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Key Clinical Message Differentiating Adult‐Onset Still's Disease (AOSD) from lymphoma is challenging. A 23‐year‐old female presented with polyarthralgia, fever, rash, lymphadenopathy, and abnormal labs. She met AOSD criteria and was diagnosed with non‐Hodgkin lymphoma. Treatment led to improvement. Abstract The differentiation between Adult‐onset Still's Disease (AOSD) and lymphoma remains challenging in our context. The Faustrel score facilitates the simultaneous diagnosis of these conditions. A 23‐year‐old woman presented with chronic polyarthralgia in a febrile context. A physical examination revealed peripheral joint syndrome, a maculopapular rash on the trunk, and peripheral lymphadenopathy. Laboratory tests showed neutrophils leukocytosis, hyperferritinemia, and a glycosylated ferritin fraction of 12%. A lymph node biopsy revealed a malignant non‐Hodgkin lymphoma, and the patient met the diagnostic criteria for AOSD according to Faustrel. She received corticosteroid therapy and four courses of Rituximab. After 6 months, clinical and biological improvements were noted. It is essential to consider the possibility of an association between atypical clinical presentations of lymphoma and AOSD.

Objectif : Déterminer la fréquence de la gonarthrose non opérée en rééducation et la corrélation entre les résultats fonctionnels avant et après rééducation. Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive et analytique sur une période de deux ans dans le service de médecine physique et réadaptation (MPR) du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo (CHU-B). Nous avons procédé à un recrutement exhaustif des patients souffrant de gonarthrose et ayant bénéficié d’une rééducation fonctionnelle sans interruption de programme durant la période de l’étude. Le programme de rééducation combinait plusieurs techniques de physiothérapie associées aux mobilisations articulaires, aux étirements, aux renforcements musculaires et à un travail proprioceptif. Les patients étaient évalués au plan clinique et fonctionnel, en début et en fin de programme de rééducation. L’estimation du coefficient de corrélation r a été utilisée, avec un seuil de significativité p≤ 0,05. Résultats : Durant la période d’étude, 686 patients ont été admis pour une rééducation fonctionnelle. Soixante et onze (71) de ces patients ont bénéficié d’une rééducation fonctionnelle pour une gonarthrose non opérée, soit une fréquence hospitalière de 10,34%. Nous avons retenu 51 patients qui répondaient aux critères d’inclusion de l’étude. L’âge moyen des patients était de 58,65 ans ± 10,9 ans, avec des extrêmes de 38 ans et 78 ans. Le sex-ratio était de 0,18 soit 43 femmes et huit hommes. La gonarthrose était bilatérale dans 57% des cas et localisée à droite dans 33% des cas. Le score moyen de l’intensité de la douleur à l’Echelle Visuelle Analogique (EVA) était de 7,5 ± 1,55/10 à la consultation initiale et de 4,41 ± 1,7/10 en fin de programme. On observait une baisse significative de la douleur à l’EVA (p=0,0004 et r=0,65). Le score moyen de l’indice de Lequesne à l’examen initial des patients était de 13,09 ± 3.94 (très sévère) avec des extrêmes de 5 et 20. Le score moyen de l’indice de Lequesne en fin de programme de rééducation était de 9,37 ± 3,99 (sévère) avec des extrêmes de 3 et 18. On notait une amélioration significative de l’indice de Lequesne en fin de programme de rééducation (p=0,001 et r=0,53). Conclusion : La gonarthrose non opérée est fréquente et vue tard en rééducation. La rééducation semble améliorer l’intensité de la douleur ainsi que la fonction du genou.

Objectif : Evaluer l’enseignement de la polyarthrite rhumatoïde par les étudiants (EEE) en master 1 de médecine à l’Université Joseph KI-ZERBO. Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude descriptive qui s’est déroulée au cours de l’année universitaire 2017- 2018 auprès des étudiants en master 1 médecine de l’Unité de Formation et de Recherche de l’université Joseph KI-ZERBO. Un questionnaire correspondant à l’évaluation des enseignements par les étudiants (EEE) a été utilisé. Résultats : Sur 391 étudiants inclus, 315 étudiants (80,56%) ont répondu au questionnaire. Concernant l’appréciation globale du cours, 96,6% des étudiants ont déclaré être d’accord ou tout à fait d’accord. La préférence pédagogique des étudiants était le cours avec un support dans 90,5% des cas. Conclusion : L’enseignement théorique de rhumatologie est bien apprécié par les étudiants en médecine.

