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Le contexte d’intervention rural est caractérisé par des singularités fortes déjà documentées dans la littérature en rapport avec la planification et la gestion foncière : faiblesse des financements, ingénierie déficiente, proximité socio-spatiale entre décideurs et habitants. Cet article propose d’interroger ces spécificités à propos des projets d’urbanisme à l’aune du cas du Livradois-Forez. Dans ce territoire de moyenne montagne du Massif central, des démarches de revitalisation des centres-bourgs sont menées depuis 2011 sous l’égide du Parc naturel régional du Livradois-Forez. L’article illustre en quoi ces spécificités induisent d’une part la mise en place d’une méthodologie singulière et partagée, d’autre part la structuration d’un réseau d’acteurs innovant et contrasté par rapport au contexte urbain. Est en particulier proposée la notion de maîtrise d’ouvrage rurale pour décrire cette configuration d’acteurs. Enfin, l’article montre que ces innovations résultent de dix années d’expérimentations locales menées en dehors des radars étatiques. À l’heure des politiques d’austérité et de nouveaux programmes nationaux incorporant certes le rural, mais par le prisme étatique, ces démarches novatrices connaissent des difficultés renforcées. Local authorities’ actions in rural municipalities have particular characteristics considering land-use and planning: lack of finances and engineering, social and spatial proximity between local authorities and inhabitants. Our research focus on characteristics of urban projects with the case of Livradois Forez: a French rural and mountain area localized in center of France where the Regional Natural Park developed a process of revitalizing small centers. In this article, we show that particularities in rural context led to new and shared methodology and to innovative system of actors contrasted with urban realities. This network becomes local development authority who manage the development and realization of revitalizing projects. Furthermore, we show that these innovations are the result of ten years with local experimentations without State’s support but are fragilized by nowadays austerity strategies and new national (top down) programs with rural considerations.

Le mémoire s ‘intéresse à l’île de Nantes, territoire bien particulier, fascinant par les transformations qu’il a subi ces vingt dernières années. L’île semble être devenue une figure de la ville de Nantes, un objet représentatif de la ville. Cette mise en avant se traduit par la mise en récit de ce territoire, s’accompagnant de la mise en place d’un imaginaire collectif. Le mémoire tente de comprendre les étapes de cette évolution, avant de rentrer en contact avec ce territoire et ses usagers et de répondre à ces questions : comment un territoire acquiert le statut de figure et quelles en sont les limites ? Quelle est la part d’ombre de la mise en lumière d’un territoire ? La mise en place d’un récit peut-elle être perçue comme une forme d’instrumentalisation ? Enfin, il s’attache au projet de l’arbre aux Hérons, nouveau projet de la compagnie La Machine. Il s’agit ici de confronter les stratégies mises en place sur l’île de Nantes il y a vingt ans, avec les stratégies à l’œuvre dans ce projet, qui semblent similaires ou du moins viser les mêmes objectifs, mais dans un contexte urbain et social bien différent.

Ce mémoire s'intéresse au lien qu’il peut y avoir entre la culture et le projet urbain en prenant pour exemple le projet de l’île de Nantes. Il étudie l’histoire du lieu avant de s’intéresser à ses enjeux. Il expose le processus de décision qui a mené au choix du projet des Machines de l’île, le rôle des acteurs, leurs envies ainsi que leurs incertitudes. Peut-on imaginer une méthode, réutilisable pour concevoir des projets urbains ? Un nouveau métier pluridisciplinaire, d’architecte-manager-urbaniste-consultant, pourrait-il voir le jour et prendre place dans les prises de décisions ?

Le mémoire s’intéresse au renouveau des gares ferroviaires françaises et s’interroge sur l’évolution de la conception de ces espaces publics. Il prend comme objet d’étude le projet de la nouvelle gare de Nantes mené par l’architecte Rudy Ricciotti depuis 2017 et dont les travaux devraient s’achever fin 2020. Il cherche à comprendre en quoi la nouvelle gare de Nantes devient un outil d’aménagement du territoire, un connecteur urbain reliant le quartier Nord au quartier Sud. Véritable lieu de vie, la gare devient également un faire-valoir de son territoire, prenant une forte dimension identitaire.

La participation citoyenne au développement de nos villes apparaît aujourd’hui de plus en plus comme une volonté importante de changement dans la fabrique des projets urbains et architecturaux. Le mémoire cherche à comprendre comment la ville de Nantes tend à intégrer les dispositifs participatifs dans les pratique de la conception urbaine et quelles en sont les formes. Il s’appuie sur deux études de cas de projets urbains menés à Nantes avec des enjeux, acteurs et échelles différentes. Il tente de comprendre le lien entre cette participation citoyenne et la posture des concepteurs d’espaces. En quoi la participation citoyenne fait-elle évoluer les pratiques et le rôle des experts de l’urbanisme ? Quel est son impact sur le travail des concepteurs ?

