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L'agriculture de décrue a régressé un peu partout à travers le monde, en raison de la régulation des fleuves par les barrages et de l'expansion des périmètres irrigués, et à cause de la baisse des pluies dans certaines régions comme l'Afrique de l'Ouest. Elle apparaît rarement dans les statistiques agricoles des États et de la FAO, ou dans les politiques agricoles nationales. Les années de grande sécheresse, il n'y a quasiment pas de production de décrue. Pour beaucoup, c'est une pratique du passé, appelée à disparaître avec la reprise de la construction des grands barrages à travers le monde. L'Égypte est souvent prise en exemple. La crue a disparu sur les bords du Nil après la construction du barrage d'Assouan, ce qui a entraîné le remplacement de l'agriculture de décrue par une agriculture irriguée intensive permettant deux ou trois cultures par an. Si elle a fait l'objet de nombreuses études, l'agriculture de décrue bénéficie beaucoup moins d' actions concrètes. Les décideurs politiques ont commandité plusieurs études détaillées sur cette pratique et sur les moyens de la soutenir, mais la décision doit se prendre au niveau d'États peu concernés par son maintien. Évaluer le rôle des politiques publiques sur l'agriculture de décrue est un défi, dans la mesure où les interventions des politiques publiques ont varié dans le temps et selon les échelles. Dans ce texte, nous avons synthétisé ces interventions à l'échelle du bassin du fleuve Sénégal. Après avoir décrit succinctement l'agriculture de décrue dans la vallée, nous abordons brièvement les projets coloniaux. Nous décrivons ensuite le rôle de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) dans les décisions, son organisation, ses doctrines et l'influence des institutions internationales. La dernière partie traite de l'impact économique et social des décisions issues des politiques publiques dans la vallée.

L'agriculture de décrue a régressé un peu partout à travers le monde, en raison de la régulation des fleuves par les barrages et de l'expansion des périmètres irrigués, et à cause de la baisse des pluies dans certaines régions comme l'Afrique de l'Ouest. Elle apparaît rarement dans les statistiques agricoles des États et de la FAO, ou dans les politiques agricoles nationales. Les années de grande sécheresse, il n'y a quasiment pas de production de décrue. Pour beaucoup, c'est une pratique du passé, appelée à disparaître avec la reprise de la construction des grands barrages à travers le monde. L'Égypte est souvent prise en exemple. La crue a disparu sur les bords du Nil après la construction du barrage d'Assouan, ce qui a entraîné le remplacement de l'agriculture de décrue par une agriculture irriguée intensive permettant deux ou trois cultures par an. Si elle a fait l'objet de nombreuses études, l'agriculture de décrue bénéficie beaucoup moins d' actions concrètes. Les décideurs politiques ont commandité plusieurs études détaillées sur cette pratique et sur les moyens de la soutenir, mais la décision doit se prendre au niveau d'États peu concernés par son maintien. Évaluer le rôle des politiques publiques sur l'agriculture de décrue est un défi, dans la mesure où les interventions des politiques publiques ont varié dans le temps et selon les échelles. Dans ce texte, nous avons synthétisé ces interventions à l'échelle du bassin du fleuve Sénégal. Après avoir décrit succinctement l'agriculture de décrue dans la vallée, nous abordons brièvement les projets coloniaux. Nous décrivons ensuite le rôle de l'Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS) dans les décisions, son organisation, ses doctrines et l'influence des institutions internationales. La dernière partie traite de l'impact économique et social des décisions issues des politiques publiques dans la vallée.

Commercial Unmanned Areal Vehicles (UAV) are taking a flight: it has never been more accessible to own an UAV and as easy to operate one, e.g. a drone. For coastal monitoring these advances open a new world of monitoring such as inter-tidal beach topography through Structure for Motion. This paper aims to 1) show the potential of the UAV-based depth inversion with 2) limited georeferencing resources for rectification, comparing traditional field-based GCPs and fully remote standalone methods (few local GCPs and Google Earth derived GCPs) and a 3) novel automated error reduction inclusion for the breakpoint location. Unlike with shore-based cameras, image stabilisation is key airborne bathymetry estimation. At places that are hard to reach it is not always possible to get ground control points. We discuss the use of Google Earth to obtain ground control points. In all video-derived bathymetries obtained in this work, great overestimation of the depth is found around wave breaking which is often linked to a phase shift in pixel intensity (dark wave front to white foam). A new method to overcome phase shift issues around breaking is presented that results in a significant error reduction of 58% around the break point.

Background The prevalence of Ebola virus infection among people who have been in contact with patients with Ebola virus disease remains unclear, but is essential to understand the dynamics of transmission. This study aimed to identify risk factors for seropositivity and to estimate the prevalence of Ebola virus infection in unvaccinated contact persons. Methods In this retrospective, cross-sectional observational study, we recruited individuals between May 12, 2016, and Sept 8, 2017, who had been in physical contact with a patient with Ebola virus disease, from four medical centres in Guinea (Conakry, Macenta, N'zerekore, and Forecariah). Contact persons had to be 7 years or older and not diagnosed with Ebola virus disease. Participants were selected through the Postebogui survivors' cohort. We collected self-reported information on exposure and occurrence of symptoms after exposure using a questionnaire, and tested antibody response against glycoprotein, nucleoprotein, and 40-kDa viral protein of Zaire Ebola virus by taking a blood sample. The prevalence of Ebola virus infection was estimated with a latent class model. Findings 1721 contact persons were interviewed and given blood tests, 331 of whom reported a history of vaccination so were excluded, resulting in a study population of 1390. Symptoms were reported by 216 (16%) contact persons. The median age of participants was 26 years (range 7-88) and 682 (49%) were male. Seropositivity was identified in 18 (8.33%, 95% CI 5.01-12.80) of 216 paucisymptomatic contact persons and 39 (3.32%, 5.01-12.80) of 1174 (2-4) asymptomatic individuals (p=0.0021). Seropositivity increased with participation in burial rituals (adjusted odds ratio [aOR] 2.30, 95% CI 1.21-4.17; p=0.0079) and exposure to blood or vomit (aOR 2.15, 1.23-3.91; p=0.0090). Frequency of Ebola virus infection varied from 3.06% (95% CI 1.84-5.05) in asymptomatic contact persons who did not participate in burial rituals to 5.98% (2.81-8.18) in those who did, and from 7.17% (3.94-9.09) in paucisymptomatic contact persons who did not participate in burial rituals to 17.16% (12.42-22.31) among those who did. Interpretation This study provides a new assessment of the prevalence of Ebola virus infection among contact persons according to exposure, provides evidence for the occurrence of paucisymptomatic cases, and reinforces the importance of closely monitoring at-risk contact persons.