vite dans le courant du Ier siècle cette zone devient un espace privilégié, voire réservé, pour l’inhumation des très jeunes enfants. Les pratiques funéraires y sont très spécifiques et un grand soin est apporté à ces sépultures. Elles montrent des aménagements complexes et d’une très grande variabilité. La population qu’elles accueillent est fortement sélectionnée : des tombes de fœtus, parfois très jeunes (entre 5 et 6 mois de gestation), partagent l’espace funéraire avec celles d’enfants tous décédés avant 6 mois de vie. Ces structures s’accompagnent de quatre tombes de chiens. Cette étude préliminaire tente de comprendre les enjeux sociétaux sous-tendant la mise en place de ces tombes, consacrées à des enfants à peine ou pas nés, mais aussi de mieux connaître le paysage péri-urbain de la ville, à travers ses espaces funéraires et ce qu’ils disent de l’organisation de la société à l’époque romaine.
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- 2021
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15. La sculpture romaine en Occident
- Author
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Agusta-Boularot, Sandrine, Aucouturier, Marc, Balty, Jean-Charles, Baratte, François, Baumer, Lorenz E., Blanc, Philippe, Blin, Séverine, Bromblet, Philippe, Brunet-Gaston, Véronique, Capus, Pascal, Carrier, Cécile, Castorio, Jean-Noël, Coquinot, Yvan, Darblade Audoin, Maria-Pia, Daucé, Noëmi, Denninger, Nathalia, Denti, Mario, Deyts, Simone, De Michèle, Patrick, Éveillard, Jean-Yves, Fellague, Djamila, Ferreira, Filipe, Gaggadis-Robin, Vassiliki, Galinier, Martin, Kasprzyk, Michel, Labaune, Yannick, Langlois, Juliette, Leveau, Philippe, Long, Luc, Marsac, Jean, Meissonnier, Jacques, Michel d’Annoville, Caroline, Mignon, Jean-Marc, Mongibeaux, Stéphanie, Montel, Sophie, Moreno, Paolo, Moureaud, Séverine, Pellé, Richard, Picard, Pascale, Robcis, Dominique, Robert, Renaud, Roger, Daniel, Rose, Hannelore, Rosso, Emmanuelle, Terrer, Danièle, Turcan, Robert, Vandenberghe, Yannick, Gaggadis-Robin, Vassiliki, and Picard, Pascale
- Subjects
analyse des matériaux ,marbre ,History & Archaeology ,traitement tridimensionnel ,AMD ,chapiteau ,portrait ,ARC015000 ,collection d'antiques ,Rhône R ,Hercule ,César ,bronzes ,sculpture - Abstract
Cet ouvrage réunit les résultats de deux manifestations complémentaires : d’une part, la table ronde intitulée « Rendre à César », organisée le mercredi 20 juin 2012, à Paris, au Musée du Louvre et, d’autre part, les « Rencontres autour de la sculpture romaine conservée en France » qui ont eu lieu du 18 au 20 octobre 2012 au Musée départemental Arles antique. La richesse des interventions lors de ces deux manifestations permet de restituer un ouvrage composé de trente-huit articles, répartis en trois parties et une conclusion. La première partie, en écho et en développement de la table ronde du Louvre, porte sur le portrait du « César du Rhône », aussi bien que sur « Le portrait romain en Gaule ». La deuxième partie publie cinq études autour des « nouvelles techniques d’investigations scientifiques » et présente l’analyse des matériaux des sculptures en pierre et en bronze, découvertes dans le Rhône à Arles, ainsi qu’une étude ethnoarchéologique sur les techniques de production du portrait. Enfin une troisième partie présente les « découvertes récentes et les nouvelles recherches », déclinées en seize études qui sont consacrées à des études de cas (Autun, Vaison-la-Romaine, Nîmes, Metz-Divodurum, Apt), ainsi qu’à des relectures novatrices de sculptures méconnues (Plouarzel, Langres, Avignonet-Lauragais, Vernègues, vallée de l’Ubaye, Besançon, Lyon). Robert Turcan signe la conclusion. Ainsi, « La sculpture romaine en Occident. Nouveaux regards » reflète la variété et l’intérêt des questionnements actuels dans ce domaine.
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- 2021
16. Un groupe de sculptures monumentales impériales réemployées dans du bâti du XVIIIe s. à Nîmes
- Author
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Pellé, Richard
- Subjects
analyse des matériaux ,History & Archaeology ,Sculpture ,Augustus ,traitement tridimensionnel ,Cuirass ,AMD ,portrait ,ARC015000 ,Hercule ,calcaire ,groupe ,marbre ,Oolitic ,Monumental ,Oolithique ,chapiteau ,Limestone ,collection d'antiques ,monumentale ,Togatus ,Rhône R ,cuirasse ,Group ,César ,bronzes - Abstract
En 2004, un diagnostic archéologique a été effectué Place du Chapitre à Nîmes, sur des dépendances du Palais Episcopal. Dans les fondations des écuries bâties vers 1760, de nombreux éléments de mobilier lapidaire et de sculptures ont été trouvés.Un groupe de sculptures a attiré notre attention. Il s’agit de 2 statues en ronde-bosse, étêtées, en calcaire oolithique et façonnées pour moitié, la face arrière étant seulement dégrossie. Sans savoir dans quel monument peut s’insérer ce groupe, il est intéressant de noter la similitude de facture qui atteste d’une main unique.Ces statues d’une dimension supérieure à la nature représentent des hommes, l’un en toge et l’autre en tenue militaire ; quelques fragments appartiennent aussi à une statue féminine en longue tunique.Si les deux personnages vêtus civilement n’apportent pas d’éléments d’identification mais quelques indices de datation, le troisième personnage porte une cuirasse sans cinctorium, le paludamentum jeté sur l’avant-bras droit et un emblème sur le plastron : le gorgoneion. Il pourrait s’agir d’une statue impériale, d’un officier de très haut rang ou de la représentation d’une divinité guerrière. In 2004, an archaeological investigation was made in the Place du Chapitre, Nimes, on outbuildings of the Episcopal Palace. Many stone architectural elements and sculptures were found in the foundations of stables that were built around 1760. A group of sculptures caught our attention : two headless statues, sculpted in the round from oolitic limestone, with the front shaped and the backside only roughly-hewn. Without knowing to which monument this group belongs, it is interesting to note the similarity of workmanship that demonstrates a single hand.These statues are larger than life-size with one in a toga and the other in military uniform. There are also some fragments belonging to a female figure in a long tunic. The two people dressed in civic clothing do not provide elements for identification, but do provide some clues for dating. The third character is wearing armor without a cinctorium, with the paludamentum thrown over the right forearm, and an emblem on the front plate : the gorgoneion. This could be an imperial statue, an officer of high rank, or the representation of a warrior deity.
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- 2021
17. Nîmes (30), Amphithéâtre romain de Nîmes, investigations et études pour la connaissance archéologique du monument : marché subséquent n° 2 : suivi archéologique des travaux de restauration : travée 53 : revers intérieur, travées 54 à 57 : élévations extérieures et revers intérieurs.: Rapport d'étude de bâti sur monument historique
- Author
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Pellé, Richard, Lefebvre, Caroline, Manniez, Yves, Figueiral, Isabel, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Institut des Sciences de l'Evolution de Montpellier (UMR ISEM), Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (Cirad)-École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université de Montpellier (UM)-Institut de recherche pour le développement [IRD] : UR226-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Inrap Midi-Méditerranée
- Subjects
Amphithéâtre ,[SHS.ARCHI]Humanities and Social Sciences/Architecture, space management ,Architecture romaine ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,édifice public ,Nîmes ,Antiquité romaine ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History - Abstract
Dans le prolongement des différentes phases de suivi des travaux de restauration qui ont concerné depuis 2009 la façade de l’édifice (travées 43 à 53) et une partie des gradins (travées 43 à 48), le programme de restauration sur l’amphithéâtre romain de Nîmes s’est poursuivi entre 2018 et 2019 sur la façade des travées 54 à 57. Les huit ou neuf rangs de gradins conservés dans cette section ont été aussi traités ainsi que les tranchées réalisées pour l’écoulement des eaux dans le promenoir. Lors de cette intervention s’est greffée de plus l’étude d’une partie intérieure de l’édifice dénommée « arrachement » correspondant à peu près au deuxième maenianum de la cavea. Dans cette section, les gradins ont été enlevés lors de l’installation de maisons médiévales et l’élévation des piliers internes a été mise à nu. Cette étude de l’intérieur se poursuivra sur les prochaines tranches de travaux. Le SIG, réalisé pour le MS1 en 2019, a été amendé avec cette tranche de travaux en incluant la nouvelle partie de l’arrachement. Il est toujours intégré dans une norme géographique référencé (Nivellement Général de la France). Sans revenir sur l’état sanitaire des blocs qui a déjà été bien traité précédemment, des observations ont été effectuées sur les blocs antiques, leurs mises en place, leurs dimensions ou leurs façonnages. De nombreuses traces ont pu être relevées sur les pierres, tant en façade, dans l’arrachement de la cavea que sur les gradins. Une expérimentation partielle a aussi pu être tentée en atelier sur le placement final d’un gradin standard. Le chantier de construction du monument est bien documenté, dès l’Antiquité, avec des réemplois indéniables et des marquages de blocs de plus en plus nombreux et variés qui restent encore incompréhensibles. Il ne semble pas toutefois qu’il s’agisse de marques de calepinage comme cela se retrouve sur d’autres monuments antiques dont le Pont du Gard. Certaines de ces marques ou inscriptions ont fait l’objet d’un traitement en Reflectance Transformation Imaging (RTI) afin d’en faciliter la lecture. L’enregistrement systématique des traces antiques de placement des spectateurs observées sur les gradins contribue à cerner leur position originelle. Le vécu du monument en tant qu’édifice de spectacle est attesté avec l’apport d’un aménagement sommital sur l’arase de la travée 55 mais aussi pendant la période médiévale et moderne. Du mobilier du haut Moyen Âge retrouvé dans une faille provoquée par le devers de la façade atteste que l’édifice était déjà occupé par une population plus ou moins importante et des reliquats d’enduits modernes sur la façade montre la présence de greniers ou lieux de stockage. Trois fragments de crampons en bois ont été prélevés et analysés. Tous sont en chêne caducifolié et les datations par AMS semblent montrer qu’il ne s’agit que de bois de réemploi. La mise en place de la canalisation dans le sol du promenoir et de tirants entre les piliers a permis de vérifier les dimensions des blocs traversants formant le plancher de la galerie et les sondages dans la travée 53 ont livré des charbons infiltrés dans le mortier antique qui ont pu être datés de la fin du XVe ou du début du XVIe siècle. Cette seconde étude qui prend place dans un accord cadre de 15 ans complète les informations recueillies lors des interventions précédentes et a fourni encore de nombreuses données nouvelles et particulièrement enrichissantes sur une petite partie de ce monument exceptionnel.
