Sport mega event planning in Toronto: From a democratic demand to a democratic demise.

Toronto's pursuit of urban sport development over the past two decades signals the increasing embracement of a disconcerting form of entrepreneurial urbanism. Tracing the shift in governing models from Toronto's failed 1996 Olympic bid, through the 2008 Olympic bid, and finally to the recent hosting of the 2015 Pan American Games, I argue that there has been an alarming erosion of the role of the public in the mega event bidding process. The heated public debate and democratic demands that once defined Toronto's bid efforts have been steadily neutralized by new governing arrangements that continue to foreclose opportunities for political dissent. La planification des mégaévénements sportifs à Toronto : de la demande démocratique à une carence démocratique Les efforts consacrés par Toronto au développement d'activités sportives en milieu urbain au cours des deux dernières décennies révèlent une orientation de plus en plus marquée vers un mode troublant d'urbanisme entrepreneurial. Un portrait du changement dans les modèles de gouvernance est dressé à partir de la tentative ratée d'obtenir les Jeux olympiques de 1996 à Toronto, en passant par sa candidature olympique de 2008, jusqu'à la tenue récente des Jeux panaméricains de 2015. Il est inquiétant de constater à quel point les instances publiques se désintéressent du processus de dépôt de candidature à l'organisation d'un mégaévénement. Le débat public houleux et les revendications démocratiques qui accompagnaient les dépôts de candidature de Toronto dans le passé ont été graduellement neutralisés par de nouvelles mesures de gouvernance qui excluent l'expression de dissidence politique. [ABSTRACT FROM AUTHOR]