Sophie Thoyer, Gilles Grolleau, Naoufel Mzoughi, Laboratoire Montpelliérain d'Économie Théorique et Appliquée (LAMETA), Université Montpellier 1 (UM1)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UPVM)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)-Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro), Unité de recherche d'Écodéveloppement (ECODEVELOPPEMENT), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), Université Montpellier 1 (UM1)-Université Paul-Valéry - Montpellier 3 (UM3)-Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques (Montpellier SupAgro)-Université de Montpellier (UM)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier (Montpellier SupAgro), and Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Institut Agro)
Monetary (dis) incentives generally constitute the cornerstone of agri-environmental policies, in order to encourage individuals to adopt (reduce) socially (un) desirable behaviors. Nevertheless, in a context of limited financial resources, the effectiveness of these policies is increasingly questioned. Using insights from behavioral economics, we show that it is possible to improve the effectiveness of agri-environmental measures by taking into account behavioral biases in their design and implementation. We focus our attention on loss aversion, crowding-out effects, positional concerns, social norms, and the timing and origin of incentives., Depuis de nombreuses années, les politiques publiques, notamment agro-environnementales, s’appuient sur des incitations (ou sur des désincitations) monétaires afin d’encourager (ou de décourager) des comportements jugés socialement désirables (indésirables). Leur efficacité est souvent jugée décevante. À partir de quelques apports récents de l’économie comportementale, nous montrons que la prise en compte des «biais » comportementaux par des ajustements relativement simples des politiques agro-environnementales existantes peut accroître l’efficacité de l’intervention publique et diminuer les risques d’effets pervers. Nous focalisons notre attention sur l’aversion à la perte, les effets d’éviction, les effets de position et de norme sociale, ainsi que le «timing » et l’origine des incitations., Grolleau Gilles, Mzoughi Naoufel, Thoyer Sophie. Les incitations monétaires dans la politique agro-environnementale : peut-on faire mieux avec moins ?. In: Revue d’études en Agriculture et Environnement, Vol. 96, N°2, 2015. pp. 241-257.