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Les modifications corporelles et osseuses dans l’anorexie mentale (AM) sont fréquentes. La perte initiale de masse grasse (MG) au niveau des membres semble se traduire par une reprise de celle-ci au niveau tronculaire. La perte de masse maigre (MM) serait corrélée à la sévérité de la maladie. La perte osseuse est précoce et sa récupération inconstante. L’objectif de l’étude était d’étudier ces modifications corporelles et osseuses en fonction de l’évolution pondérale globale chez des patientes prises en charge pour une AM. Méthodes : il s’agit d’une étude longitudinale descriptive. 77 patientes avec un diagnostic d’anorexie restrictive pure (n=51) ou anorexie-boulimie (n=26) ont été suivies. Chacune a bénéficié de deux visites à 18 mois d’intervalle. À chaque visite étaient évalués le métabolisme de base, la composition corporelle et osseuse par des méthodes spécifiques (calorimétrie des 24h, DEXA, ostéodensitométrie). Résultats : les données recueillies entre mai 2007 et février 2019 ont été analysées pour les 77 patientes. L’âge moyen est 23.2 (±7.13) ans ; le poids moyen de 43.65 (±6.81) kg à T1 et 47.42 (±7.78) kg à T18 mois soit une augmentation de 9.4% (p

La nutrition est un des éléments clefs de la réussite du sportif. C’est en déterminant son métabolisme de base puis ses dépenses énergétiques qu’il sera possible d’estimer ses besoins nutritionnels au plus juste pour l’accompagner. Non seulement c’est un moyen de l’aider à progresser, mais c’est aussi un moyen d’assurer le maintien de sa bonne santé. Dans le cas des sportifs pratiquant la musculation, il sera envisageable de les classer dans les groupes suivants : ectomorphe, mésomorphe ou endomorphe. L’appartenance à plus ou moins un de ces morphotypes orientera les modifications d’équilibre entre les macronutriments par rapport à la population générale. Le lien entre la physiologie de la personne, le sport qu’elle pratique et son alimentation est donc considérable.

Introduction et but de l’étude: La sous-déclaration énergétique, c’est-à-dire des personnes ayant un apport énergétique déclaré inférieur à leur besoin énergétique minimal, est un véritable problème dans les études d’épidémiologie nutritionnelle car elle peut modifier les associations entre l’alimentation et l’état de santé. Les rares études menées dans les Antilles françaises montrent un fort pourcentage de sous-déclarants énergétiques, cependant, la seule étude les ayant caractérisés utilisait des équations non adaptées à des sujets obèses. Or, de fortes prévalence d’obésité sont observées dans les Antilles françaises. Nous avons donc caractérisé les participants sous-déclarants avec des équations adaptées et identifié les caractéristiques individuelles associées à cette sous-déclaration afin de la prévenir lors de futures études nutritionnelles dans les Antilles françaises. Matériel et méthodes: L’étude portait sur les données de l’étude Kannari, étude épidémiologique transversale à visée représentative en Guadeloupe et Martinique en 2013-2014. La méthode proposée par Black a été utilisée pour l’identification des sous-déclarants énergétiques et les équations de Mifflin ont été utilisées pour le calcul du basal metabolic rate (BMR) en fonction du poids, de la taille et du sexe. Les apports énergétiques ont été estimés grâce à des rappels de 24h. Les caractéristiques individuelles (âge, sexe, situation professionnelle, niveau d’éducation, indice de masse corporelle (IMC)) associées à la sous-déclaration ont été évaluées par des modèles de régressions logistiques, ajusté sur l’apport énergétique et le département de résidence (Guadeloupe ou Martinique). Résultats et Analyse statistique : Parmi les 1341 participants ayant un rappel de 24h, 15% ont été identifiés comme sous-déclarants énergétiques. Les hommes avaient une probabilité plus élevée de sous-déclarer leurs consommations alimentaires que les femmes (OR = 9,3 ; IC95% = [5,7 – 15,2]). La probabilité de sous-déclaration diminuait avec l’âge (OR46-60 vs. ≤45 ans = 0,5 ; IC95% = [0,3 – 0,8] et OR>60 vs. ≤45 ans = 0,2 ; IC95% = [0,1 – 0,5]) et augmentait avec le niveau d’éducation (ORsecondaire vs. primaire= 1,7 ; IC95% = [1,0 – 2,8] et ORsupérieur vs. primaire = 2,1 ; IC95% = [1,3 – 3,6]) et avec l’IMC (ORsurpoids vs. normal = 2,8 ; IC95% = [1,7 – 4,7] et ORobésité vs. normal = 5,3 ; IC95% = [3,1 – 8,9]). Conclusion: Malgré une attention particulière apportée aux rappels de 24h lors de l’enquête Kannari, de nombreux participants étaient sous-déclarants. L’identification des caractéristiques individuelles de la sous-déclaration a permis d’identifier des sous-populations plus à susceptibles d’être sous-déclarants qui devront faire l’objet d’une attention particulière lors des futures études nutritionnelles dans les Antilles françaises.

