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This paper examines the incidence and determinants of overeducation in the Belgian private sector. Two different approaches are used to define overeducation by means of data on characteristics of employees and employers. Using the 1995 Structure of Earnings Survey, it is found that between 22 and 24% of the workforce is overeducated. Results support the idea that labour market experience is treated by employers as a substitute for formal education. They also show that male workers, people employed in state-owned firms and apprentices/trainees are less affected by overeducation. Further results suggest that the size of the establishment has a very weak (negative) impact on overeducation., info:eu-repo/semantics/published

Substantial research has been devoted to the estimation and explanation of the gender wage gap. The effects of work status on wages have been studied somewhat less. This article draws on existing work to generate new estimates of the wage penalty associated with part-time employment in Belgium. Given the fact that women remain the primary caregivers, almost solely in charge of housework, part-time employment has often been presented as an ideal solution for those wanting to combine family and professional responsibilities. However, parttime employment has many flaws, not the least of which is the wage penalty it induces. On the basis of the 1995 Structure of Earnings Survey (SES), we estimate the wage gap between part-time and full-time work for a sample of women only. Based on our results, we advance explanations related to human capital and productivity differences, types of job and industry branches, personal characteristics of part-timers, etc. We also compare the results with earlier results for Belgium based on the European Community Household Panel (ECHP). The unexplained part of the part-time wage gap allows us to assess the degree to which labour markets discriminate against part-timers. The existence of such discrimination suggests that equal opportunities policies should focus not only on labour market conditions but also on a more equal sharing of domestic work between men and women., info:eu-repo/semantics/published

RÉSUMÉ :La présente contribution explore les implications budgétaires attendue pour le Pouvoir fédéral et les Entités fédérées suite à la 6ème réforme de l’Etat, en particulier le transfert de compétences et les modifications apportées à la Loi Spéciale de Financement. La Loi Spéciale du 6 janvier 2014 portant réforme du financement des communautés et des régions, élargissement de l'autonomie fiscale des régions et financement des nouvelles compétences remodèle considérablement le paysage institutionnel belge. Selon nos résultats basés sur les dernières observations et prévisions, le solde primaire devrait s’améliorer suite à la réforme pour la Région bruxelloise et l’Etat fédéral, et se dégrader pour toutes les autres Entités fédérées. Cette perspective est due notamment aux efforts différenciés exigés des diverses Entités dans le cadre de l’assainissement des finances publiques et à la participation attendue des Régions et Communautés au coût du vieillissement.Ce numéro de Brussels Economic Review comprend aussi plusieurs contributions actualisant les perspectives budgétaires des Entités fédérées. Celles-ci intègrent, aux recettes et dépenses découlant de la situation institutionnelle actuelle, les variations des recettes et des dépenses suite à la 6ème réforme de l’Etat calculées dans la présente contribution., info:eu-repo/semantics/published

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Cette contribution conjointe du CERPE et du DULBEA rend compte du transfert significatif de compétences et des modifications apportées à la Loi Spéciale de Financement suite à la 6ème réforme de l’Etat fédéral belge et estime les conséquences budgétaires pour les Entités fédérale et fédérées de cette 6ème réforme. Pour ce faire, elle s’appuie sur la Proposition de Loi Spéciale déposée au Parlement le 24 juillet 2013. Selon nos résultats, la variation du solde primaire suite à la réforme serait positive pour la Région bruxelloise et l’Etat fédéral, et négative pour toutes les autres Entités fédérées. Cette situation découle principalement de la prise en compte dans la 6ème réforme de l’Etat de l’assainissement des finances publiques et de la participation des Entités fédérées au coût du vieillissement. L’analyse de sensibilité des résultats au cadre macroéconomique menée dans cette étude révèle, par ailleurs, une réactivité plus importante des moyens des Entités fédérées à la croissance économique après mise en œuvre de la 6ème réforme de l’Etat ainsi qu’une faible sensibilité des résultats au différentiel interrégional de croissance. Enfin, elle montre dans quelle ampleur les futurs moyens des Entités bénéficiaires de recettes d’additionnels régionaux à l’IPP réagissent à une variation de la valeur de l’élasticité de l’IPP au revenu imposable.Les cahiers de recherche du CERPE n°66 à 69, qui seront publiés dans la foulée de celui-ci, actualiseront les perspectives budgétaires des Entités fédérées. Pour ce faire, elles intégreront, aux recettes et dépenses découlant de la situation institutionnelle actuelle, les variations des recettes et des dépenses suite à la 6ème réforme de l’Etat calculées dans le présent cahier.