Textes de : Chris Younès, Alain Maugard, Céline Bodart, Bernard Reichen, Didier Rebois, Xavier Bonnaud Collection : Architectures26,5 × 24 cm, 176 p., 82 illustrations couleurs.; International audience; Cet ouvrage retrace l'évolution des thèmes proposés depuis la création du concours Europan, toujours en lien avec l'évolution des enjeux urbanistiques contemporains.À l’occasion des trente ans d’Europan, le lecteur est convié, dans cet ouvrage, à un parcours à la fois rétrospectif et prospectif. Les 14 sessions présentées expriment les transformations significatives du champ architectural élargi aux dimensions urbaines, territoriales, paysagères et environnementales. Problématiques, méthodes, projets entrelaçant les échelles et les modes de vie constituent les trois piliers d’une démarche ouverte œuvrant aux nouvelles synergies naturo-culturelles d’écosystèmes soutenables.Il s’agit d’expliciter en quoi et comment sont capturés les mouvements de fond qui traversent les sociétés, faisant d’Europan un laboratoire d’expérimentations partagées, qui tracent et anticipent les métamorphoses des villes européennes : une sorte de « Fab Lab européen pour les territoires ». Espaces publics, urbanité, diversités culturelles, transition écologique, énergétique, numérique… autant de défis à relever. De jeunes créateurs internationaux, architectes, urbanistes et paysagistes de moins de 40 ans, portés par un dispositif collaboratif innovant ouvrent des possibles plébiscités par des responsables politiques locaux. L’ensemble constitue une ressource pour la conception des milieux habités.Ce livre ose faire un pronostic sur le futur de la condition urbaine, du projet et des métiers.

Travail personnel d’étude et de recherche en paysage. Partant du constat que la participation de l'usager dans la fabrique de la ville est de plus en plus invoquée sinon réellement pratiquée, l'auteur s'interroge sur les modalités de sa mise en œuvre. Dans ce processus de démocratisation de l'urbanisme, le rôle stratégique d'un concepteur-médiateur, à la croisée des maîtrise d'œuvre, maîtrise d'ouvrage et maîtrise d'usage y apparaît comme indispensable. L'auteur explore les conditions actuelles de ce travail de médiation destiné à animer la participation citoyenne et la concertation entre les différents acteurs (avec notamment l'action de certains collectifs) et trace des pistes pour un développement de ces bonnes pratiques.

International audience; Dans cet ouvrage, l'auteure propose de redécouvrir une histoire de la ville moderne, à travers une analyse de nombreux documents d'époque et de témoignages, afin d'en tirer des enseignements pour la ville de demain.La première partie présente le contexte sociétal, urbain et technique. La seconde partie aborde l'édification de l'urbanisme de dalle à travers ses utopies, ses projets construits et sa dimension expérimentale, d'hier à aujourd'hui (Paris Rive Gauche, Clichy-Batignolles). Enfin, à l'aide d'enquêtes effectuées auprès de professionnels de la fabrique de la ville (concepteurs, maîtres d'ouvrage...), la dernière partie dévoile différents exemples de quartiers sur dalle ayant fait l'objet de mutations (Front de Seine à Paris 15e, Choisy le Roi, Part-Dieu à Lyon, Mériadeck à Bordeaux). [D'après 4e de couverture]

Le dispositif participatif « 15 lieux à réinventer » mis en place en 2017 à Nantes est inédit et s’inscrit parmi les nombreuses démarches participatives de la ville. Il a consisté à mettre quinze lieux à disposition des Nantais, bâtiments ou friches urbaines situés dans les différents quartiers. Les habitants ont pu soumettre leurs idées de projet à travers une plate-forme numérique et leurs idées ont été reprises par des porteurs de projet qui ont inventé le devenir des lieux. Les citoyens ont ensuite voté pour leurs projets favoris et élire un porteur de projet sur chacun des 15 lieux. Le mémoire s’intéresse à la forte médiatisation qui a accompagné cette opération. Comment se concrétisent les attentes de ce dispositif qui vise à offrir une place inédite aux idées des nantais ? Quels acteurs, quels financements et quel avenir dans la métropole nantaise du dialogue citoyen ? Peut-on dire que ce projet est un coup de communication pour la ville de Nantes ? Qui sont les porteurs de projet ? Comment se passe la mise en place de ces projets depuis l’annonce des lauréats ? Est-ce que la co-construction continue avec les habitants une fois les lauréats annoncés? Et quelle est la relation que les porteurs de projets entretiennent avec les services de la ville de Nantes ? De nombreux entretiens ont permis de réaliser une immersion dans le dispositif et de comprendre ses tenants et aboutissants. Cela a mis en évidence les réussites et les limites de la démarche concernant la sur-communication, la temporalité des projets, leur financement et les relations entre acteurs.