La maladie de Behçet (MB) reste un défi diagnostique mondial. Les atteintes rhumatologiques sont peu fréquentes et celles révélatrices sont exceptionnelles. Nous présentons un cas nigérien de MB découvert lors d'une arthromyosite de la hanche, illustrant sa diversité clinique. Un homme de 50 ans, noir africain, a présenté une aphtose buccale et génitale récurrente pendant 2 ans. Il est reçu en consultation rhumatologique pour une douleur à la hanche droite inflammatoire, fièvre persistante, et syndrome inflammatoire systémique. Les examens ont trouvé un syndrome inflammatoire biologique. Les prélèvements bactériologiques étaient négatifs. L'imagerie a révélé une myosite de l'obturateur externe et un épanchement intra-articulaire de la hanche droite. Initialement traité pour une arthromyosite infectieuse sans succès, un diagnostic de maladie de Behçet a été évoqué et traité avec de la colchicine, montrant une amélioration significative en 72 heures et une guérison complète au 8ème jour avec un suivi sans récidive jusqu'au 6ème mois.

La douleur musculaire à début retardé ou post exercice appelé aussi D.OM.S. (Delayed Onset Muscle Soreness) est une douleur qui fait suite dans les 24 heures à un effort intense ou des mouvements de décélération inhabituelle et excentrique. Il s’agit d’une pathologie musculaire essentiellement du sportif dont la présentation clinique fait évoquée une polymyosite, ou encore un syndrome des loges. Nous rapportons deux observations de patientes qui ont consulté pour des douleurs musculaires invalidantes chez qui le diagnostic de DOMS a été retenu devant un syndrome myogène, une augmentation importante des enzymes musculaires et surtout un aspect échographique caractéristique des muscles atteints.

In the abstract, homogenize the references as follows: In this paper,we study the existence of global weak solutions of a two dimensionnal model. The model is inspired by the one studied in [Math. Models Methods Appl. Sci. 19 (2009), 477-499]. Our model is a particular case of the two-dimensionnal sediment transport model derived in [Mathematical Modelling and Numerical Analysis 51 (2017), 115-145]. The main contribution of this article is to extend the results obtained 10 in [C. R. Math. Acad. Sci. Paris, 344 (2007), 443-446; Math. Models Methods Appl. Sci. 19 (2009), 477-499] by showing the existence of global weak solution of a sediment transport model without assuming the data to be small enough, following the ideas proposed in [Inv. Math.206 (2016), 935-974].

Aortic dissection is a rare but serious condition. Its association with pulmonary embolism is exceptional and produces a real therapeutic dilemma. We are discussing the case of a 67-year-old male patient who presented with paraplegia with infectious syndrome. The chest X-ray performed to screen for an infectious site led to the suspicion of an aortic aneurysm and the CT angiography showed Stanford type B aortic dissection associated with bilateral proximal pulmonary embolism. The treatment was symptomatic and resulted in the patient's death 48 hours after diagnosis. Management of this pathological association is not standardized between establishing anticoagulant therapy and therapeutic abstention. This management depends on the teams and has a very cautious prognosis.

Introduction: Comparer les caractéristiques démographique, diagnostique, thérapeutique et évolutive de la polyarthrite rhumatoïde de l’homme et de la femme. Matériels et méthodes: Il s’est agi d’une étude transversale et comparative avec collecte de données rétrospectives allant du 1er janvier 2006 au 31 Octobre 2018 dans le service de rhumatologie du centre hospitalier universitaire de Bogodogo. Les données épidémiologiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives ont été évaluées à l’aide d’un questionnaire à partir des dossiers médicaux des patients. Résultats: 120 patients ont été colligés dont 40 de genre masculin et 80 de genre féminin. L’âge moyen chez les hommes était de 53,33ans ± 15,431 contre 45,79ans ± 12,021 chez les femmes (p= 0,02). Quarante-sept femmes présentaient une atteinte articulaire initiale mixte contre 25 hommes (p=0,23). Un syndrome sec oculaire était noté chez (10%) des hommes contre (1,2%) des femmes (p=0,02). Les nodules rhumatoïdes ont été observés uniquement chez les hommes (2 cas) (p=0,04). L’échelle visuelle analogique (EVA) patient moyen était de 63 /100 chez les femmes et de 72/ 100 chez les hommes (p=0,01). Le DAS28 initial moyen était de 5,18 ± 1,39 chez les femmes et de 5,16 ± pour les hommes (p=0,94). Une carpite fusionnante était notée chez 8 femmes contre 12 hommes (p=0,02). Conclusion: Les caractéristiques cliniques de la PR étaient différentes dans les deux sexes avec un âge de survenue plus tardif, une EVA patient plus sévère ainsi qu’une prédominance des manifestations extra-articulaires chez l’homme.