De nombreux conflits entre les sportifs de haut niveau et leur employeur ont éclaté ces dernières années, mettant en avant la dimension syndicale dans ce secteur, jusqu’ici peu connue du grand public. Ce rapport a pour objectif, outre de rappeler les principales caractéristiques du syndicat traditionnel, de déterminer les missions et les spécificités du mouvement syndical dans le sport professionnel et de décrire l’évolution des relations collectives dans le monde du sport professionnel nord-américain et européen et le cadre spécifique qui les entoure. L’étape suivante consiste à définir si ces associations de sportifs se rapprochent plus du modèle de syndicat américain ou européen. Force est de constater que celles-ci présentent une forme hybride., info:eu-repo/semantics/published

La Région de Bruxelles-Capitale connait depuis plusieurs années une croissance très importante de sa population, qui sera amenée à encore augmenter fortement dans les années à venir. Cela implique des défis cruciaux pour la Région, en termes de logements, d’infrastructure, d’emplois etc. L’objectif de ce papier est, outre de rappeler les spécificités démographiques de la Région Bruxelloise et de commenter les projections démographiques, d’illustrer les impacts de l’essor démographique sur la nécessité de création d’emploi par le biais d’une évaluation quantitative des besoins en emplois futurs directement liés aux évolutions démographiques à court et moyen termes. Plus précisément, les emplois correspondant aux secteurs suivants sont ciblés :l’enseignement, l’accueil de la petite enfance et les soins résidentiels pour personnes âgées. Sur base des projections démographiques, le nombre d’emplois à créer dans la Région dans l’ensemble de ces secteurs à l’horizon 2020 serait de l’ordre de 6.000 à 10.000, même en faisant abstraction des pénuries présentes., info:eu-repo/semantics/published

De nombreux facteurs influencent le chômage urbain en général et à Bruxelles en particulier. Ce papier se focalise sur deux grands courants de pensée: l’inadéquation des qualifications (perspective d’offre) et la perspective de demande, au sein de laquelle les facteurs de demande « qualitatifs » (ex. discrimination) et « quantitatifs » (niveau structurellement insuffisant des offres d’emploi, susceptible d’entraîner une déqualification en cascade) sont distingués. Les résultats des analyses empiriques suggèrent la pertinence de l’approche de demande par rapport à l’approche d’offre pour expliquer les différences de taux de chômage entre villes et, en particulier, le « surplus » de chômage bruxellois :l’étude « macroéconométrique » (au niveau des zones urbaines européennes) révèle notamment l’absence de lien entre niveau de diplôme de la population d’une zone et taux de chômage. L’approche microéconométrique indique que, pour un individu de caractéristiques données, la probabilité de chômage est plus élevée en Région de Bruxelles-Capitale que dans toutes les autres provinces belges et dans la grande majorité des autres villes-régions européennes étudiées. De surcroît, il s’avère que le fait d’être résident bruxellois accroît de façon relativement équivalente les probabilités de chômage des diplômés du supérieur et des non diplômés du supérieur. Cette spécificité bruxelloise pourrait résulter de la présence de particularités au niveau de la demande de travail dans la Région., info:eu-repo/semantics/published