- Published
- 2021
18. Provence-Alpes-Côte d'Azur, Var, la Farlède. Centre pénitentiaire (Sas)
- Author
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Navarro, Thomas, Ben Chaba, Laurent, Sargiano, Jean-Philippe, Sivan, Olivier, Valente, Marina, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Centre Archéologique du Var, Inrap Midi-Méditerranée, Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), and Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
Viticulture ,Voirie ,Traces agraires ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History - Published
- 2021
19. Contacts et acculturations en Méditerranée occidentale
- Author
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Ambrosini, Laura, Asensio i Vilaró, David, Bardelli, Giacomo, Belfiore, Valentina, Benquet, Laurence, Bernard, Loup, Bianco, Catia, Boissinot, Philippe, Bouet, Alain, Bouffier, Sophie, Bourdajaud, Laura, Brun, Jean-Pierre, Burch, Josep, Calvaruso, Teresa Oda, Castanyer, Pere, Cavassa, Laëtitia, Cerchiai, Luca, Codina, Ferran, Compan, Émilie, Curé, Anne-Marie, Darasse, Coline Ruiz, Daveau, Isabelle, Deal, Carine, Dedet, Bernard, Dietler, Michael, Excoffon, Pierre, Fabregat, Raimon Graells, Gascó, Carmen Aranegui, Gassner, Verena, Giardino, Liliana, Hermary, Antoine, Hoz, Javier de, Isoardi, Delphine, Janin, Thierry, Joncheray, Claire, Leguilloux, Martine, Lubtchansky, Natacha, Malkin, Irad, Martin, Aurora, Marty, Frédéric, Meo, Francesco, Mercuri, Laurence, Moret, Pierre, Munos, Sébastien, Munzi, Priscilla, Nervi, Cristina, Ollivier, David, Pellé, Richard, Perez, Bérengère, Petitot, Hervé, Piccardi, Eliana, Plana-Mallart, Rosa, Poccetti, Paolo, Pons i Brun, Enriqueta, Pontrandolfo, A., Pouzadoux, Claude, Prado, Gabriel de, Prosdocimi, Aldo L., Puig Griessenberger, Anna Maria, Py, Michel, Rivalan, André, Rouillard, Pierre, Roure, Réjane, Sagrera, Jordi, Salle, Valérie, Sanchez, Corinne, Sanmartí, Joan, Santoriello, A., Santos, Marta, Sarrazanas, Clément, Schwaller, Martine, Serieys, Maeva, Spatafora, Francesca, Tremoleda, Joaquim, Tréziny, Henri, Ugolini, Daniela, Verdin, Florence, Vidal, Laurent, and Roure, Réjane
- Subjects
Étrusques ,épigraphie ,Etruscans ,Greeks ,ceramics ,HBLA ,Grecs ,identité ,Archaeology ,HIS002010 ,HIS002020 ,epigraphy ,acculturation ,céramique ,identity - Abstract
La question des contacts entre les différents peuples qui bordent les rives de la Méditerranée nord occidentale est l’un des sujets phares de la recherche archéologique de ces trente dernières années. Que l’on parle d’époque archaïque et classique ou de Protohistoire et d’âge du Fer, les échanges et les processus d’acculturation de ces peuples qui entrèrent alors en contact les uns avec les autres : Grecs, Celtes, Phéniciens, Ibères, Ligures, Étrusques, ont retenu l’attention des chercheurs travaillant sur l’expansion grecque dans ces régions, sur les trafics commerciaux, sur les échanges culturels. L’œuvre de Michel Bats (Directeur de recherche honoraire du CNRS) traverse toutes ces thématiques : la présence des Phocéens et des Étrusques dans le bassin occidental de la Méditerranée, l’acculturation et les identités ethno-culturelles, les recherches sur la céramique et ses usages dans une perspective anthropologique, l’appropriation de l’écriture par les sociétés protohistoriques. Ses collègues et amis, en organisant ce colloque et en participant à ces actes, entendent lui témoigner leur amitié et leur dette intellectuelle. Ce volume réunit des articles des meilleurs spécialistes, actuels de la question - des chercheurs de toute la Méditerranée - autour des quatre grands thèmes que nous venons d’évoquer afin tout à la fois de dresser un bilan et de définir de nouvelles perspectives. Cet ouvrage présente donc aussi bien des synthèses - sur la présence grecque en Espagne, sur l’origine de l’écriture, sur les pratiques funéraires, sur les identités culturelles et ethniques - que des découvertes récentes concernant la thématique des contacts et de l’acculturation en Méditerranée nord occidentale : l’agglomération du Premier âge du Fer de La Cougourlude (Lattes, Hérault) fouillée durant l’été 2010 ; le sanctuaire hellénistique de Cumes et les fouilles récentes de Fratte en Italie ; les ateliers de potiers de Rosas en Espagne ; les dernières découvertes d’Olbia de Provence.
- Published
- 2020
20. Being born and dying in Nîmes during Antiquity. The evolution of a funerary space dedicated to the burial of infants and foetuses (Montaury Hill, Nîmes, Gard)
- Author
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Granier, Gaëlle, Pellé, Richard, Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Aix Marseille Université (AMU), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), and Granier, Gaëlle
- Subjects
[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.ANTHRO-BIO]Humanities and Social Sciences/Biological anthropology ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,[SHS.ANTHRO-BIO] Humanities and Social Sciences/Biological anthropology ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
International audience
- Published
- 2020
21. Sanctuaire et atelier de potier, IIe s. av. J.-C. – IVe s. (Hérault, Magalas, Les Terrasses de Montfo): Rapport de fouille archéologique 2016
- Author
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Ginouvez, Olivier, Rascalou, Pierre, Raux, Stéphanie, Favennec, Benoît, Henry, Éric, Bel, Valérie, Feugère, Michel, Figueiral, Isabel, Forest, Vianney, Jorda, Christophe, Pellé, Richard, Carrato, Charlotte, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Service archéologique de Toulouse Métropole, Toulouse Métropole, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Archéologie et Archéométrie (ArAr), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM), and Inrap
- Subjects
âge du Fer ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Hérault ,Haut-Empire romain ,Montfo ,ville ,oppidum ,Bas-Empire romain ,temple ,amphore - Abstract
National audience; Aujourd’hui couverte par un lotissement, la parcelle D 253 de la commune de Magalas a été occupée entre la fin du IIe siècle av. n. è. et le milieu du IVe siècle, aux abords immédiats d’un oppidum (VIe-Ier siècle av. n. è.) comptant parmi les plus importants de la zone nord-biterroise. Le site abrite un sanctuaire à partir de la fin du IIe siècle av. n. è. Durant la période augustéenne, jusque dans le courant du IIe siècle, les aménagements n’ont de cesse de faire l’objet de modifications et d’adjonctions architecturales, autant en remaniements du bâti proprement cultuel (péribole, temple, portique) que sur les aménagements profanes installés à son contact à partir du changement d’ère et voués à l’hébergement des pèlerins. Le devenir du sanctuaire nous échappe à partir du IIIe s. Les lieux sont fréquentés jusqu’au milieu du IVe siècle, mais il demeure impossible d’attribuer une date, même approximative, à l’abandon du lieu de culte. Les seuls indices disponibles concernent les deux établissements connexes ainsi qu’un atelier de potier qui vient s’installer à la lisière est du site et fonctionne durant les année 325-350.
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- 2019
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22. Nîmes (30), Amphithéâtre romain de Nîmes, investigations et études pour la connaissance archéologique du monument : marché subséquent n°1: suivi archéologique des travaux de restauration des travées 43 à 48 (rapport de fouille)
- Author
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Pellé, Richard, Lefebvre, Caroline, Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Institut National de Recherches Archéologiques Préventives
- Subjects
Amphithéâtre ,Restauration ,[SHS.ARCHI]Humanities and Social Sciences/Architecture, space management ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Nîmes ,Architecture ,Antiquité ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,Empire Romain - Abstract
Faisant suite à la tranche expérimentale de travaux de restauration et à l’étude architecturale et archéologique de l’édifice réalisées en 2009-2010 sur la travée 49, et aux deux tranches de travaux sur les travées 50-51 et 52-53, le programme de restauration de l’amphithéâtre romain de Nîmes s’est poursuivi entre 2017 et 2018 sur les travées 43 à 48 en incluant l’ordre droit de la travée 49 qui n’avait pas été traité dans la tranche expérimentale, ainsi que destravaux dans le promenoir et les 8 derniers rangs de gradins de la cavea. Un SIG réalisé antérieurement au chantier de restauration par la maîtrise d’œuvre a servi de base pour l’enregistrement de l’ensemble de notre intervention. Il a cependant été révisé, complété et intégré dans une norme géographique référencé(Nivellement Général de la France).Sans revenir sur l’état sanitaire des blocs qui avait déjà été bien traité par l’entreprise Hadès, des observations ont été effectuées sur les blocs antiques, leurs mises en place, leurs dimensions ou leurs façonnages. De nombreuses traces ont pu être relevées sur les pierres, tant en façade que dans des parties de l’arrachement de la cavea (ou des pièces normalement aveugles) ou encore sur les gradins.Le chantier de construction du monument est bien documenté, dès l’Antiquité, avec des réemplois indéniables, un arrêt temporaire très manifeste au sein du grand axe, des marques de calepinage énigmatiques qui sont encore à l’étude. Un enregistrement systématique des traces observées sur les gradins permet d’appréhender le mode de placement des spectateurs qui n’avait été que survolé par les auteurs précédents. Le vécu du monument est aussi attesté pendant son fonctionnement en tant qu’édifice de spectacle par des graffiti sur les gradins qui se multiplient jusqu’aux périodes moderne et contemporaine, mais également par la présence de mortaises pour planchers dans les arcs du rez-de-chaussée et d’encastrements de poutres reconnus en façade ou sur les gradins. Des systèmes d’accroche d’ornementation semblent se confirmer dans plusieurs travées ou au droit de tous les ordres au sommet de l’attique. Neuf crampons en bois ont été prélevés dans une seule travée, la 47, au-dessus de l’arc du rez-de-chaussée, particulièrement altéré et non restauré. Tous sont en chêne caducifolié et les datations par AMS ou dendrochonologiques semblent montrer qu’il ne s’agit que de bois de réemploi.Enfin, la restauration avec l’enlèvement des mortiers de ciment du milieu du xxe siècle a mis en valeur un système particulier au niveau de la travée 45, le grand axe, qui comporte un double creusement de mât, avec encore en place le reliquat du cerclage métallique de la fixation d’un des bois.
