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Cabe entender el Quijote del licenciado Alonso Fernández de Avellaneda como una suerte de sermón narrativo, en cuyo eje está el pecado mortal en el que vive el caballero. La degradación a la que somete a sus protagonistas –en la que lo escatológico tiene un papel decisivo– le sirve no solo como instrumento cómico, sino también como mecanismo doctrinal para denostar el pecado y confirmar a los lectores en unos valores colectivos. Don Quichotte d’Alonso Fernández de Avellaneda peut être interprété comme un sermon narratif, au centre duquel se trouve le péché mortel du chevalier. L’auteur soumet le protagoniste à la dégradation en utilisant l’eschatologie non seulement comme ressource comique, mais aussi comme mécanisme pour condamner le péché et conforter les lecteurs dans un ensemble de valeurs collectives. Don Quixote by Alonso Fernández de Avellaneda can be interpreted as a narrative sermon, at the centre of which is the mortal sin of the knight. The author submits the protagonist to degradation using the eschatological not only as a comic resource, but also as a mechanism to despise sin and show collective values.

La secuencia pastoril sobre el eventual malogrado sino de Leandra (I, 51) pone en escena el escándalo de aquellas creencias que rigen, inconscientemente, el ilusionismo de la división sexo-genérica de los poblados. Todos los personajes mentados, e incluso los críticos más avezados, discurren sobre el indirimible estatuto virginal de la fugitiva, nadie, por el contrario, advierte hasta qué punto la armonía homosocial del prado ameno fraguado a posteriori por los afrentados pretendientes encubre, en verdad, un misterio más abyecto que el malogrado himen de la joven: la posibilidad de que, a contrapelo de la dominante, Vicente de la Rosa/Roca no se sienta regulado por la heteronormatividad.Pues Vicente -a nuestro entender- no es cifra del varón continente con la cual se serena la angustia de los pretendientes sino, antes bien, imagen en fuga y sacrílega del hombre que no desea a esa doncella y se rebela a la manda social e inconsciente de desflorarla. The pastoral sequence on the eventual ill-fated fate of Leandra (I, 51) puts on stage the scandal of those beliefs that govern, unconsciously, the illusionism of the sex-gender division of the villages. All the aforementioned characters, and even the most seasoned critics, discuss about the fugitive’s indirimitable virginal status; nobody, on the contrary, notices to what extent the homosocial harmony of the pleasant meadow forged a posteriori by the affronted suitors conceals, in truth, a mystery more abject than the young woman’s ill-fated hymen: the possibility that, against the dominant, Vicente de la Rosa/Roca does not feel regulated by heteronormativity.For Vicente -in our opinion- is not the figure of the male continent with which the anguish of the suitors is soothed, but rather the image in flight and sacrilegious of the man who does not desire the maiden and reveals himself to the social and unconscious command to deflower her. La séquence pastorale sur le sort finalement funeste de Leandra (I, 51) met en scène le scandale de ces croyances qui gouvernent inconsciemment l’illusionnisme de la division sexe-genre des villages. Tous les personnages mentionnés, et même les critiques les plus chevronnés, discutent au sujet de la virginité de la fugitive ; personne, en revanche, ne remarque à quel point l’harmonie homosociale de l’agréable prairie forgée a posteriori par les prétendants vexés cache, en vérité, un mystère plus abject que l’hymen de la jeune femme : la possibilité que, contre les dominants, Vicente de la Rosa/Roca ne se sente pas régi par l’hétéronormativité.Car Vicente, à notre avis, n’est pas la figure de la maîtrise masculine qui apaiserait l’angoisse des prétendants, mais plutôt l’image fuyante et sacrilège de l’homme qui ne désire pas la jeune fille et se rebelle face à l’injonction sociale et inconsciente de la déflorer.