Dans le cadre de la Présidence belge de l’Union européenne au deuxième semestre 2010, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes a demandé au Département d’économie appliquée de l’Université Libre de Bruxelles (DULBEA) de préparer un rapport européen qui présente les indicateurs quantitatifs et qualitatifs relatifs à l’écart salarial approuvés par le Conseil de l’Union européenne en 2001. Ce rapport incorpore un certain nombre de développements récents qui tiennent compte des conclusions de la Task Force spéciale d’Eurostat qui avait pour objectif d’étudier et d’améliorer le calcul de l’indicateur relatif à l’écart salarial. Le rapport comporte deux parties :la première partie est relative aux indicateurs quantitatifs (Ratio des salaires des femmes et des hommes pour tous les salariés ;Ratio pour la masse salariale ;Ratio pour le temps partiel ;Ratio par âge et par niveau d'éducation ;Désavantage salarial dans les professions où les femmes sont concentrées ;Décomposition de l’écart salarial horaire entre hommes et femmes par la technique d’Oaxaca) et la seconde est relative aux indicateurs qualitatifs (Indicateur sur les lois, réglementations et dispositifs de lutte contre les discriminations et les inégalités professionnelles ;Indicateur sur l’influence des autorités publiques en matière de négociation salariale ;Indicateur concernant le temps partiel et les suspensions temporaires de la carrière professionnelle), ces deux types d’indicateurs permettant d’analyser les inégalités salariales entre les pays européens dans des optiques différentes. Le but de ce rapport vise à donner un aperçu de la situation de l’écart salarial dans l’Union européenne, sur la base des neuf indicateurs approuvés par le Conseil des Ministres de l’Union européenne en 2001 et de formuler une proposition d’actualisation de ces indicateurs, tenant compte des développements statistiques et de l'évolution législative intervenus depuis lors., info:eu-repo/semantics/published

La littérature traitant des dépenses fiscales reconnaît de plus en plus les services collectifs et les transferts publics comme un instrument de politique économique et sociale plus sélectif, plus transparent et plus flexible que les réductions résultant des dépenses fiscales (Høj, 2009 et Frank and Dekeyser-Meulders, 1977). Selon la théorie de la taxation optimale, elles vont d’ailleurs à l’encontre de l’efficacité et de la neutralité de l’impôt qui suggère d’asseoir ce dernier sur la base la plus large possible afin de réduire autant que possible sa charge sur les contribuables. Or, les dépenses fiscales volontairement mises sur pieds par le Gouvernement comme un instrument de politique fiscale à des fins incitatives ne permettraient pas de financer la production donnée de biens et services publics aux moindres pertes de bien-être puisqu’elles entraîneraient un renforcement des taux d’imposition pour la collectivité. En outre, les dépenses fiscales totales (tout type d’impôt confondu) s’élèvent à environ 3% du PIB en Belgique, soit un taux élevé comparé à d’autres pays de l’OCDE (Høj, 2009). Elles ne représentent en moyenne que 1% du PIB dans les 3 pays voisins (Pays-Bas, France et Allemagne). Il est par conséquent fondamental de se demander dans quelle mesure l’introduction de dépenses fiscales permet d’accroître, de maintenir ou de réduire la progressivité de l’impôt afin de voir si elles répondent à l’objectif de redistribution des revenus dicté par le système général de l’impôt prévoyant notamment une taxation à partir de barèmes progressifs et d’une tranche exonérée. C’est principalement à cette question que nous tentons de répondre dans la suite de ce travail. Ce rapport est structuré de la manière suivante. Le premier chapitre définit brièvement les dépenses fiscales en se basant sur la définition telle que retenue par le Conseil supérieur des Finances. Le second chapitre détermine les conditions et les modalités auxquelles l’avantage fiscal est octroyé. Nous nous limiterons à certaines dépenses fiscales de l’IPP. Les chapitres 3 et 4 analysent les dépenses fiscales et leur évolution par impôt et selon les caractéristiques des ménages (décile, catégorie socioprofessionnelle, statut civil et âge). L’impact de la suppression de dépenses fiscales sur le taux moyen d’imposition de l’IPP est également étudié. Le chapitre suivant permet d’investiguer l’impact des dépenses fiscales sur la redistribution des revenus ou la progressivité de l’impôt. Finalement nous concluons., info:eu-repo/semantics/published