- Published
- 2019
23. Amphithéâtre romain de Nîmes. Investigations et études pour la connaissance du monument. Marché subséquent n° 1 : suivi archéologique des travaux de restauration de travées 43 à 48
- Author
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Pellé, Richard, Lefebvre, Caroline, Institut national de recherches archéologiques préventives, centre archéologique de Nîmes (Inrap, Nîmes), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Lumière - Lyon 2 (UL2), and Institut National de Recherches Archéologiques Préventives
- Subjects
Restauration ,Amphithéâtre ,[SHS.ARCHI]Humanities and Social Sciences/Architecture, space management ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Nîmes ,Architecture ,[SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history ,Antiquité ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,Empire Romain - Published
- 2019
24. Naissance et mort à Nîmes dans l’Antiquité. Un espace funéraire dédié au pied de l’enceinte romaine
- Author
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Granier, Gaëlle, Pellé, Richard, Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), and Granier, Gaëlle
- Subjects
[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,rempart ,pratiques funéraires ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.ANTHRO-BIO]Humanities and Social Sciences/Biological anthropology ,espace funéraire ,haut-empire ,ensemble funéraire ,[SHS.ANTHRO-BIO] Humanities and Social Sciences/Biological anthropology ,[SHS]Humanities and Social Sciences ,[SHS.HIST] Humanities and Social Sciences/History ,nîmes ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,nécropole ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,france - Abstract
International audience; Le site de Montaury, à Nîmes se situe dans l’antiquité à proximité de la porte occidentale de l’enceinte augustéenne. Le rempart, conservé sur plusieurs centaines de mètres dans cette zone, et un espace funéraire se développant à ses pieds ont fait l’objet d’une recherche pluriannuelle entre 2014 et 2019. L’occupation funéraire, fouillée entre 2017 et 2019, a livré plus de 60 sépultures dans un espace réduit de 100 m2, qui s’installent depuis le changement d’ère jusqu’au début du IIIe s. Si les premières sépultures, mises en place conjointement au développement de la construction du rempart, accueillent une population non sélectionnée, très vite dans le courant du Ier s. cette zone devient un espace privilégié, voire réservé, pour l’inhumation des très jeunes enfants. Les pratiques funéraires y sont très spécifiques : contrairement aux préceptes prônés par les textes anciens, un grand soin est apporté à ces sépultures. Elles montrent une très grande variabilité dans leurs aménagements, qui s’avèrent complexes. La population qu’elles accueillent est fortement sélectionnée : des tombes de fœtus, parfois très jeunes (entre 5 et 6 mois de gestation) partagent l’espace funéraire avec celles d’enfants tous décédés avant 6 mois de vie révolus. Ces structures s’accompagnent de 4 tombes de chiens. Il s’agit dans cette présentation de comprendre les enjeux sociétaux sous-tendant la mise en place de ces tombes, consacrées à des enfants à peine ou pas nés, mais aussi de mieux connaitre le paysage péri-urbain de la ville, à travers ses espaces funéraires et ce qu’ils disent de l’organisation de la société à l’époque romaine.
- Published
- 2019
25. Quelques découvertes monétaires récentes trouvées en contexte archéologique
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Pellé, Richard, Blet-Lemarquand, Maryse, IRAMAT - Centre Ernest Babelon (IRAMAT-CEB), Institut de Recherches sur les Archéomatériaux (IRAMAT), Université d'Orléans (UO)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM)-Université d'Orléans (UO)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Montaigne-Université de Technologie de Belfort-Montbeliard (UTBM), and Université d'Orléans, SCD
- Subjects
[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Archéologie ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Numismatique ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS - Abstract
International audience
- Published
- 2019
26. Trinquetaille : le secteur de la gare Maritime durant l’Antiquité tardive
- Author
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Mellinand, Philippe, Lang-Desvignes, Susanne, Figueiral, Isabel, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), David Djaoui, Marc Heijmans, and Mellinand, Philippe
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[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS - Abstract
International audience
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- 2019
27. Le mausolée turriforme d’une villa près de Carcassonne/Carcasso (Aude)
- Author
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Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives, centre archéologique de Nîmes (Inrap, Nîmes), and Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
Roman Antiquity ,grand appareil ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Carcassonne ,calcaire lacustre ,Département de l'Aude ,underground chamber ,ashlar masonry ,Haut-Empire romain ,Occitanie ,Antiquité romaine ,sandstone ,lacustrine limestone ,chambre souterraine ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,grès ,Early Roman Empire - Abstract
International audience; In the last decades of the 1st c. BC, around the time when Carcassonne acquired the title of city under Latin law, Montredon hill, located near the civitas and the via Aquitania, and occupied since the Neolithic, was completely transformed by the creation of a large rural villa-type area. The design of the residential part, pars urbana, follows a classic plan reminiscent of the major villae of Lazio. It is centred on the atrium and its colonnade peristyle, with a southern facade opening towards the south on a vast space surrounded by walls, interpreted as a "private park". In this "park", the monumental tomb of one of the first owners of the villa, if not the founder, was erected. This mausoleum is in all respects remarkable. Owing to its chronology, it constitutes a category of monument with an underground funeral chamber, which seems to be rare in Gaul or in the western part of the Empire and remains exceptional for this important time of the change of era.; Dans les dernières décennies du Ier s. av. J.-C., à peu près au moment où Carcassonne accède au titre de cité de droit latin, la colline de Montredon située à proximité de la ville et de la via Aquitania, déjà occupée depuis le Néolithique, est totalement transformée par la création d’un grand domaine rural, de type villa. La partie résidentielle, la pars urbana, est conçue selon un plan classique qui rappelle celui des grandes villæ du Latium. Il est centré sur l’atrium et son péristyle à colonnade, avec une façade méridionale qui ouvre au sud sur un vaste espace ceint de murs, interprété comme un « parc privé ». Dans ce « parc » est érigé le tombeau monumental d’un des premiers propriétaires de la villa, si ce n’est de son fondateur. Ce mausolée est en tous points remarquable. Par sa chronologie, il intègre une catégorie de monument avec chambre funéraire souterraine qui semble peu diffusée en Gaule ou dans la partie occidentale de l’Empire et demeure exceptionnelle à cette haute date du changement d’ère.
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- 2019
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28. L'enceinte romaine de la colline de Montaury à Nîmes, V
- Author
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Pellé, Richard, Granier, Gaëlle, Lefebvre, Caroline, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and SRA Occitanie
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funéraire ,pratiques funéraires ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,enceinte romaine ,Haut-Empire ,[SHS.ANTHRO-BIO]Humanities and Social Sciences/Biological anthropology ,période romaine ,nimes ,nécropole ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,france ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Published
- 2018
29. L'enceinte romaine de la colline de Montaury à Nîmes, V.: Rapport annuel d'opération de fouille archéologique programmée
- Author
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Pellé, Richard, Granier, Gaëlle, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Anthropologie bio-culturelle, Droit, Ethique et Santé (ADES), Aix Marseille Université (AMU)-EFS ALPES MEDITERRANEE-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and SRA Occitanie
- Subjects
funéraire ,pratiques funéraires ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,enceinte romaine ,Haut-Empire ,[SHS.ANTHRO-BIO]Humanities and Social Sciences/Biological anthropology ,période romaine ,nimes ,nécropole ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,france ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Published
- 2018
30. Deux ensembles funéraires d'époque romaine. Avenue Jean-Jaures à Nimes (Gard)
- Author
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Bel, Valérie, Barberan, Sébastien, Christol, Michel, Conterio, Mélanie, Figueiral, Isabel, Forest, Vianney, Gafa, Raffaella, Manniez, Yves, Rouquet, Jérôme, Amandry, Michel, Chevillot, Pascale, Fabre, Véronique, Ferroukhi, Mahfoud, Guerre, Josselyne, Hervé, Marie-Laure, Lempereur, Olivier, Pellé, Richard, Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre Gustave Glotz - Recherches sur les mondes hellénistique et romain (CGGRMHR), Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris-Sorbonne (UP4)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Bibliothèque nationale de France, Département des Monnaies, médailles et antiques (BNF_MMA), Bibliothèque nationale de France (BnF), Institut national de recherches archéologiques préventives, centre archéologique de Nîmes (Inrap, Nîmes), and Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Ministère de la Culture (MC)
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[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory - Abstract
International audience; Cet ouvrage tente de caractériser un quartier funéraire périurbain du Haut-Empire à Nîmes à travers l'étude conjointe de deux ensembles mis au jour dans le cadre d'opérations d'archéologie préventive en 1996 et en 2003. Ces espaces funéraires sont implantés le long d'une voie menant à la porte dite "du Cadereau", au sud-est de l'agglomération antique. L'analyse topographique met en évidence un développement original sous forme d'un lotissement en grandes parcelles allongées, subdivisées en concessions au recrutement familial et desservies par des chemins secondaires. Les deux ensembles, principalement datés entre le milieu du Ier s. et la fin du IIe s., présentent d'évidentes similitudes dans la gestion de l'espace, la place accordée aux tombes de très jeunes enfants, les modes de sépultures ou les pratiques de dépôts de mobilier. Ces caractéristiques communes ne s'observent pas toujours dans les autres nécropoles nîmoises, ce qui fait penser qu'on a affaire à une population homogène, peut-être issue de quartiers urbains situés à proximité. Les données disponibles témoignent de l'adoption avancée des pratiques funéraires romaines et de l'appartenance des défunts à un niveau intermédiaire de la société nîmoise. Enfin, l'étude détaillée et pluridisciplinaire des cinquante-sept structures funéraires mises au jour et des dépôts qui y sont associés, constitue un nouveau jalon pour la connaissance des pratiques funéraires en Gaule narbonnaise.
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- 2017
31. Le fortin de Girolata. Une tour isolée devenue fortin. Fouille et étude de bâti. : Corse, Corse-du-Sud (2A), Osani, Girolata: Rapport de fouille
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Huser, Astrid, Ben Chaba, Laurent, Abel, Véronique, Cibecchini, Franca, Fabre, Véronique, Graziani, Antoine-Marie, Manniez, Yves, Michel, Denis, Pellé, Richard, Sivan, Olivier, SEGUIN, Maxime, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Lieux, Identités, eSpaces, Activités (LISA), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Pascal Paoli (UPP), Inrap, Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines [Marseille] (DRASSM), Ministère de la Culture (MC), and Université Pascal Paoli (UPP)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
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Sépulture ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Edifice militaire - Abstract
Dans le cadre du projet de restauration du fortin de Girolata et faisant suite au diagnostic réalisé en 2013, une fouille archéologique et étude de bâti portées sur le fortin archéologique fait ressortir l’échelonnement et la complexité de l’ouvrage abouti, ajustement de séquences différentes et de plans qui ont dû varier en fonction des évènements, notamment guerriers. On passe ainsi du concept d’une tour génoise isolée à celui de fortin en accédant dès le départ à une solution originale de défense rapprochée à partir d’un terre-plein bastionné, directement broché à la tour et officiant comme terrasse avec parapet, apparentant l'ensemble à un fort. Caractère renforcé par l’adjonction d’un périmètre défensif à partir d’une première enceinte barrant l’accès à l’éperon du promontoire doit être immédiat, servant vraisemblablement à défendre l’accès initial à la tour, la face sud de son terre-plein pouvant recevoir une porte avec éléments de défense complétant le parapet. S'ensuit la transformation en une deuxième tour accolée et distributive. L’organisation d’une véritable ligne de fortification à l’orée du XVIIe siècle est secondaire. Celle-ci, dégageant une plate-forme protégée avec barbacane sur l’accès et terminée par deux bastions sur la zone la plus sensible, achève la nouvelle conception militaire du fortin sur le modèle d’une petite citadelle.En ce milieu de XVIe siècle, qui voit se dresser sur son splendide promontoire la tour de Girolata, l’accès aux ressources est bien meilleur même si une panne de pierres à chaux peut arrêter un chantier, le maître d’ouvrage (St-Georges) est puissant mais délègue volontiers au local (privatisation) quand il n’est plus directement intéressé. La protection de la Corse s’avère nécessaire car elle occupe une position stratégique dans le nouvel échiquier méditerranéen et l’élaboration d’un cordon de tours ceinturant le littoral est amorcée dès les années 1530 avec plus ou moins de succès. Mais leur entretien posera d’éternels soucis, conduisant à leur ruine. Les techniques alors mises en oeuvre viennent d’Italie et sont novatrices (ravelin, terre-plein bastionné, bastion), elles seront utilisés avec brio par un Vauban à la fin du XVIIe siècle.
