UCL - SSH/ILC/PLIN - Pôle de recherche en linguistique, UCL - SSH/ILC - Institut Langage et Communication, UCL - Faculté de philosophie, arts et lettres, Gilquin, Gaëtanelle, Lefer, Marie-Aude, Hasselgård, Hilde, Zufferey, Sandrine, Isebaert, Lambert, Granger, Sylviane, Degand, Liesbeth, Dupont, Maïté, UCL - SSH/ILC/PLIN - Pôle de recherche en linguistique, UCL - SSH/ILC - Institut Langage et Communication, UCL - Faculté de philosophie, arts et lettres, Gilquin, Gaëtanelle, Lefer, Marie-Aude, Hasselgård, Hilde, Zufferey, Sandrine, Isebaert, Lambert, Granger, Sylviane, Degand, Liesbeth, and Dupont, Maïté
Languages of the world differ in the extent to which they need to signal logical relationships (such as addition, causality or contrast) between clauses, sentences or paragraphs explicitly by means of conjunctive markers (e.g. but, however, although, etc.). As regards the English-French language pair, the contrastive literature suggests that French tends to use more explicit conjunctive markers than English. To this day, however, this assertion remains to be verified empirically. The objective of this doctoral dissertation is to compare the use of conjunctive markers of contrast in English and French, using large corpora of authentic texts across two written registers (viz. newspaper editorials and research articles). A first central objective of the study is to revisit the largely introspection-based claims available in the contrastive literature, by comparing the frequency of explicit conjunctive markers used by each language to express contrast. In addition, the study offers a detailed comparison of the syntactic behaviour of English and French conjunctive markers of contrast. It examines both (i) the type of clauses (e.g. main, hypotactic, embedded, etc.) in which English and French markers tend to be included; and (ii) the preferred placement patterns of these markers in the sentence. The study adopts a combined Systemic Functional and corpus approach to conjunctive markers of contrast. The corpus results reveal a markedly higher frequency of explicit conjunctive markers of contrast in English than in French, thus largely contradicting the statements that have hitherto prevailed in the contrastive literature. The analysis also identifies marked cross-linguistic differences in the preferred syntactic features of the markers, and shows that these patterns are closely intertwined with both discourse and lexical factors. On the one hand, the range of syntactic uses of conjunctive markers identified in the corpus data are shown to be associated with distinct rhetori, Les langues présentent des différences notables concernant la fréquence avec laquelle elles signalent les relations logiques (telles que la causalité ou le contraste) à l’aide de connecteurs explicites (p. ex. mais, cependant, bien que). Pour l’anglais et le français, la littérature suggère que le français tend à expliciter les relations logiques plus fréquemment que l’anglais. Néanmoins, à ce jour, cette affirmation n’a pas encore fait l’objet d’une confirmation empirique solide. L’objectif de la thèse est de comparer l’usage des connecteurs exprimant le contraste en français et en anglais, sur la base de larges corpus écrits (éditoriaux et articles scientifiques). D’une part, la recherche entend revisiter l’assertion selon laquelle le français aurait tendance à utiliser davantage de connecteurs que l’anglais. D’autre part, mon travail doctoral propose une comparaison détaillée des comportements syntaxiques des connecteurs en anglais et en français, en examinant aussi bien (i) le type de phrases dans lesquelles ces éléments sont utilisés dans chaque langue ; que (ii) leur position au sein de la phrase. Les résultats de l’analyse infirment très fortement l’assertion qui dominait jusqu’alors dans la littérature, puisqu’ils révèlent une fréquence de connecteurs de contraste significativement plus élevée en anglais qu’en français. L’étude révèle également de nombreuses différences entre les deux langues en ce qui concerne les caractéristiques syntaxiques des connecteurs de contraste, et montre que ces dernières peuvent être associées à des effets discursifs spécifiques (p. ex. emphase, compression, etc.). En outre, l’examen des données de corpus démontre l’impact prépondérant des préférences lexicales des divers connecteurs au sein de chaque langue. La thèse établit par conséquent que l’usage des connecteurs de contraste anglais et français se situe à l’intersection entre la syntaxe, le discours et le lexique., (LALE - Langues et lettres) -- UCL, 2019