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Wet organic-rich mineral and peat soils in the tropical Andes represent a potentially significant, but little studied, source of methane to the atmosphere. Here we report the results of field and laboratory measurements of soil&ndash, atmosphere methane exchange and associated environmental variables from freely draining upland and inundation prone wetland soils in a humid puna ecosystem in the Southeastern Andes of Peru. Between seasons and across the landscape soil&ndash, atmosphere exchange varied between uptake and emission. Notable hotspots of methane emission, peaking during the wet season, were observed from both upland and wetland soils with particularly strong emissions from moss-accumulating topographic lows. This variability was best explained by the influence of oxygen concentration on methane production in superficial soil horizons.

We performed a cradle-to-grave life cycle assessment (LCA) of a bio-based cosmetic cream containing Refined Palm Kernel Oil (RPKO). The objective was to investigate the importance of the RPKO production within the environmental impact of the cosmetic cream. We assumed a baseline scenario with best oil palm agricultural practices in Malaysia, and then tested different parameters, i.e. deforestation, peat soil drainage and improved effluent treatment, in order to check their influences. In the baseline scenario, transport of the cosmetic cream was the main contributing process (largest contribution for 11 out of 15 impact indicators). Contribution of the packaging of the cosmetic cream was also significant (largest for 2 out of 15). RPKO had a low impact contribution in the baseline scenario, albeit a much more critical one in the alternative scenarios. Deforestation and peat soil drainage (i.e. transformation and occupation) influenced two environmental indicators: Climate Change and Land Use. On Climate change indicator, deforestation caused an increase of about 9% of the cosmetic cream impacts and peat soil occupation an increase of 16%. On Land Use indicator, deforestation caused an increase of 3%, peat soil transformation and occupation caused increases of 938% and 41%, respectively. Methane capture from palm oil mill effluent treatment and conversion to electricity represented a low decrease of environmental impact of cosmetic cream (from −0.1% to −2.8%). This paper showed that the palm oil agricultural phase could have a non-negligible impact over the life-cycle of a cosmetic cream in case of deforestation and peat cultivation, despite its small contribution in both mass and economic terms.

We demonstrated experimentally that Sufetula, a root-mining insect, has a depressive effect on coconut yields on peat soils. The impact of the pest resulted in a shortfall in earnings that warranted taking control measures. We considered control methods suitable for rehabilitating infested mature coconut plantings and for preserving young coconut plantings. Currently, cultural control is the only effective method. It involves eliminating all identified shelters for the adult insect, i.e. fern cover and heaps of coconut waste (dry fronds and husks). The aim is to achieve totally bare soil, with moss cover that does not attract the pest, or planted with an unattractive intercrop such as pineapple.

SUMMARYOver several decades agronomists have developed a mineral nutrition management method for perennial oil crops based on leaf analysis combined with reference field trials. This method has been used in a coconut plantation on the peats of the east coast of Sumatra to optimize mineral nutrition in a very short time, at minimum cost and with maximum reliability, through successive adjustments of the fertilizer schedules. Two reference trials were set up to study a wide range of mineral nutrients assumed to be deficient on this area. Further experiments were set up as new nutritional problems occurred at the plantation, and as soon as the first results were obtained from these two trials. In this way, the iron and copper deficiency problems at the plantation were dealt with satisfactorily taking an experimental approach. New experiments were set up recently to test the hypothesis of a silicon deficiency. The fertilization schedules for the commercial plantation were developed by successive adjustments based on the trial results. Leaf analysis data showed that the coconut palms in the commercial plots always complied with the experimental models. In addition to being rapid and reliable, this method was also cost-effective, especially when larger areas were involved.