Introduction: L'objectif de cette étude était d'évaluer la non-infériorité d'un corticostéroïde (CS) oral par rapport à un antiinflammatoire non stéroïdien (AINS) oral dans le traitement de la lombalgie et de la lomboradiculalgie dans le cadre d'un essai randomisé ouvert.

Introduction: l’arthrotabès désigne la destruction progressive et indolore des articulations dépourvues de leur innervation sensitive douloureuse et proprioceptive en rapport avec une infection syphilitique. Nous rapportons le cas d’une patiente qui a présenté une atteinte polyarticulaire, bilatérale et indolore des genoux, des pieds et des mains suite à un tabès arthropathique de Foix et Alajouanine. Observation: il s’agissait d’une patiente de 63 ans, sans antécédent pathologique connu, est hospitalisée pour une tuméfaction des genoux évoluant depuis 15 ans. L’examen rhumatologique notait : un genou valgum droit avec un recurvatum associé à une marche ataxique et une tuméfaction des genoux plus importante à droite mais sans signe inflammatoire, un choc rotulien bilatéral, une hyperlaxité ligamentaire latérale et médiale à gauche, un raccourcissement du membre pelvien droit de 7 cm par rapport au côté gauche. L’analyse du liquide articulaire notait un liquide stérile sans cristaux. La sérologie syphilitique était positive dans le sang mais n’a pas pu être réalisée dans le liquide articulaire et le liquide céphalorachidien. Les radiographies des genoux montraient une destruction du condyle fémoral avec une ostéolyse du plateau tibial associée à de multiples constructions osseuses avec présence de gros fragments intra-articulaires. Le diagnostic d’arthropathie tabétique a été retenu devant l’absence de notion de traumatisme, l’absence de diabète, l’absence de cristaux dans le liquide articulaire. La patiente a bénéficié de cure de pénicilline G puis relais par une cycline suite à une allergie à la pénicilline. Conclusion: maladie oubliée, l’arthrotabès doit être évoqué devant toute atteinte articulaire destructrice contrastant avec son indolence.

Le lupus érythémateux systémique (LES) est une maladie autoimmune de cause inconnue. Il se traduit par des manifestations systémiques dont certaines font la gravité et peuvent engager le pronostic vital. Les différentes manifestations neurologiques et psychiatriques du LES sont un ensemble hétérogène de manifestations regroupées sous le terme de neurolupus. Le neurolupus est une complication grave de la maladie lupique, rarement révélé par des manifestations psychiatriques sans autres signes neurologiques. Nous rapportons le cas d’une patiente atteinte du LES, qui a présenté un accès psychotique révélant une atteinte neurologique.

Introduction: Etudier la prévalence du syndrome métabolique chez les patients suivis en rhumatologie du centre hospitalier universitaire de Bogodogo (CHUB). Matériels et méthodes: Il s’agissait d’une étude transversale descriptive et analytique allant du 05 janvier au 31 juillet 2017 dans le service de rhumatologie du centre Hospitalier universitaire de Bogodogo. Le syndrome métabolique a été recherché selon la définition du NCEP/ATPIII 2005 Résultats: Cent quinze patients ont été inclus, représenté par 90 (78 ,3%) femmes et 25 (21,7%) hommes avec un sexratio de 0,28. L’âge moyen était de 50,48 ans avec des extrémités de 28 ans et 83 ans. Le syndrome métabolique (SM) était observé chez 55 (47,8%) patients dont 78,2% des femmes. Parmi eux 51 (92,7%) patients avaient un IMC supérieur ou égal à 25 kg/m2, la sédentarité était observée chez 35 (65,5%),11(20%) patients avaient un antécédent de diabète de type 2 et 27(49,1%) étaient hypertendus. Le syndrome métabolique était retrouvé chez 49(89,1 %) des patients présentant une pathologie mécanique et dégénérative et 6(11%) avec un rhumatisme inflammatoire chronique. La gonarthrose était présente chez21(38,2%), les lombalgies chez 22(40%), la pathologie abarticulaire chez 6(11%), la cervicalgie chez 3(5,4%) et la coxarthrose chez 1(1,8%) des patients ayant un syndrome métabolique. Conclusion: Le syndrome métabolique est fréquent chez les patients reçus en consultation de rhumatologie.

