5 results on '"disette alimentaire"'
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2. L’effet de l’agriculture biologique sur les colonies d’abeilles domestiques
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Wintermantel, Dimitry, Odoux, Jean Francois, Bretagnolle, Vincent, Entomologie (ENTOMOLOGIE), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Centre d'Études Biologiques de Chizé - UMR 7372 (CEBC), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de La Rochelle (ULR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de La Rochelle (ULR), LTER Zone atelier Plaine et Val de Sèvre, Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Région Poitou-Charentes, Université de La Rochelle (ULR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), LTSER «Zone Atelier Plaine & Val de Sevre» [France], Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de La Rochelle (ULR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de La Rochelle (ULR), Institut Technique et Scientifique de l'Apiculture et de la Pollinisation (ITSAP-Institut de l'Abeille). Paris, FRA., and Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de La Rochelle (ULR)
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[SDV.SA]Life Sciences [q-bio]/Agricultural sciences ,honeybees ,étude d'impact ,agriculture biologique ,écologie de l'abeille ,performances des colonies d'abeilles ,système de culture ,disette alimentaire ,organic farming ,honeybee ecology ,colonies performances ,agricultural management ,dearth period ,Biodiversité et Ecologie ,Agricultural sciences ,Biodiversity and Ecology ,colonie d'abeilles ,agricultural landscape ,[SDE.BE]Environmental Sciences/Biodiversity and Ecology ,Sciences agricoles ,abeille domestique ,paysage agricole - Abstract
L'agriculture moderne est impliquée dans la baisse de la biodiversité et des pollinisateurs. Il a été montré que l'agriculture biologique augmente le nombre d’espèces dans l’environnement. Il est également bien établi que les insectes pollinisateurs et les abeilles sauvages en particulier, bénéficient largement de l'agriculture biologique, dont plusieurs aspects pourraient leur être bénéfiques. A ce titre, les abeilles mellifères par exemple, pourraient bénéficier de l'absence de pesticides synthétiques, épargnées par les empoisonnements mais aussi bénéficiant de l'augmentation de la diversité et la densité des adventices des plantes cultivées. Les différences de choix des cultures et la quantité d'éléments semi-naturels pourraient également être responsables de variations de performances dans les populations d’abeilles. Toutefois, le bénéfice de l’agriculture biologique sur l’abeille mellifère, le plus important pollinisateur des cultures, n’est pas encore très clair.. Elles peuvent réagir différemment des abeilles sauvages en raison de leur comportement alimentaire distinct. Les abeilles mellifères se nourrissent sur de plus grandes distances et emmagasinent de plus grandes réserves de nourriture dans leurs ruches, ca qui peut aussi les rendre moins vulnérables aux pénuries spatiales et temporelles dans la disponibilité des fleurs. Contrairement aux abeilles sauvages, les abeilles butinent aussi plus intensément dans les cultures oléagineuses, lesquelles sont justement moins cultivées dans les systèmes de culture biologique. Néanmoins, les abeilles visitent également une grande variété de fleurs, en particulier pendant la période de disette entre la floraison de colza et de tournesol. A ce moment où les demandes de pollen sont maximales pendant que les ressources sont minimes, les colonies pourraient bénéficier de ressources florales plus abondantes et plus régulières dans les champs en culture biologique. Afin d'identifier les effets de la pratique de l'agriculture sur les colonies d'abeilles, nous avons suivi les performances de colonies et l’assolement autour des ruches. Depuis 2008, 50 colonies ont été placés chaque année dans 10 emplacements différents au sein d'un grand site de recherche au long terme de 450 km2, dont l’assolement général et les localisations des parcelles biologiques ont été enregistrées chaque année. Les réserves alimentaires, la production de couvain et la taille de la population adulte de ces colonies ont été documentées toutes les deux semaines pendant la saison apicole. Cela nous a permis d'évaluer, (i) comment les colonies d’abeilles répondent à l'agriculture biologique, (ii) à quelle échelle spatiale les réponses sont les plus fortes, et (iii) quelle est la proportion de champs en culture biologiques dans le paysage nécessaire pour observer un effet sur les performances des colonies d'abeilles. Nous avons effectivement observé des