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Le sorgho, principale culture céréalière du Burkina Faso a des rendements stagnants en dépit des efforts de la recherche agricole et de la diffusion des techniques améliorées. Dans la zone étudiée, entre 1997 et 1998, les variétés photosensibles des paysans dans la région de Saria ont présenté des rendements compris entre 0,12 à 3,34 t/ha. Cette variabilité est liée à la localisation des parcelles et aux techniques culturales. Le rendement en grains de la culture n'augmente avec le labour ni en milieu paysan, ni en station expérimentale, malgré, en principe, ses multiples effets bénéfiques. Le semis précoce semble être le facteur le plus déterminant des bons rendements. Le rendement par hectare peut baisser par jour de retard, quand le semis est fait après la date limite du 15 juin. La maîtrise des adventices (notamment le striga), par la réalisation des sarclages est aussi un facteur déterminant de l'accroissement des rendements en grains. L'appréciation de la faisabilité du travail du sol montre dans cette région que le labour permet à un agriculteur de préparer une surface de 4 ha, le scarifiage en traction animale de 20 ha, et 7 ha pour le grattage. Le scarifiage avec traction animale, compte tenu de ses multiples effets, de sa facilité de mise en oeuvre, et de sa vitesse de réalisation, s'est révélé être une technique bien adaptée à la zone centre du Pays.

Cette mission, suscitée et financée par le MSIRI, avait pour objet d'apporter un appui technique opérationnel à la Division "Mécanisation" et à l'activité "physique des sols" de la Division "Irrigation", - concernant les expérimentations en cours ou à mettre en place en matière de préparation des sols, ainsi que sur des problèmes de métrologie embarquée, - concernant le programme de travail d'un chercheur rattaché à la Division "Irrigation" mais qui développe des actions en matière d'étude et gestion physique des sols, en collaboration avec la Division "Mécanisation", notamment sur la compaction des sols sous canne mécanisée. Le présent rapport s'articule en deux parties. Il s'attache tout d'abord à identifier et à reformuler les problèmatiques telles qu'elles ont été présentées par les chercheurs rencontrés. Viennent ensuite des observations relatives aux dispositifs, aux méthodes appliquées, ainsi que des propositions d'ordre technique, organisationnel, notamment en regard des expérimentations prévues

A Silvânia, commune de 2500 exploitations agricoles et 3000 km2 située au coeur de l'état de Goias, l'EMBRAPA et le CIRAD ont étudié le système de production de ces exploitations de polyculture-élevage, identifié les principales contraintes et élaboré un ensemble de conseils techniques adaptés à chaque catégorie d'exploitation. Un grand nombre de données a été recueilli dans un réseau de fermes de référence. Ce réseau comprend 28 exploitations choisies dans les diverses classes d'une typologie structurelle des exploitations et dans les différentes unités morpho-pédologiques de la commune. En 1992, une typologie grossière des itinéraires techniques a été établie à partir d'enquêtes rapides au niveau d'exploitations. Il ressortait de cette typologie qu'il était nécessaire, compte tenu de la forte variabilité des rendements observés à l'interieur de chaque classe, de déterminer les parts respectives des facteurs du milieu et de la façon dont les techniques sont appliquées, les pratiques culturales, dans cette variabilité de la production. Dans cette étude, on exploite les données de trois campagnes agricoles consécutives, de 1992-1993 à 1994-1995, pour identifier les changements qui se sont produits dans le cas de la culture du maïs. On vise ainsi à actualiser et à préciser la typologie des itinéraires techniques pour cette culture, de manière à pouvoir structurer un dispositif d'analyse de la variabilité des rendements à l'échelle de situations culturales. Le suivi des fermes de référence concerne quatre thèmes: l'alimentation animale, la gestion du troupeau, les cultures et la production laitière. Pour chacun des thèmes, chaque exploitation et chaque année de suivi, un fichier est constitué, soit 28 fichiers par thème et par an. Dans le cas du suivi des cultures, le fichier contient un tableau pour chaque parcelle de l'exploitation, prévu pour la saisie des variables suivantes: espèce ou association d'espèces cultivées, variété(s), superficie de la parcelle; date de chaque opération culturale; outil utilisé pour chaque opération culturale, temps d'utilisation de tracteur, d'attelage pour traction animale, ou de main d' oeuvre (y compris familiale non rémunérée) pour chaque opération culturale; nature et quantité des différents intrants utilisés et produits obtenus.

