LE BRIS, Caroline, Le Coeur, Didier, Thenail, Claudine, Maison de l’agriculture, L’association Hommes et Territoires, SAD Paysage (SAD Paysage), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-AGROCAMPUS OUEST, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), AGROCAMPUS OUEST, Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), Institut National d'Etudes Supérieures Agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro). Montpellier, FRA., and AGROCAMPUS OUEST-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
Dans les paysages agricoles, surtout en plaine céréalière, les bordures de champs, habitats seminaturels, représentent un milieu indispensable au maintien de la biodiversité et à la dispersion des espèces. L’association Hommes et Territoires, en collaboration avec de nombreux partenaires, met en place des plateformes de démonstration des pratiques agricoles favorables à la biodiversité au sein de ces milieux. L’objectif est de sensibiliser les exploitants et les gestionnaires aux enjeux de ces espaces. Des pratiques favorables à la biodiversité en bordures de champs sont mises en place sur 4 départements des régions Centre et Ile de France (45, 28, 77, 78), afin d’acquérir des références agronomiques et technico-économiques locales ainsi que de souligner leurs impacts sur quelques groupes faunistiques et floristiques. Il s’agit de tester sur une période de trois ans minimum, les pratiques suivantes : • Arrêt des traitements sur les premiers mètres de la parcelle (herbicides, insecticides) • Modification de l’entretien des bordures extérieures (fréquence, période, exportation des résidus de tonte) • Restauration de bordures plus larges (spontanées, semées…) L’impact de ces modifications de pratiques sera suivi sur plusieurs groupes d’espèces : • La flore en bordure extérieure (utilisation expérimentale d’un indicateur de qualité écologique des bordures de champs), • La flore adventice en bordure intérieure, • La biomasse d’arthropodes (pièges barber), • Les ravageurs dans la parcelle,[br/] • Les pollinisateurs (bourdons, abeilles, papillons, syrphes) présents en bordure, • L’avifaune (perdrix essentiellement). L’impact sur le rendement et le recouvrement des cultures ainsi que le dérangement pour l’agriculteur seront pris en compte dans un suivi technico-économique sur l’ensemble de la rotation.