Delhaye , Hélène, STAR, ABES, Laboratoire de Génie Civil et d'Ingénierie Environnementale ( LGCIE ), Université Claude Bernard Lyon 1 ( UCBL ), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon ( INSA Lyon ), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées ( INSA ) -Institut National des Sciences Appliquées ( INSA ), INSA de Lyon, Bernard Clement, Laboratoire de Génie Civil et d'Ingénierie Environnementale (LGCIE), Université Claude Bernard Lyon 1 (UCBL), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), and Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)
The physico-chemical approaches are insufficient to assess the impact of pollution on ecosystems. Thus many bioassays, varying in the level of organization represented, have been developed, as laboratory aquatic microcosm tests. These tests are a compromise between single-species tests, which are standard laboratory methods commonly used but highly simplified and not very ecologically representative, and outdoor mesocosm tests, which are more representative but more expensive, heavy to implement, less replicable and more difficult to interpret. In this work, we focused on the bioassay originally developed by Clément and Cadier (1998). This tool allows to evaluate the effect of substances or potentially contaminated matrices on an artificial ecosystem consisting of water and sediment in which are introduced simultaneously five freshwater aquatic species commonly used in monospecific toxicity testing : the algea Pseudokirchneriella subcapitata, the duckweed Lemna minor, the daphnia Daphnia magna, the amphipod Hyalella azteca and the insect Chironomus riparius. This test was used in many projects since its conception but its variability remains the main limitation despite successive improvements. The main objective of this study was to optimize the test. The main improvement was continuous renewal of the water system, which helped to stabilize the physico-chemical parameters of the water column and algal density, and thus improve the development of organisms and replicability of the test. Cadmium was used as a model contaminant to evaluate the proposed methodological developments. The decrease in variability in flowthrough microcosms increases the ability to detect sublethal effects on pelagic organisms with conventional statistical tests. The development of a dynamic modeling framework was used to compare the sensitivity of Daphnia to cadmium in experiments with different exposure pattern., Les approches physico-chimiques étant insuffisantes pour évaluer l'impact de la pollution sur les écosystèmes , de nombreux bioessais, variant de par le niveau d'organisation représenté, ont été développés. Parmi ces essais on trouve les essais en microcosme aquatique de laboratoire qui sont un compromis entre les essais monospécifiques standards de laboratoire, méthodes couramment employées mais très simplifiées et peu représentatives sur le plan écologique et les essais en mésocosme extérieurs, plus représentatifs mais coûteux, lourds à mettre en œuvre, moins réplicables et plus difficiles à interpréter. Dans ce travail, nous nous sommes plus particulièrement intéressés à l'essai initialement développé par Clément et Cadier (1998). Cet outil permet d'évaluer l'effet de substances ou de matrices potentiellement contaminées sur un écosystème artificiel composé d'eau et de sédiment, dans lesquels sont introduites simultanément 5 espèces aquatiques d'eau douce usuellement employées dans des essais de toxicité mono-spécifiques : l'algue Pseudokirchneriella subcapitata, la lentille d'eau Lemna minor, la daphnie Daphnia magna, l'amphipode Hyalella azteca et l'insecte Chironomus riparius. Cet essai en microcosme a été utilisé dans de nombreux projets depuis sa conception mais sa variabilité demeurait la principale limite malgré les améliorations successives. Le principal objectif de ce travail était donc d'optimiser l'essai. La principale amélioration testée a été le renouvellement continu de l'eau du système, qui a permis de stabiliser les paramètres physico-chimiques de la colonne d'eau des microcosmes et la densité algale, et ainsi d'améliorer le développement des organismes et la réplicabilité de l'essai. Le cadmium a été utilisé comme contaminant modèle afin d'évaluer les développements méthodologiques proposés. La diminution de la variabilité en présence de renouvellement d'eau augmente la capacité à détecter des effets sublétaux sur les organismes pélagiques avec les tests statistiques classiques. Le développement d'un cadre de modélisation dynamique a permis de comparer la sensibilité des daphnies au cadmium dans des expériences aux profils d'exposition différents.