L'objet de cette étude est de définir les modalités techniques de réalisation d'un itinéaire de préparation de sol, selon son état hydrique avant labour, puis d'observer les états résultants, qui déterminent le fonctionnement du sol et du peuplement végétal (ici le maïs). L'étude a été menée sur une parcelle de la station C.I.R.A.D. de St Denis de la Réunion sur sol brun faiblement ferralitique contenant plus de 30 % d'argile. Un gradient de teneur en eau superficielle allant de 25 à 45 % d'humidité volumique est crée. Le sol est ensuite labouré, repris et le maïs semé et irrigué quotidiennement. Le fonctionnement de l'ensemble tracteur-outil, au labour et à la reprise, est mesuré en conditions réelles grâce à une chaine de mesure embarquée. L'évolution de la structure du sol est suivie aux différents stades de cycle de culture grâce à des descriptions de profils culturaux et des mesures d'infiltrométrie. L'enracinement du maïs est décrit au stade floraison femelle. Une humidité volumique surfacique de 39 % lors du labour semble optimale pour le fonctionnement de l'ensemble tracteur-outild (glissement modéré, faible dépense énergétique et pertes réduites). Une teneur en eau supérieure à 32 %, permet de limiter le nombre de passage lors de la reprise

CIRAD-SAR has been conducted research to develop new tools for seedbed preparation using animal traction. The draught-power tine spelling "Coutrier"', is designed for use during the dry season to break up the soil and allow water to penetrate as soon as the rains begin. This implement is simple to manufacture by local craftmen at a cost commensurate with the purchasing power of potential users. The "Roliculteur" is an animal-drawn cultivator, which can be used either for puddling of flooded paddy fields, on irrigated crops; or for direct tillage on light soil under wet conditions, on rainfed crops.

Le roliculteur, conçu et mis au point par le CEEMAT, fabriqué par les Ets AUDUREAU (1), en Vendée, offre aux agriculteurs de la zone sahélo-soudanienne une nouvelle possibilité d'accélerer la mise en place des semis. De part sa largeur de travail, il est 2 à 3 fois plus rapide que la charrue en préparation directe du lit de semences sur sols légers. Il réalise un très bon émiettement, un piochage complet de l'horizon superficiel et laisse un terrain uni, facilitant le passage ultérieur du semoir. En conditions difficiles, le roliculteur doit être réservé pour une seconde intervention : soit après un décompactage en sec au coutrier, soit après un griffage au canadien, soit après labour à la charrue, en outil d'affinage du lit de semences en remplacement d'un hersage par exemple. Après décompactage, le roliculteur reste un outil de mise en place rapide des semis, après griffage ou labour, il se range dans la catégorie des outils dits de pseudo-labour mais beaucoup plus performant qu'un pulvériseur à disques ou qu'une herse à traction animale.

A la demande de la Compagnie Française des Textiles (C.F.D.T.), l'auteur a effectué une mission du 8 avril au 2 mai 1981 au Cameroun, côte d'Ivoire et Mali portant sur l'emploi des outils de la cha?ne de motorisation intermédiaire et l'étude des complémentarités nécessaires en fonction de l'action motorisation intermédiaire dans ces trois pays

La mission effectuée en Madagascar du 16 au 30 juin 1984 avait pour objectif d'étudier et de faire des propositions sur l'expérimentation de matériels agricoles à la SOMALAC. Le présent compte rendu fait le point sur les cultures du riz et du blé au Lac Alaotra afin de justifier les propositions faites dans un premier compte rendu provisoire

