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International audience; The reuse of wastewater aims to mobilize and treat, for certain uses and under certain conditions, water that has already been used. Rather than discharging wastewater into the natural environment, this practice aims to recover it by replacing the mobilization of water withdrawn from the environment [van Loosdrecht and Brdjanovic, 2014]. By moving from a linear logic of the mobilization and use of water to a circular approach, the objective pursued is to reduce the pressure, qualitative then quantitative, on the resources while limiting, as far as possible, the usage conflicts. It is in fact a question of passing from a simple competitive mode which strongly mobilizes resources, to a complex mode, known as “circular”, of putting in complementarity of uses. This approach initially mainly concerned agricultural uses insofar as agricultural needs represent the majority of the water mobilized, including developed countries [UN Water 2018]. Cities integrate specific issues that are characterized by significantly different options from those that can be found in rural areas. In the city, the recovery of wastewater has both material aspects (water, nutrients, critical metals, biopolymers, etc.) and energy aspects (recovery of heat from the networks, production of energy by biological means and /or thermal,…) which should be integrated on an appropriate scale according to the problems addressed (housing, building, district, city, territory or hydrological basin). To study the conditions under which REUSE can develop and be implemented in a safe and sustainable manner, research is needed [Ait-Mouheb et al., 2018]. If it represents an opportunity in certain territories where wastewater can be mobilized, it is also necessary to underline the limits of this practice in territories where the wastewater discharged into the environment is necessary to maintain the low water levels of rivers and rivers, or where soils may be affected, for example, by the salinity of these waters. In addition, studies of the social, economic and environmental dimensions differ significantly depending on the uses envisaged and the situations considered. To meet these challenges, the REUSE network of INRAE (cf. www6.inrae.fr) proposes to adopt a multidisciplinary and multi-scale approach by mobilizing not only the disciplines that can be considered as falling within the field of technologies and environmental engineering but also all of those relating to the human and social sciences, economics, legal, and participatory sciences.

When implementing a sanitation system, the selection of treatment process can be difficult. Beyond removal efficiency and effluent concentrations, reliability should be taken into account. This study compares reliability of French vertical flow treatment wetlands (F-VFTW) with the four main decentralized wastewater treatment technologies in small communities in the French Overseas Territories (FOT). Analysis of 963 regulatory self-monitoring sampling campaigns performed on 213 wastewater treatment plants show that operational disruptions due to sludge loss and loss of nitrification are often reported for activated sludge technology; rotating biological contactors often suffer from weak settlement; facultative pond removal is limited by algae; and F-VFTW fulfills all the French regulatory objectives at a frequency of 90 to 95%. In addition, the data from this study are compared to a similar database from Brazil using a statistical approach (coefficient of reliability). Amongst the eight decentralized wastewater treatment technologies evaluated, F-VFTW appears to be the most appropriate for achieving the discharge standard with a reliability close to 95%. Its reliability to face both environmental (rainfall) and social (maintenance capacities) constraints is a key parameter.

Version française de hal-03003572.; La possibilité de séparation à la source des émissions d’effluents en Assainissement Non Collectif, dont l’implantation de toilettes sèches, devrait proposer des solutions techniques de traitement adaptées pour les eaux ménagères (EM). Les filtres à broyat de bois (FBB) sont une solution fondée sur la nature à faible impact environnemental qui a pour objectif de traiter et valoriser les eaux usées traitées par infiltration dans le sol. Une revue bibliographique internationale des usages et de la caractérisation des matières organiques dans le traitement des effluents nous amène à considérer le broyat de bois (BB) comme potentiellement efficace pour le traitement des eaux ménagères. Dès lors, une analyse croisée par des mesures physiques (granulométrie, densité, porosité et capacité d’absorption) et chimiques (Carbone, Azote, Phosphore et teneurs en : cendres, extractibles, lignines, cellulose et hémicelluloses) de l’évolution dans le temps du BB frais et utilisés montre des évolutions favorables au traitement biologique aérobie des eaux ménagères. A partir de l’ensemble de ces éléments (des pratiques internationales, de visites de sites en fonctionnement et d’une caractérisation détaillée des BB frais ou utilisés), l’étude conclut sur une proposition de dimensionnement unique pour un ménage: 5 tranchées identiques de 1 m2, garnies de broyat de bois (d’origine commerciale ou auto fabriqué) et alimentées de façon hebdomadaire en alternance.Au regard de la grande variabilité des eaux ménagères produites en ANC et de la complexité des mesures de performances du fait de la dispersion de l’effluent traité dans le sol, l’exercice de dimensionnement des ouvrages devient empirique. Le FBB fait partie des dispositifs qui semblent êtreen mesure d’accepter de fortes amplitudes d’émission tant hydraulique qu’organique (DCO, DBO5,MES). Cette filière d’économie circulaire qui s’appuie sur les interactions avec le sol en place, nécessite des recherches complémentaires pour tenter de mieux comprendre les processus qui garantissent les performances de traitement du dispositif.

La possibilité de séparation à la source des émissions d’effluents en Assainissement Non Collectif, dont l’implantation de toilettes sèches, devrait proposer des solutions techniques de traitement adaptées pour leseaux ménagères (EM). Les filtres à broyat de bois (FBB) sontune solution fondée sur la nature à faible impact environnemental quia pour objectif de traiter et valoriser les eauxuséestraitées par infiltration dans le sol. Une revue bibliographique internationale des usages et dela caractérisation des matières organiquesdans le traitement des effluents nous amène à considérer lebroyat de bois (BB)comme potentiellement efficacepour le traitement des eaux ménagères. Dès lors, une analyse croisée par des mesures physiques(granulométrie, densité, porosité et capacité d’absorption)et chimiques(Carbone, Azote, Phosphore et teneurs en: cendres, extractibles, lignines, cellulose et hémicelluloses) de l’évolution dans le temps duBBfrais et utilisés montre des évolutions favorables au traitement biologique aérobie des eaux ménagères. A partir de l’ensemble de ces éléments (des pratiques internationales, de visites de sites en fonctionnement et d’une caractérisation détailléedes BB frais ou utilisés), l’étude conclut sur une proposition de dimensionnement unique pour un ménage: 5 tranchées identiques de 1m2,garniesdebroyat de bois (d’origine commercialeou auto fabriqué) et alimentées de façon hebdomadaire en alternance.Au regard de la grande variabilité des eaux ménagères produites en ANC et de la complexité des mesures de performances du fait de la dispersion de l’effluent traité dans le sol, l’exercice de dimensionnement des ouvrages devient empirique. Le FBB fait partie des dispositifs qui semblent être en mesure d’accepter defortes amplitudes d’émission tant hydraulique qu’organique (DCO, DBO5, MES).Cette filière d’économie circulairequi s’appuiesur les interactions avec le sol en place, nécessite des recherches complémentaires pour tenter demieux comprendre les processus qui garantissent les performances de traitementdu dispositif.