Introduction: décrire les aspects épidémiologiques et diagnostiques des cervicalgies à Ouagadougou au Burkina Faso. Matériels et méthodes: il s’agissait d’une étude rétrospective sur dossiers menée du 1er mars 2006 au 30 mars 2011 dans le service de médecine interne du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo à Ouagadougou au Burkina Faso. Tous les patients reçus en consultation de rhumatologie pour une cervicalgie ou chez qui le diagnostic d’une atteinte du rachis cervical a été posé, ont été inclus. Tous les patients ont bénéficié d’une radiographie du rachis cervical. Le scanner du rachis cervical n’a pas été systématique. Résultats: cent soixante huit patients ont été inclus pendant la période de l’étude. Il s’agissait de 93 (55%) hommes et de 75 (45%) femmes soit un sex-ratio de 1,2. L’âge moyen des patients était de 45 ans. La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 106 semaines. Les motifs de consultations ont été dominés par les cervicalgies isolées (147 cas ; 86,7%) suivi des craquements cervicaux (10 cas ; 6%). Les étiologies étaient représentées par : la cervicalgie commune (144 cas ; 85,7%), la myélopathie cervicarthrosique (16 cas ; 9,5%), l’angulaire de l’omoplate se manifestait par des cervicalgies dans 6 cas (3,5%). Le myélome multiple et la spondylarthrite ankylosante étaient observés dans respectivement dans un cas. Soixante dix patients (41,6%) avaient une co-morbidité ; celle-ci était dominée par l’hypertension artérielle (38 cas soit 54,3%) et le diabète sucré (19 cas soit 27,1%). Conclusion: la pathologie du rachis cervical a été dominée, à Ouagadougou, par les lésions dégénératives. L’impact du retentissement fonctionnel et psychologique mérite d’être étudié afin de mieux appréhender la qualité de vie des patients qui souffrent de cette affection.

Introduction: décrire les aspects diagnostiques et thérapeutiques de la coxarthrose. Matériels et méthodes: il s’agissait d’une étude transversale à partir d’une collecte rétrospective de dossiers de patients reçus entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017. Les patients répondant aux critères de l’American College of Rheumatology (ACR) de la coxarthrose ont été inclus. Résultats: cinquante-cinq (55) patients ont été répertoriés. Le sex-ratio était de 1,1. L’âge moyen était de 41,49 ans. Les principaux facteurs de risque de la coxarthrose étaient dominés par l’ostéonécrose de la tête fémorale (52,3%) ; suivi de l’ostéoarthrite (22,7%), des traumatismes de la hanche (13,6%), les dysplasies de hanche (11,4%). La hanche droite était la plus touchée (38,2%). Les médicaments les plus prescrits étaient les antalgiques (90%) et les anti-inflammatoires non stéroïdiens (54,5%). Le traitement chirurgical a consisté à la pose de prothèse totale de hanche (54,5%). Conclusion: la coxarthrose touche surtout l’adulte jeune de sexe masculin. Le facteur de risque majeur est l’ostéonécrose de la tête fémorale. Le traitement est surtout chirurgical et consiste en la pose d’une prothèse totale de hanche.

Introduction: les atteintes ostéo-articulaires infectieuses sont un peu plus fréquentes chez les patients séropositifs, du fait du terrain ou du déficit immunitaire, voire des deux. Le but de notre étude était de comparer les aspects cliniques, paracliniques et évolutifs du mal de Pott chez les patients séropositifs et séronégatifs pour le VIH. Matériels et méthodes: étude rétrospective du 01 avril 2008 au 30 mars 2014 dans les services de rhumatologie, neurologie et neurochirurgie du CHU Yalgado Ouédraogo. Etaient inclus les patients chez qui le diagnostic de mal de Pott était retenu. Les patients positifs (VIH+) et négatifs (VIH-) pour le VIH ont été comparés. Résultats: Quatre-vingt-quatre patients avaient réalisé leur sérologie VIH dont 15 (17,85%) étaient positives. L’âge moyen était de 42.33 ans (VIH+) versus 49 ans (VIH-) (p=0.173). Le sex ratio était de 1.5 chez les VIH+ et de 2.2 chez les VIH- (p=1). Un syndrome rachidien était présent chez 14 patients VIH+ (93%) et 60 patients (86%) VIHprédominant au niveau lombaire (p=1). Quatorze (93.3%) patients VIH+ présentaient au moins un signe de complication neurologique contre 48 (65.5%) patients VIH- (p=0.03). A l’imagerie 12 patients VIH+ (80%) avaient une atteinte pluriétagée contre 19 patients VIH- (27.5%) (p=0,000). Trois décès (13.33%) de patients VIH+ étaient observé contre 1.4% VIH- (p=0.018).. Conclusion: L’âge et le sexe ne semblent pas être associés à l’infection au VIH au cours du mal de Pott. Par contreune atteinte pluri étagée et une mortalité plus élevée ont été observées chez les patients VIH+.

