Le présent article revisite The Adventure of Faustus Bidgood , un long-métrage de Mike et Andy Jones paru en 1986 qui est un emblème du cinéma terre-neuvien et qui est bien trop peu étudié dans l'histoire du cinéma canadien, à part le traité révolutionnaire de Darrell Varga sur le cinéma régional de l'Atlantique canadien, qui évalue l'utilisation généralisée des trames, des thèmes et des métaphores. L'autrice y aborde la signification des trames dans le film au-delà de la réalité des trames, une théorie que le patron de Faustus, Fred-Bonia Coombes, élabore après avoir vu une énorme trame suspendue dans le ciel lorsqu'un ami a été heurté mortellement par un sac de soupe congelé tombé du ciel. Dans un dialogue avec les écrits sur la forme de la trame par des penseuses comme Eugenie Brinkema et Rosalind Krauss, l'autrice perçoit les trames graphiques et les métaphores du film—les fenêtres, les clôtures de grillage, les tuiles de plafond, les croix, l'architecture moderniste, les écrans de télévision et un capteur de pépins de raisin—comme des points de rencontre capitaux de la structure et de l'imprévu. Ce faisant, le présent article défend non seulement l'importance historique ou politique du film pour la modernisation culturelle de la province ou la Renaissance de Terre-Neuve, mais propose également une interprétation approfondie du film qui en fait valoir l'importance historiographique et théorique pour son attachement formel envers les questions de structure et d'imprévu et le rôle qu'y joue le cinéma This article revisits Mike and Andy Jones' 1986 feature film The Adventure of Faustus Bidgood , a landmark Newfoundland film that has appeared in too few accounts of Canadian cinema besides Darrell Varga's groundbreaking treatise on Atlantic Canadian regional cinema, to analyze its pervasive use of grid forms, themes, and metaphors. It discusses the grid's significance in the film beyond grid-reality, a theory that Faustus's boss, Fred-Bonia Coombes, develops after seeing an expansive grid suspended in the sky when a friend gets fatally struck by a falling bag of frozen soup. In dialogue with writings on the grid as a form by thinkers such as Eugenie Brinkema and Rosalind Krauss, it examines the film's graphic grids and metaphors— windows, chain-link fences, ceiling tiles, crosses, modernist architecture, television monitors, and a grape seed catcher—as crucial meeting points for structure and contingency. In doing so, this article not only makes an argument for the film's historical or political importance for a culturally modernizing province or the Newfoundland Renaissance but also offers an in-depth reading of the film that argues for its historiographic and theoretical importance as a film that formally engages with questions of structure and contingency and cinema's role therein. [ABSTRACT FROM AUTHOR]