La gestion de la fertilité d'un milieu très particulier : la tourbe profonde, a été étudiée sur une grande plantation de cocotiers (18 000 ha) sur la côte Est de l'île de Sumatra (Indonésie). La tourbe est un milieu physiquement instable et chimiquement pauvre. Les travaux de préparation de terrain nécessaires à la mise en culture : défrichement et drainage, provoquent un changement considérable de l'environnement originel. La satisfaction des besoins minéraux des cocotiers impose un apport intensif de fertilisants, azote et cuivre en particulier, dans les premières années. Si une transformation physique du milieu et une fertilisation chimique importantes sont indispensables pour rendre la tourbe cultivable et économiquement viable, la durabilité du système à l'échelle régionale impose une prise en compte de l'impact sur l'environnement, en amont : il faut préserver de vastes massifs de forêt primaire qui serviront de réservoir d'eau pour recharger les canaux, et en aval : il faut éviter que la libération d'éléments fertilisants en excès dans les nappes pollue les eaux de drainage (danger d'eutrophisation par exemple).

L'abattage de grandes surfaces forestières a souvent pour conséquence des modifications du climat, mais entraîné aussi des perturbations profondes des équilibres biotiques qui peuvent être suivies de pullulations de certains ravageurs. Cette observation est illustrée par quelques exemples pris à l'occasion de la création de plantations de palmier à huile et cocotier. Le développement de l'oryctes peut être empêché en recouvrant les troncs abattus par une plante de couverture. Le termite Coptotermes peut anéantir des plantations entières si son contrôle n'est pas assuré au cours de la préparation du terrain. Un ravageur généralement sans importance économique peut devenir redoutable à l'occasion de l'exploitation d'un nouveau milieu. Dans les différents cas, une lutte curative est peu efficace et très onéreuse. La réalisation de grandes plantations entraîne des déséquilibres profonds dans les relations hôtes-parasites. Les risques de pullulation d'insectes et de maladies sont généralement beaucoup plus élevés sur de grandes unités que sur de petites plantations morcelées.

L'IRHO puis le CIRAD-CP ont mis au point une méthode d'établissement de barème de fumure à partir de résultats expérimentaux pour le cocotier et le palmier à huile, dont est présentée ici une illustration récente. Sur un milieu peu connu, la tourbe profonde, la société indonésienne RSUP a développé un ambitieux projet de cocoteraie. Un premier barème de fumure a été proposé, à partir de résultats obtenus avec le palmier à huile sur tourbe en Malaisie et un réseau expérimental d'accompagnement a été mis en place. Deux expériences de base étudiaient l'une 3 éléments majeurs N-P-K à 3 doses avec apport généralisé d'autres éléments susceptibles d'intervenir, la seconde 5 éléments susceptibles d'être déficients (Cu, Zn, B, Ca, Mg) avec apport généralisé de N-P-K. Diverses expériences ont été mises en place au fur et à mesure pour préciser et recouper les résultats ou pour étudier les carences imprévues. Après seulement quelques années, on est parvenu par ajustements successifs à établir un barème de fumure adapté

La carence en cuivre se manifeste dès le jeune âge chez des cocotiers plantés sur les tourbes à Sumatra. Lors de cette étude, 2 séries d'essais ont été conduits : en laboratoire, pour mesurer la rétention et la répartition du cuivre dans ses différentes formes, et sur le terrain pour suivre le devenir du cuivre dans la tourbe et son transfert dans les organes du cocotier. La tourbe retient fortement le cuivre, dont les formes soluble, échangeable, extractible par le DTPA et résiduelle représentent respectivement 0 à 1, 2 à 10, 35 à 45 et 45 à 55 % du cuivre total apporté. L'introduction de cuivre à forte dose provoque une diminution du pH et augmente le nombre de noix produites par arbre. Le taux d'utilisation du cuivre apporté est très faible : les essais agronomiques situent le niveau critique dans la feuille à 2ppm, ce qui correspond à un niveau de cuivre échangeable à atteindre de 0,02 meq./100 g. La dose nécessaire est de 500 g de sulfate de cuivre par arbre.