Introduction: déterminer le profil épidémiologique et sémiologique de l’ostéonécrose aseptique de la tête fémorale (ONATF) ainsi que les principaux facteurs favorisants en milieu rhumatologique au Togo. Matériels et méthodes: il s’est agi d’une étude rétrospective a visée descriptive menée d’octobre 1989 à juillet 2016 dans le service de rhumatologie du CHU- Sylvanus Olympio de Lomé. Ont été inclus dans notre étude tous les patients ayant moins de 16 ans et dont le motif de consultation était rhumatologique. Résultats: deux cent quarante-et-un patients avaient une ONATF. Ils se répartissaient en 56,02% de femmes et 43,98% d’hommes. L’âge moyen des patients était de 39 ans ± 14 ans avec des extrêmes allant de 9 à 80 ans. La durée d’évolution moyenne de la maladie était de 3,36 ans ± 4,6 ans avec des extrêmes de 11 jours et 27 ans. La douleur de la hanche était le principal motif de consultation. Elle siégeait à l’aine (165 cas ; 68,46%), au grand trochanter (108 cas ; 44,81%), à la fesse (47 cas ; 19,50%). La douleur était projetée à la cuisse chez 86 patients (35,68%). La marche était douloureuse chez 207 patients (85,9%) et associée à une boiterie chez 199 patients (82,57%). Selon la classification d’Arlet et Ficat, l’image radiographique des ONATF au diagnostic était au stade II (57 cas ; 23,65%), au stade III (99 cas ; 41,08%) et au stade IV (85 cas ; 35,27%). L’atteinte était unilatérale (186 cas ; 77,17%) et bilatérale (55 cas ; 22,83%). Les principaux facteurs favorisants de l’ONATF retrouvés étaient : une hémoglobinopathie (79 cas ; 32,8%), l’éthylisme chronique (68 cas ; 28,2%) et l’infection au VIH (20 cas ; 8,3%). Conclusion: outre les formes évoluées dues au retard diagnostique, l’ONATF ne revêt pas de particularités sémiologiques. La drépanocytose, la consommation d’alcool et le VIH restent les principaux facteurs favorisants.

We report a case of gardenalic rheumatism in a 45-year-old patient undergoing phenobarbital treatment for convulsion caused by chronic subdural hematoma, who presented secondarily joint pain and stiffness predominant in the upper limbs with vasomotor phenomenon.

Abstract Objective Glutathione S-transferases have been associated with experimental resistance to some drugs. The present study investigated the factors associated with blood pressure control in patients with essential hypertension, especially the role of GSTT1 and GSTM1 genes polymorphisms. This cross-sectional study in Burkina Faso consisted of 200 patients with essential hypertension and under treatment. Results In the present study, 57.5% (115/200) of patients had their hypertension under control. No statistically significant difference was found between controlled and uncontrolled groups for anthropometric and biochemical parameters as well as for GSTT1 or GSTM1 gene polymorphisms (all p > 0.05). Current alcohol consumption (OR = 3.04; CI 1.88–6.13; p

Abstract Background Glutathione S-transferases play a key role in the detoxification of persistent oxidative stress products which are one of several risks factors that may be associated with many types of disease processes such as cancer, diabetes, and hypertension. In the present study, we characterize the null genotypes of GSTM1 and GSTT1 in order to investigate the association between them and the risk of developing essential hypertension. Methods We conducted a case-control study in Burkina Faso, including 245 subjects with essential hypertension as case and 269 control subjects with normal blood pressure. Presence of the GSTT1 and GSTM1 was determined using conventional multiplex polymerase chain reaction followed by gel electrophoresis analysis. Biochemical parameters were measured using chemistry analyzer CYANExpert 130. Results Chi-squared test shows that GSTT1-null (OR = 1.82; p = 0.001) and GSTM1-active/GSTT1-null genotypes (OR = 2.33; p 0.05). Multinomial logistic regression revealed that age ≥ 50 years, central obesity, family history of hypertension, obesity, alcohol intake and GSTT1 deletion were in decreasing order independent risk factors for essential hypertension. Analysis by gender, BMI and alcohol showed that association of GSTT1-null with risk of essential hypertension seems to be significant when BMI