Over the last twenty years, promotional discourse on urban development has been assigning the labels of “best practice” or “model to follow” to an increasing number of specific sites and processes. My thesis explores how these models are received and used by urban developers and other relevant actors. My approach aims at following actors as closely as possible with regard to their working practices. To do so, the notion of “model” is put aside and favored over by the notion of “reference”, whose definition is methodologically based. A reference is the representation of an object (idea, image, text) that is cited within a design situation other than the one it was initially conceived in. Any object can become a reference, but it only becomes a reference when its representation is cited in another design situation. The notion of reference is studied during multiple stages of urban design: from conception to moments during which actors think, talk and plan alone or collectively, to decision-making about the transformation of spatial uses. Two methods were used. First, I carried out semi-structured interviews with 30 actors with the aim of understanding how actors perceive their use of references. Second, I observed and analyzed four specific situations during which actors were designing urban masterplans in order to understand the use of references in the design process.Both methods were applied in France and in the USA (Oregon) and converged in their results, leading to a more precise understanding of the notion of reference. References are mainly urban, anchored within a territory and local. They have many purposes, from communicating and negotiating within a group, to making design decisions, as well as reading an urban context and evaluating design propositions. The present analysis of how references are used is particularly useful for the current debate in urban studies concerning policy and the mobility of ideas. In the design process, there is not one model but a multitude of urban objects that are cited, analyzed and described. Each masterplan is the result of a coordination between an actual context and these cited objects, projects, existing spaces, generic objects and forms, and theories, Depuis une vingtaine d’années, les discours promotionnels en urbanisme attribuent à un nombre croissant de lieux et de processus le statut de modèles à suivre ou de bonnes pratiques. Cette thèse vise à comprendre comment les acteurs opérationnels réceptionnent et utilisent ces modèles lorsqu’ils conçoivent d’autres projets urbains. L’approche construite vise à suivre les acteurs au plus près de leurs pratiques opérationnelles. Pour ce faire, la notion de « modèle » est mise de côté le temps de l’analyse pour lui préférer celle de « référence » dont la définition prend une dimension méthodologique. Une référence est la représentation d’un objet utilisée dans une situation autre que celle dans laquelle il a été élaboré. Tout objet (idée, image, ou texte) peut devenir une référence, mais il ne le devient qu’à partir du moment où sa représentation est citée dans une autre situation. La notion de référence est étudiée dans le cadre de situations de conception, les moments au cours desquels les acteurs réfléchissent, discutent, se projettent seuls ou à plusieurs, et prennent des décisions pour la transformation des usages d’un espace. Deux méthodes sont utilisées. Une méthode par entretiens semi-directifs auprès de 30 acteurs opérationnels d’origines variées vise à comprendre la façon dont ces derniers se représentent leurs usages des références. Une méthode d’observation circonscrite de quatre situations de conception au cours desquelles les acteurs sont en train d’élaborer des plans directeurs permet de suivre les usages des références dans des projets en train d’être conçus. Les observations et entretiens réalisés en France et dans l’Oregon aux États-Unis, se complètent et se rejoignent, permettent de découvrir des constantes concernant les usages de références et de redéfinir la notion. Les références sont, au sein d’une grande diversité, urbaines, ancrées et locales. Elles sont utilisées à des fins multiples, aussi bien pour communiquer dans un groupe et y négocier sa place, que pour la forme d’un plan directeur, pour lire un contexte, et pour évaluer des propositions de transformation d’un espace. Cette approche permet d’obtenir une lecture fine de l’usage des références en situation de conception, lecture importante pour le débat actuel de la fabrique de la ville concernant les modèles urbains. En situation, il n’y a pas un modèle mais une multitude de références qui sont citées, mentionnées, analysées ; et chaque plan est le résultat d’un travail articulant le contexte et ces objets cités, des projets, des espaces existants, des formes et objets génériques, et des théories

Cet article propose une démarche alternative de quantification en stock de la matière mobilisée par un projet d’urbanisme, dans une finalité d’amélioration du métabolisme urbain. Les études de métabolisme territorial mettent en effet l’accent sur les processus d’urbanisation qui représentent la majeure partie des flux de matières solides opérés dans les territoires en termes d’extractions directes et de production de déchets. Ici, l’objectif est de présenter une méthode quantifiant les flux liés à la réalisation d’un projet d’urbanisme – sous la forme juridique d’une zone d’aménagement concertée, outil privilégié d’urbanisme en France –, à l’échelle de son périmètre et pour sa période de mise en oeuvre. Les méthodes de quantification existantes se basent sur des informations disponibles seulement à des échelles administratives – régions, départements voire communes –, dépassant largement celle des projets d’urbanisme. Le terrain d’étude de l’article est un projet de renouvellement urbain de la métropole du Grand Paris, à Vitry-sur-Seine. En prenant en compte le sol et les artefacts bâtis dans le processus de quantification, l’originalité de la méthode consiste à obtenir des résultats sur les masses de terre et de béton mobilisés par le projet. Les résultats mettent en évidence la prédominance de ces deux matières pour des politiques visant, par exemple, à augmenter la circularité des matières en milieu urbain., This paper proposes an alternative approach about a stock quantification of matter mobilized by an urban planning project, aiming at improving urban metabolism. Actually, territorial metabolism studies reveal that urbanization processes generate the main mart of material flows produced by territories, in direct extraction or garbage production. The objective of the paper is to present a method permitting to quantify matter flows resulting from the realization of an urban planning project whose privileged form in France is the ZAC – ie concerted planning zone –, considering the time scale of its implementation and its perimeter. Quantification methods are based on data available only at administrative scales – region, department or communes –, exceeding largely urban projects scale. The field analyzed for this paper is an urban renewal project in the Grand Paris metropolis, in Vitry-sur-Seine. Considering ground and built artifacts in the quantification process, the originality of the method consists in producing results concerning masses of earth and concrete mobilized by the project. Then, the results show the centrality of these matters for circular economy politics based, for example, on an increasing circularity of matter in urban environment.