effets positifs de l'agriculture biologique au cours de la période de disette. A cette époque, les réserves de miel en particulier étaient plus importantes dans les colonies à proximité de cultures biologiques . Cette association positive peut être vérifiée à différentes échelles spatiales, mais est plus fortement visible au-delà de 2000m., Modern farming has been implicated in both biodiversity losses and pollinator declines. Organic farming was shown to increase species richness. It is well established that insect pollinators, such as wild bees, benefit largely from organic farming. Several aspects of organic farming might be beneficial to bees. For instance, bees might benefit from the ban of synthetic pesticides through fewer poisonings and through increased and continuous weed diversity. Differences in crop choice and the amount of semi-natural elements might also be responsible for differences in bee population performances. However it remains unclear whether the most important crop pollinator – the European honeybee – profits from organic farming. Honeybees may respond differently to organic farming due to their distinct foraging behavior. They forage over larger distances and keep larger food reserves in their hives. This may make them less susceptible to spatial and temporal shortages in flower availability. In contrast to wild bees, honeybees forage also more intensively on mass-flowering oilseed crops that are not commonly grown in organic farmland. Nevertheless, honeybees also depend on a wide variety of flowers. In particular during the critical dearth period between the blooms of rapeseed and sunflower, where pollen demands are maximal while resources are minimal, honeybees may benefit from more abundant floral resources in organic farmland. In order to identify effects of the farming practice on honeybee colonies, we monitored both the performance of colonies and the land use in their surroundings. Since 2008, 50 colonies were placed each year in 10 different locations within a 450 km2 large Long Term Research site of which the land cover and the agricultural management practice was recorded twice per year. Food reserves, brood production and adult population size of these colonies, were recorded every two weeks during the beekeeping season. This enabled us to assess, (i) how honeybee colonies respond to organic farming, (ii) at what spatial scale responses are the greatest and (iii) what proportion of organic farmland in the landscape is required to observe an effect on honeybee colony performance. We observed positive effects of organic farming during the dearth period. At this period, particularly the honey reserves were larger in colonies exposed to organic farmland. This positive association could be seen at various spatial scales, but most strongly at a large one (>2000 m).
- Published
- 2017
3. Pénurie des ressources florales en période d'élevage
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Pouliquen, Domitille, Odoux, Jean Francois, Bretagnolle, Vincent, ProdInra, Migration, Entomologie (ENTOMOLOGIE), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Centre d'Études Biologiques de Chizé - UMR 7372 (CEBC), and Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de La Rochelle (ULR)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
- Subjects
[SDE.BE] Environmental Sciences/Biodiversity and Ecology ,potentiel mellifère ,[SDE.BE]Environmental Sciences/Biodiversity and Ecology ,disette alimentaire ,ressources florales ,abeille domestique - Abstract
National audience; De nombreux pays, dont la France, ont subi d’énormes pertes d’abeilles ces dernières années, pendant la saison apicole ou après l’hivernage. De nombreux facteurs sont mis en causes : l’utilisation excessive de pesticides, la prolifération de parasites et de prédateurs mais également la diminution des ressources florales essentielles à leur alimentation. L’intensification de la filière agricole a conduit à la simplification et l’homogénéisation de notre environnement, privant les abeilles de nombreuses ressources florales, justement à la période où les populations sont les plus importantes. Cette étude menée en Poitou-Charentes à l’INRA du Magneraud et au CNRS de Chizé souhaite rendre compte de la disponibilité des ressources florales sur la saison d’élevage et de l’impact de ces ressources sur les réserves de miel des colonies d’abeilles. Les résultats de cette analyse mettent en avant l’importance des ressources florales alternatives telles que les prairies, les bois et les adventices . Ces ressources sont protégées par les mesures agro environnementales visant à promouvoir la durabilité de l’apiculture.