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- 2017
32. Le mobilier céramique de la période tardo-républicaine et du début du règne d’Auguste dans les fossés bordant la voie Domitienne sur le site de Roux/Moulinas (Castries et Saint-Brès, Hérault). SFECAG, Actes du Congrès de Narbonne, 2017, p. 385-404
- Author
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Barberan, Sébastien, Pascal, Yoann, Pomarèdes, Hervé, Chardenon, Nathalie, Gafa, Raffaella, Pellé, Richard, Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Ministère de la Culture (MC), Institut National de Recherche et d'Analyse Physico-Chimique (INRAP), and Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC)
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[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory - Abstract
International audience; Ces deux fossés bordiers de la voie Domitienne fouillés sur le site de Roux/Moulinas ont livré près de 4 500 tessons qui correspondraient à des déchets d’origine domestique datés de la période tardo-républicaine, voire du tout début du règne d’Auguste. Leur étude a permis d’appréhender certains caractères d’une occupation dont la nature pose question, compte tenu de la rareté des vestiges contemporains. Une attention particulière a également été accordée aux céramiques culinaires locales. On se situe en effet à une période charnière pour ces types de productions, autour et peu après le milieu du Ier s. av. J.-C., qui correspond dans ce secteur du Languedoc oriental au déclin de la céramique non tournée et au développement concomitant des céramiques à pâte sableuse héraultaises tournées.
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- 2017
33. Une inscription de gladiateurs en remploi dans une tombe de l’Antiquité tardive à Nîmes (12, rue de Saint-Gilles), et l’épigraphie de la gladiature nîmoise
- Author
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Bovagne, Marilyne, Christol, Michel, Grimaud, Julie, and Pellé, Richard
- Subjects
Haut-Empire ,laniste ,myrmillon ,thrèce ,remploi d’inscription ,stèle funéraire en calcaire ,Nîmes ,sépultures ,murmillo ,Antiquity ,burials ,limestone funeral stele ,reused inscription ,thraex ,lanista/ negotiator - Abstract
An excavation conducted in 2014, at Nîmes, rue de Saint-Gilles, southern to actual Porte de France, brought to light the neighbouring of two antique roads, lying with several settlements including twenty nine burials dating from Second Iron Age to High Middle Age. Between architectural and carving stones reused in the building of the IVth-VIIth century’s burials, an antique funerary stele mentions the funerals of a gladiator. This stele comes and fleshes out the nîmoise collection of now eighteen funerary inscriptions on this topic. This is also an opportunity to take into account the whole corpus throuhout an new advanced examination., Une fouille archéologique réalisée en 2014, à Nîmes, rue de Saint-Gilles, au Sud de l’actuelle Porte de France, a révélé les abords de la jonction de deux axes antiques, ainsi que plusieurs aménagements comprenant vingt-neuf sépultures s’échelonnant entre le second Âge du fer et le haut Moyen Âge. Parmi les éléments lapidaires remployés dans les architectures des tombes du IVe au VIIe siècle, une stèle funéraire antique évoque les funérailles d’un gladiateur et vient étoffer une collection nîmoise riche maintenant de dix-huit inscriptions funéraires sur ce thème. Elle est l’occasion de reprendre l’ensemble du corpus et de le soumettre à un réexamen approfondi., Bovagne Marilyne,Christol Michel,Grimaud Julie,Pellé Richard. Une inscription de gladiateurs en remploi dans une tombe de l’Antiquité tardive à Nîmes (12, rue de Saint-Gilles), et l’épigraphie de la gladiature nîmoise. In: Revue archéologique de Narbonnaise, tome 50, 2017. pp. 319-351.
- Published
- 2017
34. Un autel au masque découvert sur la commune de Cavillargues, au lieu dit Gaujargues
- Author
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Petitot, Hervé, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), and PETITOT, Hervé
- Subjects
[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory - Published
- 2016
35. 7 rue Dorée, Hôtel d'Albenas : l'évolution de l'hôtel d'Albenas du milieu du Moyen Âge à la fin de l'époque moderne : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes : rapport de diagnostic : [ étude de bâti ]
- Author
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Rochette, Marie, Caillat, Gérard, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société française de numismatique (SFN), and Inrap Midi Méditerranée
- Subjects
architecture publique ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,ép médiévale ,maison ,Temps Modernes ,Bas Moyen Age ,ép contemporaine ,architecture domestique ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
Les sondages réalisés au cours de cette opération de diagnostic archéologique sont de petites fenêtres d’analyse permettant de mettre en évidence l’origine médiévale, l’évolution et la complexité des constructions, elles donnent aussi une idée du développement de la ville dans ce quartier avant les travaux à l’époque moderne. L’ensemble de ces sondages offre une vision partielle mais déjà très enrichissante de la complexité du bâti, de son évolution de la fin du Moyen Âge à l’époque moderne, et plus largement de l’évolution de la trame urbaine de l'écusson nîmois entre les XIVe et XVIIe siècles, puisque l’emprise est progressivement lotie abandonnant les espaces ouverts (rues ou jardins).Trois états ont été distingués. Le premier correspond à un pan de mur au nord-est ainsi qu’à un bâtiment à l’est de la parcelle. Leur mise en œuvre peut dater du XIVe siècle au regard de la qualité de l’appareil. Le bâtiment central s’élève sur au moins un étage et s’ouvre à l’ouest sur un espace ouvert (rue, jardin ou cour). Le deuxième état complète ce plan puisqu’il concerne l’ajout d’un bâtiment au sud donnant sur la rue et traçant un bâti en lanière. A cet état, est rattaché le petit bâtiment (tour ?) présent au nord-ouest du jardin. Il pourrait cependant être plus ancien et appartenir à l’état 1. Le troisième état attribué au XVIe siècle met en évidence un lotissement rapide de l’ensemble de la parcelle, sans doute à une époque où l’habitat se densifie dans le quartier, avant la construction de l’hôtel moderne du XVIIe siècle.
- Published
- 2015
36. The megalithic collective burial of Cabrials (Béziers, Hérault). A very small below-ground gallery grave dating from the beginning of the Final Neolithichttps://pm.revues.org/699
- Author
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Tchérémissinoff, Yaramila, Pellé, Richard, Remicourt, Maxime, Aurore, Schmitt, Sendra, Benoît, Errera, Michel G.L., Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe-Afrique (LAMPEA), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Aix-Marseille Université - Faculté de médecine (AMU MED), Aix Marseille Université (AMU), Musée royal de l'Afrique centrale, Maxence Bailly, École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Tcheremissinoff, Yaramila
- Subjects
Symbolism ,South of France ,Néolithique final ,[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Megalithism ,Lithic artifacts ,symbolisme ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Hérault ,Biological anthropology ,anthropologie biologique ,Béziers ,lithique ,Collective burial ,Final Neolithic ,mégalithisme ,Pottery production ,Sud de la France ,sépulture collective ,Cabrials ,céramique ,Stelae ,stèles - Abstract
The very small underground gallery grave of Cabrials is a very atypical monument, whose execution is the “fulfilment” of a form of minimalism, but which scrupulously follows common funerary practices in the broad megalithic sphere of Western France.This monument, although of very small size, possesses a true elongate chamber with a width-to-length ratio of 1/3, as if it represented a downscaled version of the large gallery graves typical of the northern or even southern regions in France. Moreover, the plan appears to be independent of any technical design concerns.The chamber is entirely below ground, forming a configuration that is very rarely observed throughout the southern regions in France. In the case of Cabrials, the execution of the work is possibly related to constraints imposed by the shape of the slabs, since their median enlargement makes it very complicated to carry out jointing and stabilization.As has been shown, these slabs mostly result from re-use, while outcrops of suitable limestones are located not very far away. In three verifiable cases, the stelae are sublozenge- shaped or trapezoidal, being slightly asymmetrical, while three other slabsexhibit apical rostrums picked out by rough-hewn shoulders. All these types or characteristics are known locally at the beginning of the Final Neolithic.Although these re-uses could be considered initially as a non-functional option related to a choice of strong symbolic value, this hypothesis is not supported by the divergent orientations of the rostrums in the chamber.Around the area of the door, re-used elements also seem to dominate, even if the origin of the pillars remains problematic. On the other hand, the two indented slabs have clearly been re-used and, moreover, were taken from two different dolmens, since the indentations are very asymmetric. Their position in the monument does not comply with their usual localization, while their repositioning, both in terms of symmetry as well as emplacement, is evocative of their usual assigned place.This search for symmetry is moreover expressed in the whole set of orthostats, showing morphologies that “interact” between the two longitudinal walls. Consequently, and despite the almost systematic recourse to re-used elements, the concern to build a wellorganized structure can be seen everywhere in the arrangement of the slabs and, even if the symbolic aspect is not determinant, it could to some extent restrict their emplacement.Re-use was also preferred for the grave goods. All the objects deposited in this tomb are derived from the domestic sphere. The goods offered were all of little value and show signs of wear, and their small number would not have represented a severe drain on usual domestic resources. Nevertheless, all the common types of items of contemporary collective burial goods are found here in varied proportions, but only one example of each item is represented. Thus, we might go so far as to consider that, after all, the set of artefacts corresponds to a single standardized offering. It is as if parsimony had firmly taken precedence, but in strict respect of the symbolic practices.The concern to respect funerary practices covering a very large area of understanding is expressed in the whole layout of the burial space.Thus, the elongated plan of the tomb is designed to separate, within a very small chamber, two main technical spaces which support the practice of double burial by using a differentiated subdivision of the corpses and bones. In the large monuments of the southern French domain, the area around the door is dedicated to a collective deposit (in this case, the large vase) and an axe-shaped stela is incorporated into the chevetjambstone, reflecting the deposits of axes found elsewhere in the southern regions or the engravings in north-western France. In this way, the male/female dualism of the collective and founder deposits of the Atlantic domain is finally expressed. From the dual perspective of the treatment of Death and the concern for perpetuation of the social fabric, the respect of funerary practices is normal for the period considered. The individual choices remain anecdotal or marginal (materials, symbolic substitutes, particular objects within fixed categories, etc.).At Cabrials, the constantly expressed underlying economy of means evokes rather more the burying community. The small size of the chamber corresponds to the small number of dead and a relatively restricted use over time (undoubtedly also shortened by the general destabilization of the structure). These elements reflect a community of small size or a sub-group of a wider community. The selection of