L’urbanisme de projet(s) et le droit », cet intitulé fait appel à de nombreux concepts : règles, normes, documents d’urbanisme, planification, projet. Seule une analyse approfondie de chacune de ces notions permet réellement de déceler l’enjeu de ce sujet. D’ailleurs, la réflexion apportée au concept deprojet permet d’apercevoir deux étapes fondamentales au sein de ce dernier : le processus et le résultat. Incontestablement révélatrices d’une importance majeure accordée à la temporalité, ce sont ces deux notions qui permettent de déceler le lient unissant normes et projet.

Shrinking cities question the urban policies as well as the urban development project which is one of its classical instruments. Although international urban research has documented well the processes of urban shrinkage and their urban effects, it has been less interested in the consequences of urban shrinkage for the urban policies and, in particular, the urban development project. The communication proposal is rooted in an action research conducted with the City Council of Roubaix and the support of the Lille inter-municipal body. From empirical investigations, we will show that the mechanisms of the urban planning project are deeply questioned by a structural and multidimensional phenomenon of vacancy (1), by land and real estate markets failures (2), by a system of action designed for a growth-oriented planning system (3)., Les villes en décroissance questionnent l’action publique urbaine ainsi que le projet d’urbanisme qui en est l’un des instruments classiques. Si la recherche urbaine internationale a bien documenté les processus de décroissance et leurs effets sur les villes, en revanche, elle s’est moins intéressée aux conséquences de la décroissance pour la conduite de l’action publique urbaine et, singulièrement, du projet d’urbanisme. La communication prend appui sur une recherche-action conduite avec la Ville de Roubaix et le soutien de la Métropole Européenne de Lille. A partir d’enquêtes empiriques, nous montrerons que les mécanismes du projet d’urbanisme sont profondément remis en question par un phénomène structurel et multidimensionnel de vacance (1), par des dysfonctionnements des marchés fonciers et immobiliers (2), par un système d’actionconçu pour un urbanisme de régime de croissance (3).

Le mémoire s’intéresse au projet d’aménagement du nouveau centre administratif et politique de Conakry, capitale de la Guinée. Amorcé en 1988 dans le cadre du Plan de Développement Urbain (PDU) de Conakry, ce projet prévoit le déménagement du centre administratif jusque-là installé sur la presqu’île de Kaloum, dans le quartier de Koloma. Il étudie l’impact du projet sur le mode de vie des populations et leur manière de vivre les espaces publics de la ville. Le mémoire s'intéresse plus largement au processus de fabrication des villes africaines et revient sur l’histoire urbaine de la ville de Conakry depuis le modèle colonial jusqu’au modèle spontané.

Qui mieux que l'habitant lui-même peut définir la manière dont il souhaite vivre ? Ce mémoire tente de comprendre une démarche participative en s'appuyant sur les concertations menées aux Izards Trois cocus à Toulouse.

La problématique centrale de ce mémoire est la suivante: «Comment la question de la qualité de l’air extérieur peut-elle être pris en compte lors de la conception d’un projet urbain? ». Tout d’abord, nous questionnons comment les concepteurs peuvent appréhender la problématique de la qualité de l’air. Notre but est de mettre en évidence l’interaction entre la forme urbaine et la qualité de l’air extérieur à travers les indicateurs afin de faciliter l’interprétation et la maîtrise de cette interaction par les différents acteurs du projet urbain. Pour y parvenir, une recherche bibliographique a été menée pour recenser les indicateurs urbains existant sur ce sujet.La deuxième question concerne l’intégration de ces indicateurs sur la qualité de l’air extérieur dans le processus opérationnel d’un projet urbain. Il s’agit ici, dans le contexte français, de questionner les pratiques actuelles, de déterminer les étapes clés du processus opérationnel pour intégrer une stratégie face à la pollution de l’air. Notre méthode est plutôt inductif basé sur les entretiens et les observations. Nous avons un recours à une grille d’analyse. Cela nous permet de visualiser les résultats de la première partie en montrant les liens entre les indicateurs au travers des paramètres et de mettre en lien ces indicateurs avec le processus opérationnel type.

International audience; This paper contributes to questioning the renewal of the roles and status associated with the mixed-use arterial corridors in urban areas through the perspective of the project approaches participating in their effective transformation. In a context claiming to “renew the city in the city”, these “arterial streets” appear today to be associated with new rebalancing challenges between the different urban functions. Such reconsideration leads then to a larger inquiry about the extent of the potential programmes and projects induced by these changes and the potential forms of such reinvestment. The latter have been studied through an empirical investigation that compares the London High Street 2012 and Lyon Garibaldi Street projects. An analytical framework using the notion of “urban links” reveals a large diversity of objectives and forms within the projects developed on those urban axes and at the same time a diversification of the ambitions associated with them; Cet article contribue à interroger le renouvellement des rôles et statuts associés aux grands axes de circulation en milieu urbain à partir des démarches de projets participant de leurs transformations effectives. Dans un contexte prônant le « refaire la ville sur la ville », ces « rues artérielles », comme nous proposons de les nommer, apparaissent en effet aujourd’hui associées à de nouveaux enjeux de rééquilibrage entre les différentes fonctions urbaines. Une telle reconsidération amène dès lors à plus largement s’interroger sur l’étendue des potentialités programmatiques et projectuelles ainsi induites. Celles-ci ont été abordées par le biais d’une investigation empirique par mise en regard des projets d’High Street 2012 à Londres et de la rue Garibaldi à Lyon. La grille de lecture par « liens urbains » mobilisée a permis de faire émerger le constat d’une grande diversité des objectifs et des formes données aux projets actuellement développés sur ces axes, en même temps qu’une diversification des ambitions qui leur sont associées.