Le manque de dynamisme; - l'indifférence pour l'ensemble du parc non engagé; - la méconnaissance de la machine agricole et l'absence du sacro-saint entretien prévisionnel fondamental en conditions tropicales humides. L'insuffisance notoire de l'organisation du travail sont des fléaux à combattre pour rendre possible un programme de développement de la motorisation dans la plaine des U'Bo

But de l'étude : rendre compte de la situation en définissant et en qualifiant l'état de la mécanisation en Guadeloupe, tirer une liste des principaux problèmes de mécanisation et en dégager des objectifs prioritaires pour une amélioration sensible, compte tenue des possibilités actuelles du machinisme et du milieu agricole de la région

Ce document est un condensé des travaux effectués en 1976, lors d'une session de recyclage destiné aux coopérants techniques intéressés par le machinisme agricole. Le thème concernait l'équipement des exploitations individuelles des pays chauds et, plus particulièrement, les résultats des travaux poursuivis pour mettre au point des matériels spécialement adaptés à leurs caractéristiques et à leurs possibilités: la motorisation intermédiaire

La mission effectuée en Egypte pour faire des observations et donner des conseils sur les pratiques de travail du sol a permis d'établir un rapport dont les points essentiels sont : - donner des conseils sur les techniques de travail du sol; - apporter des recommandations sur les pratiques culturales analysées; - définir les successions optimales d'outil de travail du sol à utiliser pour la préparation des sols en culture de pomme de terre de manière à réduire le nombre des mottes dans l'optique d'une récolte entièrement mécanisée; - en fonction des informations disponibles, dresser un programme d'essais et d'adaptation du matériel disponible et prévoir l'introduction éventuelle de nouveaux matériels

Préparation du sol en humide sur les parcelles de l'expérimentation " Travail du sol et économie de l'eau". Le travail du sol (labour, passage de cultivateur à dents) est satisfaisant, mais il reste beaucoup de grosses mottes et les adventices sont incomplètement détruites

Grâce à la collaboration de nombreux techniciens et d'un constructeur local, et après l'expérimentation successive de divers prototypes, la mise au point du rouleau piétineur à traction animale a pu être faite. Les pièces travaillantes sont réalisées avec des tronçons de fer cornière soudés à la périphérie d'un cadre support (du genre roue cage). L'ensemble, avec étrier de traction, pèse 125 kilos, pour une largeur de travail de 1 mètre, ce poids pouvant, si nécessaire, être porté à 175 kilos, par adjonction d'une masse d'alourdissement. Les diverses expérimentations conduites, notamment dans la vallée de la Taheza, ont permis de déterminer les techniques d'emploi de cet appareil. Utilisé sur rizière inondée (lame d'eau de 5 à 6 cm), soit en sol non labouré et enherbé, soit en sol labouré, il assure, avec un nombre de passages variable, une excellente préparation de la rizière. Divers avantages (gain de temps, possibilité de travailler sur petites parcelles de formes diverses, etc.) auquels s'ajoutent la simplicité et la robustesse du matériel ont permis d'en entreprendre la vulgarisation, particulièrement dans la région où la culture attelée est peu développée. Il semble que, en dehors de Madagascar et après expérimentation, l'emploi du rouleau piétineur pourrait intéresser des régions rizicoles, par exemple d'Afrique

La mission effectuée au Cameroun du 20 mai au 18 juin 1971 avait pour objet d'apporter un appui technique à l'IRAT et à la SENRY. Elle a comporté d'une part, l'établissement, en collaboration avec l'IRAT et la SENRY, d'établir un programme d'expérimentation de la mécanisation de la riziculture dans la plaine du logone dans le cadre du projet dont le financement est demandé à la Banque mondiale, d'autre part, l'étude des possibilités d'emploi des motoculteurs dans le Nord Cameroun et surtout dans l'Ouest du Cameroun Oriental