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Cet article se propose d’examiner les débuts de l’Ordre de la Visitation dans la ville de Condrieu aux XVIIe et de voir comment il s’y est développé. Dans un premier temps, il met en lumière la fondation du monastère et la replace dans son contexte. Ensuite, il analyse les difficultés des premières supérieures dans leurs fonctions en montrant l’attention accordée aux acteurs extérieurs du couvent. Enfin, il souligne l’importance du développement foncier pour assurer la survie du monastère à Condrieu

Cette communication envisage de comparer la topographie de monastères féminins répartis sur la « dorsale catholique » reliant l’Italie à la mer du Nord. La partie nord de ce territoire (anciens États bourguignons), entre Lille et Beaune, offre un champ d’investigation pertinent, en particulier durant la guerre de Trente Ans (1618-1648), alors que les couvents féminins s’implantent massivement dans les villes, aux frontières du protestantisme. Dans ce contexte, les monastères peuvent être envisagés comme des « bastions » spirituels engagés dans l’œuvre de la Réforme catholique. Par leur allure de forteresses aux fenêtres grillagées, ils constituent une ligne défense spirituelle face à l’ennemi tout en manifestant la présence missionnaire de religieuses au cœur des villes. Ces deux aspects seront approchés d’une part, par l’analyse de la position des monastères dans le paysage urbain et le rapport des communautés à la société et, d’autre part, par l’étude de la distribution intérieure des espaces et de leur utilisation. Dans un premier temps, j’exposerai les objectifs de mon projet postdoctoral avant de présenter son corpus (quatorze villes concentrant jusqu’à quatre congrégations féminines : annonciades célestes, visitandines, carmélites et ursulines) et ses sources. Selon l’état d’avancement de la recherche, les premiers résultats pourront être livrés.

Les femmes n’ont pas attendu le XXe siècle et l’accès aux formations professionnelles liées au bâtiment pour s’investir dans la création et l’entreprise architecturales. Peuvent en témoigner, les études françaises et surtout anglo-saxonnes qui – depuis une vingtaine d’années – se sont penchées sur le patronage architectural féminin en Europe, ainsi qu’au Moyen Orient, au Moyen Age et aux Temps Modernes (cf. S. FROMMEL et J. DUMAS, Bâtir au féminin ?, Paris, Picard, 2013). Sous l’Ancien Régime, l’architecture n’a pas été l’apanage des seules dames de l’aristocratie et des épouses des puissants. Quel que soit leur projet spirituel (charité, soin aux malades, enseignement, contemplation), les congrégations religieuses féminines ont été amenées elles aussi à s’intéresser à l’architecture, ne serait-ce que pour concevoir et édifier son propre cadre de vie, à la fois conforme aux besoins du groupe et adapté aux contraintes du terrain. Cette communication se penche plus particulièrement sur les ordres religieux féminins apparus dans le contexte de la Réforme catholique aux 16e et 17e siècles. Ces congrégations sont soumises à une double contrainte imposée par les autorités ecclésiastiques depuis le concile de Trente (1563) : vivre strictement cloîtrées tout en s’implantant en milieu urbain. Visitandines, annonciades célestes et bénédictines de la Paix Notre-Dame pour ne citer qu’elles sont à l’origine d’une volumineuse production écrite. Ces chroniques, récits de fondation ou encore biographies de religieuses sont encore peu exploités dans le champ de l’histoire de l’art. Pourtant, ils révèlent le rôle omniprésent des religieuses qui conçoivent des plans, gèrent l’approvisionnement des matériaux et parfois même, transportent des gravats. Conscientes des limites de leurs connaissances, il leur faut déléguer une grande part de l’entreprise aux professionnels de l’architecture. Les relations qu’elles nouent avec les architectes laïcs ou religieux font aussi l’objet d’une atte

