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P052: Métabolisme énergétique, performance et récupération post-exercice dans un modèle murin (HFE-/-) de surcharge en fer.

Authors :
Noirez, P.
Thomasson, R.
Bamberg, C.
Djemai, H.
Desgorces, F.
Karim, Z.
Luquet, S.
Magnan, C.
Toussaint, J.-F.
Denis, R.G.
Source :
Nutrition Clinique et Métabolisme. Dec2014 Supplement 1, Vol. 28, pS95-S95. 1p.
Publication Year :
2014

Abstract

Introduction et but de l’étude Les mutations homozygotes du gène HFE conduisent à l’hémochromatose, caractérisée par une surcharge en fer. Chez les sportifs de haut niveau, la fréquence d’apparition de mutation hétérozygote du gène est quasiment doublée comparée à la population témoin. Cette mutation favoriserait la performance. Notre objectif est d’estimer les différences phénoty-piques, métaboliques et comportementales entre des souris knockout (KO) et sauvage ou wild type (WT) pour le gène HFE. Matériel et méthodes Dix souris KO et 12 souris WT SV129, mâles, âgées de 6 mois, ont été analysées en cages calorimétriques pour ces paramètres : dépense énergétique (DE), consommation d’O2 (VO2), ratio de l’échange respiratoire (RER = VCO2/VO2), la prise alimentaire et l’activité locomotrice. L’enregistrement de ces paramètres s’est fait en trois reprises sur une durée de 24 h : avant, juste après et 60 h après l’exercice. Les animaux ont été soumis à deux protocoles d’exercice le même jour : un test incrémental (+ 1 cm. s −1 toutes les 15 sec) puis un test à charge sous maximale (75 % Vmax). Leur poids et leur composition corporelle ont été suivis. Résultats et Analyse statistique Les souris KO sont plus grosses (30,25 ± 1,57 vs 27,49 ± 2,60 g ; p < 0,01) et plus grandes (10,00 ± 0,08 vs 9,62 ± 0,31 cm ; p < 0,05) que les WT. Rapportée à la masse corporelle, elles ont plus de masse maigre (74,55 ± 2,78 vs 70,58 ± 2,86 %; p < 0,01) et moins de masse grasse (12,92 ± 3,03 vs 16,92 ± 3,37 %; p < 0,01) que les WT. La prise alimentaire des souris KO est supérieure à celle des WT la nuit 60 h après l’exercice (155,87 ± 17,83 vs 132,74 ± 17,25 g. kg −1 ; p < 0,05). Il n’y pas d’autres différences entre les deux groupes avant ou après l’exercice. Il n’y a pas de différence entre les deux groupes au repos comme à l’exercice. En réponse à l’exercice, le RER des souris WT est augmenté le jour qui suit l’exercice (respectivement 0,91 ± 0,08 vs 0,88 ± 0,06 avant et juste après l’exercice; p < 0,0001) alors que celui des souris KO est diminué la nuit qui suit l’exercice (1,03 ± 0,03 vs 1,00 ± 0,07; p < 0,0001). La DE des souris KO (21,4 ± 2,2 vs 22,4 ± 2,7 kcal. kg −1 .h −1 ) et des souris WT (22,3 ± 2,7 vs 24,1 ± 2,9 kcal. kg −1 .h −1 ) est augmentée le jour qui suit l’exercice (p < 0,0001). Le jour, 60 h après l’exercice, la DE des souris WT retourne à des valeurs similaires à celles d’avant l’exercice alors que celle des KO reste élevée (22,2 ± 2,4 kcal. kg −1 . −1 ). La DE des souris KO est diminuée la nuit qui suit l’exercice (24,6 ± 2,5 vs 23,9 ± 3,0 kcal. kg −1 .h −1 p = 0,02). Conclusion Leur plus grande taille et leur proportion de masse maigre augmentée pourraient conférer aux souris KO ( Hfe -/- ) una- vantagesélectifpourlaperformance. Une plus grande disponibilité en glucose chez les souris KO ( Hfe -/- ) pourrait expliquer leur meilleure performance sur le test incrémental. De plus, le RER post-exercice diminué chez les KO suggèrerait une augmentation des capacités de récupération. Leurs tissus devraient être bientôt analysés afin d’explorer les mécanismes impliqués dans la régulation de la dépense énergétique en fonction de la surcharge en fer. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Details

Language :
French
ISSN :
09850562
Volume :
28
Database :
Academic Search Index
Journal :
Nutrition Clinique et Métabolisme
Publication Type :
Academic Journal
Accession number :
100157608
Full Text :
https://doi.org/10.1016/S0985-0562(14)70695-8