From «Frison » pharmacy of his district, Sainte Croix square in Montdidier, where he learned the trade of a pharmacist when he was 15 years old, to the General Inspectorate of the health service of Army responsability he helds from the 1st Germinal, Year IV until his death, Antoine Augustin Parmentier was both an humanist and an erudite scholar even if often, posterity and legend reduce his image only to that of “ the inventor” of the most common Solanaceae. His work, more than 189 publications, and his innovative ideas, made advancing scientific knowledge including food chemistry and nutritional health but also in various other areas : blood analysis, preparation of drugs ... Better known as «Fighter of the only war that has a biological and moral justification : the war against hunger » as José Castro President of the FAO in 1954 recalls, less is known about the exceptional longevity, 56 years, and riches of his military pharmacist career during which he participated in 17 campaigns and he was captured 5 times. Apothecary «sub-help » of the army of Hanover in 1757, he became apothecary «gagnant maitrise » in 1766 and transiently apothecary Major at the «H otel des Invalides » , then Royal Censor, chief pharmacist of Geneva Army, and Board Member Health to the Minister of War in 1788 and then again from 1792 to 1813. In 1796, he was charged with five other inspectors of the reorganization of the health service. Outstanding organizer, he simplifies and deeply streamlines, especially in the pharmaceutical field, evidenced by its pharmaceutical form for the use of military hospitals of the French Republic in 1793. He left his mark for a long time in the military health Service. Member of the general council of civilians hospices of Paris, he is responsible for organizing the central hospital pharmacy, which led him to publish in 1811 the pharmaceutical code for the use of civilian hospitals, relief at home and infirmaries of prison. Benefactor of mankind, but also recognized scholar, the Academy of Sciences made him one of its members in 1795. Parmentier was in 1803, the first president of the Society of Pharmacy of Paris who became the National Academy in October 1979. He died on December 17, 1813 leaving a considerable body of work., Antoine Augustin Parmentier (1737-1813) : pharmacien militaire, humaniste et savant – De l’officine Frison de son quartier, place Sainte Croix à Montdidier, où il apprend le métier de pharmacien d’officine dès l’âge de 15 ans, à l’inspection générale du service de santé de l’Armée de terre, charge qu’il occupe du 1er germinal An IV jusqu’à sa mort, Antoine Augustin Parmentier que la postérité et la légende réduisent souvent à la promotion de la plus commune des solanacées, s’est illustré tant comme humaniste que comme savant érudit. Son oeuvre, plus de 189 publications, et ses idées innovantes, firent progresser la connaissance scientifique notamment en chimie alimentaire et hygiène nutritionnelle mais aussi dans divers autres domaines : analyse du sang, préparation de médicaments… Plus connu en tant que «C ombattant de la seule guerre qui ait une justification biologique et morale : la guerre contre la faim » comme le rappelle José de Castro président de la FAO en 1954, on connaît moins la longévité exceptionnelle, 56 ans, et la richesse de sa carrière de pharmacien militaire au cours de laquelle, il participe à 17 campagnes et est fait cinq fois prisonnier. Apothicaire sous-aide de l’armée de Hanovre en 1757, il devient apothicaire gagnant maitrise en 1766 et transitoirement Apothicaire Major à l’Hôtel des Invalides, puis Censeur royal, pharmacien en chef de l’Armée de Genève, puis Membre du Conseil de Santé auprès du ministre de la guerre en 1788 puis à nouveau de 1792 à 1813. En 1796 il est chargé avec cinq autres inspecteurs de la réorganisation du service de santé. Organisateur hors pair, il simplifie et rationnalise en profondeur en particulier dans le domaine pharmaceutique ; en témoigne son formulaire pharmaceutique à l’usage des hôpitaux militaires de la République française en 1793. Son empreinte fut longtemps présente dans le service de santé des armées. Membre du conseil général des hospices civils de Paris, il est chargé d’organisation à la pharmacie centrale des hôpitaux, ce qui le conduit à publier en 1811 le code pharmaceutique à l’usage des hospices civils, des secours à domicile et des infirmeries des maisons d’arrêt. Bienfaiteur de l’humanité, mais aussi savant reconnu, l’Académie des Sciences en fait un de ses membres dès 1795. Parmentier fut en 1803, le premier président de la société de Pharmacie de Paris qui devient l’Académie nationale en octobre 1979. Il disparaît le 17 décembre 1813 en laissant une oeuvre considérable., Ricordel Ivan. Antoine Augustin Parmentier (1737-1813) : pharmacien militaire, humaniste et savant. In: Revue d'histoire de la pharmacie, 101e année, N. 383, 2014. pp. 319-336.