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While it is too early to draw any firm conclusions regarding the optimal design of long-term monetary policy operational frameworks, the decision taken by the US Fed in January 2019 to cont...

Le creusement du deficit courant americain dans les annees 2000, puis le fait que la crise financiere est nee aux Etats-Unis laissaient presager une poursuite de la depreciation de la devise americaine. Sept ans apres la faillite de Lehman Brothers, le dollar est au contraire au plus haut en termes effectifs depuis plus de dix ans. Si le mouvement d’appreciation recent est a rapprocher du decalage des cycles economiques, la bonne tenue du dollar depuis le debut de la crise financiere tient aussi au statut de valeur refuge de la devise americaine. Le dollar est en effet reste predominant dans le systeme monetaire international, comme l’illustre la part de la devise americaine dans les detentions de reserves, les paiements internationaux ou les emissions de dette, dans les pays avances comme dans les pays emergents.Classification JEL : E58, F31, F33, G01.

This chapter documents why US private consumption, while remaining the key engine of US growth, slowed after the financial crisis. To this purpose, we estimate an error-correction model for US consumption, accounting for the role of household debt flows before and after the crisis. Contrary to an analysis carried out in terms of net wealth, a decomposition of households’ assets and liabilities shows how the pre-crisis period was characterized by an excessive indebtedness, which was both a source of short-term growth and of financial instability. In the current “new normal” situation, private consumption cannot rely on debt flows as much as before the crisis. This is, therefore, an important “demand-side” explanation for the much-debated low growth recovery.

151 * Ministere de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, direction generale du Tresor. Contacts : vincent.grossmann-wirth@dgtresor. gouv.fr, sophie.rivaud@dgtresor.gouv.fr et stephane.sorbe@dgtresor.gouv.fr. Les opinions formulees dans cet article engagent uniquement la responsabilite de ses auteurs, et ne refletent pas necessairement la position du Ministere de l’Economie ou de la direction generale du Tresor. ECONOMIE

Our study does not challenge the mainly cyclical nature of the net job losses observed in the U.S. in the 2007-2009 crisis. However , we show that the U.S. labor market’s responsiveness to post-crisis GDP changes is relatively similar to the pattern observed in the “ jobless recoveries ” after the 1990 and 2001 recessions. This econometric result is supported by the available data on flows into and out of unemployment, on part-time work, and on the number of hours worked. A breakdown by economic sector shows that the phenomenon is partly due to the decline in the share of manufacturing jobs in total employment. This leaves the service sector, which is less cyclical, as the main source of job creation during recoveries., Sans remettre en cause le caractère principalement cyclique des destructions nettes d’emplois observées lors de la crise de 2007-2009, cette étude montre que la réactivité du marché du travail américain à l’activité constatée depuis est relativement similaire à celle observée lors des « reprises sans emploi » (après les récessions de 1990 et 2001). Ce résultat économétrique est conforté par les données disponibles sur les flux d’entrée et sortie du chômage, l’emploi à temps partiel et le nombre d’heures travaillées. Une décomposition par secteurs permet d’expliquer en partie ce phénomène par la baisse de la part de l’emploi manufacturier dans l’emploi total, laissant le secteur des services, moins cyclique, comme principale source de création d’emplois en période de reprise., Rivaud Sophie, Grossmann-Wirth Vincent. Reprise américaine : quel contenu en emplois ? . In: Économie & prévision, n°195-196, 2010-4-5. pp. 165-171.

While opinions differ over the inflation outlook in the United States, this study dismisses both the risk of deflation and that of an “ inflationary spiral ”. Although energy prices have fluctuated widely in recent months, their spillover effects on prices and wages in the United States appears to be limited. Abreakdown and a modeling of underlying inflation by sector (goods, housing, and non-housing services) point to moderate price changes in 2011 and 2012. This finding yields insight into the Fed’s highly accommodating monetary policy, while putting criticisms of this policy into perspective, given the Fed’s mandate., Alors que les perspectives d’inflation aux États-Unis donnent lieu à des avis divergents, cette étude conduit à écarter à la fois le risque de déflation et celui de « spirale inflationniste ». Malgré de fortes fluctuations des prix de l’énergie ces derniers mois, leur effet d’entraînement sur les autres prix et les salaires paraît limité aux États-Unis. Une décomposition et une modélisation par secteurs (biens, logement, services hors logement) de l’inflation sous-jacente permet de prévoir une évolution des prix modérée en 2011 et 2012. Ce résultat contribue à mieux comprendre la politique monétaire particulièrement accommodante de la Fed et à relativiser, compte tenu de son mandat, les critiques dont elle fait l’objet., Pfingstag Clotilde, Grossmann-Wirth Vincent. Ni déflation, ni spirale inflationniste aux États-Unis : l’apport d’une modélisation par secteurs de l’inflation sous-jacente . In: Économie & prévision, n°195-196, 2010-4-5. pp. 187-195.