Esta obra ofrece un florilegio de textos literarios variados, que desarrollan motivos fantásticos obsesivos relacionados entre sí. Se centra en los dos maestros españoles, Cervantes y Lope de Vega, que sintetizan un imaginario de lo extraño tan singular como universal. De la narración satírica al teatro barroco, muestra cómo se combinan lo grotesco y lo extraordinario para colocar al lector-espectador ante una duda fascinante fundadora de la escritura fantástica. L'Espagne doit-elle rester à jamais exclue des nations prisées pour leur littérature fantastique ? Issu du roman gothique anglais du xviiie siècle, le genre place au centre de la fiction l'apparition surnaturelle, point d'équilibre instable entre figure et spectre. Cette hésitation s'exprime déjà au Siècle d'or, vivier exceptionnel de textes fantastiques annonciateurs du genre. Plusieurs champs et auteurs sont ici abordés : les maîtres de l'étrange, Cervantès et Lope de Vega, mais aussi le roman picaresque, le grotesque allant souvent de pair avec le merveilleux. Comme les autres écritures, celle du théâtre baroque sait garder intacte la part de frayeur, d'incrédulité ou de « suspension » du sujet traversant le miroir de l'au-delà.

Cités l’un et l’autre à des titres divers, le premier comme inventeur probable du fantastique pur, et le second en tant que précurseur du récit d’épouvante, les deux puissants innovateurs jouissent du privilège exorbitant d’être admis dans le cercle fermé de la littérature fantastique. Est-il raisonnable, pour autant, de rassembler au sein d’un seul chapitre, deux auteurs que tout semble opposer ? Le prosateur ironique, voire sulfureux, a-t-il quelque chose de commun avec le poète-dramaturge,...

Ce livre est une invitation au plaisir de relire les grandes œuvres littéraires du Siècle d’or en prêtant attention à tout ce qui, dans ces textes, relève du fantastique. Si elle s’énonce aisément, l’entreprise n’est pas sans risques, ne serait-ce que parce que les historiens et les théoriciens de la littérature fantastique ne la conçoivent pas en deçà du xviiie siècle finissant… Il est vrai qu’ils s’attachent à un genre, et que l’enquête qui va suivre porte sur des écritures. Par-delà le mer...

Maîtres de la fiction tragi-comique, Cervantès et Lope de Vega ont su lui apporter une dimension d’étrangeté douce-amère et d’émerveillement, où se mêlent superstition et incrédulité — au vrai, une appréhension décisive des régions ambiguës du fantastique. Cette ambivalence dont les deux figures de proue sont les explorateurs infatigables, montre la voie d’une écriture de l’extravagance (souriante ou grinçante), ou bien d’un imaginaire angoissant, celui du prodigieux, de l’extraordinaire, don...

Le dépassement du merveilleux. La Infantina encantada - El Infante Arnaldos Malgré son ancrage remarquable dans l’histoire de l’Espagne médiévale, le Romancero excelle aussi bien dans l’exercice de l’épopée guerrière proche, par son réalisme, de la chronique de bataille, que dans celui du récit féerique. Recueillis par Ramón Menéndez Pidal, les deux célèbres romances qui ne pouvaient faire défaut dans cet essai, figurent dans Flor nueva de romances viejos, juste après le cycle du Cid (pp. 247...

This doctoral thesis studies the inter-semiotic (text/image), intercultural (Europe/Africa) and transhistorical (17th, 20th and 21st centuries) dialogues between Persiles (1617), the Quixote (1610-1615) and their modern and post-modern iconographic rewritings (1947, 2016 and 2017).These travels enable analysing different ways of thinking and, above all, on the one hand, how the Baroque artistic-literary modus operandi was contemporised and, on the other hand, what means are used to carry out the processes of Africanised reterritorialisation of a way of thinking that turn out to be basically Hispanic.In primis, it is shown that the hypotext of the Persiles is in tune with the dynamics of the Baroque, since it is motivated by an abundant flow of scriptural images that are an imitatio-conformatio of the emblematic literature real emblems or, reveal themselves as mere creatio of Miguel de Cervantes.Secondly, and in relation with the problematic that features the Persiles, the Quixote and their postmodern illustrations, it can be established that the two semiotic territories (texts/images) are in constant dialogue under the lens of the joint relations (shared aesthetic and socio-cultural codes). However, the illustrators also mark a departure from hypotexts by creating a pictorial grammar that is either mixed and cubanised (as in the case of the painter Echenique) or Africanised (as in the case of the DQRN series). Finally, the study of the Quixote according to the archetypal and mythographic approaches enables to reveal its transcendental and transcultural aspect, which has made it possible to approach the socio-cultural character of the Quixote myth from its humanism and values which are aesthetically embodied in African rewritings. Indeed, while Persiles is imbued with Western socio-cultural codes, the Quixote, in contrast, enables a more universal scope that joins and includes the codes of African representation., Le présent travail se construit autour de la problématique de l’étude des dialogues intersémiotiques et interculturels entre le Persiles, le Quichotte et leurs illustrations post-modernes. L’exploitation du corpus constitué des deux derniers romans de Cervantès, de 27 tableaux de l’hispano-cubain Felipe Alarcon Echenique, de 09 gravures sur bois du belge Pierre Van Rompaey et de 67 peintures d’un groupe d’illustrateurs de trois pays subsahariens de culture arabo-islamique (la Guinée Conakry, le Mali et le Niger) a permis :D’une part, d’étudier le flux d’images contenues dans l’hypotexte du Persiles ; les rapports de jonction et disjonction entre cet hypotexte et leurs illustrations iconographiques. Et d’autre part, d’étudier comment les artistes africains adaptent le roman Don Quichotte à l’écologie de l’Afrique contemporaine sous le prisme des considérations socioculturelles, cultuelles, paysagistes, urbaines, éco-critiques, mythologiques et symboliques.En effet, alors que le Persiles est empreint des codes socioculturels occidentaux, le Quichotte, en revanche, permet une portée plus universelle qui rejoint et inclut les codes de la représentation africaine.