the individuals to be buried clearly depends more on real rather than alleged kinship. The rather modest character of the burial and layout also argues in favour of a very open recruitment within a very small community or, in other words, a non-elitist horizontal recruitment. The strong representation of young children, which is very unusual in this proportion for collective burials, strengthens the hypothesis of a family recruitment.The economy of means employed for the burial also reflects the economic fragility of this human group, representing a parsimony which ultimately affects only the material aspects and does not deplete the semantic content of the tomb.Whether on a regional scale or on the much broader scale of the North-western domain, it is clear that concrete elements of symbolic practices are included, incorporated and reinterpreted within this very small gallery grave at Cabrials, being applied at all levels, not just architectural but material and organizational as well.Traduction M.S.N. Carpenter - mcarpenter@infonie.fr, La structure fouillée en novembre 2007 au lieu-dit « Cabrials » est un petit monument de la fin du Néolithique. Il a été installé dans une excavation oblongue d’environ 3 m par 1,50 m et se compose de 9 orthostates, tous retouchés, soigneusement ajustés et bloqués par de plus petites pierres. Tous les orthostates des parois sont des stèles frustes ou des éléments d’architecture remployés. Les dalles de couvertures ont été arrachées par les labours. Une seule a été retrouvée à proximité. Elle présente la même taille et forme que les autres. Par contre, il ne subsiste aucun indice relatif à une plausible signalisation.La chambre présente un plan rectangulaire de 1,50 m par 0,70 m et une hauteur d’environ 0,90 m. Son grand axe est orienté nord-ouest/sud-est. On entrait dans la chambre par le biais d’une fosse accolée à son petit côté nord-ouest, qui correspond à un couloir embryonnaire court ou, encore, au débouché d’un couloir en partie aérien. Cet accès et la chambre est séparés par une dalle amovible, appuyée sur deux piliers. Cette configuration, chambre longue unique, enterrée, à laquelle on accède par un couloir frontal également excavé, se rapproche typologiquement d’une allée sépulcrale enterrée. Il s’agit en l’occurrence d’un très petit monument, mais son caractère mégalithique est incontestable, de même que son fonctionnement collectif. Cette tombe concerne, en effet, 19 individus au minimum, dont les inhumations ont été échelonnées dans le temps. Les dépôts ont été remaniés de manière importante en au moins deux phases principales. La condamnation de la sépulture pose problème, car il s’agit d’une procédure réalisée longtemps après le dernier dépôt. Les jeunes immatures sont sur-représentés, ce qui est surprenant pour ce type de sépulture. Par ailleurs, la durée d’utilisation semble courte, ce que suggère aussi la forte cohérence typologique du mobilier, dont toutes les composantes se rapportent au Néolithique final 1. Les datations 14C évoquent de manière concordante une fréquentation située autour de – 3300 BC. Le mobilier se compose d’un grand vase de stockage issu de la sphère domestique, de quelques outils lithiques et de différents éléments dont la distribution est relativement conforme à celle observée pour de plus grandes sépultures collectives, notamment dans le nord de la France.Enfin, la chronologie de ce monument un peu antérieure au plein développement des sépultures collectives mégalithiques en Languedoc, sa taille modeste et son fonctionnement particulier évoquent des traits intermédiaires entre des petits coffres lithiques du Néolithique moyen et de plus grandes sépultures, plus longuement utilisées, du Néolithique final.
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- 2014
37. Zac du Forum des Carmes 5 : Le faubourg des Carmes à Nîmes, de l’Antiquité au Moyen Âge
- Author
-
Maufras, Odile, Barberan, Sébastien, Bel, Valérie, Donat, RIchard, Piskorz, Michel, Rochette, Marie, Bouchette, Anne, Bovagne, Marilyne, Chardenon, Nathalie, Chevillot, Pascale, Convertini, Fabien, delage, richard, Gafa, Raffaella, Manniez, Yves, Pellé, Richard, Raux, Stéphanie, Rodet-Belarbi, Isabelle, Schwindenhammer, Isabelle, Thomas, Benjamin, Van Belle, Amandine, Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Ministère de la Culture (MC), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe-Afrique (LAMPEA), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Musée archéologique de Nîmes, Ville de Nîmes, Centre d'Études Préhistoire, Antiquité, Moyen-Age (CEPAM), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société d'Aménagement des Territoires de Nîmes et son agglomération (Parc Georges Besse, Arche Bötti, 115 allée Norbert Wiener, 30 000 Nîmes, Inrap, SRA, Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), and Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS)
- Subjects
céramologie ,Moyen Âge ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,archéologie ,faubourg ,Antiquité ,archéozoologie ,artisanat ,peste ,Nîmes ,ordre mendiant ,couvent ,nécropole ,anthropobiologie - Abstract
En 2011, l'opération archéologique menée sur la Zac du Forum des Carmes à Nîmes (Gard) a révélé les vestiges denses de l'occupation antique et médiévale aux abords de la ville. Les données acquises attestent la présence qu'un important chantier de matériaux fera disparaître à la fin du IV e ou au début du V e s. Après un long hiatus, le couvent des Carmes est établi sur le site à la fin du XIII e s. Il accueille notamment un vaste cimetière. Le site, à quelques 800 m de l'oppidum gaulois, est rural et cultivé au II e s. av. n. è. Il est alors traversé par deux voies, la Domitienne au nord-qui surmonte les fossés d'un parcellaire antérieur et relie Beaucaire à Nîmes-et une autre route au sud qui semble éviter l'oppidum et le contourner. Cette dernière est bordée par un ensemble funéraire regroupant des tombes en faible nombre mais à mobilier précieux. Au début du I er s., une autre occupation funéraire voit le jour le long de la voie Domitienne. Elle est organisée en enclos qui reçoivent des mausolées dont la construction s'étage dans le temps. Des tombes plus simples occupent le fond des parcelles funéraires ; ce sont principalement des dépôts secondaires de crémation. Entre 70 et 90 on assiste à l'abandon d'un premier mausolée mais les élections de sépultures se poursuivent, en moindre nombre et surtout en inhumation jusqu'à la fin du II e s. Les enclos funéraires sont mitoyennes d'un établissement artisanal de tannerie et de pelleterie fondé vers 40 de n. è. et actif jusque dans le courant de la seconde moitié du II e s. Les parties qui en ont été dégagées correspondent à des espaces de production dont les équipements (des cuves, un four et un puits) ne cessent d'être restaurés. Entre l'établissement et l'enceinte urbaine, se développe une grande carrière d'extraction de terre exploitée dans les deux ou trois premières décennies de notre ère et qui sert ensuite de dépotoir pour les habitants du quartier mais surtout à ceux de la ville. La carrière devient ensuite, alternativement, une zone d'emprunt de matériaux et de déblais de gravats. Au tournant des IV e et V e s. de n. è., le site est à nouveau et brièvement occupé. Un ou deux bâtiments sont dressés, ainsi qu'un hangar pour les ouvriers et les matériaux d'une vaste entreprise de récupération des pierres du site. C'est à ce moment-là que les enclos et les mausolées sont abattus et disparaissent du paysage. Après un long hiatus, le site est réoccupé à la fin du XIII e s. par les frères Carmes qui y font bâtir leur couvent. L'emprise de l'établissement religieux fouillée en 2011 couvre une partie d'un vaste cimetière. Celui-ci n'est pas d'un seul tenant mais divisé en plusieurs secteurs qui ont été aménagés progressivement. Un campo santo est installé à la fin du XIII e s. ou le début du XIV e s. Il est bordé de trois puis de quatre galeries délimitées par des caveaux et des arcades, puis, au-delà par des espaces funéraires en aire ouverte. À l'est, un bâtiment également funéraire le ferme. La partie septentrionale du cimetière a reçu un monument imposant décoré de scènes de deuil et à vocation manifestement oratoire. La population ensevelie aux Carmes se caractérise par sa relative jeunesse et par la fréquence des pathologies qui laissent supposer qu'elle est principalement issue d'une classe éprouvée, laborieuse. L'historiographie indique la destruction du couvent par les religionnaires dans les années 1560 et l'archéologie atteste un saccage des monuments ornés du cimetière, une remise en état partielle, puis une destruction programmée du site avec récupération de tous ses matériaux, du sol (dalles de pavage) aux toits (tuiles). Seules des pierres moulurées, de remploi plus malaisé, ont été laissées sur le site. Elles témoignent d'élévations dressées en calcaire blanc avec des baies à remplages de style gothique. Après le départ des frères Carmes, le site reste en friches ou en culture quelques décennies. Au XVII e s. il est traversé par l'enceinte de Rohan. Au XVIII e s. les Carmes reprennent possession de leur enclos et y font dresser une église et un bâtiment conventuel qui deviendront théâtre puis grand magasin aux XIX e et XX e s.
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- 2014
38. Sainte-Anastasie, La Bégude
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SEGUIN, Maxime, Vidal, Laurent, Pellé, Richard, and Association Vestigia Imago Atavorum
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pressoir ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,pont ,prospection - Published
- 2014
39. Nîmes (Gard). Un ensemble funéraire de l’Antiquité tardive et du haut Moyen Âge au 12 rue Saint-Gilles
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Bovagne, Marilyne, primary, Grimaud, Julie, additional, Chardenon, Nathalie, additional, Commandré, Isabelle, additional, Gratuze, Bernard, additional, Maufras, Odile, additional, Anselmo, Marie, additional, Pellé, Richard, additional, and Recolin, Anne, additional
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- 2017
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40. Un dépotoir des années 70-110 de n.è. aux portes de Nemausus et au bord de la voie Domitia
- Author
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Barberan, Sébastien, Convertini, Fabien, Delage, Richard, Gafa, Raffaella, Maufras, Odile, Pellé, Richard, Raux, Stéphanie, Rodet-Belarbi, Isabelle, Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe-Afrique (LAMPEA), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Culture et Environnements, Préhistoire, Antiquité, Moyen-Age (CEPAM), Université Côte d'Azur (UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA), Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS), and COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Côte d'Azur (UCA)
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verre ,faune ,romain ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,céramique ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS ,Dépotoir - Abstract
International audience; L’étude pluridisciplinaire du dépotoir DEP4080 s’appuie sur un inventaire détaillé du matériel archéologique et croise les données obtenues dans chaque spécialité. Elle nous éclaire sur les modalités de constitution de cette décharge localisée au voisinage de la porte d’Auguste et au bord de la voie Domitienne. Son implantation dans un mausolée à l’abandon est relativement originale, sans être inédite à Nîmes. Les détritus accumulés à cet endroit entre 70 et 110 de n. è. sont principalement formés de vaisselle en verre ou en terre cuite, de restes de découpe de quartiers de viande ou de déchets alimentaires, mais également de carcasses de chiens. Ils sont associés à des emballages vidés de leur contenu, telles que des amphores à alun utilisées vraisemblablement dans les établissements artisanaux localisés à proximité du mausolée. La question se pose enfin, au regard du faible nombre de pièces métalliques ou de gravats, d’une gestion même minimaliste de cette décharge au cours de la période flavienne et dans les premières années du règne des Antonins.
