Anne Probst, Simon Rizzetto, Salim Belyazid, Jean-Claude Gegout, Didier Alard, Emmanuel Corcket, Arnaud Mansat, Harald Sverdrup, Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement (LEFE), Institut Ecologie et Environnement (INEE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Observatoire Midi-Pyrénées (OMP), Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université de Toulouse (UT)-Université de Toulouse (UT)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France -Institut de Recherche pour le Développement (IRD)-Institut national des sciences de l'Univers (INSU - CNRS)-Centre National d'Études Spatiales [Toulouse] (CNES)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Météo-France -Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), Université de Toulouse (UT), Laboratoire d'Etudes des Ressources Forêt-Bois (LERFoB), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AgroParisTech, Biodiversité, Gènes & Communautés (BioGeCo), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Bordeaux (UB), Lund University [Lund], University of Iceland [Reykjavik], Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Office national des forêts (ONF), AgroParisTech, Université Paul Sabatier - Toulouse (France), Institut National Polytechnique de Toulouse (INP Toulouse), University of Iceland, Lund University, Laboratoire Ecologie Fonctionnelle et Environnement (ECOLAB), Université Toulouse III - Paul Sabatier (UT3), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Observatoire Midi-Pyrénées (OMP), Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National Polytechnique (Toulouse) (Toulouse INP), and Université Fédérale Toulouse Midi-Pyrénées
The Convention on Long-Range Transboundary Air Pollution was signed by different European countries to reduce the emissionsand the atmospheric deposition of pollutants, and particularly to limit the noticeable impact of atmospheric nitrogen deposition onterrestrial ecosystems. The MODYCRIN project describes a modelling approach, which couples biogeochemical and ecologicalmodels. The objective is to predict the atmospheric deposition effects under climate change on forest ecosystems, particularly usingthe modifications observed at the understorey vegetation scale. These changes are used to calculate nitrogen critical loads thatreflect ecosystems sensitivity to nitrogen atmospheric deposition. Following previous investigations, the first steps of the project aimat doing an important work to calibrate and validate the biogeochemical – ecological coupled model ForSAFE for Frenchenvironmental conditions. For that purpose, data from some well-documented forest sites belonging to the French forest ICP networkRENECOFOR, are used. This work was done in partnership with Swedish modellers and French ecologists.The MODYCRIN project has a main objective to enlarge the modelling approach to the country scale using the whole RENECOFORnetwork – i.e. 102 sites previously classified according to their EUNIS habitat class. To reach this aim, the project was focussed onending the construction of the Table VEG for France by combining with the measured phytoecological datas from the ecologicaldatabase EcoPlant (Gegout et al. 2005)), as well as the calibration of the ForSAFE model on 12 reference RENECOFOR sites,before extrapolation to the whole set of RENECOFOR sites. The parametrisation of the vegetation table was set up to performlogistic regression models, in order to predict the evolutions of a hundred of vegetation species for the French territory, under theinfluence of a decade of main environmental factorsThe calibration of the ForSAFE model on the whole set of RENECOFOR sites was performed using a large set of parameters whichvariations were known (measured) on a long period of time, and which are representative of the environmental conditions of theforest stations usually found on the forest network (RENECOFOR). Taking into account of these parameters allow a reliablecalibration of the model for a large environmental gradient in France.; Dans le cadre de la convention de Genève sur la pollution atmosphérique transfrontalière à longue distance, les pays européenss’engagent à réduire leurs émissions et dépôts atmosphériques, notamment azotés. Pour la France, il apparaît en effet primordial depouvoir prédire l’effet de ces dépôts atmosphériques sur les écosystèmes forestiers, notamment du fait de leur impact sur lefonctionnement des sols, sur la santé des forêts et sur la biodiversité végétale du sous-bois. Pour ce faire, des modèles couplésbiogéochimiques – écologiques, tels que ForSAFE-VEG, sont développés. Ils permettent de simuler sur le long terme l’impact desdépôts atmosphériques et du changement climatique sur la biodiversité forestière et donc d’estimer les charges critiques, outilpermettant d’apprécier la sensibilité d’un écosystème aux dépôts d’azote. Au cours de précédents projets, le modèle ForSAFE-VEG aété calibré et validé pour la France sur certains sites forestiers appartenant au réseau national RENECOFOR (décrits au niveau 3).L’étude MODYCRIN vise à élargir l’utilisation de cette approche à l’ensemble des 102 placettes du réseau RENECOFOR afin d’estimerles charges critiques azotées à l’échelle du territoire et d’en faire la cartographie, en rattachant chacune d’elles à une classe d’habitatEUNIS, et en utilisant la notion de groupes fonctionnels pour les prévisions de changement de biodiversité. L’accent est mis sur lafinalisation de la construction d’une table de végétation pour la France, basée sur des données mesurées issues d’une grande basede données phytoécologiques (base de données EcoPlant, (Gegout et al. 2005), ainsi que sur la fin de la calibration du modèleForSAFE (grâce notamment à l’ utilisation de cette base de données finalisée) sur une douzaine de placettes de référence dans unpremier temps, puis sur l’ensemble des placettes du réseau RENECOFOR.La paramétrisation de la table de végétation est réalisée pour élaborer des modèles de régression logistique permettant de prédirel’évolution de plusieurs centaines d’espèces végétales forestières métropolitaines, en réponse à des modifications d’une dizaine defacteurs environnementaux majeurs. Par ailleurs, en collaboration étroite avec des modélisateurs Suédois, la calibration du modèleForSAFE sur l’ensemble des placettes étudiées s’effectue notamment par une prise en compte stricte d’un grand nombre deparamètres dont les variations sont connues (mesurées) au cours du temps, et qui sont représentatifs des conditions stationnellesrencontrées sur l’ensemble des placettes du réseau RENECOFOR. La prise en compte de ces paramètres a donc permis unecalibration du modèle qui intègre l’ensemble des gradients environnementaux présents sur la France.