Une carence en cuivre se manifeste sur les jeunes cocotiers hybrides plantés sur tourbe profonde par la société Riau Sakti United Plantations, dans la province de Riau (Indonésie, côte est de Sumatra). Les symptômes, très caractéristiques, apparaissent entre 6 et 12 mois après plantation. En l'absence d'apport de cuivre, l'évolution peut être fatale, et dans tous les cas, les cocotiers, même s'ils récupèrent d'eux-mêmes, sont considérablement retardés dans leur croissance. L'apport de sulfate de cuivre : CuSO4, 5H2O à 25 % Cu, est très efficace en prévention comme en correction de la carence. Les expériences mises en place à RSUP à cet effet l'ont démontré et ont permis d'établir un barème de fumure qui évite la carence. A partir de l'âge de deux ans, les teneurs foliaires en cuivre augmentent et la probabilité d'entrée en carence diminue. Le niveau critique en dessous duquel la carence est très probable a été estimé à 2 ppm de Cu tandis que le niveau optimal sans aucun risque de carence peut être fixé à 3 ppm

Il existe 2 espèces de termites nuisibles sur le palmier à huile en Indonésie : Coptotermes curvignathus Holmgren (Rhinotermitidae) qui attaque les tissus et qui, éventuellement, tue l'arbre et Macrotermes gilvus (Hagen) (Termitidae) qui désorganise le système racinaire, ce qui peut quelques fois causer la chute de l'arbre. Elles représentent une menace sérieuse dans les replantations récentes et particulièrement sur les sols tourbeux à Sumatra. Dans cette communication, on a étudié le comportement de ces termites et les dégats dont elles sont responsables. Plusieurs méthodes de lutte, telles que lutte mécanique, lutte chimique et traitements biologiques ont été tentées et les résultats ont été présentés

Etude des besoins nutritionnels et de l'absorption minérale en relation avec la productivité. Etude des exportations minérales en fonction du matériel végétal planté (cocotier PB 121 ou cocotier Grand), en fonction de certaines techniques culturales (débourrage au champ), en fonction du niveau de fertilité du sol et de la fertilisation. Réponse des cocotiers à la fertilisation : effets du potassium, du magnésium, du chlore, de l'azote et du phosphore; étude du complexe nutritionnel sur tourbe profonde. Méthodes d'applications des engrais. Développements futurs

La mission s'est déroulée d'une part à la plantation de cocotiers de Riau Sakti (RSUP) du groupe Pulau Sambu, d'autre part à la station de recherche sur l'hévéa de Sembawa. A Riau Sakti, la maîtrise agronomique de la conduite des cocotiers sur tourbe est acquise; cependant, deux points s'avèrent critiques : les agressions des ravageurs (sufetula, termites) et l'organisation du travail, notamment pour la récolte, la fertilisation et la lutte phytosanitaire. A Sembawa, il existe une très grande diversité des conditions de culture de l'hévéa; de nombreuses références techniques restent valables pour l'ensemble de ces conditions, mais chaque système de production a besoin de références spécifiques. De nouveaux travaux de recherche sur l'optimisation de la conduite des hévéas en situation de compétition interspécifique semblent nécessaires. Le programme STD3 se déroule bien

La société Riau Sakti United Plantations a développé une plantation de cocotiers hybrides de 18 000 ha sur les tourbes profondes de la province de Riau en Indonésie, avec l'appui technique de l'IRHO-CIRAD. La nutrition minérale des jeunes cocotiers sur ce milieu purement organique a posé de très nombreux problèmes, qui ont été traités par une expérimentation intensive destinée à produire et à ajuster en temps réel un barème de fumure à l'usage de la plantation commerciale. Les principaux résultats expérimentaux sont exposés et interprétés en termes de réponse aux engrais et de référence pour le diagnostic foliaire. La nutrition minérale est caractérisée par une très forte déficience azotée, qui s'accompagne d'une déficience modérée en phosphore et en potassium. Sur le plan des micro-éléments, la nutrition est dominée par une très forte carence en cuivre et par une déficience en fer, légère et transitoire. Il n'a pas encore été possible d'observer les effets éventuels des déficiences en bore et en zinc très sévères chez le palmier à huile sur tourbe en Malaisie, mais une faible dose des fertilisants correspondants a été maintenue en première année de plantation, par sécurité