International audience; This paper contributes to questioning the renewal of the roles and status associated with the mixed-use arterial corridors in urban areas through the perspective of the project approaches participating in their effective transformation. In a context claiming to “renew the city in the city”, these “arterial streets” appear today to be associated with new rebalancing challenges between the different urban functions. Such reconsideration leads then to a larger inquiry about the extent of the potential programmes and projects induced by these changes and the potential forms of such reinvestment. The latter have been studied through an empirical investigation that compares the London High Street 2012 and Lyon Garibaldi Street projects. An analytical framework using the notion of “urban links” reveals a large diversity of objectives and forms within the projects developed on those urban axes and at the same time a diversification of the ambitions associated with them; Cet article contribue à interroger le renouvellement des rôles et statuts associés aux grands axes de circulation en milieu urbain à partir des démarches de projets participant de leurs transformations effectives. Dans un contexte prônant le « refaire la ville sur la ville », ces « rues artérielles », comme nous proposons de les nommer, apparaissent en effet aujourd’hui associées à de nouveaux enjeux de rééquilibrage entre les différentes fonctions urbaines. Une telle reconsidération amène dès lors à plus largement s’interroger sur l’étendue des potentialités programmatiques et projectuelles ainsi induites. Celles-ci ont été abordées par le biais d’une investigation empirique par mise en regard des projets d’High Street 2012 à Londres et de la rue Garibaldi à Lyon. La grille de lecture par « liens urbains » mobilisée a permis de faire émerger le constat d’une grande diversité des objectifs et des formes données aux projets actuellement développés sur ces axes, en même temps qu’une diversification des ambitions qui leur sont associées.

Nantes Métropole mène depuis 2010 un projet de renouvellement urbain sur le quartier de Bellevue, à cheval entre Nantes et Saint-Herblain. Au cœur de ce projet, la volonté d’inclure les habitants par un dispositif de concertation. Comment cette volonté des pouvoirs publics se met-elle en place concrètement dans ce quartier populaire, classé prioritaire dans la politique de la ville ? Quelles limites et quels enjeux cette forme de participation institutionnalisée soulève-t-elle ?

À l'orée de la démilitarisation, la caserne Compans-Caffarelli apparaît comme un site majeur de l'expansion de Toulouse. Rejetant le schéma militaire d'un îlot fermé, la municipalité souhaitait ouvrir ce morceau de ville à la dynamique urbaine de l'époque. Entre ambitions municipales, intentions projectuelles et réalité construite, le quartier connaît depuis de nombreuses transformations.

C'est en 1860 que Madrid connaît sa plus grande ensanche urbaine. Son passé est aussi présent dans son tracé urbain que dans sa population. Le plan Castro est le témoin d'une nécessité urbaine due à un accroissement autant démographique que politique. C'est à travers un plans d'extension d'une telle envergure que l'image d'une ville peut être renouvelée.

Réflexion sur l'utopie dans l'urbanisme à travers l'étude du site d'Arcosanti en Arizona.

International audience; This paper retraces the development of an innovative digital device designed by architects-urbanists and implemented in 2013 in the neighbourhood La Pompignane in Montpellier, France. Based on an ethnographical enquiry the text focuses on the development of this tool of visualisation dedicated to the greater public in order to imagine the future of a neighbourhood. Enrooted into new digital developments, the practice and discourses of the designers aim at rising a « collaborative urbanism ». The device, the making of its contents and manipulations will unveil a possible conjunction between digital culture and protocols of urban conception. Hereby, the paper tend to show how the intrinsic mechanics of the digital device impacts actor’s postures and the context reaction to the possible change carried by the device. Here, urban transformation is based on civilian participation thru the means of socio-technic digital devices. In this process-based project, how does the trespassing of digital culture into the contemporary world of architecture and urbanism affect it?; Cet article observe le développement d’une interface numérique destinée au projet urbain conçue par des architectes-urbanistes et implémentée dans le quartier de La Pompignane à Montpellier en 2013. Fondé sur une enquête ethnographique le texte se concentre sur le déploiement d’un outil grand public de visualisation de possibles futurs urbains. Inscrite dans les développements récents d’interfaces numériques, la pratique et les discours des concepteurs portent un « urbanisme collaboratif ». L’interface, la fabrication de ses contenus et ses manipulations rendent saillants l’une des conjonctions possibles entre culture numérique et processus de conception urbaine. Ainsi l’article s’attache à démontrer comment la mécanique de l’interface influe sur les postures des acteurs ainsi que les points de résistances du contexte à ce changement potentiel. Ici, la transformation urbaine est placée sous le signe de la participation citoyenne dès sa phase de programmation via des dispositifs sociotechniques numériques. Dans le processus qui fait ici projet, que fait l’intrusion de la culture numérique au monde contemporain de l’architecture et de l’urbanisme ?