Como género que surge y se desarrolla durante el Renacimiento, los libros de caballerías no pueden sustraerse al fenómeno de la imitación, harto conocido en la época y cuya práctica recomendaron incluso algunos preceptistas para evidenciar la verdadera talla de un buen literato. Las reflexiones aristotélicas sobre la imitatio fueron retomadas en el siglo xvi y, fundamentalmente en el terreno de...

El nacimiento de la novela picaresca española ha dado lugar a numerosos estudios apasionantes desde los primeros textos críticos de finales del siglo xviii y a la constitución decimonónica de una historia de la literatura que confirió a este género de relatos un lugar bien preciso en la jerarquía de los estilos. Como bien se sabe, la expansión del género incipiente se fundó en una intertextualidad nutrida, hecha de presencias más o menos explícitas de hipotextos sin que estos alcanzasen el es...

Propiciadas por el desarrollo de la imprenta, las continuaciones literarias conocen en la España de la Edad Clásica un verdadero auge que afecta a todos los ámbitos de la ficción. Sin embargo, este fenómeno no es totalmente nuevo puesto que durante la Edad Media cualquier elaboración literaria se centraba en la reutilización y continuación de textos ajenos. Sin hacer caso omiso de esta herencia medieval, este libro trata de especificar la noción de continuación para la época moderna considerándola como una modalidad peculiar del préstamo. Situándose por encima de las fronteras genéricas, ofrece un estudio de conjunto de esta práctica proponiendo una arqueología de la misma y tomando en cuenta la dimensión creativa que conllevan las obras correspondientes. La pratique littéraire de la continuation est la reprise affichée, de la part d’un auteur, de personnages propres à une œuvre antérieure, généralement écrite par un autre auteur. C’est en Espagne, à la fin du XVe siècle, que cette pratique naît sous sa forme moderne, pour ensuite gagner toute l’Europe. Cet ouvrage offre une étude d’ensemble de cette pratique, en propose une archéologie et prend en compte la part de création que comportent ces œuvres.

International audience

El trabajo esboza elementos de un estudio más largo que aparecerá con posterioridad sobre el Quixote de Reinhold Metz. Estudia las características de una obra que mezcla el texto original del Quijote de Cervantes copiado a mano de ediciones en alemán y en español del XVII, con illustraciones originales y trabajos gráficos creados por Metz.

The "Quixote" is difficultly understandable without attending to the context in the most wide sense of the term. If it is true that, for don Quijote, as reader and actor, the Chivalry and his codes were a reality of signs, it is not less that in times of Cervantes still the Chivalry has a representative force to that it is necessary to recognize much more than a pure spoiled representation and already in ruin and loss. In this book there is studied the repercussion of the dream of Chivalry in the 16th century, attending to the fundamental store of this dream, the Books of Chivalry, to the uses of the Chivalry culture in the aristocratic world that internalizes it, exhibits it or the practice in the leisure and in the sport. There are attended also the historical background and circumstances little or known at all that allow to speak about an anachronistic reappearance of the chivalric dream in the reality and in the right in the last third of the 16th century. This happens exactly in the years of active maturity of Cervantes and of 'Alonso Quijano', that it forces us to throw a realistic look to the genesis of the "Quixote".