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- 2014
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41. 60 boulevard Gambetta, rue du Bât d'Argent : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes : l'évolution du bâti de l'immeuble du 60 boulevard Gambetta - rue du Bât d'Argent à Nîmes de la fin du Moyen Âge à l'époque moderne : rapport de diagnostic : [ étude de bâti]
- Author
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Rochette, Marie, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société française de numismatique (SFN), and Inrap Midi Méditerranée
- Subjects
architecture domestique, architecture publique, maison, urbanisme, matériaux de construction, ép médiévale, Bas Moyen Age, Temps Modernes, ép contemporaine ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
L'ensemble de ces sondages offre une vision certes partielle, mais enrichissante de l'évolution du bâti sur la parcelle durant la fin du Moyen Âge et l'époque moderne, et plus largement de l'évolution du quartier Corcomaire durant ces périodes.
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- 2013
42. La Canonica II : Haute-Corse, Lucciana: Rapport de diagnostic
- Author
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Chapon, Philippe, François, Michel, MUKAI, TOMOO, Pellé, Richard, SEGUIN, Maxime, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut Jean Lamour (IJL), Institut de Chimie du CNRS (INC)-Université de Lorraine (UL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Centre Camille Jullian - Histoire et archéologie de la Méditerranée et de l'Afrique du Nord de la protohistoire à la fin de l'Antiquité (CCJ), Aix Marseille Université (AMU)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and Inrap
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[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,voirie ,géomorphologie ,habitat ,atelier métallurgique ,serrure ,inscription religieuse - Abstract
Le diagnostic archéologique sur la déviation de la route départementale 107 a permis d’explorer un linéaire de plus de 400 m de long au sud du site archéologique de Mariana.La poursuite du site antique a été mise en évidence dans le prolongement des vestiges répartis le long d’une voie de circulation qui longe la basilique paléochrétienne. Ils prennent la forme de deux îlots séparés par un probable axe de circulation nord/sud. Deux niveaux d’occupation ont été mis en évidence avec un renouvellement total du bâti après arasement de l’état antérieur. La période d’occupation semble s’étaler entre le IIe et le début du Ve s, avec une prédominance pour le Bas-Empire. Un ensemble d’éléments, comme la présence d’épais épandages charbonneux, de scories en abondance et de blocs de minerai de magnétite, indique l’existence d’un atelier artisanal à vocation métallurgique.La découverte d’une dédicace religieuse incomplète, en plus d'éclairer sur les dévotions des habitants de Mariana, apporte un élément muséographique de premier ordre.Immédiatement au sud du site archéologique, sur près de 300 m de long, la limite de la ville antique a pu être définie avec certitude. Elle correspond exactement à la bordure méridionale de la terrasse ancienne du Golo. Le paysage devait être très différent à l’époque, puisqu’il est maintenant établi qu’une couche de plus de deux mètres d’alluvions s’est déposée depuis l’Antiquité entre la terrasse et le lit actuel du fleuve.Complètement à l’est de l’emprise, à proximité de la nécropole d’I. Ponti, une large structure maçonnée a été découverte très proche de la surface actuelle. Elle a été détruite au sud par d’anciennes crues du Golo et a été aménagée dans d’épaisses couches d’alluvions. Son revêtement formé d’un hérisson de galets légèrement convexe évoque une chaussée d’orientation nord-sud qui semble se prolonger au nord de la départementale par une longue structure linéaire parfaitement visible en photographie aérienne. Elle recoupe un empierrement grossier daté du Haut-Empire et la découverte à sa surface de deux monnaies de la république de Gènes permet de l’interpréter comme le réaménagement à l’Époque médiévale d’un axe de circulation nord-sud, non loin du point de franchissement du Golo.
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- 2013
43. 3 rue Dorée, Hôtel d'Aubais : l'évolution de l'hôtel d'Aubais du milieu du Moyen Âge à la fin de l'époque moderne : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes : rapport de diagnostic : [ étude de bâti ]
- Author
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Rochette, Marie, Caillat, Gérard, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société française de numismatique (SFN), and Inrap Midi Méditerranée
- Subjects
architecture ,architecture publique ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,ép médiévale ,maison ,Temps Modernes ,domestique ,Bas Moyen Age ,ép contemporaine ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
Quatorze sondages dans les murs du rez-de-chaussée et du premier étage, trois dans les plafonds du premier étage ont été réalisés au cours de l’intervention qui a durée six jours sur le terrain. Les vestiges et observations ont permis de constituer une étude sommaire de l’hôtel, de mentionner les éléments témoignant de la complexité de sa construction et de son évolution. Cette étude a mis en évidence au moins cinq grandes phases de développement de la construction sur la parcelle depuis le milieu du Moyen Âge jusqu’à la fin de l’époque moderne. La période contemporaine n’a pas été abordée, bien qu’il soit évident qu’elle a apporté de nombreuses modifications à l’immeuble. Si un phasage a été possible, l’estimation chronologique demeure essentiellement relative.Au nord la parcelle est limitée par un long mur d’axe sud-ouest/nord-est faisant office de limite parcellaire.C’est à l’ouest de cette limite que prend place, sans doute dès le XIIIe s., la première construction observée sur la parcelle. Il s’agit d’un bâtiment en L caractérisé par un rez-de-chaussée plus un étage, construit en petits moellons réglés. Cette construction est agrandie par l’ajout d’un bâtiment au sud, probablement au XIVe s. Ce bâtiment fait l’objet d’une rénovation marquée par la mise en place d’un plafond mouluré aux XVe-XVIe s. L’époque moderne modifie profondément l’organisation de la parcelle. Au XVIIe s. un corps de bâtiment est édifié à l’est suivant un axe ouest/est. Il est caractérisé par une grande galerie au sud, des espaces communs à l’est (cuisine, écurie) et probablement un passage nord/sud à l’est. Le siècle suivant est marqué par d’importants travaux au niveau de la façade principale sur rue, dans l’entrée de l’hôtel : édification de l’escalier et de sa façade sur cour, et dans les appartements.
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- 2013
44. 8 rue des Lombards : l'évolution du bâti au 8 rue des Lombards à Nîmes du milieu du Moyen Âge à la fin de l'époque moderne : Languedoc-Roussillon, Gard, Nîmes : rapport de diagnostic : [ étude de bâti ]
- Author
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Rochette, Marie, Caillat, Gérard, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société française de numismatique (SFN), and Inrap Midi Méditerranée
- Subjects
architecture ,architecture publique ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,ép médiévale ,maison ,Temps Modernes ,domestique ,Bas Moyen Age ,ép contemporaine ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
Les sondages, qui sont de petites fenêtres d’analyse, offrent une vision partielle de la complexité et de l’évolution du bâti ainsi que de la trame urbaine ancienne présente sur la parcelle. Ils permettent néanmoins de définir au moins quatre grandes phases.La phase 1 est marquée par la mise en place d’un puits et des deux maisons. L’immeuble sud présente un chaînage correspondant à l’angle nord-est de la construction, les appareils sont en petits moellons couverts de peinture rouge répartie assez largement sur l’ensemble de la zone observée au rez-de-chaussée à l’est. A l’ouest, une grande ouverture a été dégagée. Elle est couverte d’un grand linteau monolithe. La base des piédroits de cette porte doit se situer à environ 0,30 m sous le sol actuel. Sur le piédroit est un bloc saillant servait vraisemblablement à recevoir le comptoir d’une boutique. La maison nord a été observée au niveau de sa façadesud au rez-de-chaussée et au premier étage de l’immeuble actuel. Ses extensions à l’ouest et à l’est sont inconnues. Un sondage au premier étage dans le mur nord du bâtiment actuel a permis d’observer quelques moellons pouvant constituer le parement interne du mur gouttereau septentrional. Les parements extérieurs au sud sont faits en moellons réglés. On relève au premier étage deux bandes de peinture rouge. L’espace inoccupé entre ces deux maisons correspond vraisemblablement à une rue d’axe ouest/est, se raccordant au tracé de la traverse de Saint-Etienne-du-Chemin par le biais d’une place aujourd’hui en partie lotie. Cette place pouvait regrouper les deux cours ouest et sud ainsi que l’emprise du bâtiment sud-est. Ainsi les résultats concernant cette première phase témoignent du bâti médiéval présent sur cette parcelle et de sa nature commerçante, ainsi que de la trame urbaine (rues et place).La phase 2 correspond à la mise en place d’un porche. Un grand arc à l’ouest, dont le style des moulures évoque la fin du XVe-début du XVIe s., indique qu’il s’agit d’un espace ouvert couvrant une partie de la place. Cet espace couvert a pu servir à la tenue de marché ou à l’usage du puits qui est conservé en angle. Au dessus de ce porche une pièce est construite. Elle dépend de la maison nord puisqu’une porte les reliant est ouverte. Deux fenêtres à meneaux, en position centrale sur les façades sud et ouest, ont été reconnues et attestent de la qualité de la construction. Le dégagement du parement interne de la fenêtre ouest a permis de mettre en évidence plusieurs couches de peintures anciennes. A cette phase 2 est associé l’arc en plein-cîntre de la porte du bâtiment actuel situé à l’est de la parcelle, il pourrait correspondre au bâtiment claustral dont parlent les textes anciens. Est également attribué à cette phase, le mur nord de la pièce localisée au nord-est de la parcelle, entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Il a en effet été mis en évidence un mur de façade appartenant à une maison se développant au nord. Ce mur est caractérisé par une porte, qui devait ouvrir sur un balcon, et une fenêtre à meneau observée sur le mur de la cour voisine à l’est. Cette façade ainsi que l’emprise de la cour orientale évoquent la présence d’une rue d’axe est/ouest débouchant dans l’angle nord-est de la place.La phase 3 est attribuée à la fin du XVIe et au début XVIIe s., on relève pour cette période de nombreuses reprises et la construction d'un bâtiment sur l’emprise de la place médiévale. La pièce située sur le porche est largement reprise. La construction est alors caractérisée par l’emploi de bugets très standardisés. La coursive est installée au premier étage.Au courant de la phase 4, le bâtiment sud est construit, occupant une grande partie de la place au sud. Des constructions prennent place sur les rues est/ouest, à l’est et à l’ouest (actuelle façade). L’escalier et l’entrée actuelle datent de cette phase ainsi que le rehaussement de l’immeuble.