Introduction: le but de ce travail était d’étudier la prise en charge de cette affection dans notre service Matériels et méthodes: il s’agissait d’une étude rétrospective des cas d’isthmolyse lombaire pris en charge en 5 ans dans le service de Neurochirurgie du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouedraogo. Résultats: cent quarante-six (146) cas ont été inclus. L’âge moyen était de 44,9 ans; la sex-ratio de 0,89. Parmi les motifs de consultation, la lomboradiculalgie était notée dans 110 cas (75,3%) ; la claudication intermittente dans 12 cas (8,2%) ; l’impotence fonctionnelle des membres inférieurs dans 6 cas (4,1%). Le scanner a été réalisé dans 87 cas (59,6%), la radiographie standard dans 56 cas (38,3%). Trois patients 3 (2,05%) avaient fait à la fois un scanner et une radiographie standard. Un traitement chirurgical a été pratiqué chez 16 patients et 130 patients ont bénéficié d’un traitement conservateur. Après un recul moyen de 2 ans. On note une amélioration de la douleur chez 15 patients opérés et chez 129 patients ayant bénéficié d’un traitement conservateur (p= 0,208). Conclusion: la lyse isthmique du rachis lombaire touchait plus la femme de la quarantaine dans notre contexte et se manifestait essentiellement par la lombo radiculalgie. Le traitement conservateur était aussi efficace sur cette douleur que la chirurgie.

Abstract Background Few studies have addressed the pattern of atrial fibrillation (AF) in rural Africa. The purpose of the study was to assess the epidemiology and long-term prognosis of AF in rural African patients in the Regional Hospital Center (RHC) of Tenkodogo, Burkina Faso. Results Overall, 107 of 1805 cardiac cases presented with AF (prevalence of 5.9%). Six patients were excluded. Mean age was 66.56 ± 14.92 years, and 53.47% were female. Hypertension was the most prevalent cardiovascular risk factor (59.41%). Congestive heart failure (HF) was reported in 85.15% of the study patients at presentation. Most of the study population presented with severe underlying heart disease (93.1%), and hypertensive heart disease was the most prevalent with 45.54% of the cases. The mean CHA2DS2VASc score in patients with non-valvular heart disease (n = 91) was 3.33 ± 1.25 (extremes 1–6) while the risk of bleeding was low (HAS-BLED score ≤ 1) in 82 patients (81.2%). Oral anticoagulation was prescribed in few cases (5.26%). During a follow-up period of 74.43 ± 23.94 weeks, acute HF and stroke occurred in respectively 43 and 6 patients. Forty-one patients (40.59%) died. The overall survival rate was 69% at 6-month and 59.4% at 1-year follow-up. Patients with idiopathic dilated cardiomyopathy were at higher risk of death than other patients (log-rank test = 11.88, p

Abstract Background Genetic and environment play a significant role in the etiology of essential hypertension (EH). Recently STK39 rs3754777, ATP2B1 rs2681472 and rs17249754 have been associated with BP variation and hypertension. In this study we aimed to determine firstly whether index variants were associated with the risk of developing EH in Burkina Faso and secondly to characterize cardiovascular risk markers. Methods We conducted a case-control study with 380 participants including 180 case subjects with EH and 200 control subjects with normal BP. We used TaqMan genotyping assays with probes from Applied Biosystems to genotype polymorphisms using the 7500 Real-Time PCR System. Biochemical parameters were measured using chemistry analyzer COBAS C311. Results T-test showed that cardiovascular risk markers such as body mass index, waist circumference, blood sugar, total cholesterol and triglycerides were significantly higher in hypertensive compared to normotensive (all p 3.8; all p 0.05). Conclusion Our results confirmed the significant association of ATP2B1 rs17249754 with the risk of developing EH in Burkinabe and showed an increase of cardiovascular risk markers levels in subjects with EH.

INTRODUCTION: Les complications cardiovasculaires sont devenues la 3e cause de décès et le 4e motif d´hospitalisation des patients infectés par le VIH. L´objectif de ce travail était de déterminer la fréquence de l´ischémie myocardique asymptomatique chez les patients infectés par le VIH sous traitement antirétroviral. METHODES: étude transversale descriptive qui s´est déroulée en novembre 2015. Ont été inclus les patients infectés par le VIH1, sous traitement ARV, asymptomatiques suivis dans l´unité d´Hôpital de Jour du service des Maladies Infectieuses du CHU Souro Sanou de Bobo-Dioulasso. Les patients inclus ont bénéficié d´un recueil des facteurs de risque cardiovasculaire, de deux mesures en consultation de la pression artérielle en position assise après 10 minutes de repos et d´un électrocardiogramme 12 dérivations de repos. RESULTATS: au total, 123 patients infectés par le VIH1 avec un âge médian de 42 ans (IIQ: 36-50) et composés à 79% de sujets de sexe féminin ont été inclus. Les facteurs de risque cardiovasculaire retrouvés se répartissaient comme suit: HTA (31,7%), obésité (33%), dyslipidémies (10,57%), tabagisme actif (0,8%), diabète (0,8%). Tous les hypertendus connus (5,7%) étaient insuffisamment traités. La durée médiane d´exposition aux ARV était de 5,3 années (IIQ: 3-7,7). Les troubles de la repolarisation étaient observés dans 26 cas (21,13%). Ils se répartissaient en ischémie sous épicardique dans 20 cas (16,26%), lésion sous endocardique dans 2 cas (1,63%) et en séquelle de nécrose dans 4 cas (3,25%). L´HVG était observée dans 12 cas (9,76%) et était observée chez les patients hypertendus. Le QTc était allongé chez 7 patients (5,69%) indépendamment de la classe d´ARV administré. CONCLUSION: dans cette étude sur les patients infectés par le VIH1, il ressort que l´ischémie myocardique asymptomatique est fréquente. Il conviendrait de renforcer son dépistage par des tests d´ischémie plus performants afin de mieux préciser sa gravité dans cette sous population au risque cardiovasculaire accru.