Contient : « Louise-Antoinette Colbert » ; Jean-Louis « de Vauvré » ; Jacques « Du Chesneau » ; « Lenoble-Ténelière, procureur général au Parlement de Metz » ; J. « de Bragelongne » ; « J. A. Tinseau » ; « Du Burg », à Toulouse ; « S[oeu]r C[laire] Colbert, r[eligieu]se ind[igne] », à Reims ; Henri Lambert « d'Herbigny », à Honfleur ; « S[oeu]r Agnès Colbert », à Reims ; Henri Massué, marquis de « Ruvigny » ; « les présidens et trésoriers-g[é]n[ér]aux de France, à Alençon » ; « la dou[ai]r[i]ère de Matignon », Anne de Malon de Bercy ; Louis « de Bridieu », à Guise ; « les gens, tenants le conseil souverain de Pignerol » ; « le mareschal [François] de Créquy » ; « le vicomte M. de Marle » ; « le card[ina]l [Pierre] de Bonsy » ; « Le Boistel de Chantignonville », intendant de la Flandre maritime à Dunkerque ; « les officiers de l'eslection » de Reims ; D. « Marin », à Aix ; « le ch[eva]l[i]er de Terlon » ; « L. d'Effiat » ; Antoine de « Morangis » ; « G[eorges d'Aubusson de La Feuillade], arch[evesque] d'Ambrun, év[esque] de Metz » ; Cl. « Pellot » ; « Fumechon », à Rouen ; « S[ébastien] du Guémadeuc, év[esque] de S[ain]t-Malo » ; Louis de « Clermont » ; « M[athieu Thoreau], é[vesque] de Dol » ; « le ch[evalie]r de Lalande » ; « le président de Hocqueville » ; G. « Chamillart » ; Th. « Hue de Miroménil » ; G. « de Sève », sieur de Châtillon ; de « Beauregard-Chabris » ; « du Tronc », à Rouen ; « les soeurs de la communauté de la Visitation S[ain]te-Marie » de Rouen ; « Brulart du Reucher » ; « l'abbesse de S[ain]t-Pierre », de Lyon, Antoinette d'Ailly de Piquigny de Chaulnes ; de « Bretagne, lieutenant-général de Semur » ; G. « de Lamoignon » ; H. « Hubert » ; « Dupin » ; « Henriette de Lorraine » ; « J[e]h[an] de Montpezat, év[esque] de S[ain]t-Papoul, nommé à l'archevesché de Toulouse » ; Jean-Armand de Rotundis de « Biscaras, év[esque] de Beziers » ; S. « Daliès de la Tour » ; François de « Breteuil » ; J. « Barin » de la Gallissonnière ; Henri de « Bourlémont », à, Numérisation effectuée à partir d'un document de substitution., Le volume contient en outre les lettres adressées à Seignelay à l'occasion de son mariage avec Mlle M.-M. d'Alègre par Ch. « Tubeuf » (fol. 375), — M. « Colbert », à Alençon (fol. 399), — « le card[ina]l de Bonsy » (f. 414), — Fr. « Dugué » (f. 422), — Th. « de Bragelongne » (fol. 426), — « S. du Guémadeuc, év[esque] de Saint-Malo » (fol. 458), — « Brulart du Reucher » (fol. 474), — M. « Poncet de la Rivière » (fol. 546), — R. de « Vuardes » (fol. 548), — Fr. de « Schonberg » (f. 632), — R. « de Marillac » (fol. 636), — « Le Peletier » (fol. 638), — « Foucault » (fol. 669), — Th. « Morant » (fol. 671), — A. de « Pardeilhan » (fol. 673), — M. de « S[ain]t-Romain » (fol. 725), — « l'évesque de Lodève », Ch. de la Garde de Chambonas (fol. 750), — de « Régusse » (fol. 753), — « le président Montesquieu » (fol. 759), — Lettre de Th. de Bragelongne au Roi (fol. 78), — Analyses de lettres d'Arnoul, Gabaret, Brodard, Demuys de Seuil, de Sachy et Desclouzeaux, relatives à la marine et res du 1er au 8 février 1677 (fol. 416). — Copie d'une requête de magistrats de Dunkerque à l'intendant « Le Boistel de Chantignonville », sur l'annexion au domaine royal du greffe des avoués des orphelins, de l'ordonnance et de la résolution de l'intendant, et de la réponse du commis des domaines, sur cette affaire (fol. 433). — Lettres de L.-V. de Vivonne au Roi (fol. 653 et 681). — Lettre de « dom Raimondo Marquese, duca di Bellusco (?) » au Roi (fol. 691). — Notes sur un échange de prisonniers, entre Espagnols et Français (fol. 693). — Note sur une lettre de M. de Sève (fol. 741).Lettres adressées à Colbert par

