Search

Analysis of the spatio-temporal variability of rainfall amounts, discharge and runoff coefficients, for monthly, seasonal and annual time steps in equatorial south Cameroon, reveals that annual values of rainfall and discharge have decreased during the years of greatest drought (1972-1973 and 1983-1984). The most significant climatic change is a modification of rainfall regime during the dry seasons, which led to a change ill the annual hydrological cycle. The decrease in rainfall during the dry season in December-February generates a decrease in the runoff coefficients during the subsequent short rainy season (March-June). Conversely, although the corresponding rainfall has not changed much during the rainy season in September-November, the discharge has increased, probably due to the fact that rainfall during the short dry season (July and August) has been much higher for several decades. This is assumed to indicate a change in climate in southwest Cameroon, also evident in Gabon and Congo. Over the Kienke basin, the progressive disappearance of he short dry season in July-August has resulted in a tendency for the two rainy seasons to merge into one.

L'étude des apports atmosphériques en milieu forestier sud-camerounais (suivant un transect ouest-est) est menée depuis 1989 par le Centre de Recherches Hydrologiques du Cameroun et l'ORSTOM dans le cadre du Programme d'Etude de l'Environnement de la Géosphère Intertropicale (PEGI) de l'ORSTOM-INSU-CNRS. Les résultats d'analyse chimique des eaux pluviales, prélevées à partir des pluviomètres à lectures directes en plexiglas, ont permis d'établir des bilans géochimiques à l'exutoire des bassins versants. Le suivi spatio-temporel des apports atmosphériques depuis l'océan Atlantique jusqu'à la frontière camerouno-centrafricaine a contribué non seulement à une meilleure connaissance de leur qualité chimique, mais aussi à différencier les sources des éléments, de même qu'à déterminer leurs impacts environnementaux. Ainsi, les teneurs en chlore et en sodium décroissent de Kribi vers Yokadouma-Moloundou, soulignent leur origine marine tandis que celles de potassium, calcium, magnésium et sulfates augmentent, indiquant ainsi d'autres sources (terrigènes, biogéniques et anthropiques éventuellement). Les mesures de pH effectuées sur les pluies collectées à Zoétélé (Nsimi) en 1996 à l'aide d'un préleveur à ouverture automatique montrent que les pluies en milieu forestier sud-camerounais sont à tendance acide (pH moyen = 4,9), acidité imputable principalement aux acides formique (13%) et acétique (6%) qui représentent environ 20% de la charge totale dissoute. Les premières conclusions de ce travail ont ouvert de nouveaux axes de recherche, notamment l'étude des gaz et des aérosols, suite à l'intégration du site de Zoétélé dans le réseu IGAC (International Global Atmospheric Chemistry)/DEBITS (Deposition of Biogeochemically Important Trace Species)-Africa (IDAF). (Résumé d'auteur)

Après avoir étudié les principaux facteurs régionaux du milieu naturel, une partie de l'étude est consacrée à la caractérisation et à la cartographie des systèmes écologiques de la région de Mouda. Une troisième partie est axée sur les problèmes de fonctionnement des espèces ligneuses et herbacées et fait appel à la connaissance du régime hydrique des sols et à l'organisation des couvertures pédologiques. Une dernière étude, celle du ruissellement et de l'érosion peut être considérée comme la ligne principale du projet.

La structure de 190 épisodes pluvieux enregistrés en 16 ans à la station d'Adiopodoumé est analysée. Les résultats de cette analyse révèlent que les techniques de construction des pluies de projet proposées par DESBORDES d'une part et par HUFF d'autre part s'adaptent bien au cas d'Adiopodoumé. Cette adéquation est mise en évidence par la comparaison entre des hydrogrammes provoqués par des pluies aux caractéristiques connues enregistrés sur des bassins versants voisins, et ceux calculés à l'aide des pluies de projet type DESBORDES et HUFF de mêmes caractéristiques. (Résumé d'auteur)