INTRODUCTION: Heart failure (HF) is a strong contributor to non-communicable diseases burden in sub-Saharan Africa (SSA). Few studies have addressed the pattern of HF in Burkina Faso. METHODS: we conducted a prospective cohort study in patients with acute HF in the Regional Hospital Center of Tenkodogo, eastern region of Burkina Faso. Patients were consecutively enrolled from 1st January 2015 to 31st December 2016 and followed up until June 2017. Primary outcome of interest was mortality. RESULTS: overall 318 of 1805 cardiac cases presented with acute HF (17.62 %). Of the 298 patients included in the analysis process, 239 had de novo HF and 150 were male. The mean age was 58.56 ± 18.54 years. Eighty-eight patients presented with atrial fibrillation. The mean left ventricular ejection fraction (LVEF) was 38.20 ± 12.85 % with reduced ejection fraction (LVEF 40%) accounting for 59.73% of the cases. Most of the study patients lived in rural areas. Hypertensive heart disease (50.34%) and idiopathic dilated cardiomyopathy (19.80%) were the leading causes of HF. Most patients received renin-angiotensin system blockers contrasting with a lower prescription rate of beta-blockers (99% versus 18.79% respectively). The incidence of all-cause mortality was 31 percent patients-years. CONCLUSION: heart failure is frequent in SSA, affecting patients at younger age. Predominantly of non-ischemic cause, commonly hypertensive, the disease is associated with high mortality.

Windinmanégdé Pierre Djiguimdé,1 Ibrahim Abib Diomandé,2 Nicolas Bonnin,3 Nicolas Saroul,4 Abdoulaye Touré,5 Jérôme Sanou,1 Paté Sankara,1 Marc Russier,4 Laurent Gilain,4 Ahgbatouhabéba Ahnoux-Zabsonré,1 Nonfounikoun Meda,1 Franck Bacin3 1Ophthalmology Department, University Hospital Yalgado Ouédraogo, Ouagadougou, Burkina Faso, 2Ophthalmology Department, University Hospital of Bouaké, University Alassane Ouattara, Bouaké, Cote d'Ivoire, 3Ophthalmology Department, 4Otorhinolaryngology Department, University Hospital Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France; 5Radiology Department, University Hospital of Yopougon, University Félix Houphouët Boigny, Abidjan, Côte d'Ivoire Abstract: The authors report a case of a malignant melanoma of the nasal cavity that is a rare tumor and very aggressive, constituting 1% of all melanomas. It appeared in a patient 54 years after he was treated for a hereditary retinoblastoma. Its symptoms are nonspecific, and often marked by epistaxis. Its diagnosis is histological, supported by immunohistochemistry. Its prognosis is often unfavorable, and characterized by the occurrence of metastases and recurrences. Because of the risk of secondary cancer that exists in any survivor of hereditary retinoblastoma, we must think of possible mucosal melanoma of the nasal sinus in these patients in cases of chronic epistaxis. The prognosis of this tumor depends on its early diagnosis and surgical treatment. Keywords: retinoblastoma, epistaxis, immunohistochemistry, nasosinusal melanoma, hereditary cancer