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- 2013
45. La sépulture collective mégalithique de Cabrials (Béziers, Hérault). Une petite allée sépulcrale enterrée du début du Néolithique final
- Author
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(dir.), Yaramila Tchérémissinoff, Pellé, Richard, Remicourt, Maxime, Schmitt, Aurore, Sendra, Benoît, and (coll.), Michel Errera
- Subjects
Néolithique final ,South of France ,Symbolism ,symbolisme ,Megalithism ,Lithic artifacts ,Hérault ,anthropologie biologique ,Biological anthropology ,Béziers ,lithique ,Final Neolithic ,Collective burial ,mégalithisme ,Pottery production ,Sud de la France ,sépulture collective ,Cabrials ,céramique ,stèles ,Stelae - Abstract
La structure fouillée en novembre 2007 au lieu-dit « Cabrials » est un petit monument de la fin du Néolithique. Il a été installé dans une excavation oblongue d’environ 3 m par 1,50 m et se compose de 9 orthostates, tous retouchés, soigneusement ajustés et bloqués par de plus petites pierres. Tous les orthostates des parois sont des stèles frustes ou des éléments d’architecture remployés. Les dalles de couvertures ont été arrachées par les labours. Une seule a été retrouvée à proximité. Elle présente la même taille et forme que les autres. Par contre, il ne subsiste aucun indice relatif à une plausible signalisation.La chambre présente un plan rectangulaire de 1,50 m par 0,70 m et une hauteur d’environ 0,90 m. Son grand axe est orienté nord-ouest/sud-est. On entrait dans la chambre par le biais d’une fosse accolée à son petit côté nord-ouest, qui correspond à un couloir embryonnaire court ou, encore, au débouché d’un couloir en partie aérien. Cet accès et la chambre sont séparés par une dalle amovible, appuyée sur deux piliers. Cette configuration, chambre longue unique, enterrée, à laquelle on accède par un couloir frontal également excavé, se rapproche typologiquement d’une allée sépulcrale enterrée. Il s’agit en l’occurrence d’un très petit monument mais son caractère mégalithique est incontestable, de même que son fonctionnement collectif. Cette tombe concerne, en effet, 19 individus au minimum, dont les inhumations ont été échelonnées dans le temps. Les dépôts ont été remaniés de manière importante en au moins deux phases principales.La condamnation de la sépulture pose problème, car il s’agit d’une procédure réalisée longtemps après le dernier dépôt.Les jeunes immatures sont sur-représentés, ce qui est surprenant pour ce type de sépulture. Par ailleurs, la durée d’utilisation semble courte, ce que suggère aussi la forte cohérence typologique du mobilier, dont toutes les composantes se rapportent au Néolithique final 1. Les datations 14C évoquent de manière concordante une fréquentation située autour de 3300 B.C. Le mobilier se compose d’un grand vase de stockage issu de la sphère domestique, de quelques outils lithiques et de différents éléments dont la distribution est relativement conforme à celle observée pour de plus grandes sépultures collectives, notamment dans le nord de la France.Enfin, la chronologie de ce monument un peu antérieure au plein développement des sépultures collectives mégalithiques en Languedoc, sa taille modeste et son fonctionnement particulier évoquent des traits intermédiaires entre des petits coffres lithiques du Néolithique moyen et de plus grandes sépultures, plus longuement utilisées, du Néolithique final. The structure excavated in November 2007 at the locality “Cabrials” is a small monument dating from the end of the Neolithic. It is set in an oblong excavation of approximately 3 m by 1.50 m and is composed of 9 orthostats, all retouched, carefully fitted together and blocked by smaller stones. All the orthostats of the walls are made up of rough stelae and re-used architectural elements. The covering slabs were torn off by ploughing. Only one slab was found in the vicinity, showing the same size as the others. On the other hand, there is no indication of a plausible marker.The chamber has a rectangular plan of 1.50 m by 0.70 m and a height of approximately 0.90 m. The long axis is oriented north-west/south-east. The chamber is entered via by a pit backing onto the short north-western side, corresponding to a short embryonic passage or to a partly open-air passage. This access is separated from the chamber by a removable capstone, resting on two pillars. This configuration, consisting of a single long burial chamber with a frontal access that is also below ground level, is typologically very similar to an underground gallery grave. While the monument is very small, its megalithic character is undeniable, in the same way as its collective function. Indeed, this tomb concerns at least 19 individuals, whose burials were spread out over time. The deposits were significantly re-used in at least two main phases.The concealing of the burial chamber is problematic, because it involved a procedure carried out a long time after the last deposit.Immature young individuals are over-represented, which is surprising for this type of burial. In addition, the utilization period seems short, which is also suggested by the strong typological coherence of the goods, with all the components being related to the final Neolithic 1. The 14C dating consistently indicates use of the site around 3300 B.C. Burial goods are composed of a large storage vase derived from the domestic sphere, some lithic tools and various elements whose distribution is relatively consistent with that observed for larger collective burials, in particular in the north of France.Lastly, the age of this monument, which is slightly earlier than the full development of megalithic collective burials in Languedoc, along with its modest size and its particular mode of functioning, evoke features that are intermediate between the small cists of the Middle Neolithic and the larger burial structures of the Final Neolithic, which were used for longer periods of time.
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- 2012
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46. Languedoc-Roussillon, Manduel, Gard : Fumérian, Zac multi-sites : occupations néolithiques et de l'Age du fer
- Author
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Hasler, Anne, Aurand, Jean-Luc, Bouchette, Anne, Chevillot, Pascale, Escallon, Gilles, Figueral, Isabelle, Fritz, Rebecca, Goumy, Steve, Grimaud, Julie, Martin, Sophie, Maufras, Odile, Noret, Christelle, Pellé, Richard, Ratsimba, Antoine, Rodet-Belarbi, Isabelle, Sargiano, Jean-Philippe, Tchérémissinoff, Yaramila, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Ministère de la Culture (MC), Centre d'Études Préhistoire, Antiquité, Moyen-Age (CEPAM), Université Nice Sophia Antipolis (... - 2019) (UNS), COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-COMUE Université Côte d'Azur (2015-2019) (COMUE UCA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe-Afrique (LAMPEA), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Nice Sophia Antipolis (1965 - 2019) (UNS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), and Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
Néolithique final ,Age du fer ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,Europe méditerranéenne ,Préhistoire ,Gard ,fossé ,habitat ,Protohistoire ,Antiquité ,archéozoologie ,Histoire ,industrie lithique ,Néolithique ancien ,Languedoc ,Age du bronze ,France ,Néolithique moyen ,Manduel ,Fumérian ,céramique - Abstract
Nîmes, INRAP Méditerranée, 3 vol., 689 + 484 p. (Rapport d'opération : fouille archéologique).
- Published
- 2012
47. Les occupations humaines du Barreau de la Devèze Sud: autoroute A75, section Béziers - Pézenas Hérault, Béziers. vol. 1 : 438 p ; vol. 2 : 238 p ; 344 fig
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Vergély, Hélène, Haurillon, Roland, Sanchez, Guilhem, Caillat, Pierre, Donat, Richard, Ecart, Philippe, Figueiral, Isabel, Forest, Pierre, Gandelin, Muriel, B. Garnier, Nicolas, Giraud, Cécile, Hamon, Caroline, Laurent, Sarah, Martin, Sophie, Pallier, Céline, Pellé, Richard, Remicourt, Maxime, Rascalou, Pierre, Tardy, Christophe, Tchérémissinoff, Yaramila, Verdin, Pascal, Vinolas, Frédéric, Wattez, Julia, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Anthropologie Moléculaire et Imagerie de Synthèse (AMIS), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées, Centre de Bio-Archéologie et d'Ecologie (CBAE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2), Archéologies d'Orient et d'Occident et Sciences des textes (AOROC), École normale supérieure - Paris (ENS Paris), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-École pratique des hautes études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Trajectoires - UMR 8215, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (UP1)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire de Biophotonique et Pharmacologie - UMR 7213 (LBP), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Réseau nanophotonique et optique, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA))-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA)), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire méditerranéen de préhistoire Europe-Afrique (LAMPEA), Aix Marseille Université (AMU)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Inrap Meditérranée, Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Réseau nanophotonique et optique, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA))-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA))-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université Montpellier 2 - Sciences et Techniques (UM2)-École Pratique des Hautes Études (EPHE), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), École normale supérieure - Paris (ENS-PSL), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-École Pratique des Hautes Études (EPHE), and Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA))-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Strasbourg (UNISTRA)-Université de Haute-Alsace (UHA) Mulhouse - Colmar (Université de Haute-Alsace (UHA))-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
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[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
Le site du Barreau de la Devèze est situé au sud-ouest du département de l’Hérault, à l’est de la ville de Béziers, dans une zone au relief peu accentué qui correspond à une plaine côtière drainée par les basses vallées de l’Orb et du Libron. L’opération archéologique a livré les restes très partiels de plusieurs occupations et fréquentations humaines du Néolithique Moyen et jusqu’au cours des XVe-XVIe siècle ap. J. – C. Près d’une centaine de structures en creux dont la plus grande part sont attribuables aux périodes pré et protohistoriques ont été découvertes et fouillées de manière exhaustives. La multiplicité des occupations, leurs répartitions inégales concentrées sur les un tiers du site et le manque de données mobilières a conduit à attribuer un nombre conséquent de structures aux périodes pré et protohistoriques.Cependant la fouille de ce palimpseste d’occupations diachroniques n’est pas dénuée d’intérêt. En effet, les occupations ou fréquentations principales découvertes témoignent d’époques pré et protohistoriques où les connaissances archéologiques locales sont relativement indigentes. Ainsi, la mise en évidence d’une occupation de plein air datée du Chasseén classique a révélée ponctuellement une forte densité de vestiges mobiliers. L’occupation du Chasséen récent beaucoup moins conséquente présente tout de même un intérêt propre à compléter les connaissances pour une période encore peu documentée dans la basse vallée de l’Hérault. Enfin pour la période du Bronze ancien, douze structures ont été mises au jour, indiquant des fréquentations régulières du site, et là encore l’intérêt de l’étude de ces vestiges réside dans le déficit de connaissances d’occupation de plein air datable d’une phase intermédiaire du Bronze ancien. Les analyses paléoenvironnementales associées ont permis de mettre en évidence un impact anthropique fort, impliquant à la fois une déforestation totale et une gestion intense des milieux.Concernant la période de l’Antiquité, les vestiges antiques découverts au Barreau de la Devèze Sud sont peu nombreux. Toutefois le site est investi jusqu’à la fin de l’Antiquité et conserve son caractère agricole toute au long de la période. L’étude de ces vestiges antiques n’est pas dépourvue d’intérêt et participe à la connaissance des implantations agricoles (viticulture et l’arboriculture) et de la gestion du territoire de cette période. La première phase d’occupation du site datée entre la seconde moitié du IIe siècle et la première moitié du Ier siècle av. J-C se caractérise, outre son caractère précoce, par l’implantation d’un bassin à la mise en œuvre soignée et inédite régionalement. Si les aménagements qui accompagnent cette installation sont rares et mal conservés (fosses, radier) et apportent peu d’information sur le fonctionnement du bassin, l’analyse organique de son mortier nous renseignent sur les techniques de fabrication des bassins maçonnés. L’occupation suivante concerne le Haut-Empire, recense une série de fosses de plantation attribuables à de la viticulture et dans une moindre mesure à de l’arboriculture.La fouille d’une carrière implantée dans des bancs de grès fins jaunâtres et de marnes sableuses du miocène a été effectuée sur une large portion dans sa partie septentrionale. En complément, une étude en archive et une étude technique des traces d’outils ont été menées permettant de proposer une datation du fonctionnement de cette carrière au cours des XVe-XVIe siècles ap. J.-C. Les résultats de ces études permettent la comparaison avec d’autres exploitations régionales.