Les quartiers de Saint-Pauli à Hambourg et de la Prairie du Duc à Nantes sont en proie au changement. Ils détiennent un fort potentiel foncier et cette caractéristique les place au cœur des débats sur le renouvellement urbain. Comment les fabriquer de nouveau ? Telle est la question à laquelle s’efforcent de répondre les pouvoirs publics, les experts et les habitants de la ville qui projettent de nouvelles formes. L’urbanisme participatif est au cœur des expériences. Frappés d’une crise de légitimité, la classe politique réintègre la participation au débat. Mais, qu’ils opèrent avec ou sans l’aval des politiques, les collectifs ou les coopératives n’attendent pas pour participer à la fabrication de leur ville. Le mémoire, à partir d’un travail de terrain, compare deux projets, Park Fiction à Hambourg et Îlink à Nantes, et analyse les mécanismes de l’urbanisme participatif.

International audience; Centré sur une vision de l’architecture comme une pratique sociale, appréhendée à travers les modes de pensée et d’action, les savoirs ou les compétences professionnelles qui y contribuent, cet article présente sur une démarche accordant une importance particulière au rôle qu’occupent les objets ou aménagements produits dans la (re)définition des pratiques sociales et professionnelles des acteurs.Le contexte du développement d’un urbanisme et d’une architecture « durables » durant la première décennie des années 2000 en France, considéré comme un moment de mutation, est utilisé pour mettre en lumière les liens entre les « objets » et activités de conception. A partir d’un exemple (l’îlot de l’opération de Lyon Confluence), cet article vise à rendre tangible le fait que le travail de conception est un processus liant les objets à concevoir et un monde extérieur, un processus dynamique d’ajustement, de négociation, de coopération qui met en jeu les savoirs, les compétences et les valeurs portés par les acteurs, et qui laisse des traces au niveau des objets.

La disparition progressive des chantiers navals a offert à la ville de Belfast une opportunité de développement considérable à proximité du centre-ville. Le Titanic Quarter est présenté comme une icône en devenir pour la ville. Ce projet se veut également fédérateur, conciliateur de deux communautés. L'objectif de ce mémoire est de montrer comment, depuis la fin des affrontements, l'opération du Titanic Quarter s'est érigée en témoin clé de la politique de renouvellement urbain de Belfast. Quels sont les objectifs et les moyens mis en œuvre par ce nouveau projet urbain ? Qui cible-t-il ? À quel modèle urbain fait-il référence ? Le projet urbain est-il au service d'un virage mémoriel à Belfast ? Quelle est la place accordée à la mémoire de l'industrie navale au sein de cette opération ? Quels sont les effets de ce nouveau marketing urbain à l'échelle de la ville et de ses habitants ?

Le mémoire s’intéresse à la place du citoyen dans les projets urbains. Après une première partie consacrée à l’étude de cette pratique intégrant l’idée d’une conception partagée, basée sur un partage réciproques et un « co-apprentissage » entre décideurs et habitants, le mémoire analyse le cas de la ville de Nantes et son approche particulière des grands projets participatifs. La parole citoyenne qui s’élève est-elle réellement écoutée ou s’agit-il d’un immense outil de campagne électorale sans finalité ? La dernière partie interroge la place du concepteur dans ces nouveaux processus de fabrication urbaine. Comment intégrer les professions de conception dans le jeu de la participation ? Comment adapter son activité à ces nouveaux enjeux de gouvernance urbaine ?

HDR section 24 Urbanisme et Aménagement de l'espace; Dans une rétro-analyse diachronique d’un parcours de recherche commencé professionnellement en architecture, poursuivi scientifiquement en science politique puis en aménagement de l’espace et l’urbanisme, ce mémoire d’HDR explore le rapport dialectique espace / société et interroge les caractères requis d’une transdiscipline scientifique de l’aménagement de l’espace et de l’urbanisme. Quatre étapes marquent le chemin parcouru : « la ville-sujet », « la ville explorée », « la ville-objet » et « la ville-projet ». Chacune repère les glissements de la pensée de la ville réifiée de l’architecte vers la complexité du fait urbain et le caractère incertain de l’action sur et par l’espace auquel répond l’hypothèse de la « recherche-projet », processus social et scientifique d’élaboration de règles socio-spatiales permettant de dépasser l’incrémentalisme disjoint qui caractérise l’agir spatial de l’urbanisme.

International audience

International audience

Cet article a pour objectif de comprendre le processus de production, d’institutionnalisation et de réception des projets d’urbanisme à Bogotá en Colombie pendant la première moitié du vingtième siècle. L’article expose une analyse de la consolidation bureaucratique du gouvernement de Bogota, suivie d’une lecture des premiers projets d’urbanisme présentés à Bogotá et d’une étude de leur réception. Enfin il s’achève sur la question de la constitution de la pratique d’un urbanisme local à cette période dans les structures institutionnelles, sociales et politiques de la capitale colombienne. This article seeks to understand the processes of production, institutionalization and reception of urban projects in Bogotá in Colombia during the first half of the twentieth century. The paper reveals an analysis of the construction of a bureaucracy in the local government, followed by an exploration of the first urban projects and their reception. It concludes that during this period the institutional, social and political structures of the city created a complex urban planning system.