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In the framework of the BGIA (Belgian Gender and Income Analysis) project, a methodology was developed to compute the individual income of women and men in order to illustrate existing gender differences, also in terms of financial dependency. This paper presents the gender distribution of individual income and financial dependency in nine European countries :Austria, Belgium, Spain, France, Ireland, Luxembourg, Poland, Sweden and the United Kingdom. First, the data and methodology are explained. In a second step, we analyse the difference between the individual income and financial dependency rates of women and men as well as those individual characteristics that determine the gender gap. We also compare our individually-based financial dependency rates with the household-based at-risk-of-poverty rates as they are defined by the European Commission. In the third part of this paper, the analysis is topped off by the estimation of an econometric model of the probit type to identify those factors with the most decisive influence on the probability of being financially dependent. The pure marginal effects of all individual characteristics separately are computed by this method. In the fourth part, four new indicators are suggested to complete the core set of poverty and social exclusion indicators which are regularly produced for every EU country on a comparable basis (the so-called 'Laeken Indicators')., info:eu-repo/semantics/published

Traditional measures of poverty and social exclusion are appropriate only to study the situation of single-member households. Once couples and other household configurations are considered these measures fail to capture real-life individual poverty risks given that they are based on the very strong, not to say incorrect, hypothesis of an equal sharing of income between partners. To address this failure in the traditional household-based poverty literature, this paper suggests an alternative and innovative approach to poverty analysis. It evaluates the risk of poverty at the individual rather than at the household level. The results of the analysis show great differences in individual incomes between men and women and important underestimation of women's poverty in Belgium using conventional poverty indicators., info:eu-repo/semantics/published

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In Belgium, 2007 has been marked by long coalition negotiations over an agreement on a new government. The main bone of contention had been related to the reform of the Belgian Federal State. Among the suggested reforms, the regionalisation of the collective bargaining system turned out frequently. It relies on the assumption that the productivity differences between regions are not fully taken into account in a federal wage setting system. Our findings challenge this hypothesis by putting forward the current existence of wage differentials between regions and joint committees. We also show that regional wage differentials at the joint committee level are correlated to regional productivity differences. Finally, we find that the correlation between regional wage differentials and productivity is higher in decentralised joint committees. Hence, we conclude that productivity variations are already integrated in the Belgian wage setting system., info:eu-repo/semantics/published

The potential failure of national industry agreements to take into account productivity levels of least productive regions has been considered as one of the causes of regional unemployment in European countries. Two solutions are generally proposed: the first, encouraged by the European commission and the OECD, consists in decentralising wage bargaining to the firm. The second solution, the regionalisation of wage bargaining, is frequently mentioned in Belgium or in Italy where regional unemployment differentials are high. The objective of this paper is to verify if the Belgian wage setting system, where industry bargaining has a national scope, indeed prevents regional productivity levels to be taken into account in wage formation. Using a very rich linked employer-employee dataset which provides detailed information on wages, productivity, and worker's and firm's characteristics, we find that regional wage differentials and regional productivity differentials within joint committees are positively correlated. Moreover, this relation is stronger (i) for joint committees where firm-level bargaining is relatively frequent and (ii) for joint committees already sub-divided along a local line. We conclude that the current Belgian wage setting system (which combines interprofessional, industry and firm level bargaining) already includes mechanisms that allow regional productivity to be taken into account.

Depuis près de 20 ans, la plupart des débats concernant la rémunération du travail sont centrés sur la question de la compétitivité. Si la question des coûts salariaux est évidemment importante, on en arrive cependant à oublier que tous les travailleurs belges ne sont pas logés à la même enseigne du point de vue de leur rémunération. Des disparités importantes existent en effet entre certaines catégories de travailleurs. L’objectif de ce rapport est d’identifier les facteurs qui sont à l’origine de ces différentiels. Les résultats obtenus mettent en évidence, au cours des chapitres successifs, l’impact sur le salaire des situations particulières des salariés, selon leur sexe, leurs statuts d’emploi ou de chômeur, leur âge et l’effet sur les différentiels salariaux de la structure et des caractéristiques des entreprises, des secteurs d’activité et des négociations collectives. Chacun de ces chapitres donne lieu, pour finir, à une série de recommandations en terme de politique économique., info:eu-repo/semantics/published