- Published
- 2012
48. Villæ – Villages du haut Moyen Âge en plaine du Languedoc oriental. Maillage, morphologie et économie
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Maufras, Odile, primary, Ott, Mathieu, additional, Raynaud, Claude, additional, Rochette, Marie, additional, Tarrou, Liliane, additional, Bergeret, Agnès, additional, Bovagne, Marilyne, additional, and Pellé, Richard, additional
- Published
- 2015
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49. Premières observations dans le quart sud-est de l'agglomération du Castellas : Hérault, Murviel-lès-Montpellier, 9 bis, route de Bel-Air : rapport de fouilles
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Vacassy, Grégory, Bruxelles, Laurent, Guerre, Josselyne, Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (ASM), Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Ministère de la Culture (MC), Travaux et recherches archéologiques sur les cultures, les espaces et les sociétés (TRACES), École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Toulouse - Jean Jaurès (UT2J)-Ministère de la Culture et de la Communication (MCC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Institut Français en Afrique du Sud (IFAS), Institut Français en Afrique du Sud, Inrap, and Vacassy, Grégory
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[SHS.ARCHEO] Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,[SHS] Humanities and Social Sciences ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
La fouille du 9 bis, route de Bel-Air à Murviel-lès-Montpellier est située intra-muros au sein de l’agglomération antique du Castellas, chef-lieu des Samnagenses, plus précisément dans son quart sud-est à environ 25 m de l’enceinte.Implantée au fond d’un léger vallon orienté nord/sud, le recouvrement sédimentaire des vestiges atteint jusqu’à 1,20 m d’épaisseur. Les structures mises au jour concernent en partie la canalisation d’un ruisseau intermittent –surtout actif par temps d’orage- dont le bassin versant couvre près d’un tiers de la ville antique.La faible superficie de la fouille conjuguée à la mise en place de paliers de sécurité n’a pas permis d’atteindre le substrat sur des surfaces suffisantes de manière à pouvoir restituer complètement le profil initial du vallon.Construction et premier état d’occupation au Ier s. av. J.-C.Aucun vestige ou trace d’occupation antérieurs à l’extension de l’agglomération antique au milieu du Ier s. av. J.-C. n’ont été mis au jour. C’est à cette époque, en effet, que l’habitat quitte le sommet et les pentes de la colline du Castellas pour se développer au sud et à l’est, sur un glacis s’étendant en pente douce vers le ruisseau du Vertoublanc localisé plus au sud. Dans l’emprise de la fouille cela se traduit par la construction de terrasses se développant sur les pentes du vallon afin d’asseoir les bâtiments sur une surface plane, en surplomb du ruisseau. Dans l’ensemble l’orientation du bâti est homogène. Les vestiges peuvent être regroupés en trois zones. La terrasse orientale est limitée par un mur de soutènement en opus incertum lié à la terre, conservé sur une hauteur de 2,45 m. Les extrémités de deux bâtiments y ont été mises au jour, séparées par une venelle ou ambitus destinée à l’évacuation des eaux s’écoulant des toitures. Du bâtiment sud, seule une pièce a été dégagée partiellement. La nature de l’occupation reste inconnue puisqu’aucun état contemporain de la mise en place du bâti n’a été observé. Au nord, trois pièces du bâtiment voisin ont pu être distinguées, dont une seule complètement dégagée. Deux communiquent entre elles par l’intermédiaire d’une ouverture pratiquée dans une cloison dont ne subsiste que le lit de pose en dalles calcaire, alors que la dernière à l’est semble s’ouvrir vers le sud et l’ambitus. Le support identifié dans cette pièce pourrait avoir soutenu une toiture en appentis. Les sols sont constitués d’un remblai de nivellement grossier à base de cailloux. Aucune structure n’ayant été observée, il est tentant d’identifier cet ensemble à des espaces à vocation technique, utilitaire ou de stockage. Enfin, l’angle très arasé d’une maçonnerie plus imposante a été dégagé dans l’angle nord-est de la fouille. Il pourrait constituer l’amorce d’une terrasse supérieure ou d’un palier interne au bâtiment. De la terrasse occidentale, seul est connu son mur de soutènement observé sur une longueur de 5,30 m pour une hauteur conservée de 1,30 m. Au pied de ces terrasses, s’étend un espace de forme triangulaire dont l’occupation au Ier s. av. J.-C. est très mal connue. Il semble cependant que le substrat ait été aménagé sous la forme de divers creusements dont deux trous de poteau.Les aménagements du Haut-EmpireL’ensemble du bâti fait l’objet de divers réaménagements s’échelonnant tout au long de la première moitié du Ier s. ap. J.-C. L’habitat situé sur la terrasse orientale subit peu de modifications. Après avoir probablement servi de pièce de vie, la pièce du bâtiment sud voit son sol exhaussé et le mur la bordant au nord, en partie épierré. Un caniveau composé de tegulae posées à plat est alors construit. Son pendage vers l’est conduit les eaux de ruissellement vers un dolium installé en remploi. Dans le bâtiment nord, le sol de la pièce orientale est exhaussé, maintenu au sud par la construction d’un solin en tuileau, et l’espace initial est divisé en deux parties par l’érection d’un nouveau mur. Le support de toiture reste en fonction. Enfin, dans la partie ouest de la pièce complètement dégagée, deux structures sont installées dans le sol initial. La première est constituée de tegulae fractionnées et posées à plat. La seconde est un sol en béton de forme carrée mesurant 1,50 m de côté reposant sur un hérisson de cailloux calcaire. Leur fonction tendrait plutôt vers une utilisation à des fins artisanales. Des changements plus conséquents semblent intervenir dans la zone immédiatement au sud-ouest de la fouille avec la construction d’un bâtiment dont seul l’angle nord-est a été observé, détruisant en partie le mur de terrasse occidental mais conservant cependant l’orientation antérieure du bâti. Dans la même phase, l’espace central fait l’objet de réaménagements profonds. Un collecteur maçonné, non couvert, est construit au pied du mur de terrasse oriental, qui sert alors de pied-droit à l’ouvrage. Le pied-droit ouest est constitué d’un parement, conforté à l’arrière par du blocage. Ultérieurement ce blocage est entaillé, peut-être lors d’une réfection, afin d’ériger un second parement, parallèle au précédent et à la mise en oeuvre plus grossière. L’ensemble formant une maçonnerie de près de 2 m de large dont la hauteur conservée atteint 1,15 m. Il faut peut-être voir dans cette structure, à l’identification incertaine, une digue visant à protéger les constructions situées immédiatement au sud-ouest de possibles débordements. La base de ces dernières fait également l’objet d’un empierrement important afin d’éviter les affouillements.La phase d’abandon du quartier intervient dans la première moitié du IIe s. ap. J.-C. Elle se manifeste ici par un réaménagement au nord de la possible digue visant à détourner l’écoulement des eaux à l’époque où le collecteur, obstrué, ne fait plus l’objet d’un entretien régulier. Enfin la période suivant l’abandon de l’agglomération, après le IIIe s, est illustrée par le comblement total de l’espace central par des apports de limons et de matériaux divers déposés par le cours d’eau dont plus rien ne vient stopper l’écoulement.
- Published
- 2010
50. Cadereau d'Alès, aménagement de l'avenue Jean-Jaurès à Nîmes (Gard) : rapport de diagnostic
- Author
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Pellé, Richard, Institut national de recherches archéologiques préventives - Centre de recherches archéologiques de Nîmes (Inrap, Nîmes), Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), Institut de recherche sur l'architecture antique (IRAA), Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Aix Marseille Université (AMU)-Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Société française de numismatique (SFN), and INRAP Méditerranée
- Subjects
sépulture ,funéraire ,verre ,enclos ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,bûcher ,voie ,structure agraire ,drain ,[SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history ,incinération ,céramique ,[SHS]Humanities and Social Sciences - Abstract
Le projet à l'initiative du diagnostic rentre dans le cadre du Programme d'Actions de Prévention des Inondations(P.A.P.I.) Nîmes – Cadereaux (anciennement Plan de Protection Contre les Inondations, P.P.C.I., jusqu'en 2007). Ilconcerne le renforcement des capacités de débit des canalisations primaires sous le centre-ville et plus particulièrementcelles liées au Cadereau d'Alès. Le projet entraîne la déviation du tracéactuel du Cadereau d'Alès à partir de la Place Séverine pour le faire transiter sous la voirie est de l'avenue Jean-Jaurès. Le diagnostic a étéeffectué exclusivement sur les terre-pleins centraux de l'avenue Jean-Jaurès, sans que cela modifie fondamentalementla vision archéologique du sous-sol. L'ouverture de ces grandes tranchées a permis de constater la présence d'un épanchement lié à des phénomènestorrentiels qui prend la forme d'un gigantesque cône de "déjection" présentant de multiples divagations(paléochenaux), à partir de la Porte du Cadereau au pied de la colline de Montaury et en direction du sud-est dansla plaine. Ces épisodes torrentiels semblent se produire essentiellement à partir de la fin du Haut-Empire, puisquetous les cadereaux repérés recèlent leur lot de mobilier antique roulé. Différents réseaux de traces agraires, parfois orientés, couvrant un horizon chronologique très large ont été dégagés.Ces traces attestent d'une mise en culture probablement dès la période protohistorique, ainsi que pour la périodetardo-républicaine, et d'une intensification de l'occupation agraire à la période antique. Le bas Moyen-Âge apparaitaussi évoqué, mais c'est surtout la période moderne qui est largement représentée.Plusieurs tronçons de voie ont été répérés. La découverte de sépultures dont une voire même deux sépultures primaires à crémation quienrichissent les toutes premières découvertes nîmoises de cette catégorie faites au n° 78 confirment la diversité despratiques funéraires le long de cette voie pour les Ier et IIe siècles de notre ère et attestent de la présence d'ensemblesfunéraires, peut-être sous la forme d'une succession d'enclos, alignés sur un parcellaire en lanière, perpendiculaire àla voie Domitienne.
- Published
- 2008
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