National audience

Les opérations immobilières privées et les projets publics de transformation urbaine font l'objet à Istanbul d'une communication et d'un matraquage marketing d'envergure. Bosphorus City est une opération immobilière résidentielle de type Gated community, Les quartiers résidentiels privés sont nombreux à Istanbul mais ce projet est le premier projet résidentiel thématique de Turquie. Le mémoire analyse l'opération marketing faite de cette opération immobilière pour mieux comprendre les transformations profondes de la ville d'Istanbul et de ses habitants. À quel point Bosphorus City est-elle représentative de la production immobilière actuelle ?

urban project ; space and time ; urban planning ; methodology ; temporal thickness ; temporal transversality ; temporalities ; context ; temporal structure ; urban regeneration; The main point of this research is to help to better understand the project through its temporalities. The temporal structure we determine is a visual representation of those temporalities, inspired by archaeological, genealogical and epistemological domains. This analysis, stemmed from a method fitting a (urban) project defined as a process based on a given reality, is guided by two notions. Temporal thickness is an image which is different from the usual linear and chronological perception of the temporal dimension of the project: it refers to the various active or inactive temporalities which appear, pile up or fit into each other. Temporal transversality mainly depends on context, and thus on an analysis of the progression of the project resulting from the interactions between project and context. Several indicators mark the gradual maturity of the project.; L'intérêt de cette recherche est d'aider à la compréhension du processus de projet, par l'entremise de ses temporalités. Nous déterminons les structures temporelles de plusieurs projets d'urbanisme, c'est-à-dire des représentations des temps des projets sous forme de découpages d'inspiration archéologique, généalogique et épistémologique. Cette analyse, issue de notre méthode d'appréhension du temps du projet, qui correspond à un projet défini comme processus, dans sa fonction de saisie d'une réalité donnée, mobilise deux notions. L'épaisseur temporelle est une image qui nuance la vision lissée du temps du projet : ce sont les temporalités du projet, actives ou inactives, qui s'ajoutent, apparaissent ou qui s'imbriquent. La transversalité temporelle est dépendante du contexte, et donc d'une analyse du parcours temporel du projet suivant les interactions entre projet et contexte. Plusieurs indicateurs de maturité du projet existent et marquent l'avancement du projet au fil du temps.

International audience; Le documentariste Pierre-François Lebrun raconte comment et pourquoi il a réalisé en 10 ans trois films documentaires sur les transformations de l'île de Nantes, autrefois île Beaulieu : disparition des chantiers navals et d'une population ouvrière au profit d'une industrie du loisir et de la création artistique

The main point of this research is to help to better understand the project through its temporalities. The temporal structure we determine is a visual representation of those temporalities, inspired by archaeological, genealogical and epistemological domains. This analysis, stemmed from a method fitting a (urban) project defined as a process based on a given reality, is guided by two notions. Temporal thickness is an image which is different from the usual linear and chronological perception of the temporal dimension of the project: it refers to the various active or inactive temporalities which appear, pile up or fit into each other. Temporal transversality mainly depends on context, and thus on an analysis of the progression of the project resulting from the interactions between project and context. Several indicators mark the gradual maturity of the project., L'intérêt de cette recherche est d'aider à la compréhension du processus de projet, par l'entremise de ses temporalités. Nous déterminons les structures temporelles de plusieurs projets d'urbanisme, c'est-à-dire des représentations des temps des projets sous forme de découpages d'inspiration archéologique, généalogique et épistémologique. Cette analyse, issue de notre méthode d'appréhension du temps du projet, qui correspond à un projet défini comme processus, dans sa fonction de saisie d'une réalité donnée, mobilise deux notions. L'épaisseur temporelle est une image qui nuance la vision lissée du temps du projet : ce sont les temporalités du projet, actives ou inactives, qui s'ajoutent, apparaissent ou qui s'imbriquent. La transversalité temporelle est dépendante du contexte, et donc d'une analyse du parcours temporel du projet suivant les interactions entre projet et contexte. Plusieurs indicateurs de maturité du projet existent et marquent l'avancement du projet au fil du temps.

International audience; Bâtir des logements, c’est se plier à toutes sortes de règles, de codes et de prescriptions dans des domaines allant de l’urbanisme à la programmation, de la sécurité à l’accessibilité, de la construction à la maintenance. C’est aussi se conformer à des normes économiques et énergétiques, à des modes de sélection et d’attribution, ainsi qu’à des montages juridiques et financiers. Mais au-delà de l’aspect légal des contraintes qui s’appliquent au projet d’architecture, il s’agit aussi pour l’ensemble des acteurs à l’œuvre de s’accorder et de suivre des règles de l'art et des règles du jeu, tout au long de la conception et de la réalisation, jusqu’à l’occupation par l’habitant.

Griffintown, ancien quartier ouvrier de Montréal, est aujourd'jui amené à devenir le centre de gravité de l'expansion future de la ville. Des programmes de rénovation urbaine sont amorcés par l'administration publique. Des investisseurs privés proposent d'immenses projets de développement immobilier. Les résidents du secteur qui font la promotion d'un développement local, humaniste et patrimonial voient leurs perspectives d'avenir mis à mal par ce type de développement. Griffintown fait aujourd'hui débat dans les instances publiques montréalaises. Ce mémoire pose la question de la place accordée aux citoyens dans l'élaboration de projet urbain. La ville appartient-elle à tous ? Les consultations publiques constituent-elles des opportunités réelles offertes aux citoyens pour agir sur les enjeux locaux ? Ne sont-elles pas à l'inverse des instruments de mobilisation de la population ?