Sinds vrijwel twintig jaar, spits het debat over de verloning van arbeid zich in grote mate toe op de probematiek van de concurrentiekracht. De loonkostenproblematiek is uiteraard belangrijk, maar men vergeet daarbij soms dat niet alle Belgische werknemers over dezelfde kam geschoren mogen worden waar het hun bezoldiging betreft. Aanzienlijke ongelijkheden bestaan inderdaad tussen bepaalde werknemerscategorieën. Dit rapport identificeert de factoren die tot die ongelijkheden leiden. De resultaten werpen achtereenvolgens een licht op het loon in specifieke situaties van loontrekkenden die veband houden met hun geslacht, hun statuut als werknemer of als werkloze, hun leeftijd en het effect van de structuur en de kenmerken van de ondernemingen, van de activiteitssectoren en van het collectief overleg op de loonvershillen. Elk hoofdstuk van dit rapport word afgesloten met een reeks aanbevelingen voor het economisch beleid., info:eu-repo/semantics/published

This paper examines the role of worker and employer characteristics in the determination of wages in the Belgian private sector. Empirical findings, based on detailed matched employer-employee data covering the period 1995-2002, reveal the existence ceteris paribus of: i) a substantial but decreasing return on education, ii) a large and stable gender wage gap, iii) an increasing wage penalty for those employed on a fixed term contract, iv) a positive and persistent employer-size wage effect, v) small and slightly declining regional wage differentials, and vi) a positive but moderate effect of company collective agreements on workers’ wages. Further results show persistent but decreasing wage differentials between workers with the same observed characteristics and working conditions, employed in different sectors., info:eu-repo/semantics/published

Better understand the consequences of unemployment in terms of labour market opportunities as well as psychological well-being is of primary importance for any policies aimed at reducing unemployment. One way by which unemployment may impact on future labour market outcomes is through a reduction of subsequent earnings. This study therefore investigates the effects of the incidence and duration of unemployment on re-entry wages in Belgium using the Panel Study on Belgian Households for the period 1994-2002. The methodology used is based on a fixed effects model controlling for unobserved heterogeneity and sample selection bias. Results suggest that unemployment most often has a detrimental effect in terms of future labour market prospects. In other words, it can hardly be seen as an investment period allowing the unemployed to find a better match afterwards. The unemployment penalty may vanish if the unemployed find a stable job. However they are most often characterized by smaller average number of tenure years than individuals who did not go through such an experience. Consequently there is a risk that individuals having experienced unemployment will never be able to eliminate the wage penalty if they do not enter into stable job. Finally, we have found robust evidence that the wage penalty increases as the unemployment spell lengthens. This result is particularly alarming given the high proportion of long term unemployment in Belgium. These conclusions imply that unemployment costs go beyond the simple loss of income and human capital associated with job loss. This implies a substantial leeway for public intervention., info:eu-repo/semantics/published

En Belgique, la question de la formation des salaries n’échappe pas à la communautarisation des débats. Parmi les réformes suggérées apparaît de manière récurrente la régionalisation des négociations salariales. Ses partisans estiment notamment que les différences de productivité entre région ne sont pas intégralement prises en compte dans une formation unifiée des salaires. Les différentes estimations réalisées dans cette étude nous ont permis de constater que dans l’état actuel, des différentiels salariaux existent déjà entre régions, secteurs et commissions paritaires. Nous avons également observé que les salaires sont sensibles à l’évolution des profits dans les trois régions. Sur base de ces différents résultats, nous pouvons conclure que les différences de profitabilité sont d’une certaine manière déjà prises en compte dans la formation des salaires. Il n’est pas sûr qu’une régionalisation de la formation des salaires débouche sur un résultat fort différent., info:eu-repo/semantics/published

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This study investigates the causes of unemployment persistence among the Belgian labour force. The underlying issue was to determine the impact of past unemployment spells on future labour market opportunities. Some European studies have demonstrated the existence of a true causal relationship between successive unemployment spells implying a stigmatisation effect for the unemployed. This so-called state dependence can occur through a reduction in human capital or through employer recruitment and labour retention practices. The model used is a dynamic random effects probit model controlling for unobserved heterogeneity and the initial condition problem. It was applied on the Panel Study on Belgian Households, covering the years 1994 to 2002. The results suggest that while observed and unobserved heterogeneity explain between 57% and 82% of unemployment persistence, the remainder is induced by the presence of state dependence. All else equal, an individual unemployed this year will be between 11.4 and 33 percentage points more likely to be unemployed next year as compared with an employed person. The presence of a stigmatisation effect of unemployment involves that the costs of unemployment are much higher than the simple loss of income and human capital associated to the current job loss. The study demonstrates the importance to concentrate the efforts on the prevention of unemployment., info:eu-repo/semantics/published