L’épreuve d’effort un moyen diagnostic utile pour les cas de suspicion d’angor avec une faible sensibilité mais une bonne spécificité. Elle est également très utile dans l’évaluation du risque, de l’efficacité du traitement et la guidance des prescriptions médicales après contrôle des symptômes d’ischémie. L’objectif de notre travail était d’analyser l’apport de l’épreuve d’effort à la prise en charge des cardiopathies ischémiques dans le Service de Cardiologie du CHU YO. Il s’est agi d’une étude rétrospective sur 60 patients ayant bénéficié d’une épreuve d’effort de janvier 2012 à décembre 2013. L’épreuve d’effort a été réalisée sur tapis roulant selon le protocole de Bruce modifié. Soixante patients ont bénéficié d’une épreuve d’effort durant notre période d’étude. L’âge moyen des patients était de 49 ± 10,8 ans. Le sex-ratio était de 1,2. Tous les patients avaient effectué l’épreuve d’effort sur tapis roulant. Un antécédent de coronaropathie était noté chez 22 patients. La recherche d’une insuffisance coronarienne était l’indication de l’épreuve d’effort dans 83% des cas. Elle était démaquillée dans 78% des cas. L’épreuve d’effort était arrêtée pour effort maximal dans 46 cas (soit 77%). La durée moyenne de l’effort était de 11,7 mn ± 3,2. Dix pour cent des patients avaient eu une épreuve d’effort positive et 10% une épreuve d’effort litigieuse. Notre étude va en outre contribuer à vulgariser d’avantage cet examen qui reste peu prescrit dans notre environnement et même parmi les médecins cardiologues. Cependant, des efforts restent à faire afin d’améliorer la qualité de la pratique de cet important examen dans la prise en charge des coronaropathies dans un contexte de pays à ressources limitées.

Etudier le profil des patients hospitalisés pour hémorragie sous traitement anticoagulant. Il s’est agi d’une étude rétrospective à visée descriptive sur une période de 02 ans allant du 1er Janvier 2007 au 31 Décembre 2008, dans le Service de Cardiologie du Centre Hospitalier Universitaire-Yalgado Ouédraogo. Tous les patients hospitalisés présentant une hémorragie sous anticoagulant ont été inclus dans l'étude. L’âge moyen des patients était de 49,31 ± 17,68 ans, le sex-ratio était de 2,17. L’infarctus du myocarde était la première indication du traitement anticoagulant avec une fréquence de 21,05%. L’anti Vitamine K (AVK) a été pourvoyeur d’hémorragies dans 63,16% (n = 12) des cas contre 36,84% (n = 7) pour les Héparines de Bas Poids Moléculaire (HBPM); Il s’agissait de 10 cas d’hémorragie majeure et de neuf cas d’hémorragie mineure. La durée moyenne du traitement AVK était de 16 semaines ± 58 semaines. Le saignement par le tractus digestif était le plus fréquent (31,58%) et dans 89,47% des cas, le traitement était associé à un antiagrégant plaquettaire. L’arrêt définitif de l’anticoagulant constituait la prise en charge de l’accident hémorragique dans 73,68%. Il y avait quatre (21,05%) décès. L’inaccessibilité des antidotes comme le sulfate de protamine et les PPSD (Prothrombine Proconvertine Stuart B) constituent un véritable frein à la prise en charge adéquate des complications; mais une meilleure éducation de patients utilisateur de ces drogues constituerait la plus importante des préventions, car plus de 50% de ces accidents sont évitables.

La prise en charge médicamenteuse de l'hypertension artérielle (HTA) entraine des effets indésirables qui peuvent être gênants et ainsi influencer l'observance du patient. Nous avons étudié ces effets indésirables dans le service de cardiologie du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo afin de déterminer leurs fréquences et leurs caractéristiques. Il s'agissait d'une étude transversale de juillet à septembre 2015 chez les patients suivis en ambulatoire pour HTA. Les données ont été obtenues à partir de l'interrogatoire, des carnets de suivi des patients et des fiches de consultations. Au total 278 patients ont été inclus. La population d'étude incluait 69,1% de femmes. L'âge moyen était de 52,2 ans avec des extrêmes de 23 et 86 ans. Quatre vingt et sept virgule huit pourcent (87,8%) vivaient en milieu urbain. Le tabagisme, la dyslipidémie et les antécédents familiaux d'HTA représentaient respectivement 9%, 35,6% et 57,2%. Au plan thérapeutique, 43,2% étaient sous monothérapie, 35,6% sous bithérapie à l'initiation du traitement. Les inhibiteurs calciques (59,7%) étaient la classe thérapeutique la plus utilisée. La prévalence globale des effets indésirables était de 60,1%. Les inhibiteurs calciques étaient impliqués dans 53,6% suivis des diurétiques (48,6%) dans la survenue de l'effet indésirable. La prévalence spécifique par molécule était 28,1% pour l'amlodipine et 24,5% pour l'hydrochlorothiazide. La diurèse excessive (13,7%), la toux (12,9%) et les vertiges (11,5%) étaient les effets indésirables les plus fréquemment évoqués par les patients. Le système nerveux central et périphérique et le système ostéo-musculaire étaient les systèmes les plus atteints. Les effets indésirables sont un déterminant majeur de l'adhésion aux traitements antihypertenseur, car leur impact sur la vie quotidienne des patients peut s'avérer significatif.