Collectifs, squats, clubs sont nombreux à Berlin et contribuent à son identité. Ce mémoire s’intéresse à ces lieux de vie alternatifs et tente de comprendre comment ils ont pu se développer à Berlin. L’étude se limite au quartier Friedrichshain-Kreuzberg, quartier du centre-ville qui fait aujourd’hui l’objet d’un grand projet d’urbanisme dédié à l’économie de la communication et au logement de grand standing, appelé Media Spree. Face à la menace qu’il représente pour la vie alternative et le patrimoine naturel et industriel du quartier, des habitants se sont regroupés en collectifs pour lutter contre ce projet, représentatif d’un urbanisme ultra-libéral ayant de plus en plus d’emprise sur le visage de nos villes. Par l’observation de ces luttes citoyennes, le mémoire tente d’interroger les conditions d’un nouvel urbanisme et en quoi la marge urbaine peut-être le lieu d’ébauche de ces nouvelles façons d’appréhender la ville de demain.

Cet ouvrage recueille les travaux du programme interdisciplinaire de recherche"L'architecture de la grande échelle". Les trois chapitres abordent les sujets suivants : présentation de la recherche, du territoire à la carte-projet, milieux et entrelacement des échelles et réflexions conclusives.

Le rapport met d'abord en évidence les réalités spatiales contemporaines de l'axe Rennes-St Malo, réinterroge le concept d'axe d'un point de vue théorique et examine comment cet axe s'inscrit dans le contexte institutionnel des territoires. La 2nde partie présente une analyse plus fondée sur le terrain, ses logiques routières, les interférences, complémentarités et croisements des voies routières, le trafic et la desserte ferroviaire. Puis, ayant évoqué les tensions entre les lieux, les effets des Pays et les zones restant dans l'ombre, divers projets d'aménagement en cours à partir de la route, de la voie ferrée ou du canal sont sélectionnés et étudiés

Rapport de recherche du Laboratoire ACS (Architecture, Culture, Société) de l'ENSA Paris-Malaquais. Analyse des évolutions de l'agglomération parisienne (Grand Paris,...), notamment le devenir de La Plaine Saint-Denis.

La recherche se situe dans le cadre du programme “architecture de la grande échelle“ proposé par le BRAUP et le PUCA.Elle s’intéresse à la mobilité dans la fabrique de la ville du paysage et du territoire. Partant du constat que les infrastructuresentretiennent un rapport difficile avec le territoire qu’elles traversent, elle pose la question de savoir si l’architecture peutproposer une alternative à l’ingénierie classique dans cette fabrique dans la conception des infrastructures. Elle part d’unesituation concrète, celle d’un groupement d’architecte-paysagiste-urbaniste-ingénieur qui, à l’issue de sept années deprojets d’infrastructures urbaines pour la communauté urbaine Marseille Provence Métropole dans le cadre d’un marché àbons de commande, s’est questionné sur sa propre pratique et s’est interrogé sur le caractère original et la consistance desa stratégie de projet.En termes méthodologiques, ce travail croise la “Recherche Réflexive“ de D.Schön – qui se traduit par la posture depraticiens réflexifs certains membres du groupement - et “l’anatomie de projet urbain“ de Tsiomis et Ziegler qui procède dela confrontation des points de vue des acteurs des projets anbalysés par des observateurs extérieurs : sociologue,d’historien et de philosophe.L’analyse d’un corpus de trois projets a permis de définir en quoi la stratégie de projet du groupement peut être considéréecomme “intégrative“. Mais il a aussi été montré en quoi l’intégration n’était pas forcément accomplie pour chacun d’eux.Cela a permis de dégager de nouvelles modalités de mise en œuvre de cette stratégie. Cela a permis aussi d’initier uneproposition pédagogique pour les enseignements de Master à l’ENSA-Marseille.

International audience; Contribution au rapport de recherche-développement élaboré en réponse à la consultation lancée par le président de la République intitulée "Le Grand Pari(s) de l'Agglomération Parisienne", par l'éqipe pluridisciplnaire réunie autour d'Antoine Grumbach.

National audience; Le quartier de Prélaz [Lausanne] séduit par son jeu avec la transparence et les ouvertures, par la création subtile de seuils et d'espaces de transitions où le dedans parfois est dehors. Promenade à travers le quartier issu du concours Europan 4.

International audience; Contrairement à la plupart de ceux qui « pensent à » la ville, ou « sur » la ville, ceux qui la produisent ne peuvent pas la penser sans la dessiner . Pour eux, il n’y a pas de dessein urbain sans dessin, pas de pensée de ville sans mises en forme successives des desseins par des dessins, qui anticipent ce que pourrait être le futur d’un « morceau de ville », de manière différente à chacune des étapes d’avancement du projet .La démarche d’anticipation par le dessin que mènent les concepteurs de l’urbain intègre trois grands types de demande ou d’exigences auxquelles ils sont confrontés : la demande sociale, les exigences des maîtres d’ouvrage et enfin les exigences liées à la reconnaissance des pairs.