Economic theory advances a number of reasons for the existence of a wage gap between part-time and full-time workers. Empirical work has concentrated on the wage effects of part-time work for women. For men, much less empirical evidence exists, mainly because of lacking data. In this paper, we take advantage of access to unique harmonised matched employer-employee data (i.e. the 1995 European Structure of Earnings Survey) to investigate the magnitude and sources of the part-time wage penalty for male workers in six European countries (i.e. Belgium, Denmark, Ireland, Italy, Spain, and the UK). Findings show that the raw gap in hourly gross pay amounts to 16 per cent of male part-timer's wage in Spain, to 24 per cent in Belgium, to 28 per cent in Denmark and Italy, to 67 per cent in the UK and to 149 per cent in Ireland. Human capital differences explain between 31 per cent of the observed wage gap in the UK and 71 per cent in Denmark. When a larger set of control variables is taken into account (including occupation, industry, firm size, and level of wage bargaining), a much smaller part of the gap remains unexplained by differences in observed characteristics (except in Italy). Overall, results suggest that policy initiatives to promote lifelong learning and training are of great importance to help part-timers catch up. Moreover, except for Italy, they point to a persisting problem of occupational and sectoral segregation between men working part-time and full-time which requires renewed policy attention.

This paper investigates inter-industry wage differentials in Belgium, taking advantage of access to a unique matched employer-employee data set covering the period 1995-2002. Findings show the existence of large and persistent wage differentials among workers with the same observed characteristics and working conditions, employed in different sectors. The hypothesis that workers with better unmeasured abilities are over-represented in high-wage sectors may not be rejected on the basis of Martins’ (2004) methodology. However, the contribution of this explanation to the observed industry wage differentials appears to be limited. Further results show that ceteris paribus, workers earn significantly higher wages when employed in more profitable firms. Our instrumented wage-profit elasticity stands at 0.063 and Lester’s range of pay is about 41 per cent of the mean wage. This rent-sharing phenomenon accounts for a large fraction of the industry wage differentials. We find indeed that the magnitude, dispersion and significance of industry wage differentials decreases sharply when controlling for profits., info:eu-repo/semantics/published

Ce rapport de recherche a pour objet l’étude du coût budgétaire attendu et des effets économiques probables d’un programme ambitieux d’allocations-loyers en Région de Bruxelles-Capitale (RBC) selon 3 scénarios :(1) allocations-loyers versées à 5000 ménages demandeurs de logements sociaux ;(2) allocations-loyers pour les bénéficiaires du revenu d’intégration (R.I. ancien « minimex ») ;(3) allocations-loyers à tous les ménages les plus pauvres de la RBC (revenus inférieurs à la moitié du revenu médian en RBC). Comme dans d’autres pays, l’allocation couvrirait la différence entre un loyer plafond et un tiers du revenu environ. Cette étude est exploratoire puisque depuis la seconde guerre mondiale il n’y pas eu de système général d’allocation-loyer en Belgique. Les fourchettes du subside total calculées donnent néanmoins une idée de l’ordre de grandeur du coût budgétaire selon les différents scénarios. Celui-ci serait de l’ordre de 40 millions d’euros dans le scénario 1. Face au double constat d’un déficit excessif de l’offre de logements décents dans le segment « faibles revenus » à Bruxelles et de danger d’inflation des loyers, nous ne recommandons pas la mise en œuvre d’un programme d’allocations loyers dans cette ville. Avant d’y envisager une telle politique de stimulation de la demande, il faudrait d’abord accroître l’offre de logements sociaux et/ou subventionner la construction en général. L’idée est d’assainir d’abord la concurrence dans ce segment de marché (cf. les marchands de sommeil) et par là d’y stabiliser les prix., info:eu-repo/semantics/published