Search

Since its introduction to Réunion Island probably more than 40 years ago, the melon fly, Bactrocera cucurbitae (Coquillett), has become one of the most serious pests attacking Cucurbitaceae crops on the island. In 1995, a biological control programme was initiated by CIRAD in collaboration with USDA Hawaii and the University of Hawaii to try and introduce the melon fly parasitoid, Psyttalia fletcheri (Silvestri), from Hawaii, in order to improve the natural control of melon fly populations in areas with wild cucurbits. A laboratory colony was developed and more than 195 000 adult parasitoids of both sexes were released from 1995 to 1997. P. fletcheri was first recovered in 1996 from five different sites. From 1996 to 2001, P. fletcheri was recovered from 12 sites situated all around the island. All collections were from only one host-fruit, the bitter gourd Momordica charantia L. Parasitism rates were highly variable, between 1 and 75%. From 1996 to 1998, recoveries were obtained from sites only where the parasitoid had been released. However, in 2001 P. fletcheri was recorded far from any release site, confirming its ability to disperse effectively. The parasitoid can now be considered to be acclimatized on Réunion Island and it will be useful to analyse the evolution of its parasitism rates over several years in order to assess its impact on populations of the local Dacini species, and particularly on populations of B. cucurbitae.

L'IRD (ex-ORSTOM) et l'INAMHI équatorien ont lancé en 1993 un programme d'étude et prévention des inondations et sécheresses en Equateur (INSEQ). Dans le but de conclure et de valoriser ce programme, nous avons étudié la possibilité de modéliser des barrages hydroélectriques à partir d'un modèle hydrologique semi-distribué de type GR3 du Cemagref. Cette étude a abouti à la création d'un outil d'aide à la gestion de centrales hydroélectriques qui nous a permis de rationaliser la gestion du bassin du Paute où se concentre près de trois quarts de la puissance électrique équatorienne avec le barrage Daniel Palacios (150 millions de m3). L'utilisation en Equateur d'un instrument, comme celui que nous avons obtenu, se justifie par les faits. Depuis 1991, le pays a connu 5 périodes de rationnement électrique. De plus, les barrages se situent dans des zones à forts risques sismiques, volcaniques, glissement de terrains... rendant leur production tributaire de ces aléas. Il est donc utile de pouvoir simuler la gestion des barrages en s'adaptant à toutes les configurations possibles. Nous avons utilisé le modèle créé pour fournir quelques éléments sur la pertinence du dimensionnement du barrage project Mazar (450 millions de m3) sur le bassin du Paute, en amont de Palacios. Les résultats confirment globalement ce qui avait été décidé dans le projet et fournit les jeux de paramètres de simulation optimaux pour gérer les barrages Palacios-Mazar selon différents sénarii de demande électrique. (Résumé d'auteur)