La mise en valeur agricole des tourbes profondes pose des problèmes particuliers car il s'agit d'un support très différent des sols minéraux habituels. C'est une accumulation, sur 4 à 6 mètres d'épaisseur, de matière végétale mal décomposée, noyée dans une nappe d'eau affleurante. Les techniques d'aménagements ont été mises au point dans le cadre d'une plantation de cocotier réalisée par la Société Riau Sakti United Plantations dans la Province de Riau en Indonésie. La structure du projet est gouvernée par le réseau de drainage. La nappe est maintenue à une profondeur de plus ou moins 70 cm. La forêt est abattue et les bois non utilisés comme bois d'oeuvre, sont brûlés aussi bien que possible. Les restes sont andainés au bulldozer pour dégager la ligne de plantation. La tourbe drainée est ensuite compactée. Ce compactage stabilise le support et évite le déchaussement ultérieur des cocotiers sous l'effet de la subsidence naturelle. La plantation est effectuée à une profondeur de 15 cm pour les mêmes raisons et à la densité de 179 cocotiers par hectare (8 m sur la ligne et 7 m entre les lignes). Faute de pouvoir installer une couverture de légumineuses rampantes, l'interligne est occupé par une repousse naturelle de fougères sans effet dépressif sur la croissance des cocotiers. Le contrôle des fougères est limité à un rond autour des cocotiers et à une allée le long de la ligne de plantation. C'est le round-up qui, à ce jour, donne les meilleurs résultats

Coptotermes curvignathus a pris un développement très important sur des plantations de cocotiers réalisées sur tourbe à Sumatra. Description des castes de l'insecte. Les ouvriers creusent des galeries au niveau des tissus méristématiques ce qui permet le développement de bactéries qui entraînent des pourritures et causent la mort rapide du cocotier. En moins de 3 ans plus de 400.000 cocotiers ont été attaqués ce qui a provoqué la mort de 10 % d'entre eux. La lutte chimique à l'aide de chlorpyriphos éthyl est efficace mais les plantations doivent être visitées 1 à 2 fois par mois. Des méthodes de lutte biologique sont à l'étude

Sur un socle cristallophyllien altéré, situé en zone intertropicale humide d'altitude (Madagascar), un étude fonctionnelle de bas-fonds tourbeux rizicoles est en cours. Elle vise à établir, dans un but économique, les bilans en eau et minéral de ces unités. Sur le plan hydrique, l'analyse piézométrique des eaux souterraines et permet de préciser le fonctionnement hydraulique du milieu. (1) Les altérites argileuses sont le siège d'une nappe libre, morcelée par la morphologie matelassée du paysage (dépression-interfluves environnants); ce qui contribue à l'inondation prolongée (neuf mois/an) des rizières; le bilan en eau est donc dépendant de la variabilité spatiale des pluies. (2) Le socle granito-gneissique constitue un deuxième réservoir aquifère à extension plutôt régionale; la nappe est semi-captive, affleurante dans de grandes dépressions à plan d'eau libre, drainée vers les basses plaines côtières de l'île; sa mise en charge se prolonge très en deçà (plusieurs mois) de la saison des pluies. (3) Dans les bas-fonds, des sables sous-jacents à la tourbe sont aussi aquifères, vers lequels des transferts de flux verticaux descendants, en provenance d'écoulements superficiels, s'effectuent en début de recharge; la nappe est par contre en charge au cours de la période humide, ce qui favorise, à cette époque, des flux au contraire ascendants vers la zone d'enracinement du riz

Système radiculaire du bananier cultivé sur tourbe : tests comparant systèmes drainage-irrigation, drainage profond et drainage léger. Drainage de 70 à 80 cm favorable pour une croissance satisfaisante