International audience; Kleptoparasitism refers to either interspecific or intraspecific stealing of food already procured by other species or individuals. Within a given species, individuals might differ in their propensity to use such a tactic, in a similar manner to which they differ in their general level of aggressiveness. Standard metabolic rate is often viewed as a proxy for energy requirements. For this reason, it should directly impact on both kleptoparasitism and aggressiveness when individuals have to share the samefood source. In the present studywe first assessed the standard metabolic rate (SMR) of 128 juvenile European eels (Anguilla anguilla) by the determination of oxygen consumption. We then tested how the SMR could influence agonistic behavior of individuals competing for food in three distinct trials evenly distributed over three months.We demonstrate that SMR positively correlates with attacks (sumof bite and push events) in all trials. Similarly SMR correlated positively with kleptoparasitism(food theft), but this was significant only for the third trial (month 3). To our knowledge, the present study is the first reporting a link between kleptoparasitism and SMR in a fish species. This has ecological implications owing to the fact that this species is characterized by an environmental sex determination linked to early growth rate. We discuss theses findings in the light of the producer-scrounger foraging game.

Research in preventive nutrition aims at elucidating mechanism by which our diet helps us to remain in good health through optimal physiological functions. However, despite decades of accumulated data in human nutrition and regular subsequent nutritional recommendations, obesity and type 2 diabetes epidemics continue to progress worldwide each year leading to a regular decrease of the Healthy Life Years, notably in Western countries. Such a paradox may be explained by the Nutrition Transition, the extreme application of the reductionist paradigm in nutrition research, the lack of nutritional education and a too strong focus on curative nutrition in at risk/ill subjects. In this position paper, we hypothesized that researchers should focus more on healthy subjects, from birth until maturity. Rather than exploring what differentiates healthy and at risk/ill subjects, we propose to thoroughly study what characterizes a healthy state and its underlying metabolism. We define it as the Healthy Core Metabolism which remains stable whatever energy inputs (diets) and outputs (exercise), genetic background and external/internal stress, e.g., temporary illnesses. As a basis for Healthy Core Metabolism investigation, we observed that main physiological and ubiquitous functions of human organism, i.e., the neuro-vasculo-sarco-osteoporotic system, tend to follow a concave curve with common phases of growth, optimum, and decline. Finally, we hypothesized that true primary preventive nutrition should focus on the growth phase to reach the maximum capital of a given physiological function so that - whatever the further decline -, Healthy Life Years may approach or coincide with theoretical Life Expectancy.

This concept paper intends to define four new paradigms for improving nutrition research. First, the consequences of applying a reductionist versus a holistic approach to nutrition science will be discussed. The need for a more focused preventive nutrition approach, as opposed to a curative one, will then be presented on the basis of the ‘healthy core metabolism’ concept. This will lead us to propose a new classification of food products based on processing for future epidemiological studies. As a result of applying the holistic approach, health food potential will be redefined based on both food structure and nutrient density. These new paradigms should help define a more ethical preventive nutrition for humans to improve public recommendations while preserving the environment.

International audience; Improving feed efficiency remains crucial for poultry production. Birds have previously been selected on their ability to digest their diet, as assessed by AMEn (Apparent ME corrected for 0 nitrogen). Such selection, for either a high (D+) or a low AMEn (D-), affects energy, nitrogen, lipid, and starch digestibility. The aim of this study was to establish whether selection on the digestive ability of birds modified metabolic traits. A total of 630 broiler chickens of the eighth generation of a divergent selection experiment on AMEn were used for this purpose. A balance trial was performed to determine energy, nitrogen, and phosphorus retention. Growth performance was recorded and body protein and lipid deposition assessed by breast and abdominal fat yields. Tibia development and mineralization were also studied and heat production was indirectly assessed through the measurement of body temperature during fasting and feeding. Phenotypic correlations estimated within line showed that an increased efficiency was associated to fatter birds and more solid bones in D- but not in D+ line, whereas increased consumption was associated with more solid bones in D+ but not in D- line. The heritability estimates for metabolic traits were relatively high, except for temperature traits (from 0.08 to 0.12), ranging from 0.28 to 0.56 for body composition, and from 0.38 to 0.77 for bone characteristics. Breast meat yield did not differ between the 2 lines whereas a slight increase in abdominal fat yield was observed in the high-digestion line (D+). The relative dry tibia weights and ash weights were greater in D+ birds (+6.56 and +8.06%, respectively) but the lengths and the diameters of the tibia were lower (-7.89 and -3.77%, respectively). Finally, AMEn was poorly correlated with almost all metabolic traits (ranging from -0.10 to 0.20), indicating that the ability of the animal to digest its diet is genetically independent of post-digestion metabolic traits.