- Published
- 2017
4. La disette pollinique printanière augmente les pertes de colonies dans les paysages agricoles
- Author
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Requier, Fabrice, Odoux, Jean Francois, ProdInra, Migration, Entomologie (ENTOMOLOGIE), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Centre d'Études Biologiques de Chizé - UMR 7372 (CEBC), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de La Rochelle (ULR), and Progr. Apicole RISQAPI, Minist. Agric. CASDAR, Rég. Poitou-Charentes
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[SDE.BE] Environmental Sciences/Biodiversity and Ecology ,pertes de colonies d'abeilles ,effet reporté ,[SDE.BE]Environmental Sciences/Biodiversity and Ecology ,disette alimentaire ,déclin des pollinisateurs - Abstract
National audience; Au cours des cinquante dernières années, les paysages agricoles ont été profondément modifiés en réponse à une intensification des pratiques agricoles. En a résulté une perte d’habitats semi-naturels et une érosion de la biodiversité appauvrissant la disponibilité en ressources florales, l’unique ressource alimentaire des abeilles. Bien qu’un tiers à la moitié des cheptels apicoles – Apis mellifera – soit perdu chaque hiver en Europe et en Amérique du Nord, il n’y a toujours aucune étude démontrant un lien de causalité entre le manque de ressources florales disponibles en saison et les pertes de colonies d’abeilles après l’hivernage. Notre étude récemment publiée dans la revue Journal of Applied Ecology (Requier et al. 2017), vise à combler ce manque.
- Published
- 2017
5. Importance du coquelicot dans le régime alimentaire des abeilles domestiques en plaine agricole intensive
- Author
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Bernier, Florentin
- Subjects
Biodiversity and Ecology ,régime alimentaire ,apis mellifera ,Biodiversité et Ecologie ,coquelicot ,agriculture intensive ,honeybee ,pollen ,food shortage ,agrosystem ,agrosystème ,abeille ,disette alimentaire ,poppy ,Sciences agricoles ,plaine agricole ,Agricultural sciences - Abstract
Les ressources en pollen peuvent devenir une contrainte pour l'abeille domestique dans les agrosystèmes céréaliers et influencent ainsi le développement des colonies. Cette étude réalisée dans l’ouest de la France vise à déterminer l’importance du coquelicot dans ce type de paysage et plus particulièrement durant la période de disette alimentaire. Un inventaire de la distribution des coquelicots a été effectué sur la zone d’étude afin d’évaluer les ressources disponibles pour les abeilles. Un dispositif de surveillance sur les pelotes de pollen d’abeilles a permis d’obtenir des données palynologiques qui une fois analysées fournissent la quantité réelle de ressources en coquelicot exploitée. La disponibilité en ressource a ensuite été mise en lien avec les données palynologiques, afin de déterminer si l’abeille domestique exploite préférentiellement ou non les fleurs de coquelicot. Les résultats ont montré que le coquelicot n’était pas préférentiellement butiné par les abeilles mais que celui-ci avait un rôle important dans la survie des colonies car les abeilles domestiques rapportent plus de pollen de coquelicot durant la période de disette alimentaire., Pollen resources can become a constraint for the honeybee in cereal farming agrosystems and thus influence the development of colonies. This study in the west of France aims to determine the importance of the poppy in this type of landscape and more particularly during the period of food shortage. An inventory of poppies distribution was carried out on the study area to assess the available resources for honeybees. A monitoring process was performed on bee pollen collectes to obtain palynological data which, once analyzed, provide the real amount of poppy resources exploited. Resource availability was then linked to palynological data to determine whether or not the honeybee preferentially exploited poppy flowers. The results showed that the poppy was not preferentially foraged by the honeybees but that it had an important role in the survival of the colonies throught more pollen intake during the period of food shortage.
- Published
- 2017
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