Search

Article en libre accès, document disponible en ligne : http://dx.doi.org/10.1111/j.1755-263X.2012.00309.x; International audience; In this commentary we critically discuss the suitability of payments for ecosystem services and the most important challenges they face. While such instruments can play a role in improving environmental governance, we argue that over-reliance on payments as win-win solutions might lead to ineffective outcomes, similar to earlier experience with integrated conservation and development projects. Our objective is to raise awareness, particularly among policy makers and practitioners, about the limitations of such instruments and to encourage a dialogue about the policy contexts in which they might be appropriate.

National audience; La production forestière est certes multifonctionnelle, mais pour les gestionnaires et les propriétaires, le principal produit rémunéré reste le bois. Dans ce cadre, la biodiversité peut déjà être perçue simplement comme un des facteurs de stabilisation de cette activité, bénéfique sur les plans économique, social et environnemental (l’ " effet de sillage "). Les modalités d’intervention en sylviculture ne sont pas neutres, et tout est question de mesure. Cela étant, les objectifs sociétaux évoluent. Cet effet de sillage ne suffit plus à justifier certaines actions forestières, surtout pour les forêts publiques. Concernant les forêts, il serait ainsi possible par le biais d’évaluations économiques de mieux définir les équilibres souhaités par la société, entre production de bois et sauvegarde de l’environnement et de la biodiversité, et de mettre en place les outils les plus efficaces et les moins coûteux pour l’atteinte de ces équilibres. Ces évaluations économiques devraient théoriquement permettre d’orienter des décisions concernant l’allocation des différents facteurs (les sols, les ressources financières…), de faciliter certains arbitrages ou encore de motiver des mesures de compensation lorsque les atteintes à la biodiversité sont inévitables. Il reste cependant plusieurs difficultés à surmonter : définir précisément ce qu’est la valeur (à ne pas confondre avec le prix ni avec le coût), bien comprendre pourquoi les marchés, seuls, ne peuvent permettre d’atteindre les équilibres souhaités (asymétries d’information, problèmes de définition des droits de propriété etc.), et analyser les raisons d’une faible utilisation en pratique des évaluations économiques pour la décision.

National audience; La production forestière est certes multifonctionnelle, mais pour les gestionnaires et les propriétaires, le principal produit rémunéré reste le bois. Dans ce cadre, la biodiversité peut déjà être perçue simplement comme un des facteurs de stabilisation de cette activité, bénéfique sur les plans économique, social et environnemental (l’ " effet de sillage "). Les modalités d’intervention en sylviculture ne sont pas neutres, et tout est question de mesure. Cela étant, les objectifs sociétaux évoluent. Cet effet de sillage ne suffit plus à justifier certaines actions forestières, surtout pour les forêts publiques. Concernant les forêts, il serait ainsi possible par le biais d’évaluations économiques de mieux définir les équilibres souhaités par la société, entre production de bois et sauvegarde de l’environnement et de la biodiversité, et de mettre en place les outils les plus efficaces et les moins coûteux pour l’atteinte de ces équilibres. Ces évaluations économiques devraient théoriquement permettre d’orienter des décisions concernant l’allocation des différents facteurs (les sols, les ressources financières…), de faciliter certains arbitrages ou encore de motiver des mesures de compensation lorsque les atteintes à la biodiversité sont inévitables. Il reste cependant plusieurs difficultés à surmonter : définir précisément ce qu’est la valeur (à ne pas confondre avec le prix ni avec le coût), bien comprendre pourquoi les marchés, seuls, ne peuvent permettre d’atteindre les équilibres souhaités (asymétries d’information, problèmes de définition des droits de propriété etc.), et analyser les raisons d’une faible utilisation en pratique des évaluations économiques pour la décision.