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Environnement, activité et organisation des services de médecine interne en France en 2015 (enquête SYNDIF 2015).
- Source :
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Revue de Médecine Interne . Dec2015 Supplement 2, Vol. 36, pA42-A43. 1p. - Publication Year :
- 2015
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Abstract
- Introduction Depuis la publication du Livre Blanc de la médecine interne en France en 2004, aucune étude nationale n’a évalué l’état de la médecine interne hospitalière française. Les objectifs de cette étude étaient de préciser l’environnement local des services de médecine interne en 2015, quantifier l’activité d’accueil post-urgences, évaluer l’organisation structurelle, les moyens médicaux à disposition, leur évolution récente et future. Matériels et méthodes Étude réalisée en juillet 2015 auprès des services de médecine interne métropolitains. Un questionnaire adressé aux médecins internistes exerçant en secteur hospitalier a été transmis par l’intermédiaire de la SNFMI et de son fichier. Ce questionnaire standardisé visait à préciser la localisation géographique du service et évaluer son environnement local, ses orientations thématiques secondaires, son organisation fonctionnelle, le nombre de médecins et leur statut, les évolutions récentes et futures. Après élimination des doublons, les données ont été saisies et analysées grâce au logiciel Epi Info 7. Résultats Quatre-vingt-quinze questionnaires ont été recueillis, représentant 88 services de médecine interne répartis sur l’ensemble du territoire métropolitain. Dans 63 % des cas, le service était situé dans un CHU ou un CHR et, dans 26 % des cas à Paris ou en Île-de-France. Au sein du centre hospitalier, l’existence d’un autre service de médecine interne (45,4 %), d’un court séjour gériatrique (85,2 %), d’un aval des urgences géré par un urgentiste (53,4 %) ou d’un service d’immunologie clinique (35,2 %) était rapportée. Le nombre moyen de lits affectés à l’activité post-urgences, dans le cadre d’une unité dédiée ou non, était de 18 ± 23,4 (0–87), avec un nombre moyen de lits d’hospitalisation complète par service de 33,7 ± 18,9 (5–107). La répartition du nombre de lits en fonction de la situation géographique du service et de son appartenance ou non à un CHU, ainsi que celle des médecins séniors et des internes sont présentées dans le Tableau 1 . En termes d’évolution, 31 % des services déclaraient avoir perdu un ou plusieurs postes médicaux depuis 2012 et 44,3 % une création de poste prévue. La création d’une unité concurrentielle de gériatrie (17,0 %), de post-urgences (13,6 %), de médecine polyvalente (10,2 %) et d’immunologie clinique (3,4 %) était rapportée. Par rapport aux autres services médicaux de leur établissement, 51,1 % des services de médecine interne déclaraient prévoir des difficultés futures spécifiques. Conclusion En 2015, l’activité des services de médecine interne est souvent placée dans un environnement concurrentiel qui semble devoir s’accentuer dans le futur. L’activité d’aval des urgences est quantitativement importante. Alors que des moyens médicaux ont été perdus dans un tiers des services depuis 2012, moins d’un service sur deux attend ou espère une création de poste. [ABSTRACT FROM AUTHOR]
Details
- Language :
- French
- ISSN :
- 02488663
- Volume :
- 36
- Database :
- Academic Search Index
- Journal :
- Revue de Médecine Interne
- Publication Type :
- Academic Journal
- Accession number :
- 111145065
- Full Text :
- https://doi.org/10.1016/j.revmed.2015.10.242