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International audience; The equine sector is currently growing and evolving worldwide. In Europe, it is estimated that there could be at least 6 million horses in the 27 country members, grazing 6 million hectares of permanent grassland. 400 000 full time jobs equivalent would be provided by the sector and the numbers of horses and riders are growing in the approximate range of 7% a year. Today, little is known about the horse industry but there is a growing consensus that it has changed from a primarily agricultural and industrial sector activity to one firmly rooted in sports, leisure and consumption. It is impossible to understand these transformations without understanding the society within which they are embedded. Horse welfare, population size, behaviours and potentials depend upon those of the societies in which their owners and riders live. Further, contemporary society is changing as it never has before. There is no single ‘society’. Different peoples and different places all constitute unique economies, unique social values and mores, and unique formations of the horse industry. To understand the future of the horse sector we must understand these varied social and economic formations. In this context, and given the importance of and the challenges faced by the horse industry, the number of socio-economic studies devoted to this sector has recently multiplied all over the world. The social sciences undertake research, analysis and the development of new understandings of changes in the economy, in cultural values, and in social organisation of contemporary society. Working together with traditional equine sciences, we are creating new interdisciplinary knowledge which help us understand how we got to where we are now, and where the equine sector might go in the future. That’s why a working group in socio-economy has been created within the EAAP Horse Commission. Today, it includes 67 members from 20 countries. The goal of this group is to share ideas, research and experiences, but also to think about new topics of interest for research and development and to build common projects. This presentation addresses the social and economic issues faced by equine and social scientists who are exploring the contemporary shape of the equine sector, and whose research and analysis can help begin a discussion which enables us to understand what it might become in the future.

13 p.; En milieu rural sahélo-soudanien africain, la vie quotidienne s'organise autour de temporalités et de spatialités multiples et récurrentes, tantôt courtes et régulières, tantôt éloignées et sporadiques, façonnées par les aléas et les imprévus. L'habitat y est souvent dispersé, en unités spatiales regroupant plusieurs ménages apparentés. La mise en commun de certains facteurs de ressources y est presque toujours une nécessité, faute de recours supplémentaires à rechercher vis-à-vis de l'Etat, des ONG ou des réseaux. Toutefois, ce « vivre ensemble » est parfois fragilisé par certaines percées individualistes (dispersion géographique et émancipation économique) en période de crise alimentaire. Chaque groupe familial évolue donc entre les deux pôles de cette tension, la régulation sociale, servant à maintenir la cohésion tout en imposant certaines décisions. Chaque individu occupe une place distincte, lié à son statut et son champ de compétences. C'est pourquoi, la concession, tantôt simple cour, tantôt espace multipolaire, constitue une scène privilégiée d'inscription des rapports sociaux de production et de pouvoir, souvent hiérarchiques et inégalitaires. Autour des ressources mobilisables (terre, grenier, bétail, argent), limitées et incertaines, se cristallisent en effet certains enjeux essentiels pour l'individu comme pour le groupe. Tout bien considéré, l'exercice du pouvoir réel (la capacité à gérer, à transmettre, à répartir des ressources et des droits) participe au moins autant au construit social de la vulnérabilité alimentaire que les inégalités héritées en terme de dotations patrimoniales, difficiles à reconstituer. Ces stratégies sociales de compétition d'accès aux ressources, de leur gestion comme de contrôle des hommes contribuent à générer une insécurité alimentaire peu apparente et peu sévère sur laquelle les actions de développement ou les interventions humanitaires ont peu de prise. Car les temporalités et les logiques des acteurs extérieurs, impliqués dans la détection et le ciblage des situations à risque, diffèrent trop fortement pour pouvoir s'inscrire de manière efficace et territorialisée, dans le quotidien des ruraux. Tout bien considéré, les situations de crises, perçues comme des phéno-mènes extérieurs aux sociétés et aux milieux, peuvent engendrer une médiatisation plus mobilisatrice que l'insécurité masquée et chronique résultant des arbitrages de la régulation socio-politique en place. C'est là tout le paradoxe de l'insécurité alimentaire structurelle en Afrique sahélienne et le défi que doivent relever à terme les politiques de lutte. Ce texte s'efforcera de prendre en compte les différentes dimensions scalaires de cette micro-géopolitique de la vulnérabilité à l'insécurité (local, régional et global). Pour ce faire, il s'appuiera, sur la cartographie détaillée d'une grande concession rurale considérée comme l'expression d'un pouvoir territorialisé. Cette analyse sera ensuite confrontée à un ensemble de données de terrain collectées, dans une trentaine de villages dans l'Est du Burkina Faso, entre 2001 et 2002, susceptible de venir nourrir une réflexion plus large sur les écueils des stratégies de lutte actuelles.

National audience; L'agrandissement des exploitations agricoles, la prise en compte de préoccupations environnementales et de qualité des produits,…créent un besoin de redéfinition des fonctions de l'agriculture au sein du monde rural. Les questions de développement doivent alors s'ouvrir à des points de vue non agricoles. La méthode typologique présentée, expérimentée avec diverses organismes professionnels dans la partie sud de la France, procède d'une perspective de construction collective de catégories de pratiques. Elle ne constitue pas un but, mais un moyen pour redéfinir collectivement un problème en amont d'une recherche de solutions. Elle trouve son utilité dans le cadre de partenariats exploratoires entre recherche et développement.