Contient : « la duchesse [Antoinette] de S[ain]t-Aignan » ; « il card[inal]e Maidalchini » ; « Mérigot » ; Ch. « Colbert de Terron » ; le marquis J.-B. de « Seignelay » ; « l'abbé Mélarie », à Paris ; « l'abbesse de S[ain]t-Pierre », de Lyon, Antoinette d'Ailly de Piquigny ; le maréchal César du « Plessy-Praslin » ; « S[ébastien] du Guémadeuc, év[esque] de Saint-Malo » ; « Gabriel [de Roquette], év[esque] d'Autun » ; le prévôt de l'Ile-de-France ; « Louis de Bourlémont « ; F.-M. « de Louvois » ; Cl. « Pellot » ; « Giuseppe Becatti », à Venise ; J. « de Creil » ; Michel « Le Tellier » ; « Luce, p[rêtre], ind[igne] vicaire » ; Cl. « Brodart » [première lettre annotée par Colbert] ; le comte Paul de « S[ain]t-Aignan » ; Ch. « Colbert de Croissy » ; « Frédéric-Guillaume, électeur de Brandebourg » ; « François, évesque de Petrée » ; « le mar[esch]al [César] d'Albret » ; « Charles-François [de Loménie], é[vesque] de Coustance » ; « le duc [A.] d'Estrées » ; Fr. « d'Argouges » ; « le duc de Chaulnes » ; « G.-H. Wintgens, envoyé de S. A. de Munster » ; François d'Harcourt, marquis de « Beuvron » ; S. « Arnauld de Pomponne » ; « le duc de Chevreuse » et de Luynes, Charles-Honoré d'Albert ; N. « de Motteville » ; L. « de la Chastre », maréchale d'Humières ; Soeur « Louise-Antoinette Colbert, de la Visitation Sainte-Marie », à Rouen ; « le duc [Fr.] de Saint-Aignan » ; « le duc de Lesdiguières », François de Bonne ; « De S[ain]t-Victor », à Dieppe ; lettre sans signature ; « Le Peletier » ; « le duc A. Mazarini » ; « Zäslin », à Bâle ; « le duc [Louis] de Charost » ; Michel « Colbert », à Alençon ; Charles de Chenevières ; « l'év[êque] de Mirepoix », L.-H. de Lévis de Ventadour ; Madame « X. de Chasans » ; A[bel]-L[ouis] de Sainte-Marthe, pr[être] de l'Orat[oire] » ; « Billard, président-maire d'Auxerre » ; « il duca di Massa », Alberico Cibo, prince de Carrare ; « le cardinal [César] d'Estrées » ; « le comte [Claude] de Chastillon » ; Madame « d'Estempes-Vallancay », Marie-Lo, Numérisation effectuée à partir d'un document de substitution., Le volume contient en outre les pièces suivantes : Envoi par le prévôt de l'Ile-de-France (fol. 16), de la copie de la sentence du Châtelet de Paris dans le jugement du procès de « Pasquier Morvan, chartier », originaire de Noisi-le-Sec, condamné à neuf ans de galères (fol. 18). — Requête de la duchesse de Bouillon, Marie-Anne Mancini, relative à un arrêt du conseil d'État, au profit de Jérome Chomalus, auditeur en la Chambre des Comptes (fol. 34). — Lettres des sieurs « Gombaud » et de « Saboulin » à Cl. Brodart (fol. 55, 57). — Copies de lettres de Roger Akakia (fol. 60 et 62). — Certificat du sieur « Derrevin, commissaire ordinaire des guerres, d'une revue d'une compagnie, relevant du maréchal d'Albret » (fol. 80). — « Inventaire des papiers de marine, qui restent dans les armoires du bureau, à Paris » (fol. 83). — Mémoire relatif au transfert de M. de Brienne de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés à celle de Saint-Benoit-sur-Loire (fol. 91). — Mémoire de Fr. Bellinzani, relatif aux achats de peaux de parchemin (fol. 95). — Copie traduite de la lettre de l'électeur de Brandebourg, Frédéric-Guillaume au roi de Danemark, Christian V, le 14 mai 1673, pour la ratification de son traité avec le roi (fol. 97). — « Estat... des troupes hollandoises et espagnolles de la garnison de Maëstricht, après la capitulation et la reddition, le 2 juillet 1673 » (fol. 98). — « L'ordre de campement, qu'ont tenu les troupes du Roy durant le siège de Maestrick, en juin 1673 » (fol. 100). — « Mémoire sur l'expédition de Mr de Beauregard, qui doit partir incontinant sur la Dunquerquoise, pour se rendre à S[ain]t-Thomas, coste de Coromandel » (Saint-Thomé, près de Madras) (fol. 107). — Requête, adressée au Conseil d'Etat par Charlotte Delafin de Sallin, veuve de François du Tillet, greffier du parlement de Paris, Michel Jabin, sieur de Lavaud et Isidore du Tillet, sur leur emprisonnement immérité (fol. 124). — Lettres annexes du sieur du Tillet à sa femme (